Quand l’environnement fait mal… E. Olié European Psychiatry
Volume 28, numéro 8S
page 46 (novembre 2013)
Volume 28, numéro 8S
page 46 (novembre 2013)
Doi : 10.1016/j.eurpsy.2013.09.119
Présentation communication lors Congrès Francais de Psychiatrie / European Psychiatry (2013) | ||||||||||||||||||
Quand l’environnement fait mal…
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Mots clés : Suicide, Douleur, Ostracisme
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La présence de facteurs
environnementaux précipitant le passage à l’acte suicidaire est
indéniable. Cependant, seuls les sujets porteurs d’une vulnérabilité
suicidaire, lorsqu’ils sont soumis à des facteurs de stress, passent à
l’acte [3].
Les facteurs environnementaux sont généralement associés à une menace
du statut social de l’individu. Tout comme on ressent une douleur
lorsque l’intégrité physique est menacée, l’être humain perçoit une
douleur lorsque sonson « intégrité sociale » est menacée. La douleur
sociale peut être considérée comme un sous-type de douleur psychologique
en lien avec une menace du besoin fondamental d’affiliation [5]. Il est probable qu’une sensibilité accrue à la douleur sociale et psychologique participe à la vulnérabilité suicidaire [4]. Par exemple, la présence d’abus dans l’enfance est fortement associée à la survenue de tentative de suicide à l’âge adulte, mais aussi à une sensibilité accrue au rejet [1] ainsi qu’une plus forte prévalence de comorbidités algiques [2].
L’étude de la perception douloureuse nécessite des travaux
supplémentaires afin de favoriser la mise en place de nouvelles
stratégies thérapeutiques vis-à-vis des conduites suicidaires.
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