Comment peut-on expliquer les changements dans la répartition mensuelle du suicide?
Physica A: Statistical Mechanics and its ApplicationsVolume 424, 15 April 2015, Pages 350–362
Titre original : How can one explain changes in the monthly pattern of suicide? Bertrand M. Roehner, Institute for Theoretical and High Energy Physics (LPTHE), University Pierre and Marie Curie, Paris, FranceReceived 22 August 2014, Revised 28 November 2014, Available online 12 January 2015
Comment peut-on expliquer les changements dans la répartition mensuelle du suicide? résumé
Le modèle mensuel des suicides est resté une énigme depuis qu'il a été découvert dans la seconde moitié du 19ème siècle. Dans cet article, nous avons l'intention d '«expliquer» non le modèle lui-même mais plutôt ses changements entre les pays et dans le cours du temps.
Premièrement, nous montrons que l'idée assez courante selon laquelle ce modèle est en décomposition dans les sociétés «modernes» n'est pas tout à fait vrai. Par exemple, vers 2000, dans les pays et urbanisées comme la Corée du Sud ou l'Espagne ce modèle était toujours aussi fort qu'il l'était en France (et d'autres pays européens) à la fin du 19e siècle.
La méthode que nous utilisons pour faire des progrès dans notre compréhension est l'approche consacrée cartésienne de briser le problème considéré "en autant de parties qui pourraient être nécessaires pour le résoudre". Plus précisément, nous essayons deux séparations de suicides mensuels en éléments plus simples: (i) selon les méthodes de suicide et (ii) selon les groupes d'âge. Ces séparations s'appuient sur l'introduction de ce que nous appelons des «profils mensuels élémentaires».
La première séparation souligne le rôle-clé de la pendaison et la noyade. Le deuxième montre le rôle crucial des groupes d'âge 15-20 et 65 + 65 +.
Ensuite, nous présentons un certain nombre de cas dans lesquels la décomposition groupe d'âge fournit des prédictions adéquates. Il s'avère que les cas dans lesquels les prédictions ne fonctionnent pas sont des pays nouvellement urbanisées. Les différences peuvent être dues à un effet de mémoire qui induit un décalage s'étendant sur une ou deux générations.
Enfin, à la lumière des nouveaux résultats présentés dans le présent document, nous réexaminons la théorie proposée par Emile Durkheim.
Le modèle mensuel des suicides est resté une énigme depuis qu'il a été découvert dans la seconde moitié du 19ème siècle. Dans cet article, nous avons l'intention d '«expliquer» non le modèle lui-même mais plutôt ses changements entre les pays et dans le cours du temps.
Premièrement, nous montrons que l'idée assez courante selon laquelle ce modèle est en décomposition dans les sociétés «modernes» n'est pas tout à fait vrai. Par exemple, vers 2000, dans les pays et urbanisées comme la Corée du Sud ou l'Espagne ce modèle était toujours aussi fort qu'il l'était en France (et d'autres pays européens) à la fin du 19e siècle.
La méthode que nous utilisons pour faire des progrès dans notre compréhension est l'approche consacrée cartésienne de briser le problème considéré "en autant de parties qui pourraient être nécessaires pour le résoudre". Plus précisément, nous essayons deux séparations de suicides mensuels en éléments plus simples: (i) selon les méthodes de suicide et (ii) selon les groupes d'âge. Ces séparations s'appuient sur l'introduction de ce que nous appelons des «profils mensuels élémentaires».
La première séparation souligne le rôle-clé de la pendaison et la noyade. Le deuxième montre le rôle crucial des groupes d'âge 15-20 et 65 + 65 +.
Ensuite, nous présentons un certain nombre de cas dans lesquels la décomposition groupe d'âge fournit des prédictions adéquates. Il s'avère que les cas dans lesquels les prédictions ne fonctionnent pas sont des pays nouvellement urbanisées. Les différences peuvent être dues à un effet de mémoire qui induit un décalage s'étendant sur une ou deux générations.
Enfin, à la lumière des nouveaux résultats présentés dans le présent document, nous réexaminons la théorie proposée par Emile Durkheim.