lundi 3 février 2025

Le suicide d'un patient, L'AP-HP en appelle à une stratégie nationale dédiée

Extrait :  L'AP-HP en appelle à une stratégie nationale dédiée 

Le suicide d'un patient durant son hospitalisation est toujours un drame, mais aussi une véritable «hantise» pour les soignants, ont rappelé les intervenants d'une session dédiée à cette problématique organisée le 23 janvier au congrès de l'Encéphale, cités par Hospimedia. Les psychiatres spécialistes du sujet ont poussé pour l'élaboration d'une stratégie nationale dédiée qui permettrait d'avancer significativement dans la prévention de ces suicides. Comme le montrent plusieurs études, les suicides en institution représentent 4 à 5% des suicides aboutis, avec 80% des suicides en établissement psychiatrique. Des facteurs de risque sont connus (comme les antécédents) mais tout patient peut être à risque, d'où la nécessité d'une évaluation systématique.

Un volet important d'une stratégie nationale devra aussi être consacré à l'accompagnement des soignants. «Les suicides intrahospitaliers sont très fréquents, et donc les professionnels exposés à un suicide de patients sont également nombreux», a souligné la Dr Laurène Lestienne, cheffe de clinique des universités-assistante des hôpitaux, qui exerce au CH du Vinatier et aux Hospices civils de Lyon (Rhône). Au cours de leur carrière, «87% des psychiatres sont exposés à un suicide de patients, près de 50% des intervenants psychiatriques, entre 20 et 40% des psychologues, plus de la moitié des infirmiers [...] c'est une population professionnelle énorme», a-t-elle poursuivi, sans minimiser «l'impact sur le plan émotionnel, traumatique et professionnel». 


3114 : numéro national de prévention du suicide
Pour toute personne confrontée au suicide ou à une détresse psychique, un numéro national et gratuit est disponible 7j/7, 24h/24 : le 3114. Au bout du fil, des professionnels de santé, formés, mobilisés, en lien avec des acteurs du soin de chaque territoire, pourront apporter des réponses adaptées à toute situation.

ETUDE RECHERCHE Évaluation et prévention du suicide auprès des enfants

Évaluation et prévention du suicide auprès des enfants - Jean Lefèvre-Utile (Cap'Lab 2024)



Le foyer Sud Est Marseille de la Communauté Mixte de Recherche « Droits Humains – Capacités Participation », (AP-HM, AMU, Solidarité Rehabilitation, CoFoR, JUST) proposent deux jours de CapLab les jeudi 21 et vendredi 22 mars 2024 à Marseille. Dans ce cadre, Jean Lefèvre-Utile (Infirmier chercheur et docteur en éthique, Ingram School of Nursing Mcill University, service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, APHP, éthique et épistémologie | UMR 1018 CESP-INSERM, Université Paris-Saclay) revient dans ce format court sur son intervention. Toutes les capsules vidéo des intervenants et intervenantes :    • Cap'Lab Marseille : Le pas de côté - ...   _________________________ Les CapLab sont des événements scientifiques et citoyens ouverts à toutes et à tous, des « Laboratoires Capacitants » cherchant à faire dialoguer une pluralité de savoirs, issus des sciences humaines et sociales, des pratiques d’accompagnement et de relation d’aide, des savoirs d’expériences et d’usages. La CapLab de Marseille propose de mettre en lumière différents types de coopérations réflexives collectives, que ce soient des coopérations formatives qui se développent au sein d’espaces et de pédagogies ; ou des recherches participatives. Toutes rendent incontournables la co-présence d’une grande diversité d’acteur-ices, avec leurs ancrages sociaux et imaginaires. Cette diversité d’agents épistémiques est invitée à partager ses expériences, ses savoirs et à venir interroger, au delà de la coprésence, la pertinence du faire ensemble. La pertinence des savoirs d'expériences et la revalorisation du « sens commun » ont été portées notamment par les courants pragmatistes issus de la recherche. D’autres savoirs sont donc mis en évidence “au même titre” que les savoirs académiques, tout comme d’autres manières de faire apprentissage, faire formation, faire recherche. En effet, ces savoirs ont une capacité extraordinaire, forme de lucidité subversive, à critiquer les épistémologies dominantes, à créer des passerelles entre logiques universelles et pluriverselles, et à questionner ce que signifie coopérer. Ainsi, dans la continuité de l’approche du sculpteur Philippe Ramette, ces deux jours cherchent à permettre de faire “un pas de côté”. _________________________ À propos de l'événement : https://confcap-capdroits.org/wp-cont... _________________________ Retrouvez-nous sur notre site internet : https://confcap-capdroits.org/ Et sur nos réseaux sociaux : LinkedIn :   / posts   Twitter :   / capdroits   Facebook :   / capdroits   Vous pouvez également nous contacter par mail : confcap.capdroits@gmail.com

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Vigilans prison : une approche prometteuse

Vigilans prison : une approche prometteuse

Une déclinaison du programme Vigilans adaptée au milieu carcéral montre un effet immédiat sur les tentatives de suicide, d’après une expérimentation menée en 2021-2023 par la F2RSM Psy. Les chercheurs pointent la nécessité de poursuivre l’évaluation, afin de consolider ces résultats par davantage de données et préciser les enseignements par une approche qualitative.

Le programme VigilanS est un dispositif de recontact et de suivi des personnes ayant fait une tentative de suicide en population générale, dans un but de prévention de la récidive. Les résultats ont montré une réduction significative de ce risque chez les personnes ayant bénéficié de ce suivi.

Partant du constat d’une morbi-mortalité suicidaire particulièrement élevée en établissements pénitentiaires, l’ARS Hauts-de-France a fait de l’adaptation de la stratégie nationale de prévention du suicide au milieu carcéral une priorité. Le programme VigilanS constituant un des piliers de cette stratégie, son adaptation au milieu carcéral à titre expérimental a été confiée au CHU de Lille et hébergée par la Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie et Santé mentale Hauts-de-France (F2RSM Psy). Vigilans en milieu carcéral a démarré en juin 2021, en commençant par les établissements pénitentiaires de Lille-Sequedin et Lille-Annoeullin.

Ce rapport, réalisé par Marion Estoup, sous la coordination et le pilotage des Dr. Thomas Fovet et Marielle Wathelet, présente l’évaluation de VigilanS-prison en matière d’activité et d’impact sur les conduites suicidaires au sein des établissements dans lesquels le dispositif a été déployé. L’évaluation a été financée par la Direction Générale de la Santé, soutenue par VigilanS et la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires (DISP) Grand-Nord et portée F2RSM Psy.

Les principaux enseignements du rapport sont :

  • Un effet immédiat du dispositif avec une réduction significative des taux de TS dans les établissements de Lille-Sequedin et Lille-Annoeullin, bien que l’effet sur le taux de suicides soit plus modeste et statistiquement non significatif.
  • À long terme, les tendances observées suggèrent une baisse des taux mensuels de tentatives de suicide et de suicides dans les établissements d’intervention, mais ces effets ne sont pas significatifs au regard des comparaisons avec les établissements contrôle.
  • Bien que prometteuse, l’expérimentation de VigilanS-prison nécessite une réévaluation comprenant un plus grand nombre de données, collectées à l’échelle individuelle, et sur une période de suivi prolongée pour confirmer son efficacité.

VigilanS en milieu pénitentiaire. Evaluation d’une expérimentation menée dans les Hauts-de-France (2021-2023), M. Estoup, M. Wathelet, T. Fovet, F2RSM psy, décembre 2024, en pdf sur le site de la F2RSM, illustration © F2RSM Psy

https://www.santementale.fr/2025/02/vigilans-prison-une-approche-prometteuse/ 

 

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31 janvier 2025
Sortie du rapport d'évaluation de l'expérimentation VigilanS menée en milieu pénitentiaire dans les Hauts-de-France (2021-2023)


Le programme VigilanS est un dispositif de recontact et de suivi des personnes ayant fait une tentative de suicide en population générale, dans un but de prévention de la récidive. Les résultats ont montré une réduction significative de ce risque chez les personnes ayant bénéficié de ce suivi.

Partant du constat d'une morbi-mortalité suicidaire particulièrement élevée en établissements pénitentiaires, l’ARS Hauts-de-France a fait de l’adaptation de la stratégie nationale de prévention du suicide au milieu carcéral une priorité. Le programme VigilanS constituant un des piliers de cette stratégie, son adaptation au milieu carcéral à titre expérimental a été confiée au CHU de Lille et hébergée par la Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie et Santé mentale Hauts-de-France (F2RSM Psy). Vigilans en milieu carcéral a démarré en juin 2021, en commençant par les établissements pénitentiaires de Lille-Sequedin et Lille-Annoeullin.

Ce rapport, réalisé par Marion Estoup, sous la coordination et le pilotage des Dr. Thomas Fovet et Marielle Wathelet, présente l’évaluation de VigilanS-prison en matière d’activité et d’impact sur les conduites suicidaires au sein des établissements dans lesquels le dispositif a été déployé. L'évaluation a été financée par la Direction Générale de la Santé, soutenue par VigilanS et la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires (DISP) Grand-Nord et portée F2RSM Psy.

Les principaux enseignements du rapport sont : Un effet immédiat du dispositif avec une réduction significative des taux de TS dans les établissements de Lille-Sequedin et Lille-Annoeullin, bien que l’effet sur le taux de suicides soit plus modeste et statistiquement non significatif.
À long terme, les tendances observées suggèrent une baisse des taux mensuels de tentatives de suicide et de suicides dans les établissements d’intervention, mais ces effets ne sont pas significatifs au regard des comparaisons avec les établissements contrôle.
Bien que prometteuse, l’expérimentation de VigilanS-prison nécessite une réévaluation comprenant un plus grand nombre de données, collectées à l’échelle individuelle, et sur une période de suivi prolongée pour confirmer son efficacité.

https://www.f2rsmpsy.fr/sortie-rapport-evaluation-experimentation-vigilans-menee-milieu-penitentiaire-hauts-france-2021-2023.html

Semaine de prévention du suicide : l’état des lieux des conduites suicidaires

Semaine de prévention du suicide : l’état des lieux des conduites suicidaires

Communiqué de presse

Paru le 03/02/2025

Dans le cadre de la 35e semaine de prévention du suicide, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui anime l’Observatoire national du suicide (ONS), synthétise les grandes tendances observées à partir des statistiques disponibles sur les conduites suicidaires. Après plusieurs décennies de baisse, le taux de suicide semble avoir atteint un plancher à la fin des années 2010. Les hommes âgés restent la catégorie la plus exposée au risque suicidaire et les hospitalisations pour gestes auto-infligés (tentatives de suicide et automutilation) ont retrouvé leur niveau pré-covid. En baisse chez les femmes en milieu de vie, ces hospitalisations sont en forte hausse chez les jeunes femmes depuis 2020. Le 6e rapport de l’ONS, qui sera publié fin février 2025, présentera des analyses approfondies sur ces tendances récentes.

 Une hausse récente des décès par suicide et une relative stabilité des hospitalisations

Selon les dernières données mises à disposition par le CépiDC (Inserm), 9 200 décès par suicide ont été recensés en 2022. Le taux de suicide brut atteint 13,3 décès pour 100 000 habitants et un niveau trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes (20,8 et 6,3 pour 100 000, respectivement) (graphique 1).
En baisse constante depuis le milieu des années 1980, le taux de suicide parait avoir atteint un niveau plancher au tournant de la décennie 2020. Une première hausse du taux de suicide relevée en 2018 est en grande partie dues à une rupture de série statistique liée à l’amélioration de la collecte des données et doit être interprétée avec précaution. Néanmoins, le taux de décès par suicide en 2022 augmente légèrement par rapport à 2021 (13,0) et 2020 (13,1).


S’agissant des tentatives de suicide, les données les plus fiables et stables dans le temps reposent sur le dénombrement des hospitalisations pour gestes auto-infligés (GAI), qui englobent sans pouvoir les distinguer les tentatives de suicide et les automutilations non suicidaires telles que les scarifications1  . 77 601 personnes de plus de 10 ans ont été hospitalisées au moins une fois pour GAI dans les établissements de soins somatiques en 2023, soit 128 personnes pour 100 000 en 2023. Ce chiffre est relativement stable par rapport aux années précédentes, à l’exception de l’année 2020, marquée par le Covid qui a largement affecté les services de prise en charge hospitalière.

Une hausse spectaculaire des hospitalisations chez les adolescentes et les jeunes femmes au cours de la dernière décennie

L’augmentation du nombre d’hospitalisations pour GAI chez les adolescentes et les femmes de moins de 25 ans, observable dès 2017, s’accélère à partir de 2020 et persiste au-delà de la période post-covid (graphique 2). 516 femmes de 15 à 19 ans sur 100 000 ont été hospitalisées en 2023 pour GAI, plus de quatre fois le taux observé chez les hommes (113 sur 100 000) et en hausse de 46 % par rapport à 2017. Dans le même temps, les hospitalisations pour gestes auto-infligés ont nettement reculé chez les femmes de 30 à 69 ans et chez les hommes de 30 à 59 ans. De ce point de vue, les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent nettement de 35 à 70 ans, tandis qu’elles ont fortement augmenté entre les jeunes femmes et leurs aînées.

Au contraire, le taux de décès par suicide des jeunes est cinq fois et demie plus faible que la moyenne (2,4 pour 100 000 contre 13,3). Les jeunes femmes demeurent la population chez qui le taux de suicide est le plus faible, mais celui-ci a augmenté de près de 40 % entre 2020 et 2022 – passant de 1,15 à 1,60 – tandis que celui des hommes restait relativement stable avant 45 ans.

Les hommes âgés, groupe au risque suicidaire le plus élevé

Souvent associé aux jeunes – chez qui celui-ci constitue la 2e cause de mortalité – le risque de décès par suicide est néanmoins, de très loin, beaucoup plus élevé chez les personnes les plus âgées, les femmes comme chez les hommes (graphique 3). Le taux de suicide des personnes âgées de 85-94 ans est de 35,2 pour 100 000, près du triple du taux mesuré pour l’ensemble de la population. Les hommes de 85 à 94 ans font face à un risque huit fois plus élevé que les femmes du même âge et 25 fois plus important que les hommes de moins de 25 ans. De plus, leur taux augmente nettement entre 2021 et 2022, passant de 77 à 86 suicides pour 100 000 habitants.

  • 1Une partie substantielle des tentatives de suicide ne conduit pas à une hospitalisation et, inversement, nombre d’automutilations non suicidaires en font l’objet.

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/250203_CP_semaine-prevention-suicide

CANADA Appel : Expertise en matière de prévention du suicide

 Canada.ca

Appel : Expertise en matière de prévention du suicide

Cet appel se termine le 14 mars 2025.

Hiver 2025

Actuellement ouvert :

  • Experts du gouvernement du Canada (GC) en matière de prévention du suicide.
  • Experts en prévention du suicide à l'extérieur du gouvernement du Canada.

Sur cette page

Liste d'experts pour la prévention du suicide

L'Agence de la santé publique du Canada crée une liste d'experts en prévention du suicide qui peuvent être appelés pour donner des conseils d'experts, au besoin, afin de compléter l'expertise scientifique interne. La Liste d'experts de l'Agence permettra de s'assurer que des experts participent à un processus transparent qui tient compte de leurs compétences et de la diversité du Canada en ce qui a trait au genre, à l'origine ethnique, aux régions, aux groupes autochtones, aux communautés racisées et aux langues officielles.

Cet appel pancanadien établira un répertoire d'experts en prévention du suicide avec un vaste éventail de disciplines et de perspectives. Cette liste servira à trouver des experts ayant une formation pertinente pour fournir des conseils à l'Agence, y compris la création d'une table consultative scientifique sur la prévention du suicide.

Pourquoi la prévention du suicide

Le suicide est un enjeu de santé publique important qui peut toucher des personnes de tous les âges et de toutes les origines. Il n'existe pas de cause unique permettant de prédire, d'expliquer ou de prévenir le suicide et les comportements associés. Le suicide est le résultat d'une interaction dynamique de multiples facteurs de risque et de protection. Une prévention efficace du suicide repose sur l'application des données probantes et des connaissances les plus récentes dans la conception et la mise en œuvre d'interventions, de politiques et de programmes.

Le 31 mai 2024, le gouvernement du Canada a publié le premier Plan d'action national de prévention du suicide (Plan d'action) pour renforcer une réponse collective face au suicide au Canada. Le Plan d'action s'engage à établir une table consultative scientifique sur la prévention du suicide pour appuyer la prise de décisions, l'établissement des priorités et l'intégration de diverses expertises dans la mise en œuvre du Plan d'action.

Expertise recherchée

Aux fins de l'établissement de la Liste d'experts de l'Agence de la santé publique du Canada, l'Agence sollicite des soumissions auprès de personnes ayant au moins 10 ans d'expérience en prévention du suicide dans une ou plusieurs des spécialités primaires (énumérées ci-dessous par ordre alphabétique et non par ordre d'importance).

Étant donné la nature complexe et intersectionnelle du suicide et de la prévention du suicide, il est possible que tous les principaux domaines de spécialisation en matière de prévention du suicide ne soient pas énumérés ci-dessous. Si vous avez une expertise démontrable dans un autre domaine de la prévention du suicide, nous vous encourageons à inscrire votre expertise sous la catégorie « autres ».

Spécialités primaires

Comment présenter une demande

Les personnes qui répondent aux critères d'expérience sont invitées à remplir le formulaire du gouvernement du Canada (GC), fourni dans le lien ci-dessus. Il s'agit d'un formulaire sûr, remplissable et accessible. Le processus de soumission prend environ 10 à 15 minutes.

Vous pouvez accéder à vos renseignements à tout moment pour vérifier ou mettre à jour le contenu. Après avoir soumis le formulaire du GC, vous recevrez un courriel contenant des directives pour soumettre votre curriculum vitae (CV) et une Déclaration des affiliations et des intérêts.

Remarques importantes avant de commencer

Une fois la demande commencée, elle doit être achevée dans son intégralité. Il n'y a pas d'option pour enregistrer. Les renseignements suivants seront nécessaires pour votre soumission :

  • Renseignements personnels (nom, adresse, coordonnées)
  • Compétences professionnelles (domaines d'expertise et de recherche, y compris les années d'expérience)
  • Études
  • Emploi/affiliations
  • CV
  • Compétences linguistiques
  • Renseignements démographiques aux fins d'équité, de diversité et d'inclusion
  • Déclaration des affiliations et des intérêts

Processus de sélection

Votre demande sera examinée par la Division de prévention du suicide, en collaboration avec le bureau de la Conseillère scientifique en chef de l'Agence.

La sélection des experts sera laissée à la discrétion de l'Agence, et tiendra compte de l'évaluation combinée des études, de l'expérience professionnelle, de la recherche, des publications, de l'enseignement et d'autres activités liées aux sciences, et des considérations en matière d'équité, de diversité et d'inclusion.

Les profils seront examinés afin de déterminer s'ils sont complets et conformes à l'appel. Nous communiquerons avec vous si d'autres renseignements sont requis, si l'on recherche vos conseils ou les deux.

Conditions

Les personnes intéressées doivent déclarer tout conflit d'intérêts réel, potentiel ou apparent en remplissant et en présentant un formulaire de Déclaration des affiliations et des intérêts. Toutes les déclarations seront vérifiées de nouveau si l'avis d'un expert est demandé.

Les personnes doivent se représenter dans toute soumission et ne pas faire de soumission à titre de représentant d'un organisme, y compris de gouvernements, d'industries commerciales, d'entités de recherche, d'universités, d'organisations de la société civile ou toute autre institution.

L'Agence se réserve le droit d'accepter ou de rejeter toute expression d'intérêt, d'annuler le processus d'appel et de rejeter toutes les soumissions à tout moment sans engager de responsabilité envers le ou les demandeurs concernés et sans obligation d'informer le ou les demandeurs concernés des motifs de ces actes.

Les experts qui ont soumis une demande pour la liste d'experts le font sur une base volontaire et sans rémunération.

Si l'on détermine que vous êtes apte à offrir des conseils d'experts sur un sujet autre que celui du présent appel, on suppose que vous acceptez d'être pris(e) en compte et considéré(e) et que l'on communique avec vous.

Questions

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page de l'intiative relative à la liste d'experts. Si vous avez d'autres questions, veuillez communiquer avec suicideprevention@phac-aspc.gc.ca en indiquant à la ligne d'objet « Appel sur la prévention du suicide ».

Obtenez des informations supplémentaires sur la liste d'experts.

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Date de modification :

QUALITÉ ET SECURITÉ DES SOINS Le référentiel de certification HAS 2025

 QUALITÉ ET SECURITÉ DES SOINS Le référentiel de certification HAS 2025

"[...]Enfin, concernant la psychiatrie, des objectifs d’amélioration portent en particulier sur la prévention des risques suicidaires, [...]"

Par Bruno Benque - Publié le 30/01/2025 https://www.infirmiers.com*

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient d’annoncer l’évolution du référentiel de certification des établissements de Santé, et l’amorce d’un 6ème cycle de certification qui débutera dès septembre 2025. Pour accompagner ces changements, elle publie sur sa plateforme son référentiel 2025 ainsi qu’un guide méthodologique pour que chacun puisse se l’approprier.

Pour mettre en place le 6ème cycle de certification des établissements de Santé, la HAS annonce la continuité comme maître-mot relatif à sa démarche, avec l’ambition de renforcer les exigences sur des enjeux clés, de s’adapter aux priorités de santé publique et de faire des patients des partenaires à part entière.

Focus sur les parcours grossesse, les dispositifs médicaux numériques et les événements indésirables liés au médicament

Pratique incontournable depuis maintenant 25 ans, la démarche de certification des établissements de Santé a régulièrement évolué et progressé pour introduire de nouveaux objectifs, méthodes ou exigences. Si le cycle précédent s’est résolument inscrit dans la simplification du référentiel et au plus près de la pratique des soignants, recueillant l’approbation d’une majorité de ces derniers, le référentiel 2025 reste organisé en trois chapitres dédiés à l’établissement, aux équipes de soins et au patient, avec un nombre d’objectifs réduit et rééquilibré et un nombre de critères également optimisés dans leur rédaction.

Ce nouveau référentiel fait un focus sur trois domaines qui sont jugés par la HAS comme des priorités en termes de qualité et de sécurité des soins. Le premier concerne la prévention des complications pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum, le deuxième promeut le développement de l’usage des dispositifs médicaux numériques, notamment ceux qui intègrent de l’intelligence artificielle, une évolution qui transforme profondément les soins, tout en présentant de nouveaux risques liés à la cybersécurité, à l’identitovigilance ou aux biais algorithmiques.

Des items de santé publique comme l’antibiorésistance, les urgences ou la psychiatrie

Le troisième point d’attention particulièrement suivi par la HAS dans ce nouveau référentiel se place au niveau des événements indésirables graves liés à l’usage du médicament. Cet item a été motivé notamment par les résultats du 5e cycle de certification qui témoigne de la persistance d’une maîtrise insuffisante des risques associés à l’usage des médicaments, si bien que les critères d’évaluation concernant ces pratiques sont revus, de l’approvisionnement à la dispensation des médicaments en passant par leur prescription.  

Le nouveau référentiel apporte également une attention plus aigüe sur des priorités de santé publique, avec notamment la lutte contre l’antibiorésistance, le critère standard sur la pertinence des prescriptions d’antibiothérapie devenant un critère impératif et sur les urgences, la prise en charge des patients non programmée, la systématisation des filières d’hospitalisation directe notamment pour les passages évitables des personnes âgées aux urgences et l’organisation de rencontres intra-filières avec les acteurs du territoire faisant l’objet des sujets à améliorer. Enfin, concernant la psychiatrie, des objectifs d’amélioration portent en particulier sur la prévention des risques suicidaires, le développement de projets de soins favorisant l’inclusion sociale, le respect des bonnes pratiques d’isolement et de contention, ainsi que sur l’amélioration de la prise en charge somatique

Vous pouvez consulter le référentiel du 6ème cycle de certification des établissements de santé en cliquant sur CE LIEN, de même qu’un guide méthodologique ICI.

https://www.infirmiers.com/services/cadre-de-sante/le-referentiel-de-certification-has-2025

ALLEMAGNE La première chaire d'études sur le suicide en Allemagne : une étape importante dans la recherche, la prévention et l'enseignement

La première chaire d'études sur le suicide en Allemagne : une étape importante dans la recherche, la prévention et l'enseignement

Ute Lewitzka apporte son expertise et son engagement dans la déstigmatisation des maladies mentales à l'Université Goethe de Francfort.

Ute Lewitzka, professeure d'études sur le suicide
Ute Lewitzka, professeure d'études sur le suicide

Il a fallu du temps pour que son souhait se réalise. En effet, Ute Lewitzka travaille depuis longtemps à la création d’une chaire consacrée aux études sur le suicide en Allemagne. Le 1er novembre 2024, ce rêve est devenu réalité : l’Université Goethe a créé la première chaire de ce type en Allemagne. Même si la recherche sur le suicide est un sujet de niche dans le domaine plus large de la psychiatrie, son importance sociale est incontestable. Le suicide touche des personnes de tous âges et de tous milieux socio-économiques. L’année dernière, plus de 10 000 personnes se sont suicidées en Allemagne, un chiffre qui reste quasiment le même depuis 20 ans. Le nombre de tentatives de suicide est estimé à 10 à 20 fois plus élevé, même si les experts estiment que le chiffre réel est bien plus élevé. Cependant, le manque de données, lui-même dû à différents facteurs, rend difficile une prévention efficace. « Plus nous en savons sur les suicides et les tentatives de suicide, meilleures seront les mesures de prévention que nous pourrons mettre en place », souligne Lewitzka, ajoutant : « et meilleure sera l’aide que nous pourrons apporter aux personnes concernées. »

La création de la chaire d'études et de prévention du suicide à l'université Goethe n'est pas un hasard. Elle se trouve au sein de la faculté de médecine, plus précisément dans le département de psychiatrie, de médecine psychosomatique et de psychothérapie. Cet hôpital est l'un des meilleurs établissements d'Allemagne et d'autres pays dans le domaine des troubles de l'humeur. Il a déjà reçu plusieurs prix pour l'excellence de son traitement des patients. La recherche y est également très appréciée, comme le montre l'engagement du directeur du département, le professeur Andreas Reif, qui a mis en place ces dernières années des structures permanentes dans le domaine de la prévention du suicide et de la recherche associée, et a soutenu la création de la chaire. « Je lui suis très reconnaissant pour son soutien indéfectible », souligne Lewitzka. La chaire est financée par l'hôpital universitaire de Francfort, ainsi que par la fondation Dr Elmar und Ellis Reiss, la fondation Crespo et la fondation Henryk Sznap.

Depuis sa formation de médecin spécialiste à l’hôpital universitaire de Dresde, Ute Lewitzka accompagne des personnes souffrant de troubles de l’humeur, dont des patients suicidaires. « C’est une grande leçon d’humilité d’être aux côtés de personnes en crise aussi élémentaire », dit-elle. « Il y a quelque chose d’existentiel dans le fait de voir comment la situation s’améliore à nouveau, ce qui permet également d’exprimer l’espoir que les choses s’amélioreront encore et encore. » C’est cette idée que « ça ira mieux à nouveau » associée à l’aspiration à réduire le nombre de suicides qui sont les deux principales motivations de ses recherches. Le doctorat d’Ute Lewitzka, obtenu il y a vingt ans, portait déjà sur les modifications des neurotransmetteurs chez les patients suicidaires, et elle est depuis toujours fascinée par les études sur le suicide. Le groupe de recherche sur le suicide qu’elle a fondé en 2005 a mené de nombreux projets de recherche clinique sur des questions liées aux études sur le suicide, souvent en coopération avec d’autres disciplines (par exemple la gynécologie, la neurologie, la psycho-oncologie). De 2008 à 2010, Lewitzka a dirigé l'unité de soins psychiatriques aigus du département de psychiatrie de l'hôpital universitaire de Dresde. De 2010 à 2012, elle a été professeure adjointe invitée à l'université Dalhousie à Halifax (Canada), où ses recherches ont porté sur les enfants dont les parents souffraient d'un trouble bipolaire. De retour en Allemagne, elle s'est concentrée sur ses travaux de recherche et a étudié, dans le cadre de son habilitation, l'influence du lithium sur les tendances suicidaires et les troubles affectifs.

Le travail bénévole au-delà des limites de l’hôpital a toujours été important pour Lewitzka. En 2017, elle a fondé l’Institut Werner Felber pour la prévention du suicide et la recherche interdisciplinaire dans le système de santé (WFI) et est devenue en 2018 présidente de la Société allemande pour la prévention du suicide (Deutsche Gesellschaft für Suizidprävention). Avec ces organisations à but non lucratif, elle souhaite notamment mettre en réseau les différents acteurs et briser le tabou qui entoure le suicide. « La déstigmatisation des maladies psychiques joue un rôle crucial dans la prévention », explique Lewitzka. « Outre le manque d’informations sur les aides disponibles, le sentiment de honte des personnes concernées fait également qu’elles ont moins tendance à demander de l’aide. »

Le réseau HEYLiFE de Saxe est un exemple de projet de prévention qui organise des ateliers dans les écoles pour sensibiliser les jeunes et les enseignants au thème du suicide. L'accent est mis sur la transmission de connaissances, des stratégies d'adaptation concrètes et la communication sur les problèmes psychiques. Au cours de la première année du projet, plusieurs milliers de jeunes ont participé à des ateliers dans les écoles secondaires. L'équipe de Lewitzka à Dresde a notamment été chargée d'évaluer le projet, dont les résultats sont particulièrement encourageants : après l'atelier, les jeunes se sont sentis mieux préparés et plus disposés à demander de l'aide pour eux-mêmes ou leurs camarades de classe. Il convient de souligner que cet effet a été produit par un atelier unique de trois heures, dont les effets positifs se sont fait sentir jusqu'à six mois plus tard. Lewitzka est déjà en contact avec un projet similaire de prévention du suicide à Francfort. D'autres acteurs de la région Rhin-Main coopéreront également étroitement avec la nouvelle chaire, notamment les centres d'appels d'urgence. En Saxe, ces derniers ont participé avec succès à un projet mené par Lewitzka et ses collègues, qui a étudié les tentatives de suicide et les suicides réels. L'enregistrement systématique des appels d'urgence permet aux chercheurs d'analyser régulièrement les lieux et les méthodes utilisées lors des suicides, dans le but de développer des mesures préventives.

Bien que les connaissances en matière de prévention du suicide soient solides, les mesures ne sont souvent pas mises en pratique, ce qui est inacceptable pour Lewitzka. « Nous avons effectivement des mesures qui permettent de prévenir le suicide. Malheureusement, des considérations politiques et économiques jouent également un rôle », souligne-t-elle. Lewitzka espère que la nouvelle chaire lui permettra d’apporter un « levier supplémentaire » dans les discussions sociopolitiques. Elle se réjouit également de pouvoir enseigner et se souvient avec enthousiasme d’un cours facultatif qu’elle a organisé par le passé avec un groupe d’experts très varié. « Si je parviens à intéresser les étudiants en médecine à ce sujet et à soutenir la

https://aktuelles.uni-frankfurt.de/english/germanys-first-chair-of-suicide-studies-a-milestone-in-research-prevention-and-teaching/prochaine génération de chercheurs, ce sera une grande réussite. »


MaJ : Le e-Journal Club en Suicidologie : Prochain jeudi 6 février 2025

La prochaine session de votre e-Journal-Club en Suicidologie se tiendra cette semaine le Jeudi 6 février à 18h toujours à la même adresse: ici.

"Nous aurons le plaisir d'accueillir la Professeure Mathilde HUSKY de l'unité INSERM U1219, Bordeaux Population Health Research Center, et de l'Université de Bordeaux, qui nous présentera 2 de ses publications récentes, l'une sur la communication des idées suicidaires, un élément essentiel de la recherche d'aide, et l'autre sur la prévalence des idées suicidaires chez les jeunes entre 2000 et 2021, à partir des données du Baromètre Santé.

 Voici les 2 articles :

- Husky MM, Léon C, Vasiliadis HM. Increases in suicidal thoughts disclosure among adults in France from 2000 to 2021. J Affect Disord. 2025 Feb 15;371:54-60. doi: 10.1016/j.jad.2024.11.042. Epub 2024 Nov 17. PMID: 39561924.

- Husky MM, Léon C, du Roscoät E, Vasiliadis HM. Prevalence of suicidal thoughts and behaviors among young adults between 2000 and 2021: Results from six national representative surveys in France. Psychiatry Res. 2024 Mar;333:115763. doi: 10.1016/j.psychres.2024.115763. Epub 2024 Feb 1. PMID: 38325160.

 Vous pouvez retrouver tous les documents des précédentes sessions ici: Dropbox

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les prochaines dates du e-Journal-Club en Suicidologie :

2025: 5 mars, 2 avril, 7 mai, 4 juin, 2 juillet



Historique du E-Journal :

 Vous pouvez retrouver tous les documents des précédentes sessions ici: Dropbox

-E-Journal-Club en suicidologie mercredi 8 janvier 2025 - 18h30. Pr Fabrice JOLLANT, MD PhD a présenté un Best-of d'articles publiés en 2024.

E-Journal-Club en suicidologie  4 décembre 2025 de 18h.
Dr Ariel Frajerman sur le sujet de la santé mentale des étudiants en médecine en France.
Articles
- Frajerman et al. Depression and suicidal thoughts in medical students and the general population: A comparison from 2 national studies. Gen Hosp Psy 2024
- Vergeron et al. Use of service and treatment adequacy in medical students and residents suffering from depression in France: A nationwide study. Psy Res 2024
- Rolland et al. Mental health and working conditions among French medical students: A nationwide study. JAD 2022


- e-Journal club en suicidologie mercredi 6 novembre 2024 à 18h
Présentation du Dr Alexis Vanhaesebrouck de 2 articles sur le suicide en prison en France, état des lieux actualisé et identification des facteurs de risque.
Les articles sont : 
- Vanhaesebrouck et al. Suicide following a conviction, solitary confinement, or transfer in people incarcerated: A comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020. Suicide Life threatening Behavior 2024

- Vanhaesebrouck et al. Risk factors of suicide in prisons: a comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020.  Risk factors of suicide in prisons: a comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020. Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology 2024

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7/10/24 COMPTE RENDU DU 1er e-journal club en suicidologie qui a eu lieu le mercredi 2 octobre 

https://www.dropbox.com/scl/fo/5p5mjl0v86k2ftdxkento/ABMLEbjCbVb31iZYzQdQdyI?rlkey=ln661vi3kkxj3hhvtcasx8rns&e=1&st=lrthcyi2&dl=0

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Historique

 1/10/24

=Chers tous,

 Je vous rappelle le lancement du e-Journal-Club en Suicidologie, un moment de partage convivial des connaissances scientifiques en suicidologie, ouvert à tous.tes celles et ceux intéressé.e.s, en ligne et gratuit, et francophone. Ce sera une fois par mois, le premier mercredi du mois de 18h à 19h (heure de Paris).

 La 1ere séance aura lieu demain, mercredi 2 octobre 2024 à 18h. Le lien Teams est ici

 Pour cette première séance, je présenterai deux articles publiés avec Christophe Leon de Santé Publique France, tous deux utilisant les données du Baromètre Santé:

- Jollant F, Hawton K, Vaiva G, Chan-Chee C, du Roscoat E, Leon C. Non-presentation at hospital following a suicide attempt: a national survey. Psychol Med. 2022

- Jollant F & Leon C. Suicidal transition rates and their predictors in the adult general population: a repeated survey over 21 years in France. Eur Psychiatry. In press.

Notez dès à présent les prochaines dates:

2024: 6 novembre, 4 décembre

2025: 8 janvier, 5 février, 5 mars, 2 avril, 7 mai, 4 juin, 2 juillet 

 

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1er post : le 16/09/24 : 

Création du e-Journal Club en Suicidologie.

L'objectif est de permettre à toutes et tous impliqués dans la prévention du suicide d'accéder librement aux fruits de la science et de pouvoir en discuter de manière multidisciplinaire.

 Tous les premiers mercredis du mois, sauf exception, nous présenterons en ligne durant 1 heure 2 articles scientifiques de suicidologie suivis d'une discussion de 10min par article.

Fabrice Jollant* aura l'honneur de présenter les 2 premiers articles
le mercredi 2 octobre de 18 à 19h, heure de Paris.

 N'hésitez pas à faire suivre l'information ainsi que le lien de connexion

 L'accès est gratuit. La discussion portera exclusivement sur les aspects scientifiques et les applications pratiques éventuelles. Aucun cas particulier ne sera discuté.

Pr Fabrice JOLLANT, MD PhD  Professeur des Universités - Praticien Hospitalier Université Paris-Saclay, Faculté de Médecine & Hôpital Bicêtre, APHP, service de psychiatrie Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE  Adjunct professor McGill University, Department of Psychiatry & McGill Group for Suicide Studies (MGSS), Douglas Institute Montréal, CANADA