Deux-Sèvres
- Niort - " La santé à l'épreuve de la prison " 26/11/2013 05:35
Si Mireille raconte son histoire mercredi, c'est par l'intermédiaire des
associations organisatrices (*) de cette soirée-débat animée par Michel
Massé, professeur de droit privé et de sciences criminelles à
l'université de Poitiers : après 2009 et 2011, c'est la troisième fois
que les 20e « Journées nationales prison » ont une déclinaison en Deux-Sèvres.
En plus du témoignage d'un autre ancien détenu, plusieurs intervenants se prononceront sur le thème de « la santé à l'épreuve de la prison » : sont attendus l'addictologue Marie-Cécile Morisot, Annie Terrier, cadre coordonnatrice au centre hospitalier de Niort, le psychologue Hugo David et Pascal Evans, le directeur de la maison d'arrêt de Niort. Cet établissement pénitentiaire comprend une unité sanitaire, soit une salle de consultation, un cabinet dentaire et un secrétariat. Deux infirmières y sont présentes au quotidien, à tour de rôle. Deux médecins libéraux s'y déplacent régulièrement.
En plus du témoignage d'un autre ancien détenu, plusieurs intervenants se prononceront sur le thème de « la santé à l'épreuve de la prison » : sont attendus l'addictologue Marie-Cécile Morisot, Annie Terrier, cadre coordonnatrice au centre hospitalier de Niort, le psychologue Hugo David et Pascal Evans, le directeur de la maison d'arrêt de Niort. Cet établissement pénitentiaire comprend une unité sanitaire, soit une salle de consultation, un cabinet dentaire et un secrétariat. Deux infirmières y sont présentes au quotidien, à tour de rôle. Deux médecins libéraux s'y déplacent régulièrement.
Prévenir les suicides
La soirée s'ouvrira par la diffusion d'un « web-documentaire » qui
s'attarde sur la manière de prodiguer des soins en prison et recense les
pathologies les plus souvent rencontrées en milieu carcéral, notamment
psychologiques. La discussion bifurquera sur la prévention du suicide.
« Parfois, les familles de détenus s'inquiètent, raconte Louis-Marie Onillon, président départemental du Cri. Le taux de suicide est cinq à six fois plus élevé en prison par rapport à la moyenne nationale. Car dans un monde clos, on a plus le temps de penser à ses problèmes. » « Quand je trouve quelqu'un en situation de détresse, en dépression, c'est la seule chose que je ne peux pas garder sous silence », révèle de son côté Sylvie Debœuf, présidente de la section deux-sévrienne de l'Association nationale des visiteurs de prison (ANVP). Une entorse assumée à son devoir de confidentialité afin d'éviter tout drame.
« Parfois, les familles de détenus s'inquiètent, raconte Louis-Marie Onillon, président départemental du Cri. Le taux de suicide est cinq à six fois plus élevé en prison par rapport à la moyenne nationale. Car dans un monde clos, on a plus le temps de penser à ses problèmes. » « Quand je trouve quelqu'un en situation de détresse, en dépression, c'est la seule chose que je ne peux pas garder sous silence », révèle de son côté Sylvie Debœuf, présidente de la section deux-sévrienne de l'Association nationale des visiteurs de prison (ANVP). Une entorse assumée à son devoir de confidentialité afin d'éviter tout drame.
(*) L'association nationale des visiteurs
de prison (ANVP), le Secours catholique, le Cri, La Croix-Rouge
française, l'Entraide protestante, la maison d'accueil de familles de
détenus, et les aumôneries catholique et protestante.
Mercredi 27 novembre, à 18 h, au Petit théâtre Jean-Richard, 202, avenue de Saint-Jean-d'Angély, à Niort. Entrée libre.