Par Hugo Jalinière sur http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140320.OBS0574/france-ou-est-on-le-plus-deprime.html
Une étude réalisée par IMS Health a permis d'établir la carte des régions les plus consommatrices de médicaments antidépresseurs.
DÉPRESSION. L'entreprise IMS Health, spécialisée dans les études à destination des industries du médicaments et des acteurs de santé, a livré les résultats d'une enquête portant sur la consommation d'antidépresseurs en France. Elle s'est basée sur l'observation des consommations en 2013 des médicaments antidépresseurs.
6,21 doses journalières
Les données recueillies ainsi recueillies ont été recoupées avec les chiffres sociaux et démographiques de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). En France, la consommation moyenne d'antidépresseurs s’élève à 6,21 doses journalières. Mais trois régions constitue le trio de tête des plus grandes consommatrices d'antidépresseurs : le Limousin, l'Auvergne et le Poitou-Charentes.La vieillesse est le principal "facteur favorable à l’apparition de la dépression", souligne l’étude. Et "les régions les plus consommatrices […] sont parmi les régions à dominantes rurales", conclut l’enquête.
LA DÉPRESSION
La dépression est un trouble mental courant se caractérisant par une tristesse, une perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de dévalorisation de soi, un sommeil ou un appétit perturbé, une certaine fatigue et des problèmes de concentration. À son paroxysme, elle peut conduire au suicide. Lorsqu’elle est légère, on peut traiter les patients sans médicaments, mais une dépression modérée ou sévère peut nécessiter médication et une psychothérapie menée par un professionnel compétent.
La dépression est un trouble qui peut être diagnostiqué de façon fiable et traité par des non-spécialistes dans le cadre des soins de santé primaires.
Source : OMS
"Le Limousin, qui est la région la plus vieille de France,
est en tête des régions pour le célibat, le handicap et le pourcentage
de couples sans enfants", analyse Dominique Perrot, directeur du
développement des nouvelles activités chez IMS Health.La dépression est un trouble mental courant se caractérisant par une tristesse, une perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de dévalorisation de soi, un sommeil ou un appétit perturbé, une certaine fatigue et des problèmes de concentration. À son paroxysme, elle peut conduire au suicide. Lorsqu’elle est légère, on peut traiter les patients sans médicaments, mais une dépression modérée ou sévère peut nécessiter médication et une psychothérapie menée par un professionnel compétent.
La dépression est un trouble qui peut être diagnostiqué de façon fiable et traité par des non-spécialistes dans le cadre des soins de santé primaires.
Source : OMS
En revanche l'étude montre qu’il n’y aucun lien statistique entre le chômage et la dépression : "Parmi les régions les plus consommatrices d’antidépresseurs, on trouve autant de régions à fort taux de chômage que de régions à faible taux de chômage ", conclut l'enquête.
Etude IMS Health Dépression et territoires from lesechos2
Autre extrait article :
Antidépresseurs : de grandes disparités entre les régions
Le Limousin, célèbre pour sa porcelaine de Limoges et la dentelle de Tulle, va-t-il le devenir pour sa consommation de prozac?
La région limousine, suivie de l'Auvergne et du Poitou-Charentes, est
en tête des régions de France métropolitaine les plus consommatrices
d'antidépresseurs, selon l'enquête «Dépression et territoires», réalisée
et publiée en mars par la société d'études IMS Health, sur la base de
données collectées auprès de milliers de pharmacies françaises.
À l'opposé du classement, l'Alsace est vingt-deuxième et bonne dernière, talonnée par l'Ile-de-France - exception faite de Paris dont le taux de délivrance d'antidépresseurs égale celui de la région PACA, cinquième du classement. En Alsace, la consommation quotidienne de psychotropes est plus de deux fois moins importante que dans le Limousin (4,30 doses journalières par habitants contre 9,95).
La consommation relevée dans chaque territoire a ensuite été comparée avec différentes données sociodémographiques publiques, afin d'établir des corrélations. Il ressort de ces analyses que les régions les plus consommatrices d'antidépresseurs sont également celles comptant le plus de personnes âgées, de célibataires, de couples sans enfants ou encore d'adultes allocataires handicapés. «Des situations qui, toutes, sont souvent synonymes de solitude, confirmant que cette dernière est un facteur de dépression», commente Dominique Perrot, directeur du développement d'IMS Health.
Enfin, dans tous les cas de figure, que l'on soit en couple ou famille monoparentale, «les enfants semblent être d'excellents antidépresseurs, quel que soit le niveau économique et la structure de la famille», souligne l'enquête.
Autre extrait article :
Antidépresseurs : de grandes disparités entre les régions
Par
Marie-Noëlle Delaby - le 21/03/2014 http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/03/21/22137-antidepresseurs-grandes-disparites-entre-regions
Une étude analysant les liens entre la consommation
d'antidépresseur et le profil socioprofessionnel ou familial des
individus livre des résultats surprenants.
À l'opposé du classement, l'Alsace est vingt-deuxième et bonne dernière, talonnée par l'Ile-de-France - exception faite de Paris dont le taux de délivrance d'antidépresseurs égale celui de la région PACA, cinquième du classement. En Alsace, la consommation quotidienne de psychotropes est plus de deux fois moins importante que dans le Limousin (4,30 doses journalières par habitants contre 9,95).
La consommation relevée dans chaque territoire a ensuite été comparée avec différentes données sociodémographiques publiques, afin d'établir des corrélations. Il ressort de ces analyses que les régions les plus consommatrices d'antidépresseurs sont également celles comptant le plus de personnes âgées, de célibataires, de couples sans enfants ou encore d'adultes allocataires handicapés. «Des situations qui, toutes, sont souvent synonymes de solitude, confirmant que cette dernière est un facteur de dépression», commente Dominique Perrot, directeur du développement d'IMS Health.
Les enfants, barrière contre la dépression
L'étude n'établit en revanche pas de lien entre les difficultés sociales et la consommation d'antidépresseur, le haut du classement intégrant autant de régions à fort taux de chômage et de RSA que de régions peu touchées par ces difficultés sociales.Enfin, dans tous les cas de figure, que l'on soit en couple ou famille monoparentale, «les enfants semblent être d'excellents antidépresseurs, quel que soit le niveau économique et la structure de la famille», souligne l'enquête.