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vendredi 30 décembre 2016

OUVRAGE AUTOUR DE LA QUESTTION Santé mentale, santé publique. Un pavé dans la mare des bonnes intentions.

Parution d’ouvrage:
Santé mentale, santé publique.
Un pavé dans la mare des bonnes intentions. 
de Xavier Briffault
Xavier BRIFFAULT est chercheur en sciences sociales de la santé au CNRS.

Grenoble : PUG
Collection : POINTS DE VUE ET DÉBATS SCIENTIFIQUES
Septembre 2016


schermata-2016-10-18-alle-12-50-34Jamais notre santé mentale n’a été l’objet d’autant d’attention par les pouvoirs publics. Qu’il s’agisse de nous éviter d’être déprimés, anxieux, en burn-out, agressifs envers nous-mêmes ou autrui, de trop manger, trop boire, trop fumer, etc., le dispositif de santé publique multiplie les programmes de prise en charge de notre mal-être.
Mais cela ne suffit plus : mieux vaut prévenir que guérir, dit-on, et il s’agit désormais d’intervenir très en amont des problèmes que l’on imagine devoir survenir. Dès notre naissance, et même avant, par exemple en
formant les futurs parents à des méthodes d’éducation permettant d’obtenir des enfants garantis sans troubles mentaux ni comportementaux…
Les intentions sont bonnes. C’est évidemment pour notre bien et pour celui des autres que l’on se préoccupe de nous apprendre les bons comportements. Mais le bien qui est ainsi visé s’articule à une définition
de la bonne vie, du bon humain, sur laquelle il est impératif de porter un regard critique, comme sur les moyens utilisés pour y parvenir, tant ce dispositif est susceptible d’avoir des conséquences majeures sur nos vies.
C’est l’objectif que se donne cet ouvrage, qui jette le pavé d’une analyse critique, statistiquement, sociologiquement et épistémologiquement informée, dans la mare des bonnes intentions.

Les + de l’ouvrage

•  Une analyse méthodologique, éthique, sociologique et épistémologique des interventions de santé publique en santé mentale
•  Un argumentaire complet, pluridisciplinaire appuyé sur des données empiriques
•  Un essai très documenté
•  Des interrogations salutaires sur une problématique de société (ex. quelles pratiques pour supprimer les comportements à risques chez les jeunes ?)

Pour qui ?

Cet ouvrage intéressera toute personne concernée par les prétentions de la santé publique (dont les parents), les professionnels de la prévention de la santé, santé mentale, addictions, mais aussi les professionnels de l’accompagnement des parents, du social, de l’éducation (psychologues, responsables de politiques de santé au niveau municipal, régional et national) ainsi que le milieu universitaire.

Table de matières

INTRODUCTION  
PREMIÈRE PARTIE : ANALYSE MÉTHODOLOGIQUE ET ÉTHIQUE DES INTERVENTIONS DE SANTÉ PUBLIQUE EN SANTÉ MENTALE
Chapitre 1 : La formation au formatage de la famille « scientifiquement validée »  
Chapitre 2 : De l’efficacité des méthodes de changement psychologique : analyse critique méthodologique  
Chapitre 3 : Des effets pervers de la simplification
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE SOCIOLOGIQUE ET ÉPISTÉMOLOGIQUE DES LOGIQUES D’INTERVENTION DE SANTÉ PUBLIQUE EN SANTÉ MENTALE
Chapitre 4 : De l’efficacité des méthodes de changement psychologique : analyse critique empirique
Chapitre 5 : De l’efficacité des méthodes de changement psychologique : analyse critique socio-épistémologique  
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
source https://amades.hypotheses.org/5802 du 18/10/2016


Publié par infosuicide à 16:26
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Libellés : CRITIQUE DEBAT, SANTE PUBLIQUE, SOCIOLOGIE

AUTOUR DE LA QUESTION Comment nous pourrions mieux gérer les maladies mentales en redessinant nos villes

Comment nous pourrions mieux gérer les maladies mentales en redessinant nos villes

Si les maladies mentales ne trouvent pas leurs causes dans l'urbanisme, celui-ci peut parfois aider les personnes les plus fragiles. En effet, le calme d'un espace vert comme l'affluence d'une terrasse de café peuvent être des vecteurs de liens importants pour les malades mentaux.


Publié le 30 Décembre 2016 sur atlantico.fr/* de  Jacques Lévy

Jacques Lévy est urbaniste et professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Il a récemment publié Réinventer la France

Fou dans la ville

Atlantico : La psychiatre Layla McCay, fondatrice du Center for Urban Design and Mental Health, travaille notamment à alerter les autorités sur la nécessité de prendre en compte la santé mentale en matière d'urbanisme. Par leurs caractéristiques, à quel point les villes affectent-elles notre santé mentale ? Comment cela se manifeste-t-il ?

Jacques Levy : La maladie mentale peut être définie comme une difficulté de vivre avec soi même, comme une difficulté de vivre avec les autres. Il faut rechercher la base de ces maladies dans la construction de l’individu dès la petite enfance, époque où ses relations avec l’environnement sont faibles. La ville n’est pas responsable de la maladie mentale, cependant l’environnement spatial et urbain ont connu une certaine évolution. Nous somme passé de l’idiot du village au fou dans la ville et entre les deux se trouve l’institution qu’est l’hôpital psychiatrique.
Nous avons parfois une certaine nostalgie d’un système intercommunautaire et rural, où le malade s'intègre dans l’environnement avec une faible institutionnalisation (à condition qu’il ne soit pas un danger pour autrui). Michel Foucault a travaillé sur la question de l’extraction des déviances et notamment des maladies mentales du 18ème siècle à la moitié du 20ème par la création d’espace spécifique, c’est l’hétérotopie. La ressemblance entre hôpital psychiatrique et prison étant évidente. Pour beaucoup de médecins, les malades peuvent utiliser l’environnement extérieur comme une ressource pour aller mieux, indépendamment des autres types de traitement.
Finalement, plus une ville est grande plus elle offre des ressources urbaines qui vont aider le malade à travers la solidarité mais aussi l’anonymat. La conquête de l’urbanité, du respect des individus résume l’histoire des villes depuis le 19ème siècle. Plus les villes sont des villes, plus elles sont ouvertes à l’altérité et au mélange, plus elles vont être agréables aux personnes qui ressentent un mal être important. Dans toutes les situations de vulnérabilité la ville permet de rendre une vie normale par son adaptation. La violence et l'agressivité dans la ville sont néfastes pour tous les habitants de la ville. A mon sens, il ne faut pas une ville spécialement pour les malades mentaux, une ville se doit d’être bonne pour tous et donc pour les catégories les plus faibles.

Quel rôle peut jouer précisément l'urbanisme dans la prévention de certains troubles mentaux et dans l'accompagnement des personnes qui en souffrent déjà ?

L’origine des maladies mentales étant probablement dans le cercle proche de la personne, nous pouvons donc penser que plus l’individu existe en dehors du cercle familial plus les syndromes liés à la construction familiale peuvent s'atténuer. La force d’une ville est son espace publique et ce qu’on peut appeler les liens faibles. L’espace public ne se substitue pas aux liens forts qui construisent l’individu. Tout en étant conscient des limites, lorsque la ville offre des opportunités de construction, de relations ou de réseaux de relations par une approche pragmatique, cela peut aider certains individus. La possibilité d’une intimité dans l’espace public est une notion importante, nous avons souvent confondu le couple public/privé avec le couple intime/extime. Beaucoup de personnes déploient leur intimité dans des lieux où la densité n’est pas faible, dans un espace public mobile. Si l’individu peut progresser doucement dans la reconquête de son intimité, la ville peut être utile. Les lieux où l’on se sent bien sont important, nous devons pouvoir interagir de façon équilibrée avec un environnement présent.

L’une des caractéristiques fondamentale de l’urbanité est la multitude de micro événements non prévisibles auxquels nous sommes confrontés. Cette dimension aléatoire peut être utile à celui qui se sent mal, il va voir des voies s’ouvrir auxquelles il ne serait pas confronté dans un espace fonctionnel classique. La force de la ville est que chaque chose n’est pas à sa place. Il faut que l’individu soit prêt à recevoir positivement ces informations, c’est la sérendipité (le fait de trouver ce que l’on ne cherche pas).
Cet apport de la ville peut prendre des formes multiples, il ne faut pas nécessairement du calme. Il faut créer des infrastructures appropriés aux habitants. L’urbanisme propose, si les habitants viennent à un moment donné, alors il y a un espace public. Il faut offrir aux personnes fragiles des environnements malléables qui peuvent leur convenir. Par exemple, le sociologue Erving Goffman a montré que dans l’espace public, l’inattention civile est très importante. Le fait ne pas faire attention aux choses inhabituelles est importante pour les malades mentaux. Par la ville, des personnes en difficultés mentales peuvent vivre sans se sentir agressées, il y a là un réel enjeu.

Quels efforts une ville comme Paris doit-elle fournir afin de prendre en compte, dans son urbanisme, les dommages causés sur notre santé mentale par l'environnement urbain ? Comment juger la volonté des politiques municipales à cet égard ?

Lorsque l’on qualifie l’espace public pour tout le monde il est important de la faire aussi pour les plus vulnérables. Il n’est à mon avis pas nécessaire d’avoir des politiques spécifiques pour les malades mentaux. Une politique urbaine se doit de toucher tout le monde, pas seulement les personnes fragiles. L'immatériel est plus important que le concret, l’urbain a besoin par exemple d’espace fixe et calmes (espaces verts) comme de mobilité et d’affluence (terrasses de café). Les agoraphobes n’ont pas besoin des mêmes choses que des claustrophobes. Plus la diversité d’offre urbaine est grande, plus les différents cas de figure de maladies mentales vont trouver des réponses.


*http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-pourrions-mieux-gerer-maladies-mentales-en-redessinant-nos-villes-jacques-levy-2921298.html
Publié par infosuicide à 15:57
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Libellés : ARCHITECTURE URBANISME, SANTE MENTALE

COMEDE Guide Migrants/étrangers en situation précaire - Soins et accompagnement

Victimes de violences
source : COMEDE , Comité pour la santé des exilés*
Cf. chapitre « Torture et traitements cruels, inhumains ou dégradants »
in Guide Migrants/étrangers en situation précaire - Soins et accompagnement éd. 2015 p.368-388
Etat des lieux
En 2013, 80% des demandeurs d’asile soignés au Comede déclaraient des antécédents de violence (définition OMS), 21% des antécédents de torture (définition ONU), et 17% des violences liées au genre et à l’orientation sexuelle. Parmi les patients suivis en psychothérapie, ces taux s’élèvent respectivement à 96%, 43% et 39%. Pour l’ensemble des patients suivis en médecine - incluant les non-demandeurs d’asile -, les antécédents de torture sont plus fréquents parmi les hommes, et les antécédents de violence liée au genre plus fréquents chez les femmes. Il existe également une forte corrélation entre les violences subies et le devenir de la demande d’asile. Les antécédents de violence sont plus fréquents parmi les personnes reconnues réfugiées que parmi celles qui ont été déboutées de leur demande de protection. Il en est de même pour les antécédents de torture et de violences liées au genre et à l’orientation sexuelle. Une telle différence, ainsi que la fréquence également très importante de tels antécédents parmi les déboutés, interroge les pratiques de reconnaissance du statut de réfugié dans un contexte de crise de la protection.
La présence des syndromes psychotraumatiques graves est corrélée aux antécédents de violence dans le pays d’origine et tout au long du parcours d’exil. Pour les femmes, le risque relatif de présenter un psychotraumatisme grave (suivi en psychothérapie) est de 1,4 en cas d’antécédent de violence, de 2,6 en cas d’antécédent de torture et de 2,3 en cas d’antécédent de violence liée au genre. Pour les hommes ce risque est également de 1,4 en cas d’antécédent de violence et de 2,6 en cas de torture, il s’élève à 4 en cas de violence liée au genre. Parmi les patients du Comede, la torture est plus fréquemment déclarée par les Sri-Lankais, les Guinéens, les Congolais/RD et les Mauritaniens.
Cette violence s’est davantage exercée à l’encontre de certains groupes professionnels, en particulier les ouvriers, employés et professions intellectuelles. Les violences liées au genre sont plus souvent déclarées parmi les personnes originaires de Côte d’Ivoire, d’Angola, de Guinée, du Congo et du Congo RD. Les personnes sans profession et les professions intermédiaires y ont été les plus exposées. Les différentes formes de violence sont également très liées aux indicateurs de vulnérabilité sociale. Leur fréquence est plus élevée parmi les personnes en situation de détresse sociale. Les antécédents de torture et de violence liée au genre sont fortement corrélés à la précarité du quotidien et de l’hébergement, à l’isolement social et plus encore à l’isolement relationnel : les personnes concernées sont 84% à avoir subi des violences, 25% des tortures et 21% des violences liées au genre.
La moitié des patients suivis en psychothérapie en 2013 présentaient des troubles de la concentration, de l’attention et/ou de la mémoire. De tels troubles sont plus fréquents chez les femmes, et concernent plus de la moitié des personnes ayant subi des tortures et/ou des violences liées au genre. Cette situation peut entrave notamment la capacité des demandeurs d’asile à mettre en récit leur parcours d’exil, a fortiori lors de convocations à l’Ofpra et à la CNDA. En raison de ces troubles, les personnes non francophones rencontrent également davantage de difficultés concernant l’apprentissage de la langue. L’importance des idées suicidaires et des antécédents de tentative de suicide parmi les exilés suivis en psychothérapie au Comede illustre la gravité de leurs troubles psychiques. Plus d’un quart des patients ont présenté des idées suicidaires au cours de la psychothérapie, et 6% avaient effectué une tentative de suicide au cours de leur vie. Les idées suicidaires sont plus fréquentes chez les hommes, chez les personnes en situation de détresse sociale, ainsi que parmi les exilés ayant subi des tortures.
En 2013, les psychologues et médecins ont pu caractériser ces troubles psychiques au moyen de la nouvelle catégorisation des principales maladies et syndromes observés. Parmi 190 patients pour lesquels ces données ont été documentées (voir tableau page suivante), 57% présentaient un syndrome psychotraumatique (SPT), 26% une dépression (DEP), 11% un trauma complexe, 4% des troubles anxieux et 1% des troubles psychotiques. Les femmes présentent plus souvent que les hommes un syndrome psychotraumatique (60% vs 54%), et moins souvent une dépression (23% vs 28%). Les syndromes psychotraumatiques apparaissent plus fréquents chez les personnes ayant subi des tortures (60%) et des violences liées au genre (60%), alors que le trauma complexe est fortement corrélé aux antécédents de torture (18%). Selon la région d’origine, on observe davantage de SPT chez les patients d’Afrique de l’Ouest (66%, et 68% des Guinéens), et chez ceux d’Afrique centrale davantage de dépression (29%) et de trauma complexes (20%). Enfin, il existe une forte corrélation entre les tableaux cliniques et l’évolution de la demande d’asile. Parmi les personnes suivies pour psychotraumatisme en 2013, les demandeurs d’asile en cours de procédure présentent plus souvent un syndrome psychotraumatique (58%) et un trauma complexe (14%), les personnes déboutées plus souvent une dépression (46%).
Suivi des patients
En 2014, les psychothérapeutes du Comede ont effectué 1 181 entretiens pour 210 patients, dont 44% en langue étrangère. La durée moyenne de suivi des patients est de 14 mois, ce qui correspond à la nécessité de proposer des suivis soutenus pour des patients présentant souvent des troubles psychiques graves, en lien avec des expériences de violences et tortures.
Au Centre de santé, l’orientation initiale vers le psychothérapeute est proposée par le médecin, généralement après les résultats du bilan de santé. Les troubles psychiques constituent la principale cause de morbidité chez les exilés, davantage encore chez les femmes. Les patients reçus souffrent pour la grande majorité d’entre eux de syndromes psychotraumatiques dans lesquels dominent cauchemars et reviviscences, troubles de la mémoire et de la concentration mais aussi douleurs physiques rebelles au traitement antalgique. Les syndromes psychotraumatiques prennent parfois des formes particulièrement graves dans lesquelles peuvent survenir des épisodes dissociatifs, s’exprimant par des moments de confusion, d’agitation ou encore de mutisme et de stupeur. Certains patients traversent des états de détresse psychique intense, associés à des dépressions graves, et témoignent d’idées suicidaires.
Si les violences ont un grand impact sur la vie psychique des personnes, il ne faut pas négliger le retentissement psychologique de la situation d’exil, marquée par la séparation d’avec les proches, la découverte d’un environnement nouveau et inconnu. En outre, la précarité sociale et administrative associée au contexte politique de l’accueil en France induit fréquemment une souffrance psychique importante. Le suivi des patients recouvre des modes de prises en charge - thérapies d’orientation psychanalytique et/ou thérapies de soutien - que l’on cherche à adapter à la situation du patient, dans laquelle se nouent les effets du traumatisme psychique et la précarité de la situation sociale. Face à un tableau clinique de syndrome psychotraumatique et/ou de dépression, les psychologues et médecins peuvent conduire l’essentiel des prises en charge requises, les médecins prescrivant au besoin des traitements anti-dépresseurs, anxiolytiques et hypnotiques. Toutefois l’avis d’un psychiatre reste nécessaire en cas de tableau psychotique, de dépression ou de syndrome psychotraumatique sévère.

* http://www.comede.org/victimes-de-violences/
http://www.comede.org
Publié par infosuicide à 15:18
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Libellés : MIGRANTS, PRECARITE, STRESS POST TRAUMATIQUE, VICTIMOLOGIE, VIOLENCE

THESE guyanaise sur la problématique du suicide chez les amérindiens Teko et Wayampi entre 2008 et 2015

Une thèse guyanaise sur la problématique du suicide chez les amérindiens Teko et Wayampi entre 2008 et 2015
source 1 décembre 2016 sur http://gps.gf/*
L’objet de cette thèse était de mettre en lumière la problématique du suicide chez les amérindiens Teko et Wayampi habitant sur les rives de l’Oyapock, au sud de la Guyane française, sur une période donnée allant de 2008 à 2015.
Dans le cadre d’une thèse de médecine générale, il s’agit d’évoquer le sujet d’une manière globale, pouvant emprunter alternativement les voies de la psychiatrie, de la santé publique, de la médecine de proximité, mais aussi celles de la sociologie, de la psychologie ou de l’anthropologie.
Dans le cadre particulier de ce travail, le but final était de permettre la connaissance de la réalité accablante d’un échec de prise en charge en termes de santé publique dans un territoire de l’état français et de pouvoir améliorer la prise en charge de cet écueil, en tant que soignant.
Introduction
En 2013 en Guyane française, dans la communauté amérindienne de Camopi, ont été recensés par les Centres Délocalisés de Prévention et de Soin (CDPS) 6 suicides chez des adolescents âgés de 13 à 18 ans. Ce phénomène suicidaire s’est prolongé les années suivantes. L’étude menée avait pour objectif de décrire cette épidémie et d’identifier les facteurs associés à la tentative de suicide (TS).
Dans une première partie, la problématique de ces communautés autochtones a été resituée dans son contexte historique, géographique et démographique; dans un second temps ont été abordées les règlementations françaises et internationales qui encadrent le sujet et dans un troisième temps, les définitions en termes de psychiatrie de la problématique suicidaire étudiée ont été posées, et les plans d’actions contre le suicide déjà existants en Guyane, en métropole et dans le monde, ont été exposés.
Matériel et méthode
L’étude était épidémiologique, observationnelle et rétrospective. Une première partie concernait le recensement des TS et des suicides entre 2008 et 2015, chez les Amérindiens connus des CDPS. La deuxième partie comprenait un questionnaire, adressé aux Amérindiens qui avaient fait une TS dans cette même période.
Résultats
Le taux de suicide annuel était plus élevé durant les trois dernières années de la période étudiée. Il était équivalent à 296 pour 100 000 habitants, soit plus de 18 fois le taux de suicide annuel en France métropolitaine. Le taux de létalité était de 30.4% contre 8.2%. La tranche d’âge des 10-20 ans regroupait 71% des décès par suicide et il n’y avait pas de différence significative entre les sexes. Le conflit interpersonnel constituerait le principal évènement de vie stressant déclaré par les enquêtés (52%), sans compter les deuils auxquels ils ont été exposés dans l’entourage proche. La dépendance à l’alcool (30% des enquêtés), serait liée significativement à l’occurrence de TS, sous l’emprise de l’alcool (p=0.03). La récidive de TS serait liée significativement à la consommation de cannabis (p=0.03). La dépression était retrouvée chez 45% des enquêtés et la maltraitance dans l’enfance chez 33%. Les enquêtés ont déclaré que leur TS leur avait été dictée par un esprit dans 58% des cas.
Conclusion
Des points névralgiques de la problématique du suicide chez les amérindiens de la commune de Camopi ont été mis en évidence. Des propositions de réponses ont été amenées, dans une logique d’actions qui devront être menées avant tout par la communauté amérindienne, en concert avec la Cellule pour le Mieux-être des Populations de l’Intérieur.
Télécharger l’intégralité de la thèse
Article extrait de la thèse de Rémi PACOT, Docteur en médecine

http://gps.gf/blog/une-these-guyanaise-sur-la-problematique-du-suicide-chez-les-amerindiens-teko-et-wayampi-entre-2008-et-2015/
Publié par infosuicide à 14:07
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Libellés : ASPECTS SOCIO-CULTURELS, REGION GUYANE

ROMAN CONTEMPORAIN Joyeux suicide et bonne année de Sophie de Villenoisy

Joyeux suicide et bonne année de Sophie de Villenoisy
Éditeur : Denoël
Date de sortie : 02/05/2016
Joyeux suicide et bonne année - Sophie de Villenoisy

Résumé

Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais à quarante-cinq ans c'est ma meilleure option. Ce n'est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j'abandonnais mari et enfants. Je n'ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi. Deux mois c'est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait. Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année ! est un antidote à la solitude, un hymne à la vie raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy.


«Célibataire, peu d’amis, pas de parents, pas de mec ni d’enfants, Sylvie est persuadée que sa vie ne rime à rien. Le suicide semble être l’option la plus alléchante. Elle est suivie par Franck, un psy, qui lui suggère des épreuves les plus farfelues les unes que les autres. Mais elle n’en démord pas : le 25 décembre sera le jour de son suicide, jusqu’à ce qu’elle rencontre une SDF qui va bouleverser toutes ses certitudes.
Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année est un roman salutaire par les temps qui courent : un hymne à la vie, le tout raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy. Quelque part entre La vie est belle de Franck Capra et Bridget Jones, elle installe son style dès les premières lignes, un mélange savoureux d’humour et de tendresse qui réserve bien des surprises»."

http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Hors-collection/Litterature/Joyeux-suicide-et-bonne-annee
Publié par infosuicide à 12:42
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Libellés : ROMAN, SOLITUDE ISOLEMENT

RETOURS SUR MANIFESTATION "Jouer et déjouer la crise suicidaire"

Jouer et déjouer la crise suicidaire
Posté le 13 décembre 2016 lebimsa.fr*
Haute-Normandie


©MSA Haute-Normandie

Face au suicide, la MSA multiplie les actions sur tout le territoire. En Haute-Normandie, dans le cadre de la déclinaison du partenariat national RSI/MSA, les deux caisses de sécurité sociale ont décidé de passer par le théâtre pour évoquer le sujet.

Une nécessité quand on sait que les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime comptent parmi ceux où le taux de suicide est le plus élevé. On en a enregistré 679 sur la période 2011-2013.

L’objectif de ce débat-théâtre reste le même : parler du problème qui touche beaucoup les agriculteurs, en le dédramatisant le plus possible. Le 28 novembre, à Forges-les-Eaux, en Seine-Maritime, la troupe caennaise « Papillon noir » a donné une représentation interactive devant 150 personnes, pour que chacun puisse participer et partager. L’objectif était notamment de sensibiliser à la détection de la crise suicidaire et à la conduite à tenir, en expérimentant des manières de faire face aux situations du réel.
http://www.lebimsa.fr/jouer-et-dejouer-la-crise-suicidaire/
Publié par infosuicide à 09:38
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Libellés : OUTILS PEDAGOGIQUES, REGION NORMANDIE, RETOURS MANIFESTATION/ACTES/COLLOQUES, THEATRE

FORMATION Questembert (56) 13/01/2017 «Le deuil après suicide et son accompagnement»


Formation «Le deuil après suicide et son accompagnement»
 


Dans le cadre de son programme de formations, la Maison Associative de la Santé, en partenariat avec le Collectif Vivre Son Deuil Bretagne, la Mutualité Française, et le collectif MISACO de Questembert propose une journée de formation sur « le deuil après suicide et son accompagnement ».
PROGRAMME et BULLETIN D’INCRIPTION à télécharger ICI

source 29 décembre 2016 http://maisondelasante.com/index.php/2016/12/29/1531/ 
Publié par infosuicide à 09:11
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Libellés : FORMATION, MANIFESTATIONS/FORMATIONS

mardi 27 décembre 2016

Revue Santé Mentale N° 213 Décembre 2016 Suicide et travail

Revue Santé Mentale
N° 213 Décembre 2016
www.santementale.fr *
Dossier thématique en Une
Suicide et travail

Depuis quelques années, les suicides sur le lieu de travail ou en lien avec les situations de travail interpellent. Les causes sont-elles à explorer dans le milieu du travail, la vie extraprofessionnelle ou des pathologies préexistantes ? Dans des établissements de soin sous tension, les soignants sont pour leur part exposés au risque spécifique de fatigue compassionnelle. Dans ce contexte, la prévention concerne directement la qualité du travail, les échanges dans le collectif et le rôle facilitateur de l’encadrement.

Sommaire du N°213
Nombre de pages : 1

Peut-on établir un lien entre suicide et travail?

Comment explorer les rapports entre suicide et travail ? Au-delà des controverses, il s’agit de penser la rencontre entre un sujet et son contexte de travail. Dans les...
Auteur(s) : Dominique Lhuilier, Professeur émérite de psychologie du travail
Nombre de pages : 8

Santé au travail et rôle des encadrants
Dans un contexte global de tensions des organisations et de durcissement des conditions de travail, l’encadrement a une fonction essentielle pour soutenir un collectif de...
Auteur(s) : Philippe Sarnin, Professeur des Universités en psychologie du travail et des organisations
Nombre de pages : 6

"Epidémie" de suicides chez les infirmiers?
Sous un angle purement statistique, il n’y a pas davantage de suicides chez les infirmières que dans la population générale. En se dégageant de l’émotion, l’approche...
Auteur(s) : François Vatin, Professeur de sociologie
Nombre de pages : 6

Souffrance au travail et douleur morale
Travailleur consciencieux, M. Gérard perd pied lorsque le management de son entreprise lui impose des méthodes « rationnelles » qui le privent de sa façon singulière de...
Auteur(s) : Bruno Miani, Psychanalyste, psychologue, Expert auprès de la Cour d'Appel de Grenoble
Nombre de pages : 6

De la fatigue émotionnelle à la fatigue compassionnelle
Plusieurs formes de fatigue psychologique reposent sur un socle commun : la fatigue émotionnelle. Cette dernière est au coeur du burn-out, qui fait lui-même le lit de la...
Auteur(s) : Philippe Zawieja, Docteur en science et génie des activités à risque, chercheur associé
Nombre de pages : 6

Face au risque suicidaire des soignants
À l’origine de la souffrance des soignants au travail, qui peut parfois conduire certains à la crise suicidaire, le psychothérapeute identifie plusieurs dimensions : celles...
Auteur(s) : Marguerite Charazac-Brunel, Psychanalyste, psychologue, expert honoraire
Nombre de pages : 6

Qui est responsable et pourquoi est-il mort?
Le suicide d’un cadre de santé interroge le fonctionnement d’un hôpital dans son management des soins et la façon dont un collectif dégradé cesse d’être protecteur.
Auteur(s) : Louis Hecktor, Infirmier, formateur
Nombre de pages : 4

Suicide des infirmiers : facteurs fragilisants et facteurs protecteurs
La profession infirmière est soumise à un risque élevé de stress et de suicide, partout dans le monde. Quelques d’études permettent de dégager des facteurs fragilisants...
Auteur(s) : Philippe Delmas, Infirmier, Ph. D., MBA, Professeur ordinaire, HES-SO, Lausanne
Nombre de pages : 6

Infirmières : à risque...
Au même titre que d’autres professions emblématiques (travailleurs sociaux, agriculteurs, policiers…), le Dictionnaire des risques psychosociaux s’arrête sur le cas des...
Auteur(s) : Diane-Gabrielle Tremblay, Professeure
Nombre de pages : 1
Pour en savoir plus du N°213

http://www.santementale.fr/boutique/acheter-numero/numero-213-decembre-2016.html
Publié par infosuicide à 16:55
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Libellés : SUICIDE ET TRAVAIL

Infosuicide déménage



Infosuicide déménage à partir du 28 décembre 2016*

 au 3 rue Jean-Baptiste Dumay, 75020 Paris

* risques de perturbations pour nous joindre  du 28/12/2016 au 9/01/2017

Publié par infosuicide à 15:17
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lundi 26 décembre 2016

PRESENTATION STRUCTURE DEUX SEVRES Coordination départementale de prévention du suicide et promotion de la santé mentale

Coordination départementale de prévention du suicide et promotion de la santé mentale
La coordination départementale de prévention du suicide et promotion de la santé mentale, financée par l’Agence régionale de santé et hébergée par le Ccentre hospitalier de Niort, recherche des axes d’améliorations dans l’accompagnement, le soutien et la prise en charge des personnes en risques suicidaires.
Elle met en place des actions de prévention avec l’organisation de formations « intervenir auprès de personnes en crise suicidaire ». Elle organise des soirées débats, des journées d’études, des conférences…
Les missions de la coordination visent à informer et communiquer, animer un réseau, former des professionnels à l’intervention auprès de personnes en crise suicidaire (les participant(e)s peuvent être employés d’hôpitaux, de l’éducation nationale, des médecins du travail, des employés de maison d’arrêt, d’établissement recevant des personnes âgées, de mutualité sociale, des membres d’associations (UNAFAM, Solidarité paysans…) etc.), développer des programmes de prévention et de promotion en santé mentale.
Les populations cibles sont  les  jeunes, les détenus, les personnes âgées, les personnes évoluant en milieu agricole, les personnes en grande précarité, les personnes en situation d’exclusion sociale, les actifs, les apprentis.
  • Responsable
    Docteur SOPHIE PARENT
  • Cadre référent
    THIERRY FOUET

Contacter le service

Site hospitalier : les locaux de la coordination sont situés sous l’Etablissement français du sang
40, avenue Charles-de-Gaulle – BP 70600 - 79000 Niort
05 49 78 29 07
05 49 78 24 59
prevention.suicide@ch-niort.fr
Publié par infosuicide à 12:57
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Libellés : PRESENTATION STRUCTURE RESSOURCE, REGION NOUVELLE AQUITAINE

SUISSE MEMOIRE EN LIGNE Nos attitudes : un outil dans la prévention des récidives suicidaires chez les adolescents hospitalisés en soins généraux

Nos attitudes : un outil dans la prévention des récidives suicidaires chez les adolescents hospitalisés en soins généraux
Cerreto, Naema ; Grezet, Marine ; Messmer, Maïssa ; Petermann, Monique (Dir.)
Mémoire de bachelor : Haute Ecole Arc Santé, 2015. Soins infirmiers

Résumé Problématique : La prévention du suicide des adolescents est un réel enjeu de santé publique. En effet, des lésions auto-infligées, ou tentatives de suicide chez des adolescents sont à l’origine de 691 admissions en 2009 en Suisse. D’après Alvin (2000), 200 adolescents de 15-19 ans et 600 jeunes adultes de 20-24 ans meurent chaque année par suicide en France. Les tentatives de suicide seraient quant à elles trente fois plus fréquentes que les suicides. Dans 40 à 75% des cas, un professionnel de la santé a été consulté au cours du mois précédent le décès. Les adolescents de 15 à 19 ans constituent, en Suisse, la catégorie de personne qui enregistre le taux d’hospitalisation le plus élevé. Il apparaît que toute infirmière en soins généraux peut être confrontée, dans l’exercice de sa pratique, à un adolescent présentant des comportements suicidaires. Sachant qu’un grand nombre de tentatives de suicide sont suivies de récidives, nous sommes convaincues que l’infirmière tient une place centrale dans la prévention de ces comportements et leurs récidives. Le premier contact avec l’adolescent est primordial et détermine la mise en place d’une relation de confiance. Malheureusement, les études montrent qu’un grand nombre de jeunes se sont sentis jugés et stigmatisés par le personnel soignant. But : L’objectif de cette revue de littérature est de comprendre les facteurs qui influencent les attitudes des infirmières face à des adolescents présentant des comportements suicidaires. Et également de dégager les diverses solutions proposées par les experts afin d’améliorer ces attitudes dans le but de prévenir les récidives de tels comportements chez les jeunes. Concepts abordés : Les concepts abordés dans ce travail sont ceux de la prévention, de l’attitude professionnelle, de l’adolescent et du suicide. Méthode : Douze articles ont été sélectionnés dans les bases de données PUBMED et CINAHL d’après une série de critères et sur la base d’une question formulée à travers les quatre dimensions PICO. Une lecture critiques de ces articles en fonction de la grille adaptée de Fortin (2010) nous a permis l’analyse des diverses composantes de cette problématique ainsi que la mise en évidence de propositions pour la pratique. Résultats : Les divers articles mettent en lumière que les attitudes des infirmières varient en fonction de plusieurs déterminants. L’élément principal qui en ressort concerne les perceptions des soignants face aux comportements suicidaires qui sont souvent fondées sur des inexactitudes et de fausses croyances. Il en résulte alors une ignorance et une marginalisation de la demande d’aide de ces jeunes. Plusieurs propositions ont été abordées par les chercheurs, en particulier la participation à des formations spécifiques ainsi qu’un travail d’introspection personnelle. Conclusion : Les infirmières qui travaillent dans les services de soins généraux sont susceptibles de détenir un grand nombre d’attitudes face à des jeunes personnes présentant des comportements suicidaires. Ces attitudes vont déterminer l’orientation de la prise en charge et conditionner la compliance au suivi de ces jeunes. L’habileté des soignants à communiquer de manière adéquate avec cette population est alors le meilleur outil thérapeutique dont ils disposent pour promouvoir l’efficacité de leurs interventions et de fait prévenir les récidives suicidaires. Il est fondamental, dans cette perspective, de donner les moyens aux soignants de comprendre leurs attitudes et de pouvoir les améliorer.

http://doc.rero.ch/record/259420?ln=fr


Publié par infosuicide à 12:10
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Libellés : ADOLESCENTS, RECIDIVE, SOINS INFIRMIERS, STIGMATISATION, SUISSE

AUTOUR DE LA QUESTION Santé des collégiens en France : nouvelles données de l'enquête HBSC 2014

Santé des collégiens en France : nouvelles données de l'enquête HBSC 2014
Source 15/12/2016
santepubliquefrance.fr*
Pour les adolescents, les années collège représentent une période de changement. L’enquête internationale HBSC (Health Behaviour in School-aged Children), menée tous les 4 ans dans plus de 40 pays, permet d’établir une photographie précise de la santé et du bien-être des adolescents de 11 à 15 ans et d’en mesurer les évolutions. Elle est unique en son genre. Santé publique France y participe pour la sixième année consécutive. Les données françaises 2014 sont publiées aujourd'hui sous la forme de fiches thématiques.
Le volet français de l’enquête HBSC est coordonné par le service médical du rectorat de Toulouse sous la responsabilité du docteur Godeau avec la collaboration et le soutien financier de Santé publique France, ainsi que de l’Inserm U1027 et de l’OFDT.
En 2014, plus de 7 000 collégiens ont répondu à l’enquête dans 169 établissements publics et privés de France métropolitaine, montrant à travers leurs réponses de profondes différences selon le sexe, l’âge, mais aussi le milieu socio-économique.

«  Une majorité des adolescents se sent plutôt bien »

Globalement, 88 % des collégiens se sentent en bonne santé et 82 % ont une perception positive de leur vie (les garçons davantage que les filles).

« Des inégalités sociales marquées sur les états et comportements de santé »

  • La proportion de collégiens se déclarant en excellente santé est significativement supérieure dans les milieux socio-économiques favorisés (41 %) comparés aux moins favorisés (34 %).
  • L’obésité et le surpoids sont plus marqués chez les élèves les moins favorisés comparés aux plus favorisés (18 % vs 8 %) et les élèves qui déclarent ne pratiquer aucune activité physique sont également plus souvent issus des familles les plus défavorisées (7,9 % vs 2,4 %).
  • La prise quotidienne d’un petit déjeuner, les jours de classe, est plus fréquente chez les élèves les plus favorisés (66 %) que chez les moins favorisés (58 %).
  • La consommation quotidienne de fruits et/ou légumes, qui concerne en moyenne 2/3 des collégiens, est plus élevée dans les familles les plus favorisées (68 % vs 57 %) alors qu’on observe l’inverse concernant les boissons sucrées (26 % vs 35 %).
  • Le brossage des dents au moins 2 fois par jour, conformément aux recommandations, est plus souvent pratiqué chez les élèves issus des familles les plus favorisées (82 %) que chez les élèves issus des familles les moins favorisées (72 %).

 « Des évolutions positives…

L’enquête met en avant une évolution de comportements des collégiens concernant par exemple l’augmentation du brossage des dents, la diminution de la violence et du harcèlement, l’augmentation de la pratique régulière d’un sport…

… mais aussi négatives »

L’enquête montre une perception plus négative de la vie chez les filles, des plaintes psychologiques (déprime, irritabilité…) et/ou somatiques (mal de dos, de tête…) récurrentes plus fréquentes, une augmentation du stress dû au travail scolaire, la baisse de l’usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel, la baisse de la consommation quotidienne des fruits et/ou des légumes.

Résultats de l'enquête

  • Méthodologie générale
  • Santé mentale et bien être
  • Habitudes alimentaires, activité physique et sédentarité
  • Perception du corps, corpulence et puberté
  • Handicap et maladie chronique
  • Santé dentaire
  • Expérimentation de produits psychoactifs
  • Relations amoureuses et sexualité
  • Vécu scolaire
  • Brimades, harcèlement, violences scolaires, bagarres
  • Relations familiales et relations avec les pairs
  • Inégalités sociales de santé
  • Comparaisons entre les données nationales et internationales
  • Questionnaire à destination des élèves de CM2, 6e et 5e
  • Questionnaire à destination des élèves de 4e, 3e et 2nde
 http://www.santepubliquefrance.fr/Actualites/Sante-des-collegiens-en-France-nouvelles-donnees-de-l-enquete-HBSC-2014
Publié par infosuicide à 11:54
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Libellés : ADOLESCENTS, BIEN-ÊTRE, ETABLISSEMENT SCOLAIRE, RECHERCHE

le SMS comme outil de soin Les dessous d’une success story

Patients suicidaires : un psychiatre envoie les SMS à la rescousse
Les dessous d’une success story
e-santé | 24 décembre 2016 | Imène Hamchiche whatsupdoc-lemag.fr *

Un psychiatre brestois a récemment obtenu le prix de la santé numérique lors de la 7ème cérémonie des Trophées de la Fondation de l’avenir, une organisation qui soutient l’innovation en santé. Le médecin propose d’utiliser le sms pour diminuer les récidives de tentatives de suicide. Focus sur un parcours original.

Début décembre, la Fondation de l’avenir a décerné son prix de la Santé numérique au Dr Sofian Berrouiguet, psychiatre au CHRU de Brest, pour ses travaux sur le SMS comme outil de soin. Son objectif : déterminer s’il y a moins de récidives de tentatives de suicide chez les patients qui reçoivent, en plus du suivi classique, un SMS personnalisé de l’équipe soignante. S’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, les premiers résultats sont encourageants. De quoi inspirer certains.

« J’étais surpris que les smartphones soient exclus de ses recherches »

C’est pendant son internat, à Brest, que le psychiatre a l’idée d’utiliser les technologies de la communication à l’hôpital. « En 2009, j’ai assisté à une présentation du Pr Michel Walter (chef du service de psychiatrie au CHRU de Brest, ndlr) dont le message était : en changeant de médias, on arrive à toucher des populations différentes », se souvient-il.

À l’époque, le PU-PH de Brest étudiait avec le Pr Guillaume Vaiva de Lille l’impact du courrier et du téléphone dans le maintien du contact avec les patients suicidaires. J’étais surpris que les smartphones soient exclus de ses recherches », explique Sofian. C’est ce qui l’a par la suite motivé pour écrire plusieurs propositions de projets intégrant les nouvelles technologies.

Des SMS pré-enregistrés, mais personnalisés

Celui pour lequel Sofian a été récompensé consiste en une appli web qui envoie à des patients sélectionnés, des SMS pré-enregistrés à des dates précises et sur une période de treize mois. Les messages commencent par le statut, le prénom et le nom du destinataire. Ils contiennent une phrase réconfortante et le numéro des urgences.

Il s’agit de traiter d’énormes quantités de données, et de nombreux partenaires ont été impliqués : le CHRU de Brest, le Groupe d’étude et de prévention du suicide (GEPS), la Fondation de France, l’ID2Santé Bretagne, l’Institut Mines-telecom…

Des progrès à faire

Mais chaque aventure comporte son lot de difficultés. « Il n’existe pas de métiers paramédicaux capables d'accueillir ces outils numériques dans de bonnes conditions », note le psychiatre. Ce qui fait que les patients ne peuvent par exemple pas répondre aux SMS. « Personne n’a été formé à décrypter, classer par ordre de gravité et traiter ces messages », déplore Sofian.

En plus des difficultés techniques se posent des considérations éthiques. Sofian explique avoir fait face à deux grandes craintes : « la substitution du médecin par la technologie, et le devenir des données récoltées » Mais il se veut rassurant : le but de ces applications est de favoriser les contacts humains. Pas de les remplacer.

Aller où l’herbe est la plus verte

Sofian n’entend bien entendu pas limiter son utilisation de la technologie aux SMS. Il n’a d’ailleurs pas hésité à prendre le large pour réaliser ses ambitions. « Je souhaitais, en plus des SMS, développer une appli santé susceptible d’améliorer la prescription médicamenteuse », raconte-t-il. « Nous n’avons pas eu les financements en France mais le CHU de Madrid a proposé de travailler avec nous. » Sofian est donc parti en Espagne un an en 2014. « Nous venons d’obtenir l’autorisation de rapatrier le projet en France », se réjouit le psychiatre.

Et ce n’est pas fini, d’autres études sont prévues, notamment sur l’applicabilité des objets connectés dans l’évaluation du sommeil et la technologie virtuelle pour soigner l’anorexie mentale.
* http://www.whatsupdoc-lemag.fr/actualites-article.asp?id=20201
Publié par infosuicide à 11:44
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Libellés : NOUVELLES TECHNOLOGIES, REGION BRETAGNE, SMS

vendredi 23 décembre 2016

ETUDE RECHERCHE Étude des spécificités de l’expérience automutilatoire et suicidaire chez des adolescentes en situation transculturelle

Étude des spécificités de l’expérience automutilatoire et suicidaire chez des adolescentes en situation transculturelle
S. Grandclerc a, , b, c, M.-R. Moro a, b, c,,J. Lachal a, b, c
a Maison de Solenn, MDA Cochin, AP–HP, 97, boulevard de Port-Royal, 75014 Paris, France
b Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, 1, rue Victor-Cousin, 75005 Paris, France
c CESP, University Paris-Sud, UVSQ, Inserm, université Paris-Saclay, bâtiment 300, 91405 Orsay cedex, France

Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence Available online 19 December 2016

Résumé
Objectif
Explorer l’expérience subjective automutilatoire et suicidaire d’une population d’adolescentes, enfants de parents migrants en France. Mettre en perspective de leur expérience, celle d’adolescentes issues de familles non migrantes afin de souligner les particularités liées à l’histoire migratoire familiale.
Méthode
Il s’agit d’une étude transversale, observationnelle et exploratoire basée sur une démarche qualitative, phénoménologique et inductive. Le recueil des données s’est appuyé sur deux entretiens semi-structurés menés chez quatre adolescentes de parents migrants et quatre adolescentes de parents non migrants, âgés de 13 à 21 ans, suivies en pédopsychiatrie et ayant présenté au moins un passage à l’acte automutilatoire ou suicidaire. L’analyse des données est réalisée selon la méthode de l’interpretative phenomenological analysis.
Résultats
Les résultats sont exposés autour de trois axes d’expériences : le rapport à soi, le rapport à l’autre et le rapport à la mort, déclinés en dix thèmes. Les différents thèmes viennent mettre en évidence les spécificités dans le vécu des adolescentes de parents migrants, notamment dans le rapport à l’individuel et à l’histoire familiale imprégnée de l’histoire migratoire. Les mécanismes d’affiliation par l’automutilation sont également explorés dans ce contexte particulier de double appartenance culturelle.
Conclusion
La vulnérabilité de la population adolescente issue de parents migrants rend indispensable de penser le soin de manière spécifique. Les particularités dans leur rapport à l’individuel et aux parents sont à prendre en compte dans la prise en charge des conduites auto-agressives de ces adolescentes. Les représentations familiales sont importantes à interroger et à respecter afin de favoriser un récit métissé autour du mal-être de ces adolescentes.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0222961716302069
Publié par infosuicide à 17:56
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Libellés : ADOLESCENTS, ASPECTS SOCIO-CULTURELS, AUTO-MUTILATION

Court métrage de jeunes agriculteurs de Wassy et Saint-Dizier sur le suicide des agriculteurs


VIDÉO. De jeunes agriculteurs de Wassy et Saint-Dizier lèvent le voile sur un phénomène en expansion, mais encore tabou dans le monde agricole.Par 6Medias
Publié le 22/12/2016 à 17:27 | Le Point.fr www.lepoint.fr*





Rappel d'infosuicide : Agri'écoute, Un service d'écoute en ligne est à votre disposition. Parlez-en au 09 69 39 29 19 (prix d'un appel local)Accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, il permet de dialoguer anonymement et de façon confidentielle avec des bénévoles formés.
Vous pouvez également nous transmettre votre ville afin que nous recherchions des adresses ressources les plus proches de chez vous info@infosuicide.org



Baisse des cours et des subventions, impuissance des pouvoirs publics, dettes : la situation des agriculteurs est chaque jour plus critique en France. C'est pourquoi un collectif d'agriculteurs de la Haute-Marne a réalisé une vidéo-choc pour alerter l'opinion sur les suicides dans le monde agricole, un phénomène en forte croissance ces dernières années. À tel point qu'il y en aurait aujourd'hui un tous les deux jours, d'après une étude menée par la Mutualité agricole entre 2008 et 2013.
La vidéo met en scène un jeune agriculteur, qui, après avoir passé son enfance à en rêver, a finalement repris l'exploitation familiale de production de lait. Après son grand-père, puis son père, c'est aujourd'hui à son tour de faire perdurer la tradition. Tout commence sous les meilleurs auspices, avec la souscription à un prêt auprès de la banque, l'installation, puis la gestion de l'exploitation en famille. Jusqu'au jour où les cours du lait baissent. S'ensuit l'engrenage financier.

« Grandes surfaces, politiques : tout le monde s'en fout »Puis les fins de mois deviennent impossibles à boucler, les dettes s'accumulent, le moral est au plus bas. « Mais alors, que s'est-il passé ? » s'interroge le jeune agriculteur. « Est-ce la faute des laiteries, des grandes surfaces, des politiques ? Peu importe. De toute façon, tout le monde s'en fout », résume-t-il, dépité. Dos au mur, la solution serait de vendre l'exploitation pour éponger les dettes. Mais la pression familiale représente bien souvent une barrière. Difficile d'expliquer à son père qui a travaillé toute sa vie pour lui transmettre son patrimoine qu'il faut aujourd'hui le sacrifier.
Le protagoniste en vient alors à se reprocher sa propre situation. « Et si en réalité, tout était de ma faute ? Pour avoir cru vivre de ce travail, pour avoir cru nourrir ma famille avec ce métier, pour avoir cru en un rêve. Un rêve de gosse devenu un vrai cauchemar. » La vidéo termine sur l'image de ce que l'on imagine être un suicide par pendaison. Et un chiffre : « En 2016, plus de 150 agriculteurs se sont donné la mort .»

* http://www.lepoint.fr/societe/la-video-choc-sur-le-suicide-des-agriculteurs-22-12-2016-2092419_23.php
Publié par infosuicide à 17:44
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Libellés : MONDE AGRICOLE, VIDEO

jeudi 22 décembre 2016

CANADA LIMITER L'ACCES AUX MOYENS message à l’intention des pharmaciens et des médecins

Les suicides par intoxication chez les jeunes
Volume 32, Numéro 3
Maude St-Onge, M.D., Ph. D., FRCPC, Directrice médicale du Centre antipoison du Québec, Clinicienne chercheuse, Université Laval, CHU de Québec
Résumé
Sachant que le suicide chez les 10 à 14 ans est en augmentation et que près des trois quarts des hospitalisations liées aux suicides découlent d’une intoxication par un médicament, le Centre antipoison du Québec, en collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec et l’Association québécoise de prévention du suicide, a diffusé un message à l’intention des pharmaciens et des médecins visant à limiter l’accès du public aux médicaments nécessitant une ordonnance. De surcroît, l’Institut national de santé publique du Québec a émis des recommandations en ce qui a trait à l’accès aux médicaments vendus sans ordonnance. Le présent article détaille le contenu de ces réflexions et souligne l’importance de mettre en place des outils pour en mesurer l’effet.
Télécharger le numéro complet

Lire la suite https://www.inspq.qc.ca/toxicologie-clinique/les-suicides-par-intoxication-chez-les-jeunes
Publié par infosuicide à 16:46
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Libellés : CANADA, LIMITER L'ACCES AU MOYENS, PHARMACIE

ETUDE RECHERCHE SUEDE Les expériences des psychiatres en matière d'évaluation du suicide

Les expériences des psychiatres en matière d'évaluation du suicide

Titre original : Psychiatrists’ experiences of suicide assessment
Auteurs de l’étude : Margda Waern 1, Niclas Kaiser 2,3  and Ellinor Salander Renberg 31 Section of Psychiatry and Neurochemistry, Gothenburg University
correspondant margda.waern@neuro.gu.se

2 Department of Psychology, Umeå University
3 Department of Clinical Sciences, Division of Psychiatry, Umeå University
BMC Psychiatry B
Published: 9 December 2016

Les lignes directrices cliniques pour la prévention du suicide soulignent souvent l'identification des facteurs de risque et de protection ainsi que l'évaluation de l'intention suicidaire. Cependant, nous savons très peu ce que les psychiatres font réellement lorsqu'ils font ces évaluations. L'objectif était d'enquêter sur les comptes propres aux psychiatres des consultations sur l'évaluation du suicide, en mettant l'accent sur leurs comportements, leurs attitudes et leurs émotions.méthodeDes entretiens semi-structurés en profondeur ont été réalisés avec une sélection ciblée de 15 psychiatres.RésultatsL'analyse thématique a révélé trois thèmes principaux: comprendre le patient dans une situation précaire, comprendre ses propres réactions et comprendre comment la relation médecin-patient a eu un impact sur l'évaluation des risques et les décisions de gestion. Le contact émotionnel et les questions de crédibilité étaient des sous-thèmes communs qui se posaient lorsque les répondants parlaient d'essayer de comprendre le patient. Les psychiatres ont souligné le caractère semi-intuitif de leurs évaluations. Les problèmes liés à l'utilisation des évaluations des facteurs de risque et des échelles de notation sont apparents. Les consultations d'évaluation pourraient évoquer des symptômes physiques et émotionnels d'anxiété et les préoccupations concernant la responsabilité pourraient mener à des décisions de gestion répressives. Dans des situations de confiance mutuelle, la consultation d'évaluation pourrait toutefois amorcer un processus thérapeutique.ConclusionCette étude met en lumière les expériences des psychiatres dans les situations cliniques d'évaluation du suicide. Les constatations ont des répercussions sur le perfectionnement professionnel et sur la prestation des services.


Article accès libre en anglais http://bmcpsychiatry.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12888-016-1147-4
Publié par infosuicide à 14:59
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Libellés : ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE, ECHELLE EVALUATION, EXPERIENCES, POINT DE VUE CLINIQUE, RECHERCHE, REPERAGE EVALUATION CRISE SUICIDAIRE, SOIGNANTS, SUEDE

PLAN DE MOBILISATION CONTRE LA HAINE ET LES DISCRIMINATIONS ANTI-LGBT

PLAN DE MOBILISATION CONTRE LA HAINE ET LES DISCRIMINATIONS ANTI-LGBT
LA RÉPUBLIQUE MOBILISÉE CONTRE LA HAINE ET LES DISCRIMINATIONS ANTI-LGBT
DÉLÉGATION INTERMINISTÉRIELLE À LA LUTTE CONTRE  LE RACISME, L’ANTISÉMITISME ET LA HAINE ANTI-LGBT - décembre 2016

Le plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT, conçu pour une durée detrois ans, développe cinq priorités :
Une République exemplaire contre la haine et les discriminations anti-LGBT
Sanctionner chaque acte de haine anti-LGBT et protéger au mieux les victimes
Éduquer contre la haine et les discriminations anti-LGBT
Agir contre les discriminations anti-LGBT au quotidien
Poursuivre le combat international pour les droits des personnes LGBT


Dont un des axes de la priorité "Agir contre les discriminations anti-LGBT au quotidien impliquera 'd'intégrer la problématique du suicide des jeunes LGBT,
qui ont 2 à 7 fois plus derisques d’effectuer une tentative de suicide que le reste de la population, dans les travaux du comité national de la santé mentale.'


Lire le plan http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2016/12/plan_de_mobilisation_contre_la_haine_et_les_discriminations_anti-lgbt.pdf
Publié par infosuicide à 14:43
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Libellés : ORIENTATION SEXUELLE

UNICEF Écoutons ce que les enfants ont à nous dire Grandir en France : le lieu de vie comme marqueur social Consultation nationale des 6-18 ans 2016

Écoutons ce que les enfants ont  à nous dire Grandir en France : le lieu de vie comme marqueur social Consultation nationale des 6-18 ans 2016
UNICEF 


"22% des répondants reconnaissent qu’il leur est déjà arrivé de penser au suicide et 8% qu’ils ont tenté de se suicider."
Paris, le 29 novembre 2016 - L’UNICEF France publie aujourd’hui les résultats exceptionnels de sa 3e consultation nationale. Exceptionnels parce qu’ils sont le fruit de la plus vaste enquête significative dont les réponses sont apportées par les enfants eux-mêmes : près de 22 000 enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans ont donné, entre octobre 2015 et juin 2016, leur avis sur leur vie. Exceptionnels parce que pour la première fois, les résultats permettent de différencier la perception des enfants selon leur lieu d’habitation et de recueillir des données rarement collectées.
Quelles sont les différences de perception des enfants en matière d’éducation, d’accès aux activités et aux savoirs, de respect de leurs droits, mais aussi en termes d’amitié et de soutien parental, selon qu’ils habitent en centre-ville, en quartier populaire ou en quartier prioritaire ? Les réponses aux 163 questions, analysées par le sociologue Serge Paugam et le regard d’haptothérapeute de Catherine Dolto, ont permis d’explorer l’ensemble de ces thématiques.
Des conclusions étonnantes, loin des clichés
Les enfants des quartiers prioritaires désinvestis de leur scolarité ? Plus de 60 % se disent angoissés de ne pas réussir à l’école marquant ainsi leur intérêt pour l’éducation et leur préoccupation pour l’avenir. Isolés, avec des entourages en faillite et dépassés ? Ils sont plus de 67 % à déclarer pouvoir trouver de l’aide en cas de besoin dans leur quartier et près de 42 % à affirmer avoir une famille à proximité. 71 % s’entendent bien avec leurs voisins et 44 % estiment être valorisés par leurs amis. Enfin, 67 % et 55 % déclarent être valorisés par leur mère et leur père. Des chiffres frappants, bien supérieurs à ceux des quartiers plus aisés.
Un constat pourtant sans appel
L’enquête montre que les enfants et adolescents des quartiers prioritaires cumulent des inégalités. L’ensemble de ces privations et difficultés d’intégration engendrent un sentiment de dévalorisation de soi et une perte de confiance dans l’avenir. Dès 6 ans et dans ces quartiers plus qu’ailleurs, 54 % des enfants témoignent d’un manque d’accès aux savoirs, 41 % d’un manque d’activités culturelles ou de loisirs, 22 % sont en situation de privation matérielle et 28 % en situation de privation d’accès aux soins.
L’analyse démontre que le cumul de ces inégalités matérielles et la perte de confiance sont autant de facteurs aggravant les situations que l’enfant peut vivre : discrimination ethnique ou religieuse, harcèlement sur internet ou dans le quartier. Les enfants et adolescents privés d'activités extrascolaires, ont ainsi près de 4 fois plus de risques d'être angoissés de ne pas réussir à l'école.
Plus grave, ces enfants perçoivent très tôt qu’ils n’ont pas les mêmes chances que les autres : ils sont près de 13 % à estimer que leurs droits ne sont pas respectés dans leur quartier, 7 % estiment qu’ils ne le sont pas non plus en France, soit 2 fois plus que ceux qui vivent en centre-ville !
« Certains enfants et adolescents intériorisent très tôt le sentiment d'être dévalorisés, peu respectés par les institutions, notamment l'école. Ils grandissent en ayant intériorisé l'idée de l'injustice », souligne Serge Paugam.
« L’intériorisation des injustices provoque soit une soumission génératrice de retrait et de repli sur soi-même avec déni de ses propres capacités, soit une révolte contre cette société qui ne sait pas voir les potentialités et le désir d’apprendre. Dans les deux cas, la société perd une intelligence qui s’éteint ou s’égare », ajoute Catherine Dolto.

Les 6-18 ans, experts de leur quotidien, pour penser des solutions adaptées

La consultation ouvre des perspectives identifiées par les enfants eux-mêmes, comme par exemple :
  • .mener des actions pour développer les activités en dehors de l'école, les rendre plus accessibles pour  mieux préparer à la réussite scolaire.
  • .renforcer le lien entre l'école et le quartier, ce qui implique de valoriser les parents dans leur rôle éducatif. Tout ce qui peut conduire à réduire la distance entre l'univers scolaire et l'univers domestique permet de lutter contre ces formes nouvelles de disqualification sociale.
« Notre étude est là pour réaffirmer que les enfants et les adolescents issus des quartiers les plus défavorisés sont les victimes d’un cumul d’inégalités qui induira inévitablement des conséquences dramatiques sur leur développement, leur scolarisation et leur vie future d’adultes. Nous présenterons les conclusions de cette consultation, accompagnées de nos recommandations à l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle », explique Jean-Marie Dru, Président de l’UNICEF France.
Consulter le rapport
Ecoutons ce que les jeunes ont à nous dire !
L'UNICEF France a fait appel au talent de l'agence de jeunes reporters LES HAUT-PARLEURS, en partenariat avec TV5 Monde, pour donner la parole à des enfants et adolescents des quartiers populaires et prioritaires.
Vu sur: https://www.unicef.fr/contenu/espace-medias/grandir-en-france-un-defi-pour-les-6-18-ans-des-quartiers-prioritaires


 

Publié par infosuicide à 14:13
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