MONDE. Une personne se suicide toutes les 40 secondes
Par Sciences et Avenir avec AFP http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140904.OBS8230/monde-une-personne-se-suicide-toutes-les-40-secondes.html
La Journée mondiale de prévention du suicide est l'occasion de rappeler que 800.000 personnes se suicident chaque année dans le monde.
Robin Williams s'est suicidé le mois dernier. © JOHN ANGELILLO/NEWSCOM/SIPA
SUICIDE. Quelque 800.000 personnes se suicident
chaque année dans le monde, soit une toutes les 40 secondes et davantage
que les victimes de guerre ou de catastrophes naturelles, selon
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui juge "inacceptable"
l'ampleur du phénomène.
La majorité des personnes qui se suicident ont plus de 50 ans et le suicide touche deux fois plus d'hommes que de femmes, selon ce rapport de l'OMS, publié récemment à Genève, le premier du genre. L'Asie du sud-est est également plus touchée que le reste de la planète, à l'inverse de pays à tradition catholique comme l'Italie.
En outre, ce rapport souligne que le suicide est la 2e cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. L'absorption de pesticides, la pendaison et les armes à feu sont les méthodes de suicides les plus répandues.
FRANCE. Dans l'Hexagone, en 2012, 10.093 personnes se sont suicidées, dont 7.475 hommes et 2.618 femmes. Le taux de suicide est de 12,3 pour 100.000 habitants, supérieur à la moyenne mondiale de 11,4.
Le taux de suicide le plus élevé est en Asie du sud-est, avec un taux de suicide de 17,7 pour 100.000 habitants, supérieur à la moyenne mondiale de 11,4 pour 100.000.
EUROPE. En Europe aussi, le taux de suicide (12 %) est plus élevé que la moyenne mondiale, avec 35.000 victimes recensées.
Six pays européens sont parmi les 20 pays les plus touchés par ce fléau. Le Bélarus a le taux le plus élevé en Europe (35,5 %). Il est suivi par la Lituanie (28,2), la Russie (19,5), la Hongrie (19,1), l'Ukraine (16,8), la Pologne (16,6), la Lettonie (16,2), la Finlande (14,8), et la Belgique (14,2). Dans des pays à tradition catholique comme l'Italie (4,7) et l'Espagne (5,1), les taux sont nettement plus bas. Le Guyana affiche le record mondial des suicides avec un taux de 44,2, suivi par la Corée du Nord (38,5). Le taux de suicide le plus bas a été relevé en Arabie saoudite (0,4).
L'objectif de la stratégie de l'OMS est de réduire de 10 % le taux de suicide dans l'ensemble des pays d'ici 2020.Selon l'OMS, le suicide et ses tentatives sont encore considérés comme des actes criminels dans 25 pays dans le monde, notamment en Afrique et en Amérique Latine. Ce rapport de près de 100 pages a pour but d'encourager les pays qui ont pris des mesures pour prévenir le suicide, et à placer cette question "à l'ordre du jour".Selon l'OMS, "des interventions et un traitement efficaces et opportuns, peuvent contribuer à prévenir le suicide et les tentatives de suicide".
MÉDIATISATION. L'OMS a aussi dénoncé dans ce rapport la présentation "sensationnaliste" par les médias de suicides de personnalités célèbres. Les médias, a estimé l'experte de l'OMS le Dr Alexandra Fleischmann, devraient éviter de parler de "suicide", et privilégier le terme de "perte".
Le professeur Ella Arensman, présidente de l'association internationale sur la prévention du suicide, a indiqué pour sa part avoir reçu plusieurs mails après la couverture médiatique du suicide de l'acteur Robin Williams de personnes qui avaient traversé des crises suicidaires et qui étaient en train de replonger.
Le rapport de l'OMS n'étudie pas la question du suicide assisté, comme la Suisse l'autorise. "C'est un phénomène trop faible sur le plan statistique pour être inclus dans l'étude", selon le Dr Saxena.
En Suisse, il y a eu l'an dernier 350 suicides assistés, via des organisations ad-hoc comme Dignitas et Exit. Le taux de suicide dans ce pays, hors les suicides assistés, est de 12,2 pour 100.000 habitants.
La majorité des personnes qui se suicident ont plus de 50 ans et le suicide touche deux fois plus d'hommes que de femmes, selon ce rapport de l'OMS, publié récemment à Genève, le premier du genre. L'Asie du sud-est est également plus touchée que le reste de la planète, à l'inverse de pays à tradition catholique comme l'Italie.
Absorption de pesticides, pendaison ou armes à feu
Quelque 1,5 million de personnes meurent chaque année de mort violente, dont 800.000 de suicide, expliquent les auteurs du rapport. Ce chiffre de 800.000 est "inacceptable", car le suicide peut être "évité" par une politique de prévention, a déclaré le Dr Shekar Saxena, directeur du département de santé mentale à l'OMS, en présentant le rapport à la presse jeudi à Genève.En outre, ce rapport souligne que le suicide est la 2e cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. L'absorption de pesticides, la pendaison et les armes à feu sont les méthodes de suicides les plus répandues.
FRANCE. Dans l'Hexagone, en 2012, 10.093 personnes se sont suicidées, dont 7.475 hommes et 2.618 femmes. Le taux de suicide est de 12,3 pour 100.000 habitants, supérieur à la moyenne mondiale de 11,4.
Il faut agir pour répondre à un grave problème de santé publique resté trop longtemps tabou", selon la directrice générale de l'OMS Margaret Chan, qui souligne également que cet acte désespéré est "évitable".
L'agence de l'ONU prône en effet une stratégie globale de prévention du suicide, car beaucoup de personnes qui ont attenté à leur vie ne reçoivent pas l'aide dont ils auraient besoin.Le taux de suicide le plus élevé est en Asie du sud-est, avec un taux de suicide de 17,7 pour 100.000 habitants, supérieur à la moyenne mondiale de 11,4 pour 100.000.
EUROPE. En Europe aussi, le taux de suicide (12 %) est plus élevé que la moyenne mondiale, avec 35.000 victimes recensées.
Six pays européens sont parmi les 20 pays les plus touchés par ce fléau. Le Bélarus a le taux le plus élevé en Europe (35,5 %). Il est suivi par la Lituanie (28,2), la Russie (19,5), la Hongrie (19,1), l'Ukraine (16,8), la Pologne (16,6), la Lettonie (16,2), la Finlande (14,8), et la Belgique (14,2). Dans des pays à tradition catholique comme l'Italie (4,7) et l'Espagne (5,1), les taux sont nettement plus bas. Le Guyana affiche le record mondial des suicides avec un taux de 44,2, suivi par la Corée du Nord (38,5). Le taux de suicide le plus bas a été relevé en Arabie saoudite (0,4).
L'objectif de la stratégie de l'OMS est de réduire de 10 % le taux de suicide dans l'ensemble des pays d'ici 2020.Selon l'OMS, le suicide et ses tentatives sont encore considérés comme des actes criminels dans 25 pays dans le monde, notamment en Afrique et en Amérique Latine. Ce rapport de près de 100 pages a pour but d'encourager les pays qui ont pris des mesures pour prévenir le suicide, et à placer cette question "à l'ordre du jour".Selon l'OMS, "des interventions et un traitement efficaces et opportuns, peuvent contribuer à prévenir le suicide et les tentatives de suicide".
MÉDIATISATION. L'OMS a aussi dénoncé dans ce rapport la présentation "sensationnaliste" par les médias de suicides de personnalités célèbres. Les médias, a estimé l'experte de l'OMS le Dr Alexandra Fleischmann, devraient éviter de parler de "suicide", et privilégier le terme de "perte".
Le professeur Ella Arensman, présidente de l'association internationale sur la prévention du suicide, a indiqué pour sa part avoir reçu plusieurs mails après la couverture médiatique du suicide de l'acteur Robin Williams de personnes qui avaient traversé des crises suicidaires et qui étaient en train de replonger.
Le rapport de l'OMS n'étudie pas la question du suicide assisté, comme la Suisse l'autorise. "C'est un phénomène trop faible sur le plan statistique pour être inclus dans l'étude", selon le Dr Saxena.
En Suisse, il y a eu l'an dernier 350 suicides assistés, via des organisations ad-hoc comme Dignitas et Exit. Le taux de suicide dans ce pays, hors les suicides assistés, est de 12,2 pour 100.000 habitants.
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Le Conseil général s'associe à la Journée mondiale de prévention du suicide
Jeune |
En famille |
En situation de handicap |
Santé |
Solidarité – Social
Mis en ligne le
Jeudi 11 septembre 2014, dans le cadre de la Journée mondiale de
prévention du suicide, le Conseil général des Alpes-Maritimes a présenté
le partenariat avec Fil Santé Jeunes, une cellule d'écoute et de
conseils.
Dans le cadre du Plan de Santé Mentale, le Département fédère les dispositifs susceptibles d’intervenir dans la prévention et la prise en charge du mal être des jeunes.
C’est ainsi qu’il lance un partenariat avec le Fil Santé Jeunes de l’École des Parents et des Éducateurs d’Ile de France, dont les missions sont d’être un « observatoire national » des difficultés des jeunes en matière de santé, et de leur proposer un service téléphonique anonyme et gratuit et un site Internet, où ils trouvent écoute, information et orientation dans les domaines de la santé physique, psychologique et sociale. Par l’intermédiaire de la plateforme de santé mentale, les jeunes pourront ainsi être mieux orientés vers un service spécialisé d’écoute et de prise en charge.
Avec le concours du Carrefour Santé Jeunes, structure de santé globale pour les 12-25 ans, des actions de communication et de sensibilisation seront initiées auprès des jeunes et de leurs familles.
Le suicide, une priorité de santé publique, qui concerne particulièrement les jeunesLe suicide est presque deux fois plus meurtrier que les accidents de la route. En termes de prévention, le repérage et la prise en charge de la crise suicidaire sont essentiels et la formation des professionnels capitale. Sous l’égide de l’ARS, le Conseil général prendra part à un plan d’actions visant notamment à l’amélioration de la réponse des dispositifs et la coordination pluridisciplinaire.
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La prévention du suicide - RFI
www.rfi.fr/emission/20140910-prevention-suicide/10 sept. 2014 - Le 10 septembre, c'est la Journée mondiale de prévention du suicide. En France, chaque année, environ 10 000 personnes décèdent en mettant fin à leurs ...
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2. Journée mondiale de prévention du suicide - RFI
www.rfi.fr/emission/20140910-2-journee-mondiale-prevention-suicide/
10 sept. 2014 - print. 2. Journée mondiale de prévention du suicide. Affiche de campagne pour la prévention du suicide. DR. 1. Journée mondiale de prévention du suicide ...
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Un début de prévention du suicide des jeunes - Le Monde
www.lemonde.fr/.../un-debut-de-prevention-du-suicide-des-jeunes_4484...8 sept. 2014 - La Journée mondiale de prévention du suicide, mercredi 10 septembre, offre l'opportunité de découvrir quelques-unes des interventions qui se multiplient, ...
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Journée de prévention du suicide - France 3 Régions
france3-regions.francetvinfo.fr/.../journee-de-prevention-du-suicide-100...10 sept. 2014 - La Journée Mondiale de Prévention du Suicide est célébrée le 10 septembre, chaque année, depuis 2003. Pour cette édition, thème est : « La prévention du ...
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prevention du suicide et traumatisme cranien | Handicap ...
handicap-invisible.org/le-10-septembre-2014-journee-mondiale-de-prev...
11 sept. 2014 - Le 10 septembre 2014, journée mondiale de prévention du suicide | Association loi 1901 – Former et Informer les professionnels en matière médico-légale et ...
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2014 - SOS Amitié Ile-de-France
www.sosamitieidf.asso.fr/wp-content/uploads/.../Observatoire-2014.pdf
10 sept. 2014 - Cette année, la Journée Mondiale de Prévention du Suicide qui aura lieu le 10 septembre 2014, a pour thème « la prévention du suicide : un monde connecté».
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Une association pour oser parler du suicide - Saumur Kiosque
www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=20989
16 sept. 2014 - ...
par des parents touchés par le suicide d'un de leur proche,
l'association saumuroise "au coeur des flots" a deux objectifs : la prévention du suicide chez les .
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Un suivi psychologique rapide et gratuit pour prévenir le ...
www.sciencesetavenir.fr › Santé 10 sept. 2014 - A l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, ce 10 septembre, des consultations gratuites et rapides viennent d'être mises en pla...
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OMS : « Prévention du suicide. - URPS des Médecins ... urpsmla.org/index.php?article7134
10 sept. 2014 - Le 10 septembre s'est tenue la 12ème Journée mondiale de la prévention du suicide. A cette occasion, l'OMS a publié son premier rapport sur la prévention du ...
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www.sudouest.fr/.../pyrenees-atlantiques-parler-du-suicide-pour-l-eviter-...
10 sept. 2014 - e mercredi 10 septembre est la Journée mondiale de la prévention du suicide. À cette occasion, le Service d'accueil spécialisé (SAS) du Centre hospitalier de la ...
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Journée prévention suicide : "J'ai été aidé et aujourd'hui je ...
www.rtl.fr › Actu › Société et faits divers
www.rtl.fr › Actu › Société et faits divers
10 sept. 2014 - TÉMOIGNAGE - Le 10 septembre a lieu la douzième Journée mondiale de prévention du suicide. Il y a cinq ans, François a tenté de mettre fin à ses jours, ...
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www.zinfos974.com/Prevention-du-suicide-Il-faut-commencer-tres-jeun...
10 sept. 2014 - Ce mercredi est marqué par la Journée mondiale de la prévention du suicide. C'
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www.anpaa.asso.fr › L'A.N.P.A.A. › Actualités › Autres
10 sept. 2014 - À l'initiative de l'Association Internationale pour la Prévention du suicide (IASP), en collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la journée du ...
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Les raisons qui poussent 10 000 Français au suicide tous ...
www.pourquoidocteur.fr/Journee-de-prevention-du-suicide---220-000-F...
10 sept. 2014 - A la veille de la 12e Journée mondiale de la prévention du suicide, les chiffres restent inquiétants. Avec plus de 10 400 suicides et 90 000 tentatives par an, ...
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Châteaubriant. Journée de prévention du suicide mercredi ...
www.ouest-france.fr/chateaubriant-journee-de-prevention-du-suicide-me...
9 sept. 2014 - Dans le cadre de la Journée mondiale de prévention du suicide, le Centre communal d'action sociale (CCAS) organise une action de prévention sur le marché ...
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10 septembre : Journée mondiale de prévention du suicide
www.infirmiers.com/actualites/.../prevention-suicide-ordre-du-jour.html
10 sept. 2014 - La prévention du suicide
n'a pas été convenablement traitée tant que l'on n'avait pas conscience
du fait que le suicide constitue un problème majeur de santé ...
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SOS Amitié / Le tchat, réel outil de prévention du suicide pour
www.newspress.fr/Communique_FR_282005_6238.aspx
15 sept. 2014 - La Journée Mondiale de Prévention du Suicide le 10 septembre, a eu pour thème « la prévention du suicide : un monde connecté ». Elle met donc l'accent sur ...
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Metz | SOS Amitié : un vrai rôle dans la prévention du suicide
www.republicain-lorrain.fr/.../sos-amitie-un-vrai-role-dans-la-prevention...
10 sept. 2014 - En proposant une écoute téléphonique gratuite et anonyme, SOS Amitié participe à la prévention du suicide. Le téléphone est son outil de prédilection, mais ..
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Journée de prévention du suicide: Les quatre chiffres choc de la triste réalitéPublié le 10 septembre 2014. http://www.20minutes.fr/societe/1440099-20140910-journee-prevention-suicide-quatre-chiffres-choc-triste-realite
SANTE - A l’occasion de la journée nationale de
prévention du suicide, «20 Minutes» dresse la liste des statistiques sur
le sujet…
Parfois, quelques chiffres valent mieux qu’un long discours. Alors que les associations et les pouvoirs publics vont consacrer cette journée du mercredi 10 septembre à la lutte nationale contre le suicide, 20 Minutes revient sur les chiffres clés.Un suicide toutes les 40 secondes
Dans un rapport publié vendredi, l’Organisation mondiale de la Santé assure que 800.000 personnes se suicident chaque année dans le monde. Soit une personne toutes les 40 secondes. C’est davantage que les victimes de guerre ou de catastrophes naturelles, note l’OMS dans son rapport tout en qualifiant l’ampleur du phénomène «d’inacceptable».En France, 12,3 suicides pour 100.000 habitants
C’est mieux que la Belgique. Mais bien moins bien que l’Espagne ou l’Italie. En France, 12,3 personnes sur 100.000 se suicident chaque année. C’est au-dessus du taux mondial estimé à 11,4. Le triste record est détenu par le Guyana (44,2) suivi par la Corée du Nord (38,5) tandis que l’Arabie Saoudite affiche le taux le plus faible avec 0,4 suicide pour 100.000 habitants.676.000 appels à SOS Amitié en 2013
Spécialisée dans le soutien aux personnes en détresse, SOS Amitié a enregistré en 2013 676.000 appels à l’aide par téléphone. «Le pire, c’est qu’on n’arrive à décrocher qu’un appel sur quatre», lâche à 20 Minutes, Maxime Bonin, le président de SOS Amitié. Avec plus de moyens, nous aurions donc 2,4 millions d’appels chaque année.>> Lire: Notre reportage avec les bénévoles de SOS Amitié
70.000 hospitalisations pour des tentatives
C’est près de 200 hospitalisations par jour qui font suite à des tentatives de suicide. Selon
l’institut de veille sanitaire, 70.000 hospitalisations par an
concernent des personnes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours. Dans le nord et l’Ouest de la France, le taux d’hospitalisation pour des tentatives est supérieur à 20 pour 10.000 habitants.
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REPORTAGE - «20 Minutes» a passé une soirée avec
les bénévoles de SOS Amitié qui viennent en aide, via un service de
chat en ligne, aux jeunes en détresse…
«Est-ce que vous êtes réel?» Derrière son écran, Hélène* ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. Bénévole pour SOS Amitié, elle commence à avoir l’habitude de devoir répondre à cette question posée par les jeunes qui sollicitent de l’aide via le service de chat en ligne.>> Suicide: Les quatre chiffres choc de la triste réalité
En 2013, 3.800 personnes ont cliqué sur la petite fenêtre qui permet d’être mis en relation, anonymement, avec un des 70 «écoutants chat», tous les jours de 19h à 23h. C’est 20 % de plus qu’en 2012. «Essentiellement des jeunes pour qui parler oralement est plus difficile, témoigne Hubert*, un autre bénévole. Surtout des jeunes filles qui évoquent des violences physiques et psychologiques…»
«Mon père me trait de put!»
Jasmine est de celles-là. Après avoir expliqué qu’elle n’était pas un «robot», Hélène découvre, effarée, l’histoire de cette lycéenne qui s’affiche sous ses yeux en style SMS. Une relation sentimentale difficile, des rapports familiaux compliqués – «mon père me trait de put!»- et cette conclusion terrible: «Je veu en finir…»
«La règle, c’est ni conseil, ni jugement, témoigne alors Hélène tout en relançant la jeune fille. On est dans l’empathie. Il faut savoir écouter et desserrer l’angoisse en commençant par reconnaître la souffrance de l’autre.
«Vous êtes toujours là?»
Justement, après avoir confié à Jasmine que son histoire était «terrible», la conversation instantanée s’interrompt brusquement. «Vous êtes toujours là?», interroge l’écoutante. Au bout d’une très longue minute, un petit «wi» s’affiche enfin.
«D’habitude, on me dit que c ma faute, poursuit la jeune fille en détresse. Par exemple, je suis première de ma classe et personne ne ma félicité.» Hélène saisit la perche au vol. Elle salue le travail effectué et explique à Jasmine qu’elle a besoin d’aide. Sortant un grand classeur, elle indique alors les coordonnées de plusieurs associations. «Et n’hésite pas à revenir vers nous si besoin…»
La fenêtre Internet se ferme. Derrière elle, de petites icônes se mettent à clignoter comme autant d’appels à l’aide. La soirée d’Hélène ne fait que commencer.
*Les prénoms ont été changés
La réalité du suicide des jeunes en chiffres
10.09.2014 - PréSuiFri et STOP SUICIDE s'expriment sur la prévention du suicide des jeunes - La Télé (FR)
Le suicide est la première cause de mortalité des 25-34 ans (20 % du total des décès dans cette tranche d’âge).
Le taux de mortalité liée au suicide est ainsi de 6,4 pour 100.000
habitants chez les 15-24 ans et de 12,2 pour 100.000 habitants chez les
25-34 ans.
Dans son rapport, SOS Amitié estime que 44 % des appelants via le chat ont moins de 25 ans. Ils sont 20 % à évoquer le suicide contre 1,9 % par téléphone.
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10.09.2014 - PréSuiFri et STOP SUICIDE s'expriment sur la prévention du suicide des jeunes - La Télé (FR)
Le 10 septembre 2014, La Télé fribourgeoise a mené un reportage à l’Université de Fribourg, lors du colloque de PréSuiFri sur la Prévention du suicide.
M. Haemmerlé revient sur le taux de suicide à Fribourg et son évolution, sur le taux de suicide des jeunes et les facteurs de risques et facteurs déclencheurs, notamment l’impulsivité. Mélanie Arditi est interrogée sur le suicide des jeunes et sur la médiatisation du suicide.
Video à voir : http://www.stopsuicide.ch/site/content/10092014-pr%C3%A9suifri-et-stop-suicide-sexpriment-sur-la-pr%C3%A9vention-du-suicide-des-jeunes-la
La France durement touchée
Journée de prévention du suicide : 220 000 Français tentent l'irréparable
Par Léa Drouelle , publié le 9 Septembre 2014 http://www.frequencemedicale.com/Article/1735/Journee-de-prevention-du-suicide-220-000-Francais-tentent-l-irreparable
Avec 10 500 suicides par an, la France fait partie de l'un des pays les plus touchés par ce fléau. 3/4 des victimes sont des hommes mais les femmes sont majoritairement le fait des femmes.ISOPIX/SIPA
A la veille de la 12e Journée mondiale de la prévention du suicide, les chiffres restent inquiétants. Avec 10 500 suicides et 220 000 tentatives par an, la France est fortement touchée par ce grave problème de santé publique. Mais quelles sont les raisons qui poussent les Français à mettre fin à leurs jours ?
Plus de suicides dans les régions Ouest et Nord
Selon un rapport du ministère de la Santé, près des trois quarts des suicidés en France sont des hommes. Les femmes, en revanche, sont plus nombreuses à faire des tentatives. Les plus concernés par le suicide sont les jeunes (25-34 ans) chez qui la tendance est la première cause de mortalité, après les accidents de circulation. Les régions les plus touchées sont celles du nord et de l’ouest.
Solitude et violences
Chez les hommes comme chez les femmes, les principales raisons qui poussent au suicide sont les violences sexuelles et/ou physiques subies pendant l’enfance, ou au cours de la vie adulte. La solitude est aussi un facteur déterminant : en 2014, une enquête de la Fondation de France indique qu’un Français sur huit vit seul. Ce phénomène touche particulièrement les personnes âgées.
Chômage et précarité
Les facteurs socio-économiques sont, après les traumatismes psychologiques, des facteurs suicidaires importants : faibles revenus, chômage. Une enquête réalisée par la Dress en juillet dernier dans le but de mieux comprendre les raisons et le cheminement vers les idées suicidaires montre que les chômeurs et les personnes en situation de précarité ont deux fois plus de pensées suicidaires que les autres.
Chez les femmes comme chez les hommes, le tabagisme est aussi responsable de la volonté des Français de mettre fin à leurs jours. En revanche, la consommation chronique d’alcool est bien plus prononcée chez la femme. C’est d’ailleurs la troisième cause de suicide chez cette dernière, après les violences et la solitude.
Si le nombre de suicides reste en France reste élevé, il a cependant diminué au cours de ces 20 dernières années passant de 11 403 en 1990 à 10524 en 2011.
Le suicide en chiffres
10. 500 : c’est le nombre de personnes qui meurent par suicide chaque année en France.
Chez les 25-34 ans, le suicide est la 1ère cause de la mortalité avec 20 % du total des décès.
220.000 de tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences hospitalières tous les ans
11 403 à 10524 : c’est la diminution du nombre de suicides dans l’Hexagone en 20 ans.
5 milliards d’euros : c’est le coût estimé de la prise en charge du suicide et des tentatives par l’unité de recherche en économie de la santé (URC ECO) de l’Hôtel Dieu.
10 septembre 2014 : Journée de la prévention du suicide de l’OMS
Cette année, la Journée mondiale est marquée par la publication OMS du Rapport sur le suicide dans le monde (WSR), qui dresse l'état actuel de la prévention à l'échelle internationale et décrit l'épidémiologie du suicide par les données les plus récentes.
La prévention de l’isolement sociale est l’une des stratégies de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale promue et soutenue par l’Inpes à travers le financement et l’accompagnement de dispositifs d’écoute et d’aide à distance sur le mal-être (Phare, SOS Amitié, SOS Suicide Phénix et Suicide Ecoute) et la publication, en partenariat avec la CNAV, de guides d’aide à l’action dans le cadre du programme « bien vieillir » :
vous les avez peut-être croisées au centre-ville ou à la gare. Dépliants et stickers en main, elles ont battu le pavé à la rencontre des badauds afin de sensibiliser à la lutte contre le suicide. Elles, ce sont les bénévoles de l’association SOS Détresse, dont le leitmotiv en cette journée mondiale de prévention était: «Je tiens à toi». Chaque année au Luxembourg, 1 600 personnes tentent de mettre fin à leurs jours. Selon des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a eu 56 cas de mort par suicide dans le pays en 2012, soit deux de plus qu’en 2010 et huit de plus qu’en 2009. Les hommes sont davantage concernés puisqu’ils étaient 42 à s’être donné la mort, contre 14 femmes.
«À travers notre action, nous voulons montrer que chacun peut prendre position et contribuer à la prévention du suicide en tendant la main et en offrant une écoute à celui qui se trouve en souffrance, explique Susana Campos, psychologue à SOS Détresse. À l’opposé de l'isolement et de la solitude qui encouragent le processus suicidaire, les contacts et échanges interpersonnels représentent souvent pour la personne suicidaire un soutien précieux qui peut l’aider à s’en sortir». «Nous espérons en même temps transmettre le message qu'il est important de ne pas attendre trop longtemps pour demander du soutien, mais d’agir au plus vite», conclut-elle.
Le suicide, qui associe des facteurs psychologiques, sociaux,
biologiques, culturels et environnementaux est un phénomène complexe.
Selon l’Iasp,
chaque année, près d'un million de personnes se donnent la mort, ce qui
correspond à un décès toutes les 40 secondes dans le monde. Pour sa
part, la France se situe dans le peloton de tête des pays à fort taux de
suicide avec 16,2 suicides pour 100 000 habitants. En effet, 10 524
décès par suicide y ont été enregistrés en 2011, et le nombre de
tentatives de suicide ayant donné lieu à un passage aux urgences
hospitalières est estimé entre 176 000 et 200 000 par an (Sources:
CépiDC Inserm 2014 ; Institut de veille sanitaire 2014). Le suicide est
ainsi la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la deuxième
chez les 15-24 ans. En termes de nombre de décès, les 45-64 ans restent
cependant les plus touchés.
Cette année, la Journée mondiale est marquée par la publication OMS du Rapport sur le suicide dans le monde (WSR), qui dresse l'état actuel de la prévention à l'échelle internationale et décrit l'épidémiologie du suicide par les données les plus récentes.
Selon les statistiques, le secteur de la santé et de l’action sociale présente le taux de mortalité par suicide le plus élevé (avec 34,3 cas/100 000).
En effet, le magazine Business Insider a rassemblé une série d’enquêtes menées par Steven Stack, un professeur en Sciences Sociales à la State University, en vue de publier la liste des 13 professions qui affichent le plus haut risque de suicide. Et les résultats sont surprenants :
M. Haemmerlé revient sur le taux de suicide à Fribourg et son évolution, sur le taux de suicide des jeunes et les facteurs de risques et facteurs déclencheurs, notamment l’impulsivité. Mélanie Arditi est interrogée sur le suicide des jeunes et sur la médiatisation du suicide.
Video à voir : http://www.stopsuicide.ch/site/content/10092014-pr%C3%A9suifri-et-stop-suicide-sexpriment-sur-la-pr%C3%A9vention-du-suicide-des-jeunes-la
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La France durement touchée
Journée de prévention du suicide : 220 000 Français tentent l'irréparable
Par Léa Drouelle , publié le 9 Septembre 2014 http://www.frequencemedicale.com/Article/1735/Journee-de-prevention-du-suicide-220-000-Francais-tentent-l-irreparable
Avec 10 500 suicides par an, la France fait partie de l'un des pays les plus touchés par ce fléau. 3/4 des victimes sont des hommes mais les femmes sont majoritairement le fait des femmes.ISOPIX/SIPA
A la veille de la 12e Journée mondiale de la prévention du suicide, les chiffres restent inquiétants. Avec 10 500 suicides et 220 000 tentatives par an, la France est fortement touchée par ce grave problème de santé publique. Mais quelles sont les raisons qui poussent les Français à mettre fin à leurs jours ?
Plus de suicides dans les régions Ouest et Nord
Selon un rapport du ministère de la Santé, près des trois quarts des suicidés en France sont des hommes. Les femmes, en revanche, sont plus nombreuses à faire des tentatives. Les plus concernés par le suicide sont les jeunes (25-34 ans) chez qui la tendance est la première cause de mortalité, après les accidents de circulation. Les régions les plus touchées sont celles du nord et de l’ouest.
Solitude et violences
Chez les hommes comme chez les femmes, les principales raisons qui poussent au suicide sont les violences sexuelles et/ou physiques subies pendant l’enfance, ou au cours de la vie adulte. La solitude est aussi un facteur déterminant : en 2014, une enquête de la Fondation de France indique qu’un Français sur huit vit seul. Ce phénomène touche particulièrement les personnes âgées.
Chômage et précarité
Les facteurs socio-économiques sont, après les traumatismes psychologiques, des facteurs suicidaires importants : faibles revenus, chômage. Une enquête réalisée par la Dress en juillet dernier dans le but de mieux comprendre les raisons et le cheminement vers les idées suicidaires montre que les chômeurs et les personnes en situation de précarité ont deux fois plus de pensées suicidaires que les autres.
Chez les femmes comme chez les hommes, le tabagisme est aussi responsable de la volonté des Français de mettre fin à leurs jours. En revanche, la consommation chronique d’alcool est bien plus prononcée chez la femme. C’est d’ailleurs la troisième cause de suicide chez cette dernière, après les violences et la solitude.
Si le nombre de suicides reste en France reste élevé, il a cependant diminué au cours de ces 20 dernières années passant de 11 403 en 1990 à 10524 en 2011.
Le suicide en chiffres
10. 500 : c’est le nombre de personnes qui meurent par suicide chaque année en France.
Chez les 25-34 ans, le suicide est la 1ère cause de la mortalité avec 20 % du total des décès.
220.000 de tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences hospitalières tous les ans
11 403 à 10524 : c’est la diminution du nombre de suicides dans l’Hexagone en 20 ans.
5 milliards d’euros : c’est le coût estimé de la prise en charge du suicide et des tentatives par l’unité de recherche en économie de la santé (URC ECO) de l’Hôtel Dieu.
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10 septembre 2014 : Journée de la prévention du suicide de l’OMS
http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2014/033-suicide.asp
09-09-2014
L'Organisation
mondiale de la santé et l'Association internationale pour la
prévention du suicide (Iasp) sont à l’initiative de cette Journée mondiale
qui réunit des individus et des organisations impliqués et vise à
sensibiliser la société au sujet. En 2014, le thème choisi : « La
prévention du suicide: un monde connecté », met l’accent sur
l’importance des liens sociaux pour rompre l’isolement qui peut mener
au suicide et sur les soins spécialisés en santé mentale qui doivent
être accessibles à tous. L’Inpes se joint à ceux qui œuvrent à la
prévention du suicide à travers ses dispositifs de prévention de
l’isolement social et de la détresse psychique.
Le suicide, qui associe des facteurs psychologiques, sociaux,
biologiques, culturels et environnementaux est un phénomène complexe.
Selon l’Iasp,
chaque année, près d'un million de personnes se donnent la mort, ce
qui correspond à un décès toutes les 40 secondes dans le monde. Pour sa
part, la France se situe dans le peloton de tête des pays à fort taux
de suicide avec 16,2 suicides pour 100 000 habitants. En effet, 10 524
décès par suicide y ont été enregistrés en 2011, et le nombre de
tentatives de suicide ayant donné lieu à un passage aux urgences
hospitalières est estimé entre 176 000 et 200 000 par an (Sources:
CépiDC Inserm 2014 ; Institut de veille sanitaire 2014). Le suicide est
ainsi la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la deuxième
chez les 15-24 ans. En termes de nombre de décès, les 45-64 ans restent
cependant les plus touchés.Cette année, la Journée mondiale est marquée par la publication OMS du Rapport sur le suicide dans le monde (WSR), qui dresse l'état actuel de la prévention à l'échelle internationale et décrit l'épidémiologie du suicide par les données les plus récentes.
Prévention du suicide: un monde connecté
Pour ses organisateurs, le thème de cette 12e Journée « Être connecté » fait référence à l'isolement social qui peut augmenter le risque de suicide, à l’inverse des connections humaines, qui ont un effet protecteur. Ce thème met ainsi l’accent sur l’intérêt des outils de connexions comme moyen de prévention avec notamment l’apport des nouvelles technologies.La prévention de l’isolement sociale est l’une des stratégies de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale promue et soutenue par l’Inpes à travers le financement et l’accompagnement de dispositifs d’écoute et d’aide à distance sur le mal-être (Phare, SOS Amitié, SOS Suicide Phénix et Suicide Ecoute) et la publication, en partenariat avec la CNAV, de guides d’aide à l’action dans le cadre du programme « bien vieillir » :
- « Interventions de la santé pour les aînés : modèle écologique »
- « Actions collectives bien vieillir : repères théoriques méthodologiques et pratiques » « Vieillir et alors ? »
Pour en savoir plus
- Voir l’article« Les interventions évaluées dans le champ de la prévention du suicide : analyse de la littérature », La Santé en action, Inpes, n°422 (pdf, 1,45 Mo), p.4-6 (2012).
- Union nationale pour la prévention du suicide- 10 septembre 2014:second village associatif de l'UNPS à Paris de 11h à 17h. Des associations adhérentes à l'UNPS seront présentes sur des stands afin de présenter leurs actions de prévention, d'échanger avec le public présent.
- L'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP). Fondée en 1960, l’IASP inclut professionnels et bénévoles de plus de cinquante pays. Cette ONG est en lien officiel avec l'OMS pour prévenir le suicide. Brochure de l’International Association for Suicide Prevention (pdf, 907 Ko) en anglais. Communiqué World Suicide Prevention Day 2014 - Suicide Prevention: One World Connected
- Canal U (WebTV du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) : conférence publique sur les origines du suicide, les causes et les victimes.
- Phare
- S.O.S Amitié France
- S.O.S Amitié Paris Île-de-France
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Indre
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Société Suicides : le département dans le peloton de tête
09/09/2014 05:46 http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2014/09/09/Suicides-le-departement-dans-le-peloton-de-tete-2038340
Une soixantaine de suicides sont
comptabilisés chaque année dans l’Indre. Coup de projecteur à l’occasion
de la Journée mondiale sur le suicide.
Il y a la journée nationale programmée le 6 février. Et il y a aussi
la journée mondiale, ce mercredi 10 septembre. Jusqu'alors, le Comité
départemental d'éducation pour la santé (Codes) participait simplement
au premier événement. Mais le suicide est un tel fléau que le Codes a
finalement décidé de communiquer lors du rendez-vous mondial. A coup
sûr, deux journées ne sont pas de trop.
12.000 suicides chaque année en France. Un décès toutes les quarante secondes, une tentative toutes les trois secondes. Habituellement à la traîne, l'Indre fait malheureusement partie du peloton de tête : une soixantaine de suicides avérés y sont comptabilisés chaque année. En pourcentage, ce chiffre le place au cinquième rang hexagonal.
Plutôt un phénomène rural, le suicide, et plutôt une affaire de personnes âgées ? « C'est surtout quelque chose qui ne date pas d'hier puisque George Sand en faisait déjà écho dans ses romans, souligne Marie-France Berthier, présidente du Codes et formatrice en repérage des crises suicidaires. La différence, c'est que l'on parlait encore moins qu'aujourd'hui de ce sujet qui reste tabou. »
Les 30-50 ans en tête
Et pourtant, le suicide constitue un véritable problème de santé publique qui mérite une large évocation. « Mourir dans de telles souffrances est inacceptable, poursuit Marie-France Berthier. Prononcer le mot suicide ne va jamais de soi. Il faut malgré tout rester à l'écoute, questionner, mettre des mots sur un mal-être qui constitue souvent une très longue histoire. »
Anabelle Desaix est chargée de projet au Codes de l'Indre. Elle coordonne le comité de pilotage suicide et note que « la tranche la plus exposée est celle des 30-50 ans, devant les personnes âgées ». Mais les jeunes n'échappent pas au phénomène. A l'occasion de cette journée mondiale, le Comité départemental d'éducation pour la santé a donc mis sur pied une exposition sur le suicide, à la Maison des adolescents de Châteauroux.
repères
> Formation. Dans l'Indre, des formations sont proposées pour repérer et prendre en charge la crise suicidaire. 300 personnes ont déjà été formées. Deux sessions organisées par le Codes et financées par l'Agence régionale de santé, se tiennent chaque année.
Contact : tél. 02.54.60.98.75.
> 2013. Cinquante-huit suicides avérés ont été comptabilisés dans l'Indre au cours de l'année 2013. Si la répartition géographique est équilibrée, Châteauroux occupe évidemment la pole position avec onze suicides. Issoudun arrive ensuite avec sept suicides.
> Personnes âgées. Chez les jeunes, on compte un suicide avéré pour quatre-vingt-dix tentatives. Chez les personnes âgées, on passe à un suicide avéré pour une tentative et demie. En clair, quand ils décident d'en finir, nos aînés ne se ratent pas.
> Pendaison. Dans l'Indre, la pendaison est le premier mode de suicide recensé, devant le suicide par armes à feu – pratique qui se généralise aussi chez les femmes – puis la noyade. Médecins, gendarmes, policiers et agriculteurs semblent particulièrement exposés.
12.000 suicides chaque année en France. Un décès toutes les quarante secondes, une tentative toutes les trois secondes. Habituellement à la traîne, l'Indre fait malheureusement partie du peloton de tête : une soixantaine de suicides avérés y sont comptabilisés chaque année. En pourcentage, ce chiffre le place au cinquième rang hexagonal.
Plutôt un phénomène rural, le suicide, et plutôt une affaire de personnes âgées ? « C'est surtout quelque chose qui ne date pas d'hier puisque George Sand en faisait déjà écho dans ses romans, souligne Marie-France Berthier, présidente du Codes et formatrice en repérage des crises suicidaires. La différence, c'est que l'on parlait encore moins qu'aujourd'hui de ce sujet qui reste tabou. »
Les 30-50 ans en tête
Et pourtant, le suicide constitue un véritable problème de santé publique qui mérite une large évocation. « Mourir dans de telles souffrances est inacceptable, poursuit Marie-France Berthier. Prononcer le mot suicide ne va jamais de soi. Il faut malgré tout rester à l'écoute, questionner, mettre des mots sur un mal-être qui constitue souvent une très longue histoire. »
Anabelle Desaix est chargée de projet au Codes de l'Indre. Elle coordonne le comité de pilotage suicide et note que « la tranche la plus exposée est celle des 30-50 ans, devant les personnes âgées ». Mais les jeunes n'échappent pas au phénomène. A l'occasion de cette journée mondiale, le Comité départemental d'éducation pour la santé a donc mis sur pied une exposition sur le suicide, à la Maison des adolescents de Châteauroux.
repères
> Formation. Dans l'Indre, des formations sont proposées pour repérer et prendre en charge la crise suicidaire. 300 personnes ont déjà été formées. Deux sessions organisées par le Codes et financées par l'Agence régionale de santé, se tiennent chaque année.
Contact : tél. 02.54.60.98.75.
> 2013. Cinquante-huit suicides avérés ont été comptabilisés dans l'Indre au cours de l'année 2013. Si la répartition géographique est équilibrée, Châteauroux occupe évidemment la pole position avec onze suicides. Issoudun arrive ensuite avec sept suicides.
> Personnes âgées. Chez les jeunes, on compte un suicide avéré pour quatre-vingt-dix tentatives. Chez les personnes âgées, on passe à un suicide avéré pour une tentative et demie. En clair, quand ils décident d'en finir, nos aînés ne se ratent pas.
> Pendaison. Dans l'Indre, la pendaison est le premier mode de suicide recensé, devant le suicide par armes à feu – pratique qui se généralise aussi chez les femmes – puis la noyade. Médecins, gendarmes, policiers et agriculteurs semblent particulièrement exposés.
Bruno Mascle
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«Chacun peut aider à la prévention du suicide» - 10 septembre 2014
http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/19334245 LUXEMBOURG-VILLE – À l’occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide, des bénévoles de SOS Détresse ont battu le pavé dans la capitale, ce mercredi.
Des bénévoles de SOS Détresse étaient en ville ce mercredi pour sensibiliser à la lutte contre le suicide. (photo: L'essentiel)
vous les avez peut-être croisées au centre-ville ou à la gare. Dépliants et stickers en main, elles ont battu le pavé à la rencontre des badauds afin de sensibiliser à la lutte contre le suicide. Elles, ce sont les bénévoles de l’association SOS Détresse, dont le leitmotiv en cette journée mondiale de prévention était: «Je tiens à toi». Chaque année au Luxembourg, 1 600 personnes tentent de mettre fin à leurs jours. Selon des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a eu 56 cas de mort par suicide dans le pays en 2012, soit deux de plus qu’en 2010 et huit de plus qu’en 2009. Les hommes sont davantage concernés puisqu’ils étaient 42 à s’être donné la mort, contre 14 femmes.
«À travers notre action, nous voulons montrer que chacun peut prendre position et contribuer à la prévention du suicide en tendant la main et en offrant une écoute à celui qui se trouve en souffrance, explique Susana Campos, psychologue à SOS Détresse. À l’opposé de l'isolement et de la solitude qui encouragent le processus suicidaire, les contacts et échanges interpersonnels représentent souvent pour la personne suicidaire un soutien précieux qui peut l’aider à s’en sortir». «Nous espérons en même temps transmettre le message qu'il est important de ne pas attendre trop longtemps pour demander du soutien, mais d’agir au plus vite», conclut-elle.
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Haute-Normandie. Les suicides plus nombreux à Dieppe, qu'à Rouen ou au Havre
Avec 366 décès par
suicide par an, la Haute-Normandie se place au 8ème taux de mortalité
par suicide le plus important des régions de France. Explications.
Dernière mise à jour : 10/09/2014 à 13:51
« Chaque année, sur la période 2008/2010, on constate en
Haute-Normandie en moyenne 366 décès par suicide par an, soit 65 décès
de plus que la moyenne nationale », annonce l’Observatoire régional de
la santé et du social. Ce qui place la région au 8ème taux de mortalité
par suicide le plus important des régions de France.
Un enjeu de santé publique
Le suicide constitue un enjeu de santé publique pour l’Agence régionale de santé (ARS),
qui met en place des actions sur les secteurs prioritaires, les plus
touchés par le suicide : Dieppe, Evreux-Vernon, où « les taux de
mortalité par suicide sont les plus importants ». Dans les chiffres, on
constate par ailleurs que le taux de suicide chez les hommes de plus de
35 ans est le 5e taux le plus important en France.
Depuis janvier 2014, 18 formations ont été mises en place en région et ont concerné 366 personnes (4 formations sur le territoire du Havre, 9 à Rouen, à 4 Evreux-Vernon et 1 à Dieppe). Une formation de formateurs pour 9 professionnels de la région a également été mise en place pour assurer un déploiement encore plus important à l’avenir », indique l’ARS.
« Dépasser les idées reçues en matière de suicide, faciliter le
travail partenarial, permettre à des personnes formées de repérer une
crise suicidaire et connaître la conduite à tenir, sans se substituer
aux professionnels soignants » : telle est la vocation des formations
engagées depuis le mois de janvier 2014. Des formations qui permettent
également de mieux connaître toutes les structures de prise en charge,
les dispositifs d’accueil, qui existent pour prendre en charge les
personnes suicidaires. Des dispositifs qui se traduisent notamment par
les maisons d’adolescent et les associations d’écoute téléphonique.
Pour connaître les structures existantes, c’est ici : http://www.ars.haute-normandie.sante.fr/fileadmin/HAUTE-NORMANDIE/services/presse/05092014_suicide/CP_suicide_2014.pdf
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Chaque année, 120 personnes se suicident en Dordogne
Face à des chiffres alarmants, un programme de prévention a été mis en place. Il fait de la Dordogne un département pilote
Ce mercredi, la Journée mondiale de prévention du suicide
est l'occasion pour le Safed, le service d'accompagnement des familles
en difficulté, de parler du travail qu'il mène en Dordogne depuis plus
de deux ans. Dans le département, 120 personnes se suicident chaque année. De plus, quatre à six hospitalisations sont enregistrées chaque jour pour des tentatives de suicide.
"Nous sommes le département d'Aquitaine le plus touché", précise Stella Darrouzès-Germain, du Safed. Depuis 2012, la structure a donc mis en place un programme de prévention pour lequel la Dordogne est pilote sur la région.
"Il s'agit d'un programme de sensibilisation, d'information et de formation",
poursuit la spécialiste. D'ici la fin de l'année, 150 à 200
professionnels travaillant à la Mutualité sociale agricole, au sein de
l'Education nationale ou du Conseil général et des hôpitaux, seront
formés à détecter des situations de crise suicidaire.
"Ces professionnels sont en contact avec des publics très différents.
Plus on formera de gens, plus on pourra repérer les situations de crise
en amont."
Renseignements auprès du Safed au 05.23.05.55.39 ou sur son site Internet.
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10 septembre 2014 : Journée de la prévention du suicide de l’OMS
Publié le 10/09/2014 http://docteurbonnebouffe.com/suicides-classement-metiers-secteurs-054/Cette année, la Journée mondiale est marquée par la publication OMS du Rapport sur le suicide dans le monde (WSR), qui dresse l'état actuel de la prévention à l'échelle internationale et décrit l'épidémiologie du suicide par les données les plus récentes.
Suicide au travail
France Télécom, La Poste, Foxconn (la firme chinoise qui produit des pièces pour l’iPhone d’Apple) ou encore la Fnac : voici autant d’entreprises concernées par la sordide réalité des suicides d’employés. Qu’est-ce qui pousse les victimes à une telle extrémité ? Des conditions de travail déplorables et le stress, perçu différemment selon les personnes.Selon les statistiques, le secteur de la santé et de l’action sociale présente le taux de mortalité par suicide le plus élevé (avec 34,3 cas/100 000).
Les 10 professions les plus à risque
Les statistiques sur les métiers les plus touchés manquent en ce qui concernent le territoire français. Néanmoins,nous vous présenterons ici les résultats d’un rapport américain sur le sujet :En effet, le magazine Business Insider a rassemblé une série d’enquêtes menées par Steven Stack, un professeur en Sciences Sociales à la State University, en vue de publier la liste des 13 professions qui affichent le plus haut risque de suicide. Et les résultats sont surprenants :
- Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
- Les musiciens (3,6 fois plus)
- Les acteurs (2,8 fois plus)
- Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
- Les écrivains (2,6 fois plus)
- Les photographes (2,5 fois plus)
- Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)
- Les ébénistes (2 fois plus)
- Les docteurs (1,94 fois plus)
- Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)