Rev Med Suisse 2009;5:646-648
Résumé
La maladie génétique décrite en 1872 par George
Huntington associe dans une même triade symptomatique : des troubles
moteurs, cognitifs – évoluant vers une démence cortico-sous-corticale –
et psychiatriques. Cet article propose une revue de la littérature
internationale pour préciser l’état actuel des connaissances en matière
de suicide dans la maladie de Huntington. Si les auteurs s’accordent
pour estimer une incidence de l’acte suicidaire quatre fois plus élevée
qu’en population générale, il n’a pas pu être retrouvé de facteur de
risque spécifique en dehors de l’absence de descendance et de soutien
psychologique. Devant ce constat, une prise en charge psychiatrique
adaptée au sein d’équipes pluridisciplinaires est essentielle chez ces
patients.