Saint-Lô
Un camping-car pour de la prévention
L’Atelier santé ville de Saint-Lô s’est doté d’un camping-car pour aller à la rencontre des gens et parler prévention. Hier, des habitants de la Dollée ont participé à un atelier pour imaginer sa décoration.
Le projet
« Il faut que ce camping-car se voit de loin et que tout le monde se l’approprie. » L’artiste d’Art plume, François Fich, a animé un atelier, hier, au centre social Mandela, au cœur du quartier de la Dollée. Quelques habitants, crayons en main, ont laissé libre cours à leur imagination pour esquisser la décoration du camping-car de l’Atelier santé ville du Centre communal d’action sociale.
« C’est un vrai moment de partage. Je vais me nourrir de toutes les idées pour faire deux maquettes, explique François Fich. Le choix sera ensuite soumis aux Saint-Lois par vote. » Deux autres ateliers ont eu lieu précédemment au centre de loisirs de Moon-sur-Elle et à la Villa Briovère. « Un dernier rendez-vous est prévu le 1er septembre aux ateliers Art plume, avec tous les participants afin d’affiner les choses », explique Marjorie Painsecq, coordinatrice de l’Atelier santé ville.
« Améliorer la proximité »
L’objectif est de repeindre le véhicule fin septembre et de l’inaugurer vendredi 16 octobre, lors de l’opération de prévention contre le cancer du sein, Octobre rose. « Le visuel est important pour que les habitants l’identifient parfaitement », indique Marjorie Painsecq. Le camping-car sillonnera ensuite les quartiers et les communes de Saint-Lô Agglo pour favoriser les échanges. « Notre première action a eu lieu le 7 juillet au centre Mandela, les gens viennent plus spontanément vers nous. »
L’Atelier santé ville espère que cette acquisition, financée par la Ville, Saint-Lô Agglo et la mutuelle Mutame, permettra de mieux capter l’attention pour parler prévention. « On devrait améliorer la proximité avec des gens souvent éloignés des questions de santé. À la rentrée, on mettra l’accent sur les maladies mentales, en abordant notamment le suicide. »
Dans le contexte sanitaire actuel, lié à l’épidémie de Covid-19, Marjorie Painsecq ne veut pas oublier les autres problématiques. « Beaucoup de gens ont un peu mis de côté certains aspects de leur santé pendant le confinement. Le message est bien intégré pour les gestes barrière. On a donc décidé de se concentrer sur d’autres thématiques comme les addictions. »