samedi 12 juillet 2025

Données épidémiologiques des suicides en France Premières données de 2023 

Les suicides représentent 19,6% des causes externes avec 8 868 décès en 2023 (13,6 pour 100 000). Les trois quarts des décès par suicide concernent les hommes et les deux tiers, des personnes âgées de moins de 65 ans

Les suicides et les lésions auto-infligées correspondent à la deuxième cause externe de mortalité avec 19,6 % de ces décès (soit 8 868 décès). La mortalité par suicide ou lésions auto-infligées diminue, passant de 14,2 décès pour 100 000 habitants en 2022 à 13,6 en 2023. Cette baisse se retrouve pour chaque classe d’âge plus fine et pour les deux sexes. En particulier, le taux brut (c’est-à-dire non standardisé) de suicide des jeunes filles de 10 à 19 ans diminue à 1,5 décès pour 100 000 habitantes après la hausse observée depuis 2020, qui atteignait 2,2 décès en 2022 (ONS, 2025). Celui des jeunes filles entre 20 et 24 ans se stabilise à 4,8 décès pour 100 000

Une mortalité par suicide plus élevée en Bretagne
La mortalité par suicide ou lésions auto-infligées est plus élevée
qu’au niveau national en Bretagne (+58 %), en Pays de la Loire (+24 %),
en Bourgogne-Franche-Comté (+19 %) ainsi que dans les Hauts-de-France et en Normandie (+18 %). La mortalité par suicide plus marquée des habitants de la région Bretagne est observée depuis le début des années 2000 (Rey, 2009). À l’inverse, elle est moins forte qu’au niveau national dans les DROM (exception faite de la Guyane) et en Île-de-France. Les écarts entre les régions doivent cependant être considérés avec prudence, car ils sont vraisemblablement en partie dus à l’hétérogénéité des remontées d’informations sur les morts violentes

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