Prévention du suicide : un nouveau groupe de parole
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La
coordination départementale de prévention du suicide et promotion de la
santé mentale, basée au centre hospitalier de Niort, renoue avec une
offre de soutien qu’elle avait lancée, puis suspendue, au début de ses
activités : « Nous mettons en place un groupe de parole destiné aux personnes endeuillées par un suicide, explique Mireille Jarry.
Auparavant, il existait une possibilité d’accompagnement sous la forme
de cinq entretiens individuels avec un psychologue libéral. Or, nous
nous sommes rendus compte que nos endeuillés avaient besoin de se
retrouver ». Ce nouvel accompagnement sera proposé le premier jeudi de chaque mois, de 18 h à 20 h.
Trop souvent, pour les personnes confrontées à ce drame, il apparaît difficile voire impossible d’en parler, de partager ce qu’elles ressentent. À la tristesse, voire la culpabilité, s’ajoute le risque « de voir se répéter le suicide dans la même famille ou sur le lieu de travail », souligne Yasmina Clergeaud, référente de la coordination. Ce projet de groupe de parole avait été initié avant la première période de confinement, dont on commence aussi à évaluer aujourd’hui les conséquences psychologiques. Parmi les catégories professionnelles où l’on a pu constater une hausse des intentions suicidaires, on relève les soignants ainsi que les agriculteurs.
Pour informer et toucher ce public, la coordination prévention suicide collabore d’ores et déjà avec le Samu qui lui transmet des fiches spécifiques : « Nous avons les coordonnées des personnes et leur adresse. Nous laissons passer une quinzaine de jours avant d’envoyer un courrier à leur entourage ». Un deuxième groupe de parole pour enfants et adolescents est également en projet.
Les locaux de la coordination sont situés sous l’Établissement français du sang, 40, avenue Charles-de-Gaulle, à Niort, tél. 05.49.78.29.07, 06.82.87.88.07 et 06.86.53.73.81.
https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/prevention-du-suicide-un-nouveau-groupe-de-parole
Trop souvent, pour les personnes confrontées à ce drame, il apparaît difficile voire impossible d’en parler, de partager ce qu’elles ressentent. À la tristesse, voire la culpabilité, s’ajoute le risque « de voir se répéter le suicide dans la même famille ou sur le lieu de travail », souligne Yasmina Clergeaud, référente de la coordination. Ce projet de groupe de parole avait été initié avant la première période de confinement, dont on commence aussi à évaluer aujourd’hui les conséquences psychologiques. Parmi les catégories professionnelles où l’on a pu constater une hausse des intentions suicidaires, on relève les soignants ainsi que les agriculteurs.
Pour informer et toucher ce public, la coordination prévention suicide collabore d’ores et déjà avec le Samu qui lui transmet des fiches spécifiques : « Nous avons les coordonnées des personnes et leur adresse. Nous laissons passer une quinzaine de jours avant d’envoyer un courrier à leur entourage ». Un deuxième groupe de parole pour enfants et adolescents est également en projet.
Les locaux de la coordination sont situés sous l’Établissement français du sang, 40, avenue Charles-de-Gaulle, à Niort, tél. 05.49.78.29.07, 06.82.87.88.07 et 06.86.53.73.81.
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