Indre-et-Loire
- Tours -
Société
Suicide des jeunes : une équipe mobile en action
01/12/2014 source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/12/01/Suicide-des-jeunes-une-equipe-mobile-en-action-2137306
La création de cette équipe mobile s'est fait main dans la main
avec le CHRU de Tours. Un psychiatre est ainsi présent à chaque étape.
Une « onction médicale » qui rassure parfois les familles.
Depuis novembre 2013, l’association
Vies37 mène une opération unique en région Centre. Une équipe mobile de
prévention du suicide chez les mineurs.
Financée – entre autres – par la maison des Adolescents et le CHRU de
Tours, une équipe d'intervenants œuvre pour la prévention du suicide
chez les jeunes de moins de 18 ans, dans le département.
Rien de nouveau jusqu'ici, si ce n'est la mobilité du collectif : « Notre action s'adresse à ceux vivant dans les zones isolées du département, pauvres en structures médico-sociales et mal desservies par les transports publics », indique Marie Chu-Tung, assistante sociale.
Des communes telles que Descartes, Richelieu, L'Ile-Bouchard ou Langeais, situées aux extrêmes nord et sud de l'Indre-et-Loire, sont ainsi visées.
L'équipe mobile, chapeautée par un psychiatre, est composée d'une assistante sociale et d'une infirmière. « Attention, Nous n'intervenons jamais en urgence ! Notre travail se déroule en amont », précise Marie Chu-Tung.
La cellule, préalablement contactée par un professionnel (médecin, éducateur, infirmière scolaire, etc.), se déplace, en effet, en cas de signes avant-coureurs : « Une fiche est à remplir : le médecin coordinateur l'étudie et avise. Un rendez-vous dans les sept jours peut alors être pris avec le mineur concerné. »
Sur le terrain, le risque suicidaire est analysé et évalué : « Au bout de trois rencontres, nous pouvons décider d'orienter le jeune vers une structure adaptée, comme un centre pédopsychiatrique. Mais nous sommes, le plus souvent, un soutien, notamment pour l'entourage. »
En un an, « seulement » quatre cas ont été traités. Un chiffre qui s'explique pour l'instant par la faible notoriété de l'équipe mobile. Une situation dommageable, lorsque l'on sait que le désenclavement de certains territoires reste l'objectif de l'initiative.
Secrétariat : tél. 06.35.45.51.80. Plus d'informations sur
http://cellmob37.psrc.fr/
Rien de nouveau jusqu'ici, si ce n'est la mobilité du collectif : « Notre action s'adresse à ceux vivant dans les zones isolées du département, pauvres en structures médico-sociales et mal desservies par les transports publics », indique Marie Chu-Tung, assistante sociale.
Des communes telles que Descartes, Richelieu, L'Ile-Bouchard ou Langeais, situées aux extrêmes nord et sud de l'Indre-et-Loire, sont ainsi visées.
L'équipe mobile, chapeautée par un psychiatre, est composée d'une assistante sociale et d'une infirmière. « Attention, Nous n'intervenons jamais en urgence ! Notre travail se déroule en amont », précise Marie Chu-Tung.
La cellule, préalablement contactée par un professionnel (médecin, éducateur, infirmière scolaire, etc.), se déplace, en effet, en cas de signes avant-coureurs : « Une fiche est à remplir : le médecin coordinateur l'étudie et avise. Un rendez-vous dans les sept jours peut alors être pris avec le mineur concerné. »
Sur le terrain, le risque suicidaire est analysé et évalué : « Au bout de trois rencontres, nous pouvons décider d'orienter le jeune vers une structure adaptée, comme un centre pédopsychiatrique. Mais nous sommes, le plus souvent, un soutien, notamment pour l'entourage. »
En un an, « seulement » quatre cas ont été traités. Un chiffre qui s'explique pour l'instant par la faible notoriété de l'équipe mobile. Une situation dommageable, lorsque l'on sait que le désenclavement de certains territoires reste l'objectif de l'initiative.
Secrétariat : tél. 06.35.45.51.80. Plus d'informations sur
http://cellmob37.psrc.fr/
D. C.