A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide du 10 septembre, les membres du collectif Misaco Centre Bretagne proposent une soirée ciné-débat intitulée « Vivre après le suicide d’un proche : Osons en parler ».
Comment supporter au quotidien l’absence d’un proche qui a mis fin à ses jours ? Comment vivre malgré les « pourquoi ? », la colère et/ou la détresse dans laquelle laisse bien souvent le suicide d’un parent, d’un enfant, d’un conjoint, d’un frère, d’une collègue (…) ? Comment retourner à la vie après le suicide d’un proche ? Ce sont toutes ces questions qui seront abordées lors de cette soirée gratuite et ouverte à tous qui aura lieu le :
Mardi 17 septembre 2019
à 20h00
Au Cinéma Le Studio à Merdrignac
Cette soirée se composera de plusieurs temps. Elle débutera par une présentation des ressources d’aide et par la projection d’un documentaire « La vie après le suicide d’un proche » de Katia Chapoutier sur le deuil après suicide. La parole sera ensuite donnée au public pour des échanges avec des professionnels de santé et associations accompagnantes de personnes endeuillées. La soirée se terminera par un pot de l’amitié.
AFFICHE, FLYER DE LA SOIREE et le DOSSIER DE PRESSE
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Presse
Mérdrignac. Un ciné-débat pour « oser parler du suicide d’un proche »
source Lundi 16 septembre 2019 saint-brieuc.maville.com*Le travail de deuil est particulièrement difficile après un suicide. Suivi d’un échange avec des spécialistes, le documentaire projeté mardi 17 septembre, à Merdrignac (Côtes-d’Armor), permettra de mettre des mots sur un sujet tabou. Entretien avec Nadine Frenkel, présidente et formatrice de l’association Échange et partage deuil jeunesse (j’accompagne les familles endeuillées),
Le deuil d’un proche disparu par suicide s’opère-t-il différemment ?
Que ce soit dans le cadre d’un suicide ou pas, le travail de deuil s’opère sur la durée. Au moment du décès, les familles sont très entourées. Ensuite, elles se retrouvent seules face à leur souffrance. Et plus particulièrement dans le cadre d’un suicide. Car c’est un type de décès dont il est plus difficile de parler. Beaucoup de questions traversent l’esprit : comment a-t-il pu passer à l’acte, pourquoi on n’a rien vu…
Quelle est la nécessité d’en parler ?
Pour évacuer leur sentiment de culpabilité, les familles concernées ont besoin d’exprimer ce qu’elles ressentent. Dans un endroit spécifique ou auprès d’un proche, il est important de poser toutes sortes de questions. Et dire qu’on n’accepte pas le suicide de la personne qui a disparu, qu’on ne va pas bien, qu’on a des idées noires… Il faut oser en parler. La parole est libératrice pour ne pas enkyster un mal-être. En particulier auprès de jeunes endeuillés. Car ils sont davantage concernés par les risques suicidaires. Pour certains d’entre-eux, un suicide est un acte courageux. Notre rôle est de leur sortir de la tête cette idée. Et leur dire bravo d’oser en parler.
Comment intervient l’association auprès de personnes endeuillées après un suicide ?
Notre rôle est de mettre des mots sur le suicide. Et faire prendre conscience que le suicide est un non-choix. La personne ne cherche pas à mourir mais à arrêter de souffrir. Nous essayons de normaliser le fait que le suicide puisse traverser l’esprit. C’est de la prévention aussi. Lorsqu’il y a des suicides à répétition dans une famille, on démontre que ce n’est en aucun cas un modèle à reproduire.
Mardi 17 septembre, à 20 h, cine-débat au cinéma le Studio, chemin des Dames, à Merdrignac. Projection du documentaire La vie après le suicide d’un proche, de Katia Chapoutier. Échanges entre le public et des professionnels de santé et associations accompagnantes de personnes endeuillées. Ouvert à tous.
Que ce soit dans le cadre d’un suicide ou pas, le travail de deuil s’opère sur la durée. Au moment du décès, les familles sont très entourées. Ensuite, elles se retrouvent seules face à leur souffrance. Et plus particulièrement dans le cadre d’un suicide. Car c’est un type de décès dont il est plus difficile de parler. Beaucoup de questions traversent l’esprit : comment a-t-il pu passer à l’acte, pourquoi on n’a rien vu…
Quelle est la nécessité d’en parler ?
Pour évacuer leur sentiment de culpabilité, les familles concernées ont besoin d’exprimer ce qu’elles ressentent. Dans un endroit spécifique ou auprès d’un proche, il est important de poser toutes sortes de questions. Et dire qu’on n’accepte pas le suicide de la personne qui a disparu, qu’on ne va pas bien, qu’on a des idées noires… Il faut oser en parler. La parole est libératrice pour ne pas enkyster un mal-être. En particulier auprès de jeunes endeuillés. Car ils sont davantage concernés par les risques suicidaires. Pour certains d’entre-eux, un suicide est un acte courageux. Notre rôle est de leur sortir de la tête cette idée. Et leur dire bravo d’oser en parler.
Comment intervient l’association auprès de personnes endeuillées après un suicide ?
Notre rôle est de mettre des mots sur le suicide. Et faire prendre conscience que le suicide est un non-choix. La personne ne cherche pas à mourir mais à arrêter de souffrir. Nous essayons de normaliser le fait que le suicide puisse traverser l’esprit. C’est de la prévention aussi. Lorsqu’il y a des suicides à répétition dans une famille, on démontre que ce n’est en aucun cas un modèle à reproduire.
Mardi 17 septembre, à 20 h, cine-débat au cinéma le Studio, chemin des Dames, à Merdrignac. Projection du documentaire La vie après le suicide d’un proche, de Katia Chapoutier. Échanges entre le public et des professionnels de santé et associations accompagnantes de personnes endeuillées. Ouvert à tous.
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