Manifeste pour sortir du mal-être au travail,
par Vincent de Gaulejac et Antoine Mercier
Desclée de Brouwer, 2012. 183 pages. 15 euros.
Desclée de Brouwer, 2012. 183 pages. 15 euros.
Présentation source : info Santé & Travail n° 081 -
janvier 2013 : http://www.sante-et-travail.fr/manifeste-contre-le-mal-etre-au-travail_fr_art_1185_62105.html
Vincent de Gaulejac, sociologue clinicien, et Antoine Mercier, journaliste à France Culture, ont décidé de joindre leurs plumes pour dénoncer le nouveau mal du siècle en entreprise, la souffrance au travail. Un ouvrage en deux temps. Le premier est consacré aux facteurs organisationnels de cette souffrance et pointe la responsabilité de la révolution managériale de ces dernières décennies. Le second porte sur les réponses possibles du point de vue de l'action, tant à l'échelle individuelle ou collective dans l'entreprise que sur le terrain politique. Clair et didactique, ce petit livre ouvrira des perspectives à celles et ceux qui ne veulent plus subir le mal-être au travail.
Manifeste pour sortir du mal-être au travail,
par Vincent de Gaulejac et Antoine Mercier
Desclée de Brouwer, 2012. 183 pages. 15 euros.
Desclée de Brouwer, 2012. 183 pages. 15 euros.
C’est un fait, le mal-être au travail est devenu un lieu commun et malheureusement une réalité qui touche tout le monde et partout, tant dans le secteur privé que dans le public.
Suicides, dépression, burn out, question du harcèlement, pressions de tous ordres, on ne compte plus les signes de ce phénomène lourd et inquiétant. Serait-ce la fatalité de nos sociétés postindustrielles ? Faut-il s’y résigner ?
Non, répondent ensemble le psychosociologue Vincent de Gaulejac et le journaliste Antoine Mercier, dans ce court manifeste qui résonne comme un cri d’alarme.
Il est grand temps de réagir, d’analyser les causes qui ne sont pas réductibles à des seules variables psychologiques, de mieux conscientiser les acteurs, de bien repérer ce qui peut ressortir des institutions elles-mêmes ou d’un système qui exige toujours plus des personnes sans pour autant donner les moyens de le faire. Avec vivacité, ce livre propose des pistes de réflexion et d’actions concrètes. Un propos qui devrait avoir un large écho, vu l’actualité du sujet et le renom des auteurs.
Vincent de Gaulejac est sociologue, directeur du Laboratoire de changement social à l’Université Paris-Diderot. Il a publié notamment Les sources de la honte, L’histoire en héritage.
Antoine Mercier est journaliste à France-Culture.
Table
Avant-propos
I. LES RAISONS DU MAL-ÊTRE
1. La pression, l’intensification du travail, la
culture de l’urgence
2. L’instrumentalisation, la maltraitance
institutionnelle
3. L’obsession évaluatrice et la
quantophrénie (maladie de la mesure)
4. La multiplication des injonctions
paradoxales
5. La norme comme idéal et l’exigence du
toujours plus
6. L’individualisation, l’isolement, la lutte
des places
7. La dégradation de l’amour du métier
8. La perte de sens
9. Des formes de reconnaissance qui
génèrent une insatisfaction chronique
10. La menace, l’insécurité et la logique
d’obsolescence
11. La crise des valeurs, les malversations et
les conflits de loyauté
12. La coupure Top and Down
II. SYMPTOMATOLOGIE : FAITES LE
TEST !
III. AUX ORIGINES DE LA
RÉVOLUTION MANAGÉRIALE »
1. Une instrumentalisation du capital humain
2. De la théorie à la pratique
3. Du privé au public
4. Du public à la politique
5. Une idéologie naturalisée
6. Pourquoi le mal-être empire depuis deux
décennies ?
IV. COMMENT EN SORTIR ?
Ce que chacun peut faire individuellement
1. D’abord se protéger sans se résigner
2. Comprendre la nature de l’idéologie
managériale
3. Refuser le psychologisme et
l’individualisation
4. Dénoncer les ravages de la compétition
permanente et de la course à l’excellence
5. Apprendre à se dégager des paradoxes
6. Combattre les illusions de la mesure et la
fausse objectivité
7. Savoir dire « non ! »
Ce que l’on peut faire collectivement
8. Faire confiance au sujet dans l’action
collective
9. Redonner du sens à l’activité
10. Contrer le règne de l’expertise des
grands cabinets de consultants
11. Repenser l’évaluation
12. Protéger la santé au travail en traitant les
organisations pathogènes
13. Redonner au management son rôle
central : l’art de la médiation
14. Retrouver le plaisir au travail et l’amour
du métier
Ce que l’on peut faire politiquement
15. Combattre l’utilitarisme et le positivisme
16. Restaurer la confiance en rééquilibrant
les pouvoirs dans l’organisation du travail
17. Lutter contre la « création destructrice »
18. Rééquilibrer les intérêts privés et
l’intérêt général
19. Promouvoir l’économie solidaire contre
la société de marché
20. Une autre révolution managériale
au service d’un monde commun
Conclusion
Bibliographie
Suicides, dépression, burn out, question du harcèlement, pressions de tous ordres, on ne compte plus les signes de ce phénomène lourd et inquiétant. Serait-ce la fatalité de nos sociétés postindustrielles ? Faut-il s’y résigner ?
Non, répondent ensemble le psychosociologue Vincent de Gaulejac et le journaliste Antoine Mercier, dans ce court manifeste qui résonne comme un cri d’alarme.
Il est grand temps de réagir, d’analyser les causes qui ne sont pas réductibles à des seules variables psychologiques, de mieux conscientiser les acteurs, de bien repérer ce qui peut ressortir des institutions elles-mêmes ou d’un système qui exige toujours plus des personnes sans pour autant donner les moyens de le faire. Avec vivacité, ce livre propose des pistes de réflexion et d’actions concrètes. Un propos qui devrait avoir un large écho, vu l’actualité du sujet et le renom des auteurs.
Vincent de Gaulejac est sociologue, directeur du Laboratoire de changement social à l’Université Paris-Diderot. Il a publié notamment Les sources de la honte, L’histoire en héritage.
Antoine Mercier est journaliste à France-Culture.
Table
Avant-propos
I. LES RAISONS DU MAL-ÊTRE
1. La pression, l’intensification du travail, la
culture de l’urgence
2. L’instrumentalisation, la maltraitance
institutionnelle
3. L’obsession évaluatrice et la
quantophrénie (maladie de la mesure)
4. La multiplication des injonctions
paradoxales
5. La norme comme idéal et l’exigence du
toujours plus
6. L’individualisation, l’isolement, la lutte
des places
7. La dégradation de l’amour du métier
8. La perte de sens
9. Des formes de reconnaissance qui
génèrent une insatisfaction chronique
10. La menace, l’insécurité et la logique
d’obsolescence
11. La crise des valeurs, les malversations et
les conflits de loyauté
12. La coupure Top and Down
II. SYMPTOMATOLOGIE : FAITES LE
TEST !
III. AUX ORIGINES DE LA
RÉVOLUTION MANAGÉRIALE »
1. Une instrumentalisation du capital humain
2. De la théorie à la pratique
3. Du privé au public
4. Du public à la politique
5. Une idéologie naturalisée
6. Pourquoi le mal-être empire depuis deux
décennies ?
IV. COMMENT EN SORTIR ?
Ce que chacun peut faire individuellement
1. D’abord se protéger sans se résigner
2. Comprendre la nature de l’idéologie
managériale
3. Refuser le psychologisme et
l’individualisation
4. Dénoncer les ravages de la compétition
permanente et de la course à l’excellence
5. Apprendre à se dégager des paradoxes
6. Combattre les illusions de la mesure et la
fausse objectivité
7. Savoir dire « non ! »
Ce que l’on peut faire collectivement
8. Faire confiance au sujet dans l’action
collective
9. Redonner du sens à l’activité
10. Contrer le règne de l’expertise des
grands cabinets de consultants
11. Repenser l’évaluation
12. Protéger la santé au travail en traitant les
organisations pathogènes
13. Redonner au management son rôle
central : l’art de la médiation
14. Retrouver le plaisir au travail et l’amour
du métier
Ce que l’on peut faire politiquement
15. Combattre l’utilitarisme et le positivisme
16. Restaurer la confiance en rééquilibrant
les pouvoirs dans l’organisation du travail
17. Lutter contre la « création destructrice »
18. Rééquilibrer les intérêts privés et
l’intérêt général
19. Promouvoir l’économie solidaire contre
la société de marché
20. Une autre révolution managériale
au service d’un monde commun
Conclusion
Bibliographie