vendredi 3 septembre 2021

MàJ Présentation VIGILANS Paris

 


VigilanS Paris

Conduites suicidaires
VigilanS Paris
Médecin coordonnateur : Dr Liova Yon
Adresse : 1 Rue Cabanis
75014 Paris

Tél : 08 00 73 04 03

Qu'est-ce que c'est ?

Un dispositif de veille post hospitalière pour les suicidants de Paris.
Pourquoi ?

Pour prévenir et limiter la récidive suicidaire.
Pour qui et quand ?

Pour tout suicidant, à la sortie d'un service d'urgence ou d'une structure de soins. C'est à cet instant que la veille commence.

Le dispositif VigilanS Paris, déployé à ce jour dans 13 régions, est un dispositif de recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide qui est une mesure phare de la stratégie nationale de prévention du suicide.

Pour mémoire, à Paris, il y a entre 5 000 et 7 000 tentatives de suicide par an.

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Source https://www.ghu-paris.fr/fr/annuaire-des-structures-medicales/vigilans-paris 

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 Post du 10/11/2020 :

CONDUITES SUICIDAIRES VigilanS Paris

Cliquez ici pour regarder la vidéo "VIGILANS PARIS : PREVENIR LA RECIDIVE SUICIDAIRE
"Qu'est-ce que c'est ? Un dispositif de veille post hospitalière pour les suicidants de Paris.
Pourquoi ? Pour prévenir et limiter la récidive suicidaire.
Pour qui et quand ? Pour tout suicidant, à la sortie d'un service d'urgence ou d'une structure de soins. C'est à cet instant que la veille commence. Le dispositif VigilanS, déployé à ce jour dans 13 régions, est un dispositif de recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide qui est une mesure phare de la stratégie nationale de prévention du suicide.Pour mémoire, à Paris, il y a entre 5 000 et 7 000 tentatives de suicide par an.
Médecin coordonnateur : Dr Liova Yon1 Rue Cabanis75014 Paris tel : 08 00 73 04 03

URL de la page : https://www.ghu-paris.fr/fr/annuaire-des-structures-medicales/vigilans-paris-bientot-disponible

 

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Lancement de VIGILANS Paris avec Frank Bellivier
A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale, le GHU Paris a présenté, à Sainte-Anne, le nouveau dispositif VigilanS Paris mis en place au service des parisiens pour prévenir le suicide, enjeu phare de santé publique.

Publié le 13 octobre 2020


Le dispositif VigilanS, déployé à ce jour dans 13 régions, est un dispositif de recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide qui est une mesure phare de la stratégie nationale de prévention du suicide.
Pour mémoire, à Paris, il y a entre 5 000 et 7 000 tentatives de suicide par an.

La nouvelle équipe de VigilanS Paris, créée en janvier 2020 et opérationnelle depuis le mois de juin, a reçu la visite du Pr Frank Bellivier. Cette équipe de 4 personnes rattachée au Pôle CPOA-SMPR-Vigilans du GHU Paris psychiatrie & neurosciences est en charge d’organiser le recontact et le suivi des personnes ayant fait une tentative de suicide dans les suites de leur sortie des urgences ou d’hospitalisation. En effet, les personnes ayant fait une tentative de suicide ont un risque accru de récidiver et 75% des récidives ont lieu dans les 6 mois.


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Communiqué de presse VIGILANS 2020

Source https://www.ghu-paris.fr/fr/actualites/lancement-de-vigilans-paris-avec-frank-bellivier 

 

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A Paris, une cellule de suivi pour garder le lien avec les «survivants» du suicide
VigilanS Paris est une cellule installée à l’hôpital Sainte-Anne à Paris qui recontacte et qui suit les personnes rescapées d’une tentative de suicide. Objectif affiché : prévenir la récidive.
GHU Paris Psychiatrie et neurosciences (XIVe), jeudi 22 octobre. Le Dr Liova Yon, qui dirige l’équipe d’infirmiers appelants de VigilanS. LP/Elodie Soulié
Par Elodie Soulié
Le 10 novembre 2020

Garder le contact, leur faire savoir qu'ils et elles sont importants. Les maintenir à flot, en vie surtout, pour contrer cette vilaine statistique du risque accru de récidive après une première tentative de suicide : 40 % des personnes ayant cherché une première fois de mettre fin à leurs jours, risquent de recommencer. Et dans 75 % des cas, cette récidive intervient dans les 6 mois.

C'est à ce laps fragile que s'attelle la nouvelle cellule de « recontact » et de suivi VigilanS Paris, mise en place au sein du GHU Paris psychiatrie & neurosciences (XIVe, ex Sainte-Anne). Un dispositif phare de la « stratégie » nationale de prévention des suicides (10 000 par an en France), et déjà expérimenté dans 13 régions dont celle de Lille, où son équipe a permis de faire chuter de 13 % le nombre de récidives en 5 ans. Une première victoire qui donne de l'espoir aux soignants et aux familles des personnes en mal-être. À Paris elles sont entre 5 000 et 7 000 chaque année, « une population comparable à ce que l'on observe partout en France, en général beaucoup de 25 à 30 ans, et plus de femmes », précise le Dr Liova Yon, médecin coordonnateur et responsable de l'unité VigilanS Paris.

«On s'inquiète de leur bien-être»

Lancé en début d'année mais victime des aléas de la crise sanitaire, VigilanS Paris s'attaque désormais à ce nombre terrifiant avec des outils que d'aucuns imagineraient dérisoires, presque anachroniques à l'heure du multimédia : le téléphone, la carte postale, la parole simple et « le bon sens en action. Simplement le bon sens », sourit le Dr Yon. Son unité suit déjà 171 patients volontaires, tous sortis de services d'urgences ou d'hospitalisation de la capitale après une première « TS », et considérés comme des patients à risques. Quant aux conséquences des confinements et du reconfinement, elles seront difficiles à évaluer pour les spécialistes, car si effectivement « il y a eu un effondrement des consultations dans les services de psychiatrie, comme partout, il est impossible de quantifier s'il y a eu plus ou au contraire moins de tentatives et de suicides, les conséquences se feront sentir aussi d'autres façons, et à plus long terme », estime le médecin.

« Le dispositif s'appuie naturellement sur une méthode, un protocole, mais nous sommes à mille lieues du jargon que l'on peut entendre en psychiatrie, insiste le médecin. L'objectif est de garder le lien, parce que l'on sait d'expérience que garder le lien permet d'éviter que des gens meurent. Il faut avoir en tête qu'en cas de récidive, une personne sur 10 parviendra à ses fins… Les gens que nous suivons sont des survivants », rappelle-t-il gravement. « Notre rôle est de leur montrer qu'on s'inquiète de leur bien-être. On va au-devant de gens qui ne nous connaissent pas, mais que l'on va chercher, en leur montrant qu'ils sont importants ».

Premiers maillons du dispositif : les infirmiers appelants. Les « VigilanSeurs », ainsi qu'aime à les désigner le Dr Yon. « Nous contactons chaque patient entre 10 et 20 jours après sa sortie d'hospitalisation », explique Mehdi, que 7 ans au sein d'une fondation des étudiants de France, auprès de jeunes de 16 à 25 ans, ont rodé à la gestion de crise et à la question du suicide. « La première idée est de prendre des nouvelles, de discuter, d'évaluer leur état psychologique selon qu'ils ont un bon ou un mauvais sommeil, leur appétit, les idées noires qu'ils peuvent avoir etc., voire si ces idées aboutissent à un scénario morbide. Plus c'est scénarisé, plus on va vers l'urgence », souligne l'infirmier. « Les silences, le timbre de voix, les sons autour… Tout est important lorsque l'on a que le bruit pour se repérer, sans la personne en face », complète le Dr Yon.

La compétence professionnelle ne fait pas tout. Il faut de la finesse pour ainsi évaluer, par téléphone, l'état mental d'un « rescapé » du suicide. « Notre rôle c'est d'identifier rapidement les facteurs de vulnérabilité, les fragilités, tout ce qui pourrait amener à un événement déclencheur, mais aussi tout ce qui sera aidant et protecteur pour la personne », confirme Mounia, infirmière depuis 6 ans, dont 4 dans un service d'accueil de jeunes suicidaires.

Une carte postale personnalisée chaque mois

De cette évaluation clinique globale à « J + 10 », dépend la suite du dispositif, une intervention ou un nouvel appel à J + 20, puis dans le meilleur des cas 6 mois plus tard. À l'appui d'un compte rendu coordonné au médecin généraliste et au psychiatre référent, VigilanS relâche alors sa veille du patient à risques, ou peut la reconduire 6 mois
.La carte postale, une reproduction d'un papillon de C215, permet de garder le lien et est envoyé une fois par mois durant 4 mois, lorsque le patient ne répond pas aux appels. LP/Elodie Soulié

Si aucun de ces appels n'aboutit, si toutes les tentatives entre les 10e et le 20e « jour d'après » restent vaines pour joindre le patient, – qui a également reçu, à sa sortie, une « carte ressource » avec un numéro Vert à contacter en cas de besoin —, on lui envoie…. des cartes postales. « Une par mois pendant 4 mois », précise le Dr Yon.

Bizarrement, c'est ce petit média d'une autre époque qui peut faire mouche. « Cher…, lit-on dans cette écriture ronde presque enfantine, au dos d'une reproduction d'un papillon de C215, le street artiste qui a gracieusement décoré plusieurs établissements du GHU parisien de pochoirs colorés, l'année dernière. « Nous vous avons accueilli il y a quelque temps et nous espérons que les choses vont mieux pour vous […]. Si vous voulez prendre contact, nous serons heureux d'avoir de vos nouvelles… » Anodin? D'expérience, les soignants défendent l'inverse. « C'est de la veille, insiste le Dr Yon. La relation épistolaire est reconnue par les plus grands psychiatres, et cette lettre personnalisée comporte ce qui fait le cœur de VigilanS : elle montre qu'on s'intéresse, qu'on est là. Qu'on garde le lien ».
13 % de récidivistes en moins en 5 ans

Si le patient reste malgré tout aux abonnés absents, si aucun contact avec des proches n'a pu être noué, alors ce risque de crise suicidaire déclenche la consultation en urgence. « Entre les appels et les cartes, il y a aura eu 6 tentatives de contact en 6 mois, et pendant ce temps nous essayons aussi de passer par les personnes-ressources, les proches, le médecin traitant par exemple.

À Paris, l'équipe de VigilanS manque encore de recul pour voir la courbe du risque fléchir, mais s'appuie sur les cinq années d'expérimentation des premières unités, notamment dans le Nord. « 13 % de baisse des récidives, ce sont des dizaines de personnes sauvées, insiste le Dr Liova Yon. C'est un petit dispositif en effectifs, ici par exemple il mobilise quatre personnes, mais il est parmi les plus efficaces dans la prévention… C'est le bon sens en action pour pas cher ! », sourit le médecin. Le déploiement des unités VigilanS doit couvrir la France entière d'ici 2022.

https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-une-cellule-de-suivi-pour-garder-le-lien-avec-les-survivants-du-suicide-10-11-2020-8407564.php