Selon une étude de l'OMS, l’art serait bon pour la santé mentale et physique
d'apres https://cheese.konbini.com/*
C’est prouvé : les arts ont un effet bénéfique sur la santé.
Il
s’agit de l’étude scientifique la plus complète sur les arts et la
santé réalisée à ce jour. Et le bilan de ce rapport du bureau régional
européen de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est clair : les arts et la culture ont une influence positive sur le bien-être et la santé.
Publié
récemment, ce document réunit les données de 900 publications à travers
le monde durant les deux dernières décennies, et met en évidence les
liens entre les arts et la santé, soulevant la notion de bien-être
artistique. L’analyse, qui envisage autant la position de participant·e
actif·ve que passif·ve, se porte plus spécifiquement sur les arts du
spectacle, les arts visuels, la culture, la littérature et l’art
numérique.
Encourager le développement de l’art dans les soins de santé
Le
rapport envisage l’art dans un cadre thérapeutique sous deux aspects, à
savoir la prévention et la promotion de la santé d’un côté, et la
gestion et le traitement de l’autre. Les centaines d’études de cas
recensées ont en effet permis de mettre en lumière les effets bénéfiques
de certaines formes d’expression artistiques.
À titre d’exemple,
la musique permet de soulager les effets secondaires des
chimiothérapies, l’activité artistique peut réduire l’anxiété, la
douleur et la tension artérielle, tandis que la danse peut être
bénéfique pour les patient·e·s atteint·e·s de la maladie de Parkinson.
"Le rapport nous montre comment les arts peuvent relever des défis
complexes en matière de santé tels que le diabète, l’obésité et les
troubles mentaux", résume Piroska Östlin, la directrice régionale de
l’OMS en Europe, dans un communiqué.
L’objectif
de cette étude aux conclusions positives est d’influencer les
politiques de santé mondiales, et d’encourager le développement et la
recherche en matière d’interventions artistiques et culturelles dans les
soins de santé. Ces pratiques viendraient en complément de soins
thérapeutiques, pour envisager le traitement d’une autre manière.
"Faire
entrer l’art dans la vie des gens à travers des activités telles que la
danse, le chant et les visites de musées et de concerts offre une
dimension supplémentaire à la façon dont nous pouvons améliorer la santé
physique et mentale" déclare Piroska Östlin.
Par Pauline Allione, publié le 13/12/2019
https://cheese.konbini.com/artcontemporain/selon-une-etude-de-loms-lart-serait-bon-pour-la-sante-mentale-et-physique/
Info +
Report - What is the evidence on the role of the arts in improving health and well-being? A scoping review (2019)
Video - The links between arts and health
A statement from WHO/Europe
Fact sheet - What is the evidence on the role of the arts in improving health and well-being in the WHO European Region? Live stream of launch event (from 08:00 CET, Monday 11 November)
Sur la question de la prévention du suicide
"sensibiliser
les voyageurs du train à travers des activités artistiques visuelles et
participatives sur la mauvaise santé mentale pour essayer d'éviter les suicides ferroviaires (256)
"encourager
les cliniciens à participer à des activités artistiques est également
utilisé comme un outil pour tenter de réduire le suicide dans ce groupe
(467)
"La
lecture de livres et le visionnement de films ont été identifiés comme
des facteurs de protection contre les idées suicidaires (561).
Références associées
256.Ross,
A, Reavley N, Too L, Pirkis J. Evaluation of a novel approach to
preventing railway suicides: the community stations project. J Pub Ment
Health. 2018;17(2):51–60. doi: 10.1108/JPMH-06-2017-0022.
467.
Genovese JM, Berek JS. Can arts and communication programs improve
physician wellness and mitigate physician suicide? J Clin Oncol.
2016;34(15):1820–2. doi: 10.1200/JCO.2015.65.1778.
561.
Kasahara-Kiritani M, Hadlaczky G, Westerlund M, Carli V, Wasserman C,
Apter A et al. Reading books and watching films as a protective factor
against suicidal ideation. Int J Environ Res Public Health.
2015;12(12):15937–42. doi: 10.3390/ijerph121215032.