source Mary Corcoran Actualités Médicales
Selon une nouvelle recherche publiée dans la revue JAMA Network Open,
près de la moitié des patients confrontés à des menaces imminentes
telles que la maltraitance, les tendances suicidaires et la dépression
pourraient ne pas divulguer ces informations à leurs médecins.
À l’aide de données provenant de deux enquêtes en ligne menées auprès de 4 510 adultes (le service Mechanical Turk d’Amazon [n = 2 011] et Survey Sampling International [n = 2 499]), l’étude s’est intéressée à la fréquence à laquelle les patients n’ont pas divulgué quatre expériences de menace imminente (dépression, tendances suicidaires, maltraitance et violences sexuelles), et leurs raisons pour avoir agi de la sorte.
Au total, 1 292 participants à l’enquête du service Mechanical Turk d’Amazon (MTurk) et 1 453 participants à l’enquête de Survey Sampling International (SSI) avaient au moins fait l’expérience de l’une des quatre menaces. Parmi eux, 613 participants à l’enquête du service MTurk (47,5 %) et 581 participants à l’enquête de SSI (40,0 %) ont dissimulé des informations à leur clinicien.
Les raisons les plus fréquemment évoquées de cette non-divulgation d’informations comprenaient l’embarras éventuel associé, la volonté de ne pas être jugé, ou la difficulté de se faire suivre, comme le fait de devoir consulter un thérapeute. Les auteurs ont noté que les personnes interrogées ayant au moins fait l’expérience d’une des menaces imminentes étaient significativement plus susceptibles de ne pas divulguer des informations dans les deux échantillons si elles étaient de sexe féminin ou plus jeunes.
« Il est essentiel de mieux comprendre comment mettre les patients plus à l’aise au sujet de la communication de ces informations afin de permettre aux cliniciens d’aider les patients à atténuer ces risques potentiellement mortels », ont déclaré les auteurs.
À l’aide de données provenant de deux enquêtes en ligne menées auprès de 4 510 adultes (le service Mechanical Turk d’Amazon [n = 2 011] et Survey Sampling International [n = 2 499]), l’étude s’est intéressée à la fréquence à laquelle les patients n’ont pas divulgué quatre expériences de menace imminente (dépression, tendances suicidaires, maltraitance et violences sexuelles), et leurs raisons pour avoir agi de la sorte.
Au total, 1 292 participants à l’enquête du service Mechanical Turk d’Amazon (MTurk) et 1 453 participants à l’enquête de Survey Sampling International (SSI) avaient au moins fait l’expérience de l’une des quatre menaces. Parmi eux, 613 participants à l’enquête du service MTurk (47,5 %) et 581 participants à l’enquête de SSI (40,0 %) ont dissimulé des informations à leur clinicien.
Les raisons les plus fréquemment évoquées de cette non-divulgation d’informations comprenaient l’embarras éventuel associé, la volonté de ne pas être jugé, ou la difficulté de se faire suivre, comme le fait de devoir consulter un thérapeute. Les auteurs ont noté que les personnes interrogées ayant au moins fait l’expérience d’une des menaces imminentes étaient significativement plus susceptibles de ne pas divulguer des informations dans les deux échantillons si elles étaient de sexe féminin ou plus jeunes.
« Il est essentiel de mieux comprendre comment mettre les patients plus à l’aise au sujet de la communication de ces informations afin de permettre aux cliniciens d’aider les patients à atténuer ces risques potentiellement mortels », ont déclaré les auteurs.