La sati indienne au travers de l’histoire. Du suicide héroïque aux martyres du système socio-politique
The Indian Sati through history – from heroic suicide to martyr of the socio-political system
 Harald Tambs-Lyche
sur texte intégral sur http://cm.revues.org/1519
Le rite de la sati, 
tristement célèbre, a fait l'objet d'un débat au moins depuis le temps 
où les Britanniques se sont établis en Inde. Ce rite, bien entendu, est 
celui où l’épouse se brûle sur le bûcher de son mari lorsqu’elle devient
 veuve. On se souvient, sans doute, du roman de Jules Verne, où la belle
 princesse indienne Aonda, secourue par Passepartout, finit par épouser 
l’énigmatique Phileas Fogg quand ils retournent à Londres après le tour 
de monde en 80 jours. 
Dans cet article, j’essaie de tracer une histoire sociale de la pratique du rite, ce qui à ma connaissance représente un premier effort. Je me limite, pourtant, à ce qui concerne ce développement au Saurashtra et au Rajasthan, à l’Ouest de l’Inde, du début de Moyen Age jusqu’à nos jours. Ce travail s’inscrit dans la continuité de mes recherches antérieures (Tambs-Lyche 1997). Je me réfère, aussi, à des travaux concernant le statut du rite au Bengale au 19e siècle, bien plus connus.
Dans cet article, j’essaie de tracer une histoire sociale de la pratique du rite, ce qui à ma connaissance représente un premier effort. Je me limite, pourtant, à ce qui concerne ce développement au Saurashtra et au Rajasthan, à l’Ouest de l’Inde, du début de Moyen Age jusqu’à nos jours. Ce travail s’inscrit dans la continuité de mes recherches antérieures (Tambs-Lyche 1997). Je me réfère, aussi, à des travaux concernant le statut du rite au Bengale au 19e siècle, bien plus connus.
 
