Doc Infrarouge :“J'suis pas mort” aborde le suicide chez les ados le 5 novembre sur France Article mis en ligne le 2/11/2013 par Jean-Marc VERDREL
Mardi
5 novembre à 22:20, France 2 diffusera dans la case documentaire «
Infrarouge » le film “J'suis pas mort” qui aborde le thème du suicide
chez les adolescents.
Maeva avait 14 ans quand elle a avalé des médicaments. Aujourd’hui, elle a 20 ans et est maman d’un petit garçon. Axelle s’est ouvert les veines à 17 ans. Même si elle reste fragile, elle est aujourd’hui autonome et travaille. Charles
a voulu lancer un appel à l’aide en avalant des comprimés, il souffrait
beaucoup de solitude et du divorce de ses parents. Il est maintenant
très critique envers ce qu’il appelle « une connerie ». Quant à Giulia,
depuis qu’elle est petite, elle tient un journal de son mal-être et
même si elle n’est jamais passée à l’acte, elle a souvent pensé à se
tuer. Aujourd’hui, elle est étudiante en psycho.
Construit autour des écrits de Giulia,
et guidé par sa voix, le récit mélange images du passé et vécu
d’aujourd’hui pour tenter de comprendre ce qui a pu pousser ces jeunes à
vouloir se tuer.
Le Dr Xavier Pommereau propose quelques balises pour mieux comprendre le « paradoxe du suicide » à l’adolescence.
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Une autre téléréalité est possible
Mardi 5 Novembre 2013 http://www.marianne.net/Une-autre-telerealite-est-possible_a233598.html
Bertrand Rothé
Loin de ces jeunes qui chantent, cuisinent ou dansent sur des plateaux, mardi 05 novembre à 22.20 France 2 fait le choix de nous parler du suicide des jeunes.
Six ans ? Ils s’en sont sortis. Elles sont devenues des femmes, l’une est une maman épanouie, l’autre gagne sa vie. Il et elle étudient. Hier adolescents ils sont devenus adultes. Filmés dans un hôpital de jour à Bordeaux après leur TS pour Tentative de Suicide, quatre ont accepté de revenir sur cet épisode douloureux.
Aucun schéma type. Les itinéraires sont différents, singuliers, seule la conclusion les relie. La même « connerie ». Une Enfance « trop couvée » pour l’une. Une fille un peu ronde pour l’autre et « la méchanceté des autres ». « J’ai eu beaucoup de mal avec mon corps ». L’intime croise le micro. « En même temps je suis croyante, me suicider se serait rejeter le cadeau de Dieu ».
Intimiste sans être impudique. « Mon père travaillait beaucoup… je ne peux pas aimer quelqu’un qui a fait souffrir mon sang ». Quelques minute plus tard. « Mon papa était un peu trop excessif dans sa façon d’être… ça créait un sentiment d’insécurité quand j’allais chez mon père » Des grands moments. « J’ai rencontré une mauvaise personne qui m’a fait des choses horribles ».
Mary Mandie monte par petites touches. « J’ai écrit une lettre à ma prof de français ».
Un refrain très simple : « Je ne m’aimais pas ».
Et puis des images, des gestes, des traces de scarifications.
Les chiffres sont là. Entre 50 000 et 80 000 tentatives de suicides par an chez les adolescents. Un millier réussissent. Quelques explications sont esquissées, mais rien de définitif. Un documentaire tout en retenu, qui nous invite à réfléchir.