jeudi 18 juillet 2013

REVUE DE PRESSE DU LANCEMENT MOBIMOBIQUAL

REVUE DE PRESSE Lancement national de l’outil MOBIQUAL Dépression/prévention du suicide (pour voir le communiqué ici)

Prévention pour endiguer le suicide des personnes âgées à domicile - 18.07.2013 http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/un-outil-pour-prevenir-le-suicide-des-personnes-agees-a-domicile-18-07-2013-2990771.php

Pour tenter de prévenir le suicide des personnes âgées - un sujet encore tabou -, le gouvernement va déployer un outil auprès des structures d'aide à domicile visant à détecter les premiers signes de dépression. ( Damien Meyer )

Le suicide des personnes âgées - un phénomène encore largement tabou -, peut être combattu, veut croire le gouvernement, qui va déployer auprès des structures d'aide à domicile un outil visant à détecter les premiers signes de dépression.
Peu médiatisés, les suicides chez les plus de 65 ans n'en demeurent pas moins fréquents. Alors que cette tranche d'âge compte pour 20% de la population totale, ils représentent 30% des suicides.

En 2010 en France, environ 3.000 suicides de personnes âgées ont été enregistrés sur un total d'environ 10.000. Et les plus de 85 ans seraient même quatre fois plus nombreux à se suicider que la moyenne de la population.
"Contrairement aux adolescents, les plus âgés font rarement de simples tentatives. Ils choisissent des scénarios violents afin de réussir leur geste", indique Marie-Claude Frénisy, psychologue clinicienne à Dijon, qui forme à la prévention du suicide des personnes âgées.
Dans 70% des cas, ces suicides ont lieu à domicile, chez des personnes en situation d'isolement.
Un constat qui conduit le gouvernement à généraliser jeudi, au sein des structures d'aide à domicile, une mallette baptisée "Mobiqual", devant permettre aux intervenants de détecter les premiers signes de dépression.
"On va donner les moyens aux intervenants à domicile, grâce à des clignotants simples, de comprendre les réactions des personnes âgées", se félicite Rémi Mangin, de l'Una, un des réseaux de service à domicile partie prenante. "Par exemple, une fiche alerte sur le regard de la personne âgée: semble-t-il triste ? S'anime-t-il moins souvent que d'habitude ?". Si des signes de dépression sont manifestes, les intervenants seront alors en mesure d'"alerter les professionnels compétents".
Perte d'appétit
Prévenir les risques est une clé pour endiguer le phénomène, confirme Marie-Claude Frénisy.
La solitude, le deuil, les difficultés financières, la perte d'autonomie, une maladie invalidante, l'entrée dans une maison de retraite sont autant de situations pouvant conduire à la dépression chez une personne âgée, explique-t-elle.
"Et dans huit cas sur dix avant un passage à l'acte, la personne aura consulté son médecin généraliste pour se plaindre de fatigue ou de divers maux", ajoute-t-elle. Encore faut-il savoir lire le message.
Certains signaux sont clairement précurseurs : "Ce qui peut alerter par exemple, c'est un soudain repli sur soi, un changement de comportement, une perte d'appétit", poursuit la psychologue.
"Parfois, il faut aussi savoir interpréter des présages plus indirects comme un regain d'enthousiasme, qui peut en fait signifier que la personne a pris sa décision et sait qu'elle ne va bientôt plus souffrir", ajoute-t-elle.
L'important étant de pouvoir in fine parler de cette souffrance : "si on parle de la dépression, on va pouvoir la traiter", souligne-t-elle.
"La dépression se soigne, tant chez les (personnes) âgées que chez les plus jeunes", assure aussi la ministre en charge du sujet, Michèle Delaunay.
Stéphane, bénévole de 52 ans au sein de l'association Astrée, qui soutient des personnes en souffrance, peut en témoigner. Depuis plus de trois ans, il rend visite à Paulette, 83 ans, "au début toutes les semaines, maintenant tous les mois et demi".
"Quand je l'ai connue, elle sortait de deux deuils très difficiles et on venait de lui diagnostiquer un cancer du sein", raconte-t-il. "Durant nos premiers rendez-vous, elle pleurait continuellement". A l'époque, elle lui confie à plusieurs reprises "l'envie de mettre fin à ses jours".
Tout de suite, Stéphane lui a apporté "de l'écoute" et "la confiance s'est installée". "J'ai pu lui redonner le goût de sortir, maintenant elle participe à des actions de bénévolat à la mairie", se félicite-t-il.
Entre eux, une relation amicale s'est instaurée. "Maintenant elle me reçoit comme si j'étais son fils", indique le bénévole, qui assure s'être lui-même "enrichi" de cette rencontre.



***
Une malette pour lutter contre le suicide des séniors
Par LEXPRESS.fr, publié le 18/07/2013 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-malette-pour-lutter-contre-le-suicide-des-seniors_1267299.html
Baptisé "Mobiqual", cet outil doit permettre de détecter les signes de dépression et les risques suicidaires chez les personnes âgées, qui représentent 30% des passages à l'acte.

Les plus de 65 ans représentent environ 20% de la population française. Mais ils représentent 30% des suicides.
afp.com/Eric Cabanis

Pour tenter de prévenir le suicide des personnes âgées - un sujet encore tabou -, le gouvernement va déployer un outil auprès des structures d'aide à domicile visant à détecter les premiers signes de dépression.

La signature d'une convention le généralisant est prévue ce jeudi au ministère de la Santé et des affaires sociales entre la Société française de gérontologie et de gériatrie et la plupart des fédérations d'aide à domicile.

Détecter les signes de dépression
Baptisé "Mobiqual", cet outil est une mallette contenant notamment une plaquette qui rappelle les définitions et la description clinique de la dépression. Elle doit permettre, espère le gouvernement, de détecter les signes de dépression et les risques suicidaires chez les personnes âgées.
"On va donner les moyens aux intervenants à domicile, grâce à des clignotants simples, de comprendre les réactions des personnes âgées", se félicite Rémi Mangin, de l'Una, un des réseaux de service à domicile signataire.
"Par exemple, une fiche alerte sur le regard de la personne âgée: semble-t-il triste? S'anime-t-il moins souvent que d'habitude?", relève-t-il. Si des signes de dépression sont manifestes, les intervenants seront alors en mesure d'"alerter les professionnels compétents".
"La dépression se soigne, tant chez les personnes âgées que chez les plus jeunes", assure la ministre en charge du sujet, Michèle Delaunay.
3000 suicides chez les plus de 65 ans en 2010
Selon les derniers chiffres disponibles, environ 3000 suicides chez les plus de 65 ans ont été enregistrés en France en 2010, soit près du tiers des suicides (>> voir l'état des lieux du suicide en France sur le site du ministère de la Santé).
Les plus de 65 ans représentent environ 20% de la population française. Mais ils représentent 30% des suicides. Les plus de 85 ans seraient en outre 4 fois plus nombreux à se suicider que la moyenne de la population en général.
Ces suicides sont le plus souvent le fait de personnes vivant seules chez elles: ils ont lieu à domicile dans 70% des cas.
A l'inverse, lorsqu'elles rentrent dans un établissement, le taux de suicide des personnes âgées chute significativement en raison d'une meilleure surveillance et prise en charge.
avec afp

***
Diffusion de la version Domicile de l'outil MOBIQUAL Dépression chez la personne âgée
http://www.capgeris.com/publications-1737/diffusion-de-la-version-domicile-de-l-outil-mobiqual-depression-chez-la-personne-agee-a26338.htm


Lancement national de l'outil MOBIQUAL - Dépression/Prévention du suicide le jeudi 18 juillet 2013.



Le suicide des âgés est encore largement tabou.
Pourtant, en 2010, 3.000 personnes de plus de 65 ans se sont suicidées en France (chiffres CépiDc), sur un total de 10.000 suicides, toutes catégories d’âges confondues.
Alors que les personnes âgées représentent 25% de la population, elles ont commis 30% des suicides.
Les plus de 85 ans seraient même quatre fois plus nombreux que la moyenne de la population à accomplir un geste fatal.
Afin de mieux lutter contre ce phénomène, Michèle DELAUNAY, avec la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG), lancera officiellement l’outil MOBIQUAL, adapté pour une prévention de la dépression et du suicide au domicile des personnes âgées et donc destiné en premier lieu aux aides à domicile.
Un DVD et des fiches pratiques leur permettront de déceler les premiers signes de la dépression chez les personnes âgées dont elles s’occupent, symptômes souvent différents de ceux observés chez des adultes de 30-50 ans.

Par cet événement largement fédérateur, la ministre souhaite encourager la prévention de la dépression chez les personnes âgées : « Nous devons refuser les préjugés selon lesquels une personne âgée perd forcément le moral en perdant son autonomie. Nous devons refuser l’idée selon laquelle une dépression à 80 ans est « moins grave » ou « plus normale » qu’une dépression à 18 ou 30 ans. Cela n’est pas une fatalité. La dépression se soigne, tant chez les âgées que chez les plus jeunes ».
Pour plus d'informations sur l'outil MOBIQUAL
http://www.mobiqual.org

Porté depuis 2007 par la Société Française de Gériatrie et Gérontologie, le programme MOBIQUAL est une action nationale dont l’objectif est de soutenir l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles – qualité des soins et du prendre soin – en EHPAD, établissements de santé et à domicile, au bénéfice des personnes âgées et handicapées.
Le programme MOBIQUAL se décline en plusieurs outils :
Douleur
Douleur Domicile
Soins Palliatifs
Bientraitance
Dépression
Dépression Domicile
Nutrition
Maladie d’Alzheimer

L'outil Dépression a été refondu en avril 2013.
Une présentation de la version domicile de cet outil est téléchargeable sur le site de Mobiqual en http://www.mobiqual.org/outils/depression/#presentation et consultable ci-dessous.
Documents associés
MOBIQUAL - Dépression chez la personnes âgée à domicile - Présentation (3.11 Mo)


***
Prevenir le suicide des personnes âgées
http://www.agevillage.com/actualite-10063-1-prevenir-le-suicide-des-personnes-agees.html
3 000 suicides de personnes âgées en 2010
Le suicide des personnes âgées - un phénomène encore largement tabou -, peut être combattu, veut croire le gouvernement, qui va déployer auprès des structures d'aide à domicile un outil visant à détecter les premiers signes de dépression.
Peu médiatisés, les suicides chez les plus de 65 ans n'en demeurent pas moins fréquents. Alors que cette tranche d'âge compte pour 20% de la population totale, ils représentent 30% des suicides.
En 2010 en France, environ 3.000 suicides de personnes âgées ont été enregistrés sur un total d'environ 10.000. Et les plus de 85 ans seraient même quatre fois plus nombreux à se suicider que la moyenne de la population.

"Contrairement aux adolescents, les plus âgés font rarement de simples tentatives. Ils choisissent des scénarios violents afin de réussir leur geste", indique Marie-Claude Frénisy, psychologue clinicienne à Dijon, qui forme à la prévention du suicide des personnes âgées.
Dans 70% des cas, ces suicides ont lieu à domicile, chez des personnes en situation d'isolement.
Un constat qui conduit le gouvernement à généraliser jeudi, au sein des structures d'aide à domicile, une mallette baptisée "Mobiqual", devant permettre aux intervenants de détecter les premiers signes de dépression.
"On va donner les moyens aux intervenants à domicile, grâce à des clignotants simples, de comprendre les réactions des personnes âgées", se félicite Rémi Mangin, de l'Una, un des réseaux de service à domicile partie prenante. "Par exemple, une fiche alerte sur le regard de la personne âgée: semble-t-il triste ? S'anime-t-il moins souvent que d'habitude ?". Si des signes de dépression sont manifestes, les intervenants seront alors en mesure d'"alerter les professionnels compétents".
La solitude, le deuil, les difficultés financières, la perte d'autonomie, une maladie invalidante, l'entrée dans une maison de retraite sont autant de situations pouvant conduire à la dépression chez une personne âgée, explique-t-elle.
"Et dans huit cas sur dix avant un passage à l'acte, la personne aura consulté son médecin généraliste pour se plaindre de fatigue ou de divers maux", ajoute-t-elle. Encore faut-il savoir lire le message.
Certains signaux sont clairement précurseurs : "Ce qui peut alerter par exemple, c'est un soudain repli sur soi, un changement de comportement, une perte d'appétit", poursuit la psychologue. "Parfois, il faut aussi savoir interpréter des présages plus indirects comme un regain d'enthousiasme, qui peut en fait signifier que la personne a pris sa décision et sait qu'elle ne va bientôt plus souffrir", ajoute-t-elle.
L'important étant de pouvoir in fine parler de cette souffrance : "si on parle de la dépression, on va pouvoir la traiter", souligne-t-elle.
"La dépression se soigne, tant chez les (personnes) âgées que chez les plus jeunes", assure aussi la ministre en charge du sujet, Michèle Delaunay. Stéphane, bénévole de 52 ans au sein de l'association Astrée, qui soutient des personnes en souffrance, peut en témoigner. Depuis plus de trois ans, il rend visite à Paulette, 83 ans, "au début toutes les semaines, maintenant tous les mois et demi".
"Quand je l'ai connue, elle sortait de deux deuils très difficiles et on venait de lui diagnostiquer un cancer du sein", raconte-t-il. "Durant nos premiers rendez-vous, elle pleurait continuellement". A l'époque, elle lui confie à plusieurs reprises "l'envie de mettre fin à ses jours".
Tout de suite, Stéphane lui a apporté "de l'écoute" et "la confiance s'est installée". "J'ai pu lui redonner le goût de sortir, maintenant elle participe à des actions de bénévolat à la mairie", se félicite-t-il.
Entre eux, une relation amicale s'est instaurée. "Maintenant elle me reçoit comme si j'étais son fils", indique le bénévole, qui assure s'être lui-même "enrichi" de cette rencontre.
IT avec AFP
mis à jour le 22/07/201