jeudi 3 octobre 2013

AUTOUR DE LA QUESTION : DEBAT DE SOCIETE : BELGIQUE « Euthanasié après un changement de sexe raté"

« Euthanasié après un changement de sexe raté »
Le Figaro , Le Parisien

Le Figaro fait savoir qu’« un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué, son médecin ayant estimé que ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables". […] Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie est légale depuis 2002 ».
Le journal explique notamment que « rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait : sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté" ».
« "La première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan. "J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté", avait-il résumé, estimant être "resté 44 ans de trop sur cette terre" », poursuit le quotidien.
Le Figaro explique qu’en Belgique, « pour avoir recours à l'euthanasie, "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie. "Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection. (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère" ».
Le Parisien évoque également le sujet et constate que « le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs «capables de discernement» et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage [paru aujourd’hui] dans «la Libre Belgique» ».
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