Suicide et politique La révolte est-elle honorable ?
-
Lawrence Olivier
(Auteur)
- Paru en mai 2015
- Essai (broché)
Liber QuebecLawrence Olivier est professeur de science politique à l’université du Québec à Montréal, ainsi que professeur associé au département de philosophie de l’université Laval et au département de sémiologie de l’université du Québec à Montréal. Aux éditions Liber, il a publié ''Michel Foucault. Penser au temps du nihilisme'' (1995), ''Le savoir vain. Relativisme et désespérance politique'' (1998), ''Contre l’espoir comme tâche politique'' (2004), ''Détruire: la logique de l’existence'' (2008) et ''Pour une sémiotique in-signe'' (2011).
Liber QuebecLawrence Olivier est professeur de science politique à l’université du Québec à Montréal, ainsi que professeur associé au département de philosophie de l’université Laval et au département de sémiologie de l’université du Québec à Montréal. Aux éditions Liber, il a publié ''Michel Foucault. Penser au temps du nihilisme'' (1995), ''Le savoir vain. Relativisme et désespérance politique'' (1998), ''Contre l’espoir comme tâche politique'' (2004), ''Détruire: la logique de l’existence'' (2008) et ''Pour une sémiotique in-signe'' (2011).
« Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux, c'est le
suicide », disait Albert Camus. Oui, mais il existe mille façons de
parler du suicide et autant de se suicider. La mort volontaire n'est pas
ce qu'on pense généralement. Elle ne se réduit pas à un acte choisi, à
un événement précis. À preuve : Charles Bukowski. Son existence
s'apparente à un suicide lent qui s'accomplit chaque jour. Ce qu'on voit
chez lui d'une manière évidente, c'est une échappatoire à l'existence :
jeu, alcool, sexe, fainéantise, indifférence même à toute chose. Si
l'existence n'est pas toujours facile, souvent absurde, Bukowski plus
que Camus l'a montré. Mais on persiste à donner raison à celui-ci et non
au premier. On continue de prétendre qu'il faut non pas abandonner,
mais se révolter : là serait notre seule condition. La philosophie
est-elle bien cette révolte dont parle le philosophe français ? Menée
dans une perspective radicale, cette réflexion sur notre rapport à la
mort, à la haine et à l'existence répond à cette question.
L'auteur développe ici deux versants d'une même interrogation sur le sens de la vie et de la liberté (politique et individuelle) à travers la révolte camusienne et l'indignité bukowskienne. Camus contre Bukowski ? La philosophie contre la littérature ? Cela n'est pas aussi manichéen mais les deux auteurs, ici mis face à face, montrent deux voies divergentes, deux manières de se positionner radicalement face à l'existence et face à la politique.
Introduction - Chapitre 1 – L’impossibilité de l’homme. Culpabilité raisonnable et meurtre universel ; L’emportement ; L’homme et la mort.
Chapitre 2 – Littérature contre philosophie. Histoire et corps : Charles Bukowski ; Le corps corporant ; La haine ; Le réel et le fictif ; Le corps affecté.
Chapitre 3 – Haine : révolte et suicide. L’expérience humaine ; L’engagement dans l’existence ; L’existence comme affirmation de la haine ; Une sorte de dire vrai.
Autre lien Article en ligne : Suicide et politique La révolte est - elle honorable? Laurence Olivier
: http://www.revue-sociologique.org/sites/default/files/L.O.%20La%20r%C3%A9volte%20est-elle%20honorable.pdf
L'auteur développe ici deux versants d'une même interrogation sur le sens de la vie et de la liberté (politique et individuelle) à travers la révolte camusienne et l'indignité bukowskienne. Camus contre Bukowski ? La philosophie contre la littérature ? Cela n'est pas aussi manichéen mais les deux auteurs, ici mis face à face, montrent deux voies divergentes, deux manières de se positionner radicalement face à l'existence et face à la politique.
Introduction - Chapitre 1 – L’impossibilité de l’homme. Culpabilité raisonnable et meurtre universel ; L’emportement ; L’homme et la mort.
Chapitre 2 – Littérature contre philosophie. Histoire et corps : Charles Bukowski ; Le corps corporant ; La haine ; Le réel et le fictif ; Le corps affecté.
Chapitre 3 – Haine : révolte et suicide. L’expérience humaine ; L’engagement dans l’existence ; L’existence comme affirmation de la haine ; Une sorte de dire vrai.
Autre lien Article en ligne : Suicide et politique La révolte est - elle honorable? Laurence Olivier
: http://www.revue-sociologique.org/sites/default/files/L.O.%20La%20r%C3%A9volte%20est-elle%20honorable.pdf