"Livre de ma fille Marion Deville Cavellin - pseudo Alice Leroy : pour comprendre les maladies psychiques, les pensées suicidaires, les TCA.. ...
Mesdames, Messieurs,
Le samedi 17 mars, ma fille Marion est décédée. Suicide..... nous sommes atterrés.
Sa sépulture a eu lieu le jeudi 22 mars à Beaufort ( Savoie ).
Toutes
les informations la concernant, ont été fournies de suite à ma direction, qui
n'a pas jugé bon d'en informer mes nombreux collègues, ni par boîte interne, ni
par avis de décès dans la presse, comme fait précédemment, 2 ans en arrière
pour le même cas de figure, pour l'enfant d' un collègue moniteur de ski.
Je
tiens à signaler que je suis très déçue, et c'est peu dire, de la gestion du
décès de Marion, par mon ESF (Ecole de Ski Français)
Si par le bouche à oreille, certains de mes collègues m'ont soutenue spontanément, par des messages bienveillants, il n'en est pas de même, quand à la divulgation des informations liées à la sépulture par la direction. Il n'y en a pas eue.
Si par le bouche à oreille, certains de mes collègues m'ont soutenue spontanément, par des messages bienveillants, il n'en est pas de même, quand à la divulgation des informations liées à la sépulture par la direction. Il n'y en a pas eue.
Alors
est-ce que la mort, est devenue un sujet Tabou ? Faut il l'aborder
différemment aujourd'hui ?
J'ai
demandé à la direction de s'interroger à ce sujet... sans réponse j'ai posé la
question plus haut, au Syndicat National des Moniteurs. J'ai eu droit à des
excuses, point, à la ligne....
Marion
avait signé un contrat d'édition pour un manuscrit, qui a été publié le 28 juin
dernier.
" Un texte plein d'espoir malgré son parcours difficile et qui encourage ceux qui sont en difficulté, d'en parler pour s'en sortir " d'après le service Éditorial.
Marion s'est battue de toutes ses forces, et......elle en a gagné des batailles ....... et toujours se greffaient des obtacles de tout genre l'empêchant d'avancer normalement. Le tout dernier, Marion ne l'a pas supporté. Je ne laisserai personne juger sa Vie, ni sa Mort.....JE NE LAISSERAI PERSONNE, JUGER SA VIE, NI SA MORT...
" Un texte plein d'espoir malgré son parcours difficile et qui encourage ceux qui sont en difficulté, d'en parler pour s'en sortir " d'après le service Éditorial.
Marion s'est battue de toutes ses forces, et......elle en a gagné des batailles ....... et toujours se greffaient des obtacles de tout genre l'empêchant d'avancer normalement. Le tout dernier, Marion ne l'a pas supporté. Je ne laisserai personne juger sa Vie, ni sa Mort.....JE NE LAISSERAI PERSONNE, JUGER SA VIE, NI SA MORT...
J'ai
souhaité que la rémunération de l'auteur soit reversée par son mandataire ( moi
même ) à la " Maison de Solenn " pour améliorer les structures et
Maisons Des Adolescents en Pays de Savoie.
Le
livre de Marion, peut permettre de comprendre les maladies psychiques, ....le
combat livré au quotidien par les patients en HP....les réflexions face aux
pensées suicidaires....
Peut-être,
.....que l'on pourra un jour remercier Marion.... Ma fille
Bien
cordialement.
PrésentationLa patiente de la chambre 246. Ma vie en hôpital psychiatrique Alice Leroy
« J’écris de chez les fous, pour les fous, pour briser les a priori et les stéréotypes. J’écris pour dévoiler ce qui se cache derrière les murs de ces établissements qui effraient le grand public. J’y conte mon quotidien, mais aussi celui de mes amis d’infortune. J’y décris le plus fidèlement possible la routine et les histoires qui s’y déroulent. Il me semble important de parler de ce genre d’expérience afin de sensibiliser, en quelque sorte, la population mal informée sur les troubles mentaux. Expliquer les fragilités qui ne sont pas forcément de la folie, décrire les maladies et les soins. Je veux briser le tabou de la folie. »
Alice est dépressive. Elle souffre aussi de troubles alimentaires, d’automutilation et de cleptomanie depuis toujours. Dans ce livre, elle décrit ses nombreuses hospitalisations en clinique psychiatrique. Avec un humour noir, elle raconte son quotidien entre les murs protecteurs de l’hôpital, ses rencontres avec les autres « fous », la lutte entre le désir de mourir et la volonté de vivre, les passages en salle d’isolement, les traitements, les discussions avec le personnel, les anecdotes loufoques ou joyeuses du « monde de la folie »…
- La patiente de la chambre 246. Ma vie en hôpital psychiatrique. Ed. La Boîte à Pandore, 2018.