comité consultatif national d'éthique
N° 121 :
Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir.
Avis
- Comment et dans quelles conditions recueillir et
appliquer des directives anticipées émises par une personne en pleine
santé ou à l’annonce d’une maladie grave, concernant la fin de sa vie
?
- Comment rendre plus dignes les derniers moments
d’un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d’une
décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les
soignants ?
- Selon quelles modalités et conditions strictes
permettre à un malade conscient et autonome, atteint d’une maladie grave
et incurable, d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre
lui-même un terme à sa vie ?
Le CCNE a été amené à plusieurs reprises à
réfléchir sur ces questions au cours des vingt dernières années. Dans le
premier avis qu’il a émis sur ce sujet, en 1991, le CCNE «
désapprouvait qu'un texte législatif ou réglementaire légitime l'acte de
donner la mort à un malade » (avis N°26). En 1998, il se déclarait «
favorable à une discussion publique sereine sur le problème de
l'accompagnement des fins de vies comprenant notamment la question de
l'euthanasie » (avis N°58). En 2000, il proposait la notion «
d’engagement solidaire et d’exception d'euthanasie. » (avis N°63).
L’avis N°121 « Fin de vie, autonomie de la
personne, volonté de mourir » présente l’état actuel des réflexions du
CCNE qui prend en compte les évolutions de la loi et des pratiques au
cours des dix dernières années au sujet des droits des personnes malades
et des personnes en fin de vie, et le rapport de la Commission Sicard.