mardi 5 octobre 2021

MàJ JOURNEE MONDIALE PREVENTION SUICIDE : #JMPS 2021 / #WSPD2021 #preventionsuicide : 10 septembre 2021 "Creating Hope Through Action "

Nouveau thème de la Journée mondiale de la prévention du suicide 2021-2023: « Créer l'espoir par l'action ».





L'IASP a le plaisir d'annoncer, après une consultation mondiale, le nouveau thème de la Journée mondiale de prévention du suicide 2021-2023 : "Créer l'espoir par l'action".

Notre message renouvelé est un message d'espoir qui vise à donner aux gens la confiance nécessaire pour s'engager dans ce sujet complexe. Une tâche ambitieuse nous attend désormais. Grâce à ce thème, nous voulons travailler ensemble, par l'intermédiaire de nos membres et au-delà, pour créer un mouvement d'action préventive, avec des messages soutenus pour susciter un changement de comportement et, en fin de compte, prévenir d'autres suicides.




"Créer de l'espoir par l'action signifie la volonté de donner un nouveau sens à l'action, en donnant aux gens les compétences et la confiance nécessaires pour entrer en contact avec une personne qu'ils pensent être en difficulté."  

Source mail 15/04/2021 https://www.iasp.info/

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ARGUMENTAIRE  IASP  : voir plus bas

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Retrouvez toutes les manifestations classées par régions, En rouge les dernières mises à Jour et en violet quand des actes, vidéo ont été réalisés.

LES MANIFESTATIONS  :

Manifestations en France : NATIONALE AUVERGNE RHÔNE ALPES (Lyon) - BRETAGNE (Brest) - CENTRE VAL DE LOIRE (Tours) - GRAND EST (Strasbourg) - ILE DE FRANCE (Paris*2) - PAYS DE LA LOIRE (Angers*2) (Le Lion-d'Angers) - (Sallertaine) - MARTINIQUE - POLYNÉSIE FRANÇAISE - NORMANDIE (Manche) - NOUVELLE AQUITAINE (La Rochelle), (Dordogne & Lot et Garonne), (Bordeaux* 2), (Mont de Marsan),  (Limoges)

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REVUE DE PRESSE (voir en bas de post) 

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NATIONALE


Educ'arte 10/09/21


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Rubrique de Psycom
Quand on a des pensées suicidaires
Mise à jour : 10/09/2021 https://www.psycom.org/comprendre/la-sante-mentale/quand-on-a-des-pensees-suicidaires/

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COMMUNIQUE DE PRESSE Fondation Ramsay Santé
Prévention du suicide : l’importance du lien
Le 09/09/2021 https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2021/09/communique-de-presse-jmps-fondation.html

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COMMUNIQUE DE PRESSE UNPS 3/09/2021
Le suicide, parlons-en !



Toutes les informations : IASP

Communiqué de Presse

La France est un des pays en Europe où l’on se suicide le plus.

Avec 25 suicides par jour, le suicide reste une cause de décès trop fréquente, les trois quarts sont des hommes, majoritairement des adultes entre 45 et 54 ans ou des personnes âgées de plus de 75 ans. C’est aussi la deuxième cause de mortalité chez les 15/25 ans !

Au quotidien, ce sont près de 700 personnes qui tentent de se suicider.

Lire l'ARGUMENTAIRE

Film "un petit mot peut sauver une vie"  https://www.youtube.com/watch?v=fqhBrfd5CEw
« Un petit mot pour sauver une vie » Un film  pour initier les démarches d’aides aux personnes en situation de mal-être ou de suicide. De nombreux suicides peuvent être évités en parlant haut et fort du suicide ; ensemble agissons pour accueillir, écouter ou accompagner toutes celles et ceux qui sont tourmentés par l’envie de s’ôter la vie ou par le suicide d’un proche. Toutes les informations: www.unps.fr

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PARIS, 28 juillet 2021 (APMnews) - Dans le cadre de la mise en place du numéro national de prévention du suicide 2NPS, les premiers centres régionaux de réponses aux usagers seront opérationnels à partir du 10 septembre, est-il indiqué dans l'annexe d'une circulaire publiée mi-juillet.
 
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AUVERGNE RHÔNE ALPES

JEUDI 9 SEPTEMBRE &VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, LYON ( 69)

Appel à participation - Journée mondiale de la prévention du suicide

L’Institut régional Jean Bergeret organise, avec le soutien de la Métropole de Lyon et la Ville de Lyon et du Centre hospitalier Le Vinatier, un événement dans le cadre de la Journée Mondiale de Prévention du Suicide qui aura lieu les Jeudi 9 et Vendredi 10 septembre prochain à Lyon.

Un parcours itinérant avec le Bus info santé aura lieu sur différents quartiers :
Jeudi 9 septembre matin : Marché des Etats-Unis, Lyon 8ème
Jeudi 9 septembre après-midi : Place Carnot, Lyon 2ème
Vendredi 10 septembre matin : Marché de Gerland, Lyon 7ème
Vendredi 10 septembre après-midi : Place de la République, Lyon 2ème


L’événement sera l’occasion de promouvoir auprès du grand public les messages de santé publique en prévention du suicide, de valoriser les ressources du territoire et de soutenir le lancement du Numéro National de Prévention du Suicide.

Votre contact : Sigrid BARRACHIN, Chargée de projets, 04 27 18 79 54, sigrid.barrachin@arhm.fr

Source La lettre de l'Institut Bergeret de juillet 2021

https://www.institutbergeret.fr/

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BRETAGNE

VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, BREST

CHU de Brest


 

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CENTRE VAL DE LOIRE

SAMEDI 11 SEPTEMBRE, TOURS (37)

Spectacle solidaire "Ut Fortis - L'histoire musicale d'une lutte intérieure" 11/09/2021 sur TV TOURS

le spectacle solidaire "Ut Fortis - L'histoire musicale d'une lutte intérieure" capté à la Salle Thélème de l'Université de Tours en partenariat avec l'Institut de Touraine et le Réseau VIES 37 a été diffusée sur TV TOURS le dimanche 11 juillet à 20H45.

Prochaine diffusion le 11 septembre 2021

TV TOURS (Box chaîne 30) -
à voir sur TV TOURS (Box chaîne 30) ou en Direct sur : https://www.tvtours.fr/


Synopsis (lien)

Attention ! Deux diffusions TV uniques, le 11 juillet et le 11 septembre 2021 (à l'occasion de la Journée Mondiale de Prévention du Suicide du 10 septembre) puis l'œuvre sera mise gratuitement à disposition des structures et associations dédiées qui le souhaiteraient.

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GRAND EST


JEUDI 9 SEPTEMBRE, STRASBOURG (67)

Conférence que SOS Amitié Strasbourg organise le 9/9 à 20h, à l'église Saint-Pierre-le-Vieux/NooToos.

Le sociologue et anthropologue strasbourgeois David Le Breton donnera une conférence intitulée: "Suicide: désir de mort et désir de vie".
"Je voudrai surtout montrer que le suicide est toujours une tentative de vivre qui n'a pas trouvé d'accroche au monde. J'analyserai par exemple les nombreuses tentatives de suicide de nos jeunes comme des tentatives de vivre", a indiqué David Le Breton en préambule.
Entrée libre, plateau au profit de l'association.

Affiche

 

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ILE DE FRANCE

VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, ILE DE FRANCE
Visioconférence 2éme journée régionale - La prévention du suicide en Ile-de-France
La prévention du suicide en Ile de France
A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, le professeur JOLLANT et la STARAQS vous invitent à participer à une journée d’échanges et de partage autour de cette question en Ile-de-France.
Cette année, trois thèmes seront abordés :
- L’effet de la pandémie à COVID-19
- Le suicide en institution psychiatrique
- Les mesures de prévention du suicide dans la région.
La conférence se tiendra entièrement en visioconférence.
2éme journée régionale - La prévention du suicide en Ile-de-France
Vendredi 10 septembre 2021
Staraqs
Structure Régionale d'Appui à la qualité et à la sécurité des soins en Ile de France
 
Replay et supports de présentation disponibles
suivant : STARAQS - Conférence prévention du suicide en Ile-de-France. https://www.staraqs.com/conf%C3%A9rences-et-webinaires


 
 

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VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, PARIS (75)

L'UNPS organise son village associatif à Paris :

L'UNPS propose le 10 septembre prochain de 14h à 19h un village associatif à Paris Gare de Lyon niveau -2 (espace RATP : correspondances RER A & B, Métro Lignes 1 et 14). 10 structures adhérentes à l'UNPS tiendront un stand pour rendre visible la prévention du mal-être et plus particulièrement du suicide. Toutes les infos

Informations contacts
UNPS
33, rue Linné
75005 Paris
contact@unps.fr
unps.fr


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PAYS DE LA LOIRE

VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, ANGERS (49)

Communiqué de presse du CHU Angers


 

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JEUDI 9 SEPTEMBRE 2021, ANGERS (49)
 

Ciné-débat Journée Nationale de Prévention du Suicide 2021 : Addictions … au risque de se perdre
Gratuit · Cinémas Les 400 Coups
Détails
Évènement de Au Coeur des Flots, ACVS 49 - Harcèlement scolaire, cyber-harcèlement, Bien Vivre Ensemble et Prévention Suicide 49
Cinémas Les 400 Coups
Durée : 2 h 15 min
Public · Tout le monde (avec ou sans compte Facebook)
Addictions … au risque de se perdre
Chaque année, le Collectif Prévention-suicide du Maine-et-Loire organise un événement à l'occasion de la Journée Nationale ou Mondiale de Prévention du Suicide. Cet événement a pour but de mettre en avant la prévention du suicide dans le département et les différents acteurs de cette lutte.
Cette année, le collectif se penche sur les addictions. Il organisera ainsi la projection du film "My beautiful boy" aux Cinémas Les 400 Coups.
Le débat qui suivra sera animé par Sébastien Rochard (journaliste) avec l'intervention de Marine Pareaud : médecin addictologue psychiatre à l'Association Ligérienne d’Addictologie (A.Li.A.).
Afin d'acheter vos places, le collectif mettra prochainement en place des permanences.
Soirée organisée avec le soutien de la Ville d'Angers.
Pour tous renseignements :
Laissez un message sur la page du collectif : Collectif Prévention-suicide
e-mail: preventionsuicide49@gmail.com
Référent: 06 79 23 31 85
https://www.facebook.com/events/318005436037798?ref=newsfeed

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VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, LE LION D'ANGERS (49)

Nouvel évènement de #prévention : La CPTS COLHAJ vous invite à la soirée "Le #suicide, osons-en parler" Le vendredi 10 Septembre 2021, au Haras du Lion, au Lion d'Angers. Théâtre d'improvisation animé par la compagnie LES EXPRESSO. Évènement gratuit !

Informations  06 49 38 07 76 / 02 41 36 17 85
https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2021/08/manifestation-le-lion-dangers-49-soiree.html


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 MARDI 7 SEPTEMBRE  2021, SALLERTAINE ( 85)
Théâtre-forum « Osons parler du suicide »
7 septembre 2021 @ 20 h 00 min
Où :  salle 4 Place Emile Gaborit 85300 SALLERTAINE
Coût :  Gratuit
conférence

En savoir plus https://www.sallertaine.fr/%C3%A9v%C3%A8nement/theatre-forum-osons-parler-du-suicide/

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POLYNÉSIE FRANÇAISE

VENDREDI 17 SEPTEMBRE


Visio conférence organisée par l'Association SOS Suicide en Polynésie Française à l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide.

L'association Sos Suicide en partenariat avec familipsy organise une conférence en ligne sur le mal-être et le suicide des adolescents. A l'occasion de la journée mondiale sur ce sujet. Le mal-être des adolescents peut laisser démunis parents et éducateurs. Les tourments de cette période délicate s'accompagnent souvent de passages à l'acte qui peuvent mener au pire dans certains cas. Ce n'est pas une fatalité. Nous connaissons mieux aujourd'hui le phénomène de "l'acte suicidaire" et certains actes peuvent être anticipés pourvu que l'on identifie les signes avant-coureurs et que l'environnement soit des plus favorables. Cette conférence a pour objectif de donner des éclairages, des pistes de réponses aux questions et des conseils pratiques pour aider les parents, proches ou professionnels amenés à accompagner un adolescent en mal-être ou suicidaire. Pas moins de 4 intervenants animeront cette conférence exceptionnelle organisée dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le suicide dont le thème est : "Créer l'espoir par l'action" Au programme de cette conférence : Mal-être adolescent : spécificités et domaines à observer Quand s'inquiéter ? Scarifications, décodage Le risque suicidaire Les facteurs et théories explicatives (point sur la recherche) L'acte suicidaire peut-il être prédit ? Guide d'intervention auprès des adolescents Préconisations et récits d'interventions en milieu scolaire Devenir sentinelle pour les autres Temps d'échange 

Date (Europe/Paris)

17 Septembre 2021 à 08h

https://familipsy.academy/conferences/mal-etre-et-suicide

https://sossuicide.pf/
 

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MARTINIQUE

VENDREDI 10 SEPTEMBRE

"Impact de la pandémie de la COVID 19 sur la crise suicidaire"

Comment interagir ensemble et se protéger ?

La CTM, ORANGE, Le Professeur Jehel et toute l'équipe de SOS KRIZ ont le plaisir de vous convier à la conférence en ligne du 10 septembre 2021 dans le cadre des actions de la 19ème JMPS (Journée Mondiale de Prévention du suicide.

Programme de cette journée sous le parrainage de Mmes Annick Charleck et Orlane, Présidente du CAMP (Carbet des artistes martiniquais professionnels). http://soskriz.org/inscriptions/rencontres-sos-kriz-2/

Nous avons l'honneur d'accueillir Mr Thierry en grand témoin qui partagera avec nous son parcours de vie.

Vous trouverez ci-dessous les liens d'inscription et zoom pour vous connecter.

Inscription au formulaire : http://soskriz.org/inscriptions/rencontres-sos-kriz-2/

Pour participer à la conférence en ligne, lien zoom : https://us02web.zoom.us/j/86401054248?pwd=R3Rpalp0NzRra29LN3BKY2ZBbUZ1UT09


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NORMANDIE


SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021, MANCHE (50)

A l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, des membres de l'ADPSM ainsi que des partenaires seront présents sur les marchés de :

Cherbourg (place du Général de Gaulle),

Saint-Lô (place du Général de Gaulle)

Avranches (de la place du marché à la place Saint-Gervais)

le samedi 11 septembre.

Avec 9000 suicides par an soit 25 suicides par jour et avec 200 000 tentatives de suicide sur cette même période, la France est l'un des pays européens qui compte un des taux les plus élevés. La Normandie fait partie des régions françaises les plus concernées également.

Venez à leur rencontre pour échanger sur certaines idées reçues. C'est en effet par la parole qu'il est possible de faire évoluer les représentations sociales sur cet enjeu de santé publique et de faire diminuer le nombre de suicides et de tentatives de suicide.

Information

 

 

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NOUVELLE AQUITAINE


 

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 VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, LA ROCHELLE (17)


[CONFERENCE - SUICIDE]
En cette période de crise sanitaire, le suicide reste un sujet très préoccupant en France. A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide du 10 septembre prochain, la coordination Prévention Suicide et les référents prévention suicide des services de soins de L’hôpital Marius LACROIX, organisent une soirée débat sur le thème : La prévention en Charente Maritime, tous concernés.
10 septembre à partir de 18h – amphithéâtre MAUBEC IFSI La Rochelle
La conférence est gratuite et ouverte à tous, sur inscription à : corine.rondel@ght-atlantique17.fr
Selon les consignes sanitaires : port du masque, respect des gestes barrières, passe sanitaire valide. #conference #prevention #suicide #larochelle

En savoir plus
Groupe Hospitalier Littoral Atlantique ·

 

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VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021, DORDOGNE (24), LOT ET GARONNE (47)

A l'occasion de la Journée Mondiale de Prévention du Suicide, demain, vendredi 10 septembre,  le groupement interprofessionnel de prévention du suicide Dordogne - Lot et Garonne vous présente la bande dessinée " En parler peut tout changer". 

Elle est disponible en 2 formats : PDF pour impression en livret A5, ou vidéo courte.

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DU LUNDI 13 SEPTEMBRE 2021 AU MARDI 17 SEPTEMBRE 2021, DORDOGNE (24) LOT ET GARONNE (47)

REPORT
Tous les évènements ci dessous sont reportés (pas de date actuellement) pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs :

Journée Internationale de Prévention du Suicide Du 13 au 17 septembre 2021

On se rencontre...

Retrouvez toutes les dates et rencontres sur les cartes postales

Carte postale JMPS 24 Dordogne

Carte postale JMPS 47 Lot et Garonne

Voir le clip :
 

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VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021 BORDEAUX (33)


Suicide et travail, parlons-en !

En réunissant des professionnels d’horizons très variés, ce colloque, organisé par l’Association Rénovation, se propose d’interroger les niveaux d’expositions de risques psychosociaux au travail et le risque suicidaire associé. Il apportera des éclairages juridique, sociologique et de santé publique en la matière. il sera également l’occasion de présenter des dispositifs régionaux ou nationaux œuvrant dans une démarche de prévention et/ou de post-prévention.
Vendredi 10 septembre 2021 / ATHÉNÉE MUNICIPAL BORDEAUX   Programme

Retour sur https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2021/06/manifestation-10092021-bordeaux-33.html

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VENDREDI 17 SEPTEMBRE 2021, BORDEAUX (33)


CINÉ-DÉBAT : CEUX QUI TRAVAILLENT – 17 SEPTEMBRE 2021
À l’occasion de la Journée Mondiale de la Prévention Suicide, l’Association Rénovation et la Fédération SOS Suicide Phénix vous convient à une soirée :
VENDREDI 17 SEPTEMBRE 2021, 20H30 – CINÉMA UTOPIA, BORDEAUX
CINÉ-DÉBAT : PERDRE SA VIE À LA GAGNER, CONFLITS DE VALEURS ET RISQUE SUICIDAIRE

En savoir plus https://renovation-asso.fr/cine-debat-ceux-qui-travaillent-17-septembre-2021/

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MARDI 12 OCTOBRE 2021, MONT DE MARSAN (40)

JOURNÉE FOCUS : ADDICTIONS ET RISQUE SUICIDAIRE / 12 OCTOBRE 2021

12 OCTOBRE 2021 / HÔPITAL SAINTE-ANNE, MONT-DE-MARSAN

JOURNÉE MONDIALE DE PRÉVENTION DU SUICIDE

Depuis 2017, le Projet Prévention du Risque suicidaire propose, en plus de la formation socle sur la crise suicidaire, des journées focus pour explorer la question depuis un angle spécifique : populationnel (adolescents en partenariat avec la Maison des Adolescents, personnes âgées) ou thématique (postvention, dépression).

La configuration de ces temps permet généralement d’allier des apports théoriques à une réflexion partagée d’acteurs du territoire (échange de pratiques à partir de vignettes cliniques).

L’équipe du Projet Prévention du Risque Suicidaire propose des temps de formation (1 par territoire) pour approfondir vos connaissances concernant les liens entre la clinique de l’addiction et celle du risque suicidaire. Il est en effet établi que les idées et comportements suicidaires sont plus élevés chez les personnes souffrant d’une addiction. Parmi les personnes décédant par suicide, plus du quart ont des troubles liés à l’utilisation d’une substance.

Le 12 octobre 2021 se tiendra la Journée Focus « Addictions et risque suicidaire » dispensée dans le cadre du Projet de Prévention du Risque Suicidaire, en partenariat avec l’Association Addictions France de Mont de Marsan, représentée par deux professionnelles du CSAPA, Estelle AUTAA, psychologue clinicienne, et Shanez YOA, animatrice de prévention.

INSCRIPTION Je m’inscris

DATE & CONTACT
12 Octobre 2021
Salle Monet, CFPS Hôpital Sainte-Anne – Mont-de-Marsan
9:00 – 17:00 (pause déjeuner, repas libre)
Journée gratuite sur inscription Source https://renovation-asso.fr/journee-focus-addictions-et-risque-suicidaire-12-octobre-2021/



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VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021 LIMOGES (87)

COMMUNIQUE  DE PRESSE
communiqué de presse pour la Journée Mondiale de la Prévention du Suicide 10 09 2021 de la ville de Limoges , relayé par le Centre Ecoute et Soutien.
Lire le communiqué



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ARGUMENTAIRE IASP

Journée mondiale de prévention du suicide 2021

Un décès sur 100 dans le monde est dû à un suicide. Cela peut affecter chacun d'entre nous. Chaque suicide est dévastateur et a un impact profond sur ceux qui les entourent. Cependant, en sensibilisant le public, en réduisant la stigmatisation entourant le suicide et en encourageant des actions bien informées, nous pouvons réduire les cas de suicide dans le monde. La Journée mondiale de prévention du suicide est l'occasion de sensibiliser à la prévention du suicide et de promouvoir l'action par des moyens éprouvés qui réduiront le nombre de suicides et de tentatives de suicide dans le monde.

 « Créer l'espoir par l'action » rappelle qu'il existe une alternative au suicide et vise à inspirer confiance et lumière en chacun de nous ; que nos actions, qu'elles soient grandes ou petites, peuvent donner de l'espoir à ceux qui luttent. Prévenir le suicide est souvent possible et vous êtes un acteur clé de sa prévention. Par l'action, vous pouvez faire une différence pour quelqu'un dans ses moments les plus sombres - en tant que membre de la société, en tant qu'enfant, en tant que parent, en tant qu'ami, en tant que collègue ou en tant que voisin. Nous pouvons tous jouer un rôle en soutenant ceux qui vivent une crise suicidaire ou ceux qui sont endeuillés par le suicide.

Les pensées suicidaires sont complexes. Les facteurs et les causes qui mènent au suicide sont complexes et nombreux. Aucune approche unique ne fonctionne pour tout le monde. Ce que nous savons, c'est que certains facteurs et événements de la vie peuvent rendre une personne plus vulnérable au suicide et que des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété et la dépression peuvent également être un facteur contributif. Les personnes suicidaires peuvent se sentir piégées ou comme un fardeau pour leurs amis, leur famille et leur entourage et se sentir ainsi seules et n'avoir aucune autre option. La pandémie de COVID-19 a contribué à accroître les sentiments d'isolement et de vulnérabilité. En créant de l'espoir par l'action, nous pouvons signaler aux personnes qui ont des pensées suicidaires qu'il y a de l'espoir et que nous nous soucions d'elles et voulons les soutenir.





Vous pouvez contribuer à donner de l'espoir à quelqu'un en lui montrant que vous vous souciez de lui. Chacun d'entre nous peut jouer un rôle, aussi petit soit-il. Nous ne saurons peut-être jamais si ce que nous faisons fait la différence.  Nous pouvons tous tendre la main et demander à quelqu'un. Vous n'avez pas besoin de leur dire quoi faire ou d'avoir des solutions, mais le simple fait de prendre le temps et l'espace d'écouter quelqu'un parler de ses expériences de détresse ou de ses pensées suicidaires peut aider. La petite conversation peut sauver des vies et créer un sentiment de connexion et d'espoir chez quelqu'un qui peut être en difficulté.





La stigmatisation est un obstacle majeur à la recherche d'aide. Changer le discours sur le suicide par la promotion de l'espoir peut créer une société plus compatissante où les personnes dans le besoin se sentent plus à l'aise pour demander de l'aide. Nous pouvons tous faire quelque chose pour vivre dans un monde où le suicide est reconnu et nous pouvons tous faire quelque chose pour aider à le prévenir.





Les idées et les histoires de personnes ayant vécu une expérience de suicide peuvent être extrêmement puissantes pour aider les autres à mieux comprendre le suicide et encourager les gens à tendre la main pour soutenir quelqu'un, et pour que les individus demandent eux-mêmes de l'aide. Il est vraiment important que la personne qui partage son histoire sache comment le faire d'une manière sûre pour elle et pour ceux qui entendent son histoire.

Les récits personnels d'une personne ayant vécu une détresse émotionnelle importante, des pensées suicidaires ou une tentative de suicide, ainsi que ses expériences de rétablissement, peuvent inspirer aux autres l'espoir qu'ils peuvent eux aussi traverser la période de détresse ou de crise, et leurs idées peuvent aider les autres à comprendre ce que signifie se sentir suicidaire et comment ils peuvent soutenir les autres.

Les personnes partageant leurs expériences de deuil par suicide et la façon dont elles en sont venues à vivre leur « nouvelle normalité », peuvent aider les autres victimes de la perte suicidaire à comprendre la dévastation du suicide et à penser qu'elles seront capables de vivre et avec la perte.


En encourageant la compréhension, la communication et le partage d'expériences, nous voulons donner aux gens la confiance nécessaire pour agir. Pour prévenir le suicide, nous devons devenir un phare pour ceux qui souffrent.
Vous pouvez être la lumière.


Comment pouvez-vous participer

Le 10 septembre, joignez-vous à nous et à beaucoup d'autres à travers le monde qui jouent leur rôle dans la prévention du suicide.


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Faire le tour du monde à vélo

Allumer une bougie

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World Suicide Prevention Day 2021

Source : https://www.iasp.info/wspd2021/

 



REVUE DE PRESSE
 

Lorient. A Charcot, la prévention du suicide est l’affaire de tous ...
Jeudi 09 septembre 2021 https://saint-brieuc.maville.com*




De gauche à droite, le Dr Sabine Texier, Morgane Dubois (cadre de santé) et le Dr Céline Besancenot : « L’EPSM Charcot a un rôle majeur à jouer dans l’interruption de la crise suicidaire. » © Ouest-France
La Journée mondiale de prévention du suicide a lieu vendredi 10 septembre 2021. A l’hôpital Charcot (Caudan), dans le Morbihan, les équipes disposent de plusieurs dispositifs pour prendre en charge la détresse humaine.

La Journée mondiale de prévention du suicide a lieu vendredi 10 septembre 2021. A l’hôpital Charcot (Caudan), dans le Morbihan, les équipes disposent de plusieurs dispositifs pour prendre en charge la détresse humaine.

De quoi parle-t-on ?

De la Journée mondiale de prévention du suicide, dont la 19e édition se déroule vendredi 10 septembre 2021. A destination du grand public, cette initiative a cette année pour thème : « Créer l’espoir par l’action ».

La Bretagne, un triste record ?

« Près de 700 Bretons se suicident chaque année, note le Dr Céline Besancenot, psychiatre à l’Établissement public de santé mentale Charcot (Caudan), citant les données de la période 2014-2016. Cela représente 10 % des suicides en France. La population masculine et le secteur de l’agriculture sont particulièrement touchés. Le ressort du passage à l’acte est la volonté d’arrêter de souffrir, pas de mourir. Sauf que la personne avec des idées suicidaires n’est plus en mesure de raisonner. »

Lorsqu’on y ajoute une consommation d’alcool plus importante qu’ailleurs, on a vite fait de décrocher le triste record de la région où l’on se suicide le plus.

La crise sanitaire a-t-elle un impact ?

Si oui, il est encore trop tôt pour le mesurer. Même si les professionnels de santé ont d’ores et déjà identifié les lourdes conséquences du confinement sur les adolescents et les étudiants. « D’où l’intérêt de la prévention, qui doit gagner en visibilité, répètent les psychiatres. Le suicide est un fléau. »

A Charcot, les équipes misent beaucoup sur la formation du personnel, y compris non-soignant, pour repérer les situations à risque(s).

Un numéro dédié mais pour quand ?

Dans le cadre de la prévention du suicide, l’un des dispositifs marquants est le lancement d’un numéro national d’appel. Sauf qu’il ne sera opérationnel que le 28 septembre 2021… Un peu ballot.

Comment ça marche ?

« On peut faire le parallèle avec le Samu », décrit le Dr Sabine Texier, cheffe du Pôle secteur adulte urgence crise liaison à l’hôpital Charcot. Les objectifs du numéro national de prévention du suicide sont en effet de permettre aux personnes suicidaires d’accéder 24 h/24 et 7 j/7 et gratuitement par téléphone ou par messagerie instantanée à un service professionnel d’écoute, d’information, d’évaluation, d’intervention et d’orientation.

Qu’est-ce qui existe déjà ?

Lorsqu’il sera opérationnel, le numéro unique viendra compléter le dispositif VigilanS. Créé pour prévenir la récidive suicidaire, il est notamment déployé au niveau de la Bretagne.

Sur le territoire de santé de Lorient-Quimperlé, les professionnels de Charcot accueillent, 24 h sur 24, les patients en urgence au sein de l’unité médico-psychologique du Groupe hospitalier Bretagne Sud.

Les autres structures de prise en charge sont les centres médico-psychologiques, l’hospitalisation complète, le centre de thérapie individuelle et familiale (à Lanester) ou encore le dispositif des familles endeuillées par le suicide.

Malgré les difficultés de fonctionnement de la psychiatrie d’une manière générale (manque de personnel, de moyens…), « tout patient qui se présente est accueilli », assurent les équipes de Charcot.

Que met en place Charcot, le 10 septembre ?

Deux vidéos sur la thématique de la prévention du suicide seront publiées vendredi 10 septembre 2021. Elles seront visibles sur YouTube ou le compte Facebook de l’établissement de santé.

https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-lorient.-a-charcot-la-prevention-du-suicide-est-l-affaire-de-tous-_fil-4813879_actu.Htm
 
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Journée mondiale de la prévention du suicide Suicide : les réseaux sociaux, facteur de risque ? 
Par ledauphine.com En partenariat avec Destination Santé - 09 sept. 2021 à 18:00 | mis à jour le 13 sept. 2021 -

Le suicide est un fléau à l’origine de plus de 800 000 décès dans le monde chaque année. En France, 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences, et 10 500 personnes se donnent la mort. Les causes favorisant le passage à l’acte doivent être combattues. Et ces dernières années, un nouveau potentiel facteur de risque a fait son apparition : les réseaux sociaux.
Par En partenariat avec Destination Santé - 09 sept. 2021 à 18:00 | mis à jour le 13 sept. 2021 à 13:51 - Temps de lecture : 2 min


Plusieurs facteurs de risque, comme les problèmes d’alcool, de drogue, d’identité sexuelle, de forte impulsivité, d’isolement social, d’âge avancé augmenteraient les envies suicidaires. Et « la dépression représente quant à elle 70% des causes du passage à l’acte », indique l’Inserm.

Il semble que depuis quelques années, de nouveaux éléments déclencheurs entrent en action en matière d’idées suicidaires et de passages à l’acte.

Ainsi, Catherine Jousselme, chercheuse Inserm au sein de l’Unité « Santé mentale et santé publique », explique qu’avec les réseaux sociaux, « le meilleur comme le pire peut arriver : bien qu’ils permettent de s’exprimer, ils provoquent également l’isolement ».

« Quand l’adolescent se sent mal, exister et être important sont des choses qui l’aident à aller mieux. La mise en scène du suicide sur les réseaux sociaux lui donne l’impression de ‘mourir en héros’ », explique-t-elle.

Une enquête de 2017, coordonnée par l’Inserm et le pôle Universitaire de la Fondation Vallée*, a révélé que les tentatives de suicide semblent être plus fréquentes qu’auparavant.
 
Comment prévenir ?

Aujourd’hui « certains moyens sont mis en place pour prévenir le suicide comme la censure des réseaux sociaux, la dénonciation des contenus, la présence des services de prévention sur ces réseaux… », indique l’Inserm.

Toutefois « éduquer les jeunes en leur enseignant les bons gestes à adopter reste le meilleur moyen de lutter contre ce fléau ».

Pour aller dans ce sens, l’Unité mixte de recherche 1123 –Epidémiologie clinique et évaluation économique appliquées aux populations vulnérables (ECEVE) a développé l’application STOPBLUES. Celle-ci permet à son utilisateur d’avoir accès à des informations (vidéos de professionnels, de malades ou de proches), ou encore de remplir des questionnaires d’auto-évaluation de façon anonyme.

Autre option proposée : un mapping permet de trouver à proximité des médecins, des centres médicaux psychologiques ou encore des associations si besoin.

« En somme, il s’agit d’une sorte de compagnon virtuel, chargé d’accompagner, de renseigner et de rassurer les utilisateurs en souffrance », précise l’Inserm. L’application est disponible sur tous les smartphones et vous pourrez retrouver le site internet en cliquant ici.

*menée en 2013 auprès de 15 235 jeunes scolarisés, âgés de 13 à 18 ans

https://www.ledauphine.com/magazine-sante/2021/09/09/suicide-les-reseaux-sociaux-facteur-de-risque 

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Les pensées suicidaires ont augmenté chez les jeunes depuis la crise sanitaire

S.O.S Amitié publie ce vendredi une enquête à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide. Elle révèle que les personnes souffrant de solitude ou ayant des pensées suicidaires étaient plus nombreuses en 2020 qu'en 2019 à cause de l'épidémie de Covid-19. Et les jeunes sont particulièrement concernés.
Par L.G. - 10 sept. 2021 https://www.vosgesmatin.fr*

Toutes les 40 secondes, une personne se suicide dans le monde. En France, S.O.S Amitié* aide depuis 1960 les personnes en détresse, ou qui veulent mettre fin à leurs jours. A l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, l'association a dévoilé son 11e Observatoire des Souffrances Psychiques. Ce dernier s'appuie sur des données collectées entre mars et mai 2020, autrement dit pendant la période des deux premiers confinements liés à l'épidémie de Covid-19. Et sans surprise, la crise sanitaire "a accru les situations d’isolement et de détresse", relève S.O.S Amitié.

Un décès sur 100 dans le monde en 2019 était un suicide selon l'OMS

Pour rappel, les bénévoles de S.O.S Amitié épaulent les personnes en souffrance psychique en les écoutant au téléphone ou en échangeant avec elles par mail ou chat. Pendant les deux confinements, l'association a mis en place l'écoute à domicile, tout en prenant soin de maintenir l'anonymat des appelants et la confidentialité des échanges.
+32% d'appels

Au total, elle a répondu à 102 644 appels du 15 mars au 10 mai 2020, contre 77 722 sur la même période en 2019. 32% d’appels supplémentaires ont donc été pris par les bénévoles. Il faut dire que la pandémie "a provoqué beaucoup de solitude, d’angoisses, de détresse et de souffrances inhabituelles, qui ont contribué à augmenter le nombre d’appels", note S.O.S Amitié.
Capture d'écran S.O.S Amitié


Parmi tous les appels reçus entre mars et mai 2020, la moitié des personnes à l'autre bout du fil ont évoqué des souffrances de l’ordre de la santé psychique (angoisse, dépression, etc.) en raison d’une solitude accrue. C'est 8% de plus qu'en 2019. Les appelants parlaient davantage de leur solitude ou de problèmes existentiels pendant les deux confinements que pendant l’entre-deux.

En outre, 17% des personnes qui ont contacté S.O.S Amitié ont évoqué des pensées suicidaires. Un chiffre en hausse de 14% par rapport à 2019. Ce type de propos a d'ailleurs été davantage tenu avant le premier confinement et entre les deux confinements que pendant les confinements.
Le risque de suicide chez les jeunes

30% des jeunes de moins de 25 ans qui ont appelé un bénévole avaient des pensées suicidaires. "Une véritable détresse chez la jeunesse s’est fait ressentir", constate l'association, qui rappelle que le suicide est l'une des principales causes de décès chez les 15-29 ans (la quatrième après les accidents de la route, la tuberculose et la violence interpersonnelle selon l'Organisation mondiale de la santé).

D'ailleurs, plus de la moitié des personnes entendues par S.O.S Amitié l'an dernier avaient moins de 45 ans. Et parmi celles évoquant des pensées suicidaires, il y a une grande proportion de jeunes de moins de 25 ans (58% par chat contre 46% en 2019, 69% par mail contre 40% en 2019 et 26% par téléphone contre 38% en 2019).

Autant dire que la mission de l'association est plus que jamais cruciale. Au début de la crise sanitaire, ses lignes ont souvent été saturées. Aujourd'hui encore, S.O.S Amitié manque de bénévoles. Sur 2,8 millions d’appels reçus en 2020, seulement 600 000 ont pu aboutir, faute de personnes pour tendre l'oreille.

*S.O.S Amitié répond aux appels de détresse toute l’année, 7j/7 et 24h/24 par téléphone (09 72 39 40 50) et mail, et de 13h à 3h du matin par chat.

https://www.vosgesmatin.fr/societe/2021/09/10/les-pensees-suicidaires-ont-augmente-chez-les-jeunes-depuis-la-crise-sanitaire 

 

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Journée de prévention du suicide 2021 : principales causes, signes avant-coureurs et soutien nécessaires pour lutter contre la dépression

by Marseille News *

Le 10 septembre est célébré comme la Journée mondiale de la prévention du suicide, pour sensibiliser au suicide et promouvoir des mesures préventives dans le but de réduire les suicides dans le monde. (Source de la photo : .)

Par le Dr Santosh Bangar,

Le suicide est un acte de se suicider intentionnellement et c’est un problème majeur de santé publique, en particulier pendant les périodes de test de pandémie et les périodes de confinement. Toutes les 40 secondes, une personne dans le monde s’enlève la vie, 75 % des cas proviennent des pays à revenu faible et intermédiaire. Environ 1,3% des décès en 2019 étaient dus au suicide. Cependant, le suicide est souvent évitable si une aide opportune est recherchée.

Le 10 septembre est célébré comme la Journée mondiale de la prévention du suicide, pour sensibiliser au suicide et promouvoir des mesures préventives dans le but de réduire les suicides dans le monde. Le thème de 2021 à 2023 est « Créer de l’espoir par l’action ».

Les principales causes menant au suicide sont :

Liés à la santé mentale : Dépression, trouble bipolaire, schizophrénie, trouble de l’abus de substances, autisme, troubles de la personnalité, tentative de suicide antérieure, suicide dans la famille

Social: Perte d’emploi, rupture de la relation/divorce, abus ou intimidation, deuil récent

Santé physique: douleur de longue date, cancer, lésion cérébrale

Panneaux de signalisation:

Certaines personnes qui envisagent de se suicider peuvent exprimer leurs idées en parlant de la mort, en passant plusieurs heures à y réfléchir ou en recherchant des moyens de mettre fin à leurs jours. D’autres peuvent dire : « ils sont un fardeau pour les autres et veulent s’éloigner de la douleur émotionnelle/physique ». Donner des biens de valeur, rédiger un testament ou rédiger une note de suicide/un message d’adieu sont quelques-uns des autres signes avant-coureurs. La personne peut sembler déprimée ou avoir des sautes d’humeur ou se livrer à une consommation excessive de drogue ou d’alcool. Certaines personnes peuvent planifier leur suicide en évitant les appels téléphoniques ou en s’isolant ou en évitant d’être découvertes, tandis que d’autres peuvent le décider sur un coup de tête.

Soutien:

Contrairement à la croyance populaire, encourager une personne ayant des pensées suicidaires à parler de ses sentiments n’augmente pas le risque de se suicider.

Les écouter sans porter de jugement et prêter une oreille attentive peut être très rassurant.

Encouragez-les à partager leurs réflexions, les troubles émotionnels qu’ils traversent peuvent désamorcer la situation.

Une approche douce et non conflictuelle est cruciale dans une situation aussi sensible.

Assurez leur sécurité en les encourageant à parler du plan qu’ils ont élaboré et en supprimant tout moyen de nuire potentiellement mortel.

Les connecter à un service approprié, comme une ligne d’assistance ou les emmener à l’hôpital le plus proche pour obtenir une aide professionnelle urgente, peut sauver des vies.

Faire face à la dépression :

Les symptômes de la dépression peuvent facilement passer inaperçus chez la personne dite « dépressive au travail ». La dépression est l’un des problèmes de santé mentale traitables les plus courants. La personne peut souffrir de tristesse d’humeur, de désintérêt pour les activités agréables habituelles et de se sentir fatiguée sans cause explicable. Les troubles du sommeil, de l’appétit, du poids, de la fonction sexuelle et de la concentration sont quelques-uns des autres symptômes. Les pensées suicidaires sont très fréquentes dans la dépression. La dépression est la principale cause de suicide parmi les maladies mentales.

L’identification précoce de la dépression est cruciale, car avec un traitement précoce, la dépression peut être traitée. Une combinaison de médicaments, de thérapie psychologique et d’intervention sociale est recommandée pour un traitement efficace de la dépression. Les nouveaux médicaments offrent l’avantage d’avoir des effets secondaires minimes et une récupération plus rapide. Ils doivent être prescrits par des Psychiatres avec un suivi régulier. Contrairement à la croyance populaire, ils ne créent pas de dépendance. La thérapie psychologique sous forme de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est couramment utilisée. La TCC est une modalité de traitement très efficace pour modifier une partie du processus de pensée dépressif. Le rétablissement de la dépression peut prendre du temps et le soutien de la famille/des amis est d’une importance primordiale pour les maintenir engagés dans le traitement.

(L’auteur est un psychiatre consultant principal, Global Hospital, Parel. L’article est à titre informatif uniquement. Veuillez consulter des experts de la santé et des professionnels de la santé avant de commencer toute thérapie ou médicament. Les opinions exprimées sont personnelles et ne reflètent pas la position ou la politique officielle du Financial Express en ligne.)

https://www.marseillenews.net/journee-de-prevention-du-suicide-2021-principales-causes-signes-avant-coureurs-et-soutien-necessaires-pour-lutter-contre-la-depression.html

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Journée mondiale de prévention du suicide : des chiffres qui inquiètent dans la Manche

Chaque année, plus de 600 Normands décident de mettre fin à leurs jours. A l’occasion de la journée mondiale, l’association de prévention du suicide de la Manche alerte et informe.
  En France, le suicide concerne 25 décès chaque jour. Ce qui correspond à environ 9 000 suicides par an. Il y a cinq ans, ce chiffre dépassait encore la barre des 10 000 suicides. (©JB/Lille actu/Archives)

Par Julien Munoz Publié le 10 Sep 21 La Presse de la Manche

Le suicide est l’un des derniers grands tabous. Pour ceux qui y pensent avant de passer à l’acte. Pour les proches, aussi, pour qui il est difficile de mettre des mots sur une impression lorsqu’un doute apparaît, puis terriblement douloureux d’expliquer, de partager et parfois de comprendre, une fois le drame arrivé.

Oser en parler

Aux dernières heures de la vie, c’est l’expression d’une dernière liberté que l’on s’accorde, quand autour de soi, ne reste que l’impression d’un point de non-retour atteint, d’une situation ressentie comme inextricable : celle de choisir sa mort.


En parler, c'est un premier pas. On m'a récemment raconté une histoire, passée dans la Manche. Une personne, venue se confier, disait qu'un matin, un simple sourire dans la rue l'avait dissuadée d'attenter à sa vie ce jour-là.Franck LecomtePrésident de l'association départementale de prévention du suicide dans la Manche

Distributions de tracts ce samedi

La journée mondiale de prévention du suicide a lieu ce vendredi 10 septembre. Pour ce week-end, des distributions de tracts auront lieu par des bénévoles de l’association de prévention du suicide sur les marchés de Cherbourg, Saint-Lô et Avranches ce samedi. Les membres de l’association seront présents sur chaque marché pour échanger avec les habitants. Ils seront également accompagnés par des professionnels et bénévoles de chaque territoire qui auront été préalablement formés sur le sujet afin d’apporter des réponses ou un soutien adéquats.

Tout déprimé ne se suicide pas, et à l’inverse, tout suicide n’a pas pour origine une dépression. L’important est d’oser en parler et d’y penser sans dramatiser. S’ouvrir ne permet pas de sortir tout de suite d’une tempête personnelle. Souvent, pourtant, sortir de la solitude est une chance que l’on se donne. En parler n’accroit pas le passage à l’acte.

En France, chaque année, environ 9 000 décès adviennent suite à un suicide. Le suicide tue deux fois plus dans le pays que les accidents de la route. Un chiffre qui baisse depuis une vingtaine d’années.

La courbe s'est notamment inversée lorsqu'on a autorisé les médecins traitants à prescrire des antidépresseurs à leurs patients.
Des chiffres inquiétants dans la Manche

La Manche était en 2019 le deuxième département le plus touché par le suicide, derrière le Morbihan. Avec un taux supérieur de 79% à la moyenne nationale.

Entre 2014 et 2016, en moyenne, 645 personnes se suicidaient chaque année en Normandie. La Manche et la Seine-Maritime sont les territoires les plus touchés en région. Dans la Manche, trois personnes sur quatre qui décèdent après un suicide sont des hommes.


60 % des tentatives de suicide donnent lieu à une hospitalisation concernant la femme. Souvent, la forme choisie pour le passage à l'acte est moins violente que pour les hommes. Je pense, par exemple, à l'absorption en masse de médicaments.

Le mode opératoire le plus utilisé reste la pendaison. Les hommes privilégient l’arme à feu (un Normand sur huit) et, les femmes, une substance solide ou liquide (près d’une femme sur quatre en région).

Les épreuves de la vie

Trois étapes de la vie sont particulièrement marquées statistiquement. La mortalité par suicide est nettement plus importante chez les hommes de 75 ans et plus. Le temps qui passe, l'idée que le plus beau de sa vie est derrière soi, la sensation de glissement.
Les hommes entre 45 et 50 ans sont aussi exposés, arrivés au milieu de leur existence. « Dans leur vie, des femmes ont des moments qui s'assimilent à des étapes, des crises marquantes », poursuit Franck Lecomte. « La grossesse, la ménopause… Les hommes sont plus dans une sorte de continuité. »
L'adolescence, enfin, période de construction personnelle faite de hauts et des bas. Le territoire de la Manche présente une surmortalité par rapport à l'Hexagone, particulièrement marquée chez les 15-34 ans, tant chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes.
Les agriculteurs particulièrement touchés
  Dans la Manche, les agriculteurs font statistiquement partie des populations les plus concernées par le suicide. (©La Presse de la Manche)

Pourquoi, pourtant, alors que le taux de suicide diminue en France de façon constante depuis le milieu des années 80, celui-ci baisse moins rapidement dans la Manche ? Il n’y a pas une explication, mais des esquisses.

La Manche compte un grand nombre d'agriculteurs. C'est une population qui, statistiquement est exposée. Notamment lorsqu'il s'agit de producteurs laitiers, beaucoup plus que les céréaliers. Le suicide est plus présent dans les zones rurales que dans les grandes villes. Et le département est étiré tout en longueur, ce qui peut expliquer, ici et là, de vives situations d'isolement.Franck Lecomte

L’alcoolémie, l’un des fléaux méconnus sur le territoire, est un autre facteur aggravant.

Chez les hommes, les taux les plus élevés de mortalité par suicide se concentrent au cœur de la Manche et dans l’est de l’Orne. Chez les femmes, le nord et le centre-sud de la Manche se caractérisent par une forte mortalité par suicide. Les territoires de Saint-Lô et Lessay sont les plus touchés par le suicide, en proportion.

https://actu.fr/societe/journee-mondiale-de-prevention-du-suicide-des-chiffres-qui-inquietent-dans-la-manche_44789028.html

 



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Ce que les professionnels de santé font pour prévenir le suicide



Ce que les professionnels de santé font pour prévenir le suicide

Santé, Lot-et-Garonne
Publié le 11/09/2021 

Le Groupement d’étude et de prévention du suicide est organisé en Lot-et-Garonne et en Dordogne pour tenter de détecter avant ce geste définitif.

C’est un sujet tabou. En Nouvelle-Aquitaine, selon des chiffres récents, le Lot-et-Garonne tient la médaille de bronze du plus grand nombre de décès par suicide, derrière la Creuse et la Vienne. En moyenne, un tous les deux jours et demi. Dans l’ancienne Aquitaine, le 47 détenait même la médaille d’or. Terrible constat dont les explications peuvent être trouvées derrière le paysage social et économique du département. Le suicide émane toujours de souffrances multifactorielles, autrement dit les raisons peuvent être multiples.

Ce vendredi 10 septembre apparaît au calendrier comme la journée mondiale de prévention de ce fléau et le GEPS, le Groupement d’étude et de prévention du suicide pour le Lot-et-Garonne et la Dordogne, met à disposition une initiative : une bande dessinée destinée à informer "sur les ressources disponibles à l’échelon local" pour épauler et accompagner les personnes en souffrance psychique.
Une quinzaine ici

Le GEPS est un groupement de professionnels en prévention du suicide dont la discrétion va de pair avec le sujet qu’elle aborde. Autour de Stella Darrouzés, chargée de développer dans les deux départements des programmes ciblés, il existe ici en Lot-et-Garonne une quinzaine d’hommes et de femmes "formateurs". Ils sont tous issus du secteur de la santé et du médico-social, ils ont été eux-mêmes formés. C’est le deuxième étage du dispositif. C’est ensuite au tour des intervenants, souvent des médecins, de prendre le relais.

Le premier étage, ce sont les sentinelles. Le réseau est en cours de création ici, résume Jean-Marie Ernouf, l’un des formateurs pour le centre hospitalier Agen-Nérac. "Être sentinelle, c’est le vouloir", résume-t-il. Le GEPS s’est efforcé de former des professionnels qui voulaient s’investir. Le suicide a été décrété "grande cause nationale" dès 2015. "Ce qu’il est coutume d’appeler le corpus théorique (la formation, NDLR) a changé depuis". Il a changé la donne aussi pour le recrutement de ces sentinelles.
Pas de portrait-robot

Il n’existe pas de portrait-robot de celui, ou celle qui se prépare à mettre fin à ses jours "même s’il existe une souffrance intense chez chacun" poursuit-il. "Le Lot-et-Garonne est un département rural, agricole, dont la population est d’un point de vue statistique âgée, où le tissu industriel est un lointain souvenir". A ces facteurs socio-économiques s’ajoutent des raisons souvent personnelles, intimes.

Il existe des signes avant-coureurs qu’une sentinelle est en capacité de détecter pour avoir été formé à le faire, comme les évaluateurs. De sa propre expérience, Jean-Marie Ernouf cite des phrases clé, comme "si je pouvais, j’arrêterais tout" ou "vivement que ça finisse". Le père qui donne la montre du grand-père à son propre fils, une envie irrépressible de faire le ménage "ou encore la personne qui fait don de ce qu’elle possède à des associations. C’est l’accumulation de ces signes qui doivent nous alerter."
Méthode URD

Ces signaux sont détectables, et le risque potentiel d’un passage à l’acte peut être évalué par une méthode dite URD, pour urgence, risques et dangerosité. "Cela nécessite ce que les médecins spécialisés appellent une attention flottante", une perception de ces éléments visuels et verbaux qui permettent de dessiner la détresse psychologique de la personne en souffrance". Jean-Marie Ernouf cite d’autres cas anonymes, de ces secrétaires médicales témoins de la douleur des patients.

Ce ne sont pas les seuls à pouvoir attester de la souffrance psychologique pouvant conduire au geste. Le réseau GEPS œuvre pour des connexions avec les médecins libéraux, les infirmiers… et cherche ainsi à resserrer les mailles du filet de la prévention.

Stéphane Bersauter
https://www.ladepeche.fr/2021/09/11/ce-que-les-professionnels-de-sante-font-pour-prevenir-le-suicide-9783207.php

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Comment prévenir le suicide en particulier celui des jeunes

décès • polynésie française https://la1ere.francetvinfo.fr/* Publié le 10 septembre 2021

©Polynésie la 1ère
"La situation de confinement agit comme un amplificateur des problématiques", déclare Nathalie Colin-Fagotin, psychologue de la famille. Le contexte actuel serait malheureusement propice au passage à l'acte. Celui des jeunes préoccupe beaucoup, en premier lieu l'association SOS suicide.
ET/R.Poutoru • Publié le 10 septembre 2021 à 10h30, mis à jour le 10 septembre 2021 à 12h55

Aider un adolescent à sortir de son mal-être, c’est le combat auxquels les parents sont confrontés aujourd’hui. Pour Nathalie, psychologue de la famille, l’accompagnement parental est très important dans ce domaine. Détecter les signaux d’alerte en amont permet de freiner considérablement le passage à l’acte suicidaire…

La psychologue Nathalie Colin-Fagotin. • ©Polynésie la 1ère

"Souvent quand on a la possibilité de pouvoir exprimer sa souffrance, ça aide déjà beaucoup à aller mieux, d'être accompagné par un professionnel neutre, extérieur à qui on va pouvoir dire ce que l'on a sur le coeur sans avoir de crainte d'être jugé...ça soulage, ça apaise beaucoup d'angoisses et ça aide beaucoup. Ensuite, on mettra un plan d'action avec l'entourage pour se donner le maximum de chances d'éviter l'acte suicidaire", précise Nathalie Colin-Fagotin, psychologue.

Au niveau de cette dynamique d’aide aux personnes en souffrance, l’association SOS suicide n’est pas en reste…20 ans après, on retrouve toujours des membres très actifs. Jean Vaimeho est un exemple dans son rôle de pair aidant. "Mon objectif c'est de leur montrer que la solution à leurs problèmes n'est pas la mort. J'apporte les éléments pour leur dire que la vie mérite d'être vécue. La vie est là pour t'apporter du bien-être et régler le mal être", souligne Jean.

©Polynésie la 1ère

A l’heure actuelle, on enregistre 36 suicides par an au fenua ce qui représente 20 familles endeuillées au total. L’association tente de les aider depuis quelque temps mais non sans difficulté. Annie Meunier, présidente de l’association SOS Suicide Polynésie, explique qu'"avant les gendarmes, la police leur demandaient qui était le référent de la famille que l'association peut contacter pour mettre en place un groupe d'aide pour les endeuillés par suicide. Depuis 2 ans, il n'y a plus cette cellule. J'espère qu'après, le procureur aura pitié de l'association et des familles polynésiennes qui ne réagissent pas comme les familles métropolitaines ».

©Polynésie la 1ère

Jeudi prochain, une visioconférence sera organisée sur la plateforme Familypsy pour aider les familles à comprendre le mal-être de leurs adolescents et leurs proposer les mesures d’accompagnement.


Regardez le reportage de Roan Poutoru :

https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/comment-prevenir-le-suicide-en-particulier-celui-des-jeunes-1100803.html

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ENTRETIEN. À Bégard, un dispositif d’aide aux proches de suicidés créé

Le dispositif Alinéa est opérationnel depuis ce vendredi 10 septembre 2021. Il a été mis en place par la Fondation Bon Sauveur de Bégard (Côtes-d’Armor), présenté par Pascal Conan, le directeur général de l’établissement.

Pascal Conan, directeur général de la Fondation Bon Sauveur de Bégard (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE
Ouest-France Recueilli par Fabienne MENGUY. Publié le 10/09/2021 à 20h03

Il est officiellement accessible depuis ce vendredi 10 septembre 2021. Mis en place par la Fondation Bon Sauveur de Bégard (Côtes-d’Armor), le dispositif Alinéa vise à accompagner les proches endeuillés par suicide.Pascal Conan, directeur général de la Fondation Bon Sauveur de Bégard, explique comment il fonctionne.

En quoi consiste le dispositif Alinéa ?

Il propose une veille et un accompagnement des proches endeuillés par suicide. Ceux-ci pourront être appelés par la cellule Alinéa, dans un délai d’une à deux semaines suivant l’annonce du décès, pour établir une évaluation clinique. Une consultation individuelle ou familiale avec un professionnel pourra suivre, avant un possible accompagnement de huit séances qui pourront être renouvelables. Les proches pourront prendre part à un groupe de soutien, pour un temps d’échange mensuel de deux heures.

Comment les proches en seront-ils informés ?

Lors de l’annonce du décès aux proches, les gendarmes ou policiers remettront la plaquette présentant ce dispositif. Ils pourront les informer des aides mises en place gratuitement. Si les proches endeuillés l’acceptent, les forces de l’ordre transmettront une « fiche alerte » et le contact des professionnels Alinéa. Mais, ce dispositif est également ouvert à tous ceux qui ont été touchés par un suicide, même s’il y a cinq ans de cela.

Pourquoi mettre en place un tel dispositif ?

Notre Fondation est ancrée dans un territoire (les secteurs de Guingamp et Lannion) qui est l’un des plus touché en France par le suicide. En 2000, une cellule de prévention suicide a été mise en place au sein de notre établissement. Elle organise de nombreuses actions pour prévenir le risque suicidaire. Et élargit ses missions à destination des familles, des amis, des collègues touchés par les questions liées au deuil après suicide. Ce dispositif, en place aujourd’hui dans notre secteur d’intervention, fera l’objet d’une évaluation afin, peut-être, d’être déployé plus largement.

Contact : alinea@fondationbonsauveur.fr ; tél. 06 70 62 63 19.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/begard-22140/entretien-a-begard-un-dispositif-d-aide-aux-proches-de-suicides-cree-2f50e8d4-124f-11ec-b833-99ca1e7b742e

 



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rnée mondiale de la prévention du suicide : une action de sensibilisation à Grenoble pour lever le tabou

Journée mondiale de la prévention du suicide : une action de sensibilisation à Grenoble pour lever le tabou 11/09/2021
https://www.placegrenet.fr*

 

FOCUS – À l’occasion de la 19e Journée mondiale de prévention du suicide, un collectif isérois menait une action de sensibilisation ce vendredi 10 septembre 2021 à Grenoble. Dans le monde, une personne se suicide toutes les 40 secondes, ce constat ne représentant que la partie émergée de l’iceberg. D’où l’importance de la prévention de ce phénomène tragique qui touche jeunes et moins jeunes, souvent en état de dépression sévère. Notamment à travers l’écoute, en « aidant à se faire aider » ceux qui pourraient passer à l’acte.

Le chiffre est cruel. « Près de 9 000 suicides en France1 par an c’est trois fois plus que les morts sur la route et pourtant c’est quelque chose dont on parle très peu », regrette Anaïs Rousson. Chargée de coordination et de développement au sein de l’Unafam2, la jeune femme fait partie des associations composant le Collectif isérois pour la prévention du suicide. Dont une dizaine de membres menaient, ce vendredi 10 septembre 2021 rue Félix-Poulat, une action de sensibilisation à l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide.


Les gilets verts du Collectif isérois pour la prévention du suicide. © Joël Kermabon – Place Gre’net.
Suite sur abonnement : https://www.placegrenet.fr/2021/09/11/journee-mondiale-de-la-prevention-du-suicide-une-action-de-sensibilisation-a-grenoble-pour-lever-le-tabou/545585 


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Santé mentale, la prévention du suicide
https://jeunes.gouv.fr/Sante-mentale-la-prevention-du

A l’occasion de la journée mondiale dédiée à la prévention du suicide le 10 septembre, le ministère de la solidarité et de la santé rappelle que la prévention du suicide est un enjeu majeur de santé publique et vous invite à prendre connaissance des en place des outils mis à la dispositons du tous.

N’hésitez pas à solliciter de l’aide auprès de SOS Amitié 01 40 09 15 22 ainsi qu’en composant le n°vert isolement 0 800 130 000

Saviez-vous que les tentatives de suicide entrainent, En France métropolitaine, près de 100000 hospitalisations et environ 200000 passages aux urgences par an ?

Soit environ 20 tentatives de suicide pour 1 décès ; en ce qui concerne les personnes ayant un antécédent de tentative de suicide, il a été observé un risque suicidaire majoré de 75% de récidives dans les 6 mois suivant une tentative de suicide ainsi que la survenue d’une tentative de suicide multipliant par 20 le risque de tentative l’année suivante et un risque de suicide ultérieur multiplié par 4.



Inscrite dans l’action 6 de la Feuille de route santé mentale et psychiatrie de 2018 - pdf, la stratégie nationale de prévention du suicide priorité du ministère des solidarités et de la santé consiste à mettre œuvre de façon coordonnée un ensemble d’actions intégrées de prévention du suicide dans les territoires :
le dispositif VigilanS de maintien du contact avec la personne qui a fait une tentative de suicide ;
la formation actualisée au repérage, à l’évaluation et à l’intervention de crise suicidaire ;
les actions de prévention de la contagion suicidaire ;
et la mise en place d’un numéro national de prévention du suicide.

https://jeunes.gouv.fr/Sante-mentale-la-prevention-du

Il existe des solutions, n’hésitez pas à solliciter de l’aide auprès de SOS Amitié 01 40 09 15 22 ainsi qu’en composant le n°vert isolement 0 800 130 000

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Avranches. Prévention du suicide : les habitants sensibilisés

Société. Samedi 11 septembre, l'association départementale de prévention du suicide était présente pour la première fois au marché d'Avranches.
Publié le 13/09/2021 à 13h50 - Par Nicolas Thomas Sylvie Hubert distribue des tracts sur la prévention du suicide à une cliente du marché, samedi 11 septembre à Avranches.
https://www.lamanchelibre.fr/actualite-955549-avranches-prevention-du-suicide-les-habitants-sensibilises

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Comment lutter contre le risque suicidaire chez son proche âgé ?
Auteur Guillaume Vonthron  Date de publication 13/09/2021 https://www.agevillage.com*

Selon une étude de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), un suicide sur cinq en France concerne une personne âgée de 75 ans ou plus. A l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide qui s’est déroulée le 10 septembre dernier, revenons sur les causes et les moyens d’endiguer le risque suicidaire chez un proche âgé.


Environ 9000 personnes se suicident chaque en France et 20 % d’entre elles ont 75 ans ou plus.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette proportion très élevée par rapport aux autres tranches d’âge de la population :
le sentiment d’isolement
la dépression
la perte d’autonomie (soucis de santé, troubles psychiques…)
des situations de rupture (déménagement, deuil…)

L’association Les Petits Frères des Pauvres souligne que la façon la plus efficace de lutter contre le risque suicidaire chez les personnes âgées est d’agir contre l’isolement.

En effet, selon une étude de l’association, 3,2 millions de Français de 60 ans et plus se trouvent en d’isolement relationnel et peuvent passer des journées entières sans aucun contact humain.

Les services d’écoute

Afin de combattre cet isolement, Les Petits Frères des Pauvres ont mis en place une ligne d’écoute et de soutien téléphonique anonyme et gratuite (Solitud’écoute : 0 800 47 47 88, 7j/​7 de 15 h à 20 h).

Une permanence d’écoute téléphonique 7j/​7 est aussi proposée par SOS amitié (09 72 39 40 50) et par SOS Suicide Phénix (01 40 44 46 45)

Le gouvernement a de son côté annoncé la mise en service, très prochainement, d’un numéro national de prévention du suicide accessible 7J/7 et 24h/​24, permettant une prise en charge immédiate des personnes suicidaires par des professionnels de santé.


Que faire face à une personne suicidaire ?

Le dialogue constitue une des clés pour aider une personne qui semble entrer dans une crise suicidaire, mais comment l’amorcer ?

D’abord, il faut repérer les signes d’alerte. Des changements d’humeur ou de comportement, des mots qui traduisent d’une souffrance, des signes de dépression, un mal être…

Les Petits Frères des Pauvres recommandent ensuite de lui offrir ​“une écoute bienveillante, sans tenter de minimiser sa peine” et de laisser son proche exprimer pleinement ses émotions.

Dans la conversation, il ne faut pas hésiter à aborder directement le sujet du suicide. ​“C’est en abordant le sujet sans détour que vous pourrez évaluer le risque de passage à l’acte” précise l’association avant de conseiller la mise en place avec son proche de ​“petits projets pour adoucir son quotidien et lui permettre de se projeter dans quelque chose d’agréable”. Outre le dialogue, il est vivement recommandé de trouver un soutien externe, en se rapprochant d’une association et en évoquant la situation avec son médecin ou psychologue.

https://www.agevillage.com/actualites/comment-lutter-contre-le-risque-suicidaire-chez-son-proche-%C3%A2g%C3%A9e?

Prévention du suicide : le point sur les actions menées en Grand Est

 Communique ARS Grand est

Journée mondiale de prévention du suicide : le point sur les actions menées en Grand Est
9 septembre 2021



La Journée mondiale de la prévention du suicide a pour but de sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème et aux façons de le prévenir.

La France présente l'un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec environ 9300 décès par an.

Le Grand Est touché par ce problème majeur de santé publique a mis en place une stratégie de prévention avec une feuille de route en santé mentale.

La France métropolitaine présente un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec environ 9 300 décès par suicide par an, soit près d’un toutes les heures. Les tentatives de suicides entraînent 200 000 passages aux urgences par an et 75% des récidives ont lieu dans les 6 mois suivant une première tentative.
Pour chaque décès par suicide, ce sont 7 personnes qui sont significativement impactées et 26 personnes endeuillées.
Il s'agit donc d'un problème majeur de santé publique, qui peut cependant faire l’objet d’une stratégie de prévention.
Le Grand Est, une région aux fortes disparités départementales

La région Grand Est présentait en 2015 un taux de mortalité par suicide comparable au taux national (16.5 pour 100 000 habitants). Néanmoins, de fortes disparités départementales apparaissent : les Vosges et la Haute Marne enregistrent les taux les plus élevés de la région, avec respectivement 23.7 et 23.6 décès par suicide pour 100 000 habitants contre 11.7 dans le département du Bas-Rhin.

Ainsi, en région Grand Est, on comptabilise en moyenne 1 décès par suicide toutes les 12 heures, un passage aux urgences et une hospitalisation complète toutes les 80 minutes. En 2017, un habitant de la région sur 20 déclarait avoir eu des pensées suicidaires au cours de l’année écoulée, ce qui représentait plus de 190 000 personnes.

La feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie publiée en juin 2018 puis l’instruction du 10 septembre 2019 présentent la stratégie nationale multimodale de prévention du suicide.

L’ARS Grand Est décline cette stratégie en région (parcours" Santé mentale") avec l’appui des professionnels de terrain.

Vous vous sentez concernés par le suicide ? Où vous adresser ?
Vous êtes un particulier ?

Si vous, ou l'un de vos proches, vous sentez concernés par le suicide, ou si vous éprouvez un mal être psychique, avec des idées suicidaires ou non, nous vous recommandons de prendre contact avec votre médecin traitant, le Centre Médico Psychologique (CMP) de votre secteur, en contactant l’hôpital psychiatrique le plus proche ou encore un cabinet de psychiatre ou de psychologue libéral.

Si la situation vous parait urgente, vous pouvez appeler les urgences (le 15) ou vous rendre au service des urgences de votre hôpital de proximité.

Vous trouverez des informations générales sur le thème du suicide, sur le site du PSYCOM, un organisme public d'information et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale : http://www.psycom.org/Troubles-psychiques/Risque-suicidaire#aide

Vous êtes un professionnel ?

Dans le cadre de la prévention des conduites suicidaires, l’ARS Grand Est a confié à l’Observatoire Régional de la Santé (ORS) Grand Est la réalisation d'un annuaire des professionnels et des associations ressources dans les départements du Grand Est (Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges).

> Annuaire des structures travaillant dans le champs du suicide en Grand Est

Si vous êtes un professionnel et si vous voulez y figurer ou modifier vos coordonnées, n’hésitez pas à contacter Delphine Reboul à l'ORS Grand Est : delphine.reboul@ors-ge.org

Aller plus loin

Liens utiles
Communiqué de presse Journée mondiale de prévention du suicide Le ministère des Solidarités et de la Santé poursuit son engagement pour une prévention du suicide au plus près des personnes à risque suicidaire
Site internet Ministère de la Santé : la prévention du suicide

Allez plus loin
Bulletin de Santé publique conduites suicidaires dans le Grand Est – Février 2019
Santé Publique France – Suicide et tentatives de suicides : données nationales et régionales
Instruction n° DGS/SP4/2019/190 du 10 septembre 2019 relative à la stratégie multimodale de prévention du suicide
Feuille de route santé mentale et psychiatrie
Site PSSM France : https://pssmfrance.fr/
Dossier HCSP - La prévention du suicide (2003)
[Interview] La Santé en action, 2019, n°. 450 - Démontrer qu'il existe des méthodes efficaces de prévention du suicide

Source https://www.grand-est.ars.sante.fr/journee-mondiale-de-prevention-du-suicide-le-point-sur-les-actions-menees-en-grand-est-0 

AUTOUR DE LA QUESTION / DESTIGMATISATION SANTE MENTALE Comment les sportifs de haut niveau brisent le tabou de la dépression : "Dire qu'on ne va pas bien, c'est très courageux"



Comment les sportifs de haut niveau brisent le tabou de la dépression : "Dire qu'on ne va pas bien, c'est très courageux"
Article rédigé par   Benoît Jourdain
France Télévisions *
Publié le 03/10/2021 07:05
Temps de lecture : 9 min.

Image d'illustration d'un sportif de haut niveau qui consulte un psychologue. (PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO)


Cette maladie psychique n'épargne pas les athlètes, qui ont aujourd'hui moins de mal à l'évoquer publiquement. Les témoignages récents de la tenniswoman Naomi Osaka ou de la gymnaste Simone Biles en sont la preuve.

La tête délicatement posée sur le dos de sa main, Naomi Osaka peine à finir ses phrases. Son regard s'évade. Ses yeux laissent filer quelques larmes. Malgré la souffrance, la tenniswoman japonaise tente de faire bonne figure face aux journalistes qui attendent ses premiers mots après son élimination à l'US Open, à New York, début septembre. "C'est vraiment dur d'articuler. J'ai l'impression d'en être à un stade où j'essaie de comprendre ce que je veux faire. Honnêtement, je ne sais pas quand je vais jouer mon prochain match. Je pense que je vais arrêter pendant un moment", glisse la championne, en plein désarroi.

Numéro 1 mondiale ou pas, pourquoi cacher ses failles ? Désormais, certains sportifs de haut niveau n'attendent plus la retraite pour révéler leur mal-être. Dans leur discours, le mot "dépression" n'est plus tabou. Outre Naomi Osaka, la gymnaste Simone Biles ou le basketteur DeMar DeRozan, sur Twitter, ont récemment osé évoquer publiquement leur santé psychique.
L'image du super-héros

Ces confessions étonnent parfois le grand public. "Dans l'imaginaire, les champions sont invulnérables, on imagine qu'ils ne sont que des sportifs, mais ils ont eu une vie, une enfance, parfois des traumas, comme Simone Biles qui a été victime d'agressions sexuelles", rapporte Meriem Salmi, psychologue psychothérapeute, responsable du suivi psychologique des athlètes à l'Insep de 2000 à 2013.

"On touche au mythe du champion et donc de l'invulnérabilité de l'athlète."
Meriem Salmi, psychologue psychothérapeute
à franceinfo

Meriem Salmi se bat depuis plus de trente ans pour imposer dans la société le sujet des pathologies mentales chez les sportifs. Les choses avancent, selon elle, car "le nombre d'athlètes qui en parlent augmente". Cela prend du temps. La préparation mentale est entrée peu à peu dans les mœurs, mais l'accompagnement psychologique au sens large "était vu jusqu'à présent comme un problème". "Cela n'avait pas lieu d'être, les athlètes pouvaient entendre : 'Si tu n'es pas assez fort, tu n'as pas ta place ici'", assure-t-elle.

Nathalie Crépin, psychologue du sport au Centre ressources en optimisation de la performance et en psychologie du sportif (Crops) à Lille, confirme : "Avant, si un sportif avouait qu'il consultait un psychologue, il pouvait entendre qu'il était fou ou faible, c'était difficile à gérer. Son encadrement pouvait lui dire qu'il n'avait rien à faire là s'il ne pouvait pas encaisser les sacrifices et la charge de stress et de travail".

C'est exactement ce qui a poussé Théo Nonnez, 21 ans, à ranger définitivement son vélo, un soir de février 2021. Cet ancien cycliste de l'équipe Continentale Groupama-FDJ, champion de France junior en 2016, a "complètement craqué", raconte-t-il à franceinfo. "J'en parlais à des amis très proches, mais c'est délicat de m'ouvrir en interne, concède l'ex-coureur. Lorsque tu veux faire carrière, évoquer ce problème c'est comme se tirer une balle dans le pied. C'est se mettre à découvert. Je voulais m'en sortir par moi-même, je ne voulais pas montrer que j'étais faible", analyse celui qui s'est réorienté vers un BTS communication.

Souffrir en silence, Cédric Anselin l'a aussi vécu. Aujourd'hui enseignant dans un centre de formation de Norwich (Royaume-Uni), cet ancien footballeur de 44 ans a côtoyé Zinédine Zidane à Bordeaux, fréquenté les équipes de France de jeunes, disputé une finale de Coupe de l'UEFA (1996) et a fini par sombrer dans la dépression. "Ma carrière s'est arrêtée parce qu'un entraîneur ne voulait plus de moi, explique-t-il à franceinfo. J'étais poussé vers la sortie alors que je pensais n'avoir fait aucune faute". Ecarté dans son club de Norwich, il est gagné par la solitude. "Je ne voulais plus être dans un vestiaire, lâche-t-il. Cela ne sert à rien de faire le plus beau métier du monde si on n'est pas heureux."
La dépression, blessure d'un autre genre

La dépression peut surgir à tout moment. Une mise au ban, une blessure, un problème personnel... Le corps a beau être entraîné, si la tête ne suit pas, l'élan est brisé. Quand le mal est physique, aucun sportif ne rechigne à en parler. "On est dans le corps-objet, acquiesce Nathalie Crépin. La souffrance est acquise dès le plus jeune âge, elle est normale, parfois nécessaire et c'est même vu comme un facteur d'efficacité et de performance." Mais s'épancher sur son mal-être est plus compliqué, même "si les femmes ont plus de facilités à exprimer les choses", note Meriem Salmi. "Dans la société, on sait qu'elles consultent plus que les hommes, mais pour le sport de haut niveau, les chiffres n'existent pas encore", ajoute la psychologue. "On peut se plaindre d'un genou, ça n'engage pas l'intime, illustre-t-elle. Avec les problèmes mentaux, on est dans une autre dimension dont il ne faut pas avoir honte".

La tenniswoman japonaise Naomi Osaka, la tête cachée sous une serviette durant une rencontre de l'US Open, à New York (Etats-Unis), le 3 septembre 2021. (ED JONES / AFP)

Cette honte s'accompagne parfois de la culpabilité de décevoir un entourage qui a beaucoup sacrifié pour voir vos rêves aboutir et les vit parfois par procuration. "Je me disais que c'était moi le problème, je ne pouvais pas ne pas être heureux, j'étais payé pour exercer ma passion, je bénéficiais d'un super matériel", témoigne Théo Nonnez. Malgré ces conditions idéales pour être performant, son goût de pédaler disparaît lentement. Jusqu'à la crise, lorsqu'il fond en larmes, un jour, sur son vélo.


"Je n'ai pas osé le dire tout de suite, j'ai dû attendre quasiment un an avant d'en parler, j'aurais dû le faire bien avant."
Théo Nonnez, 21 ans, ancien cycliste
à franceinfo

"Il n'y a rien de mal à dire qu'on ne va pas bien, c'est même très courageux de l'admettre, abonde Cédric Anselin. Il faut en parler le plus vite possible, sinon la dépression s'aggrave." Ce que confirme l'ancien tennisman américain Mardy Fish dans le documentaire de Netflix qui lui est consacré : "Si je n'avais pas consulté, je ne serais peut-être plus là aujourd'hui."

"Plus on traite tôt la dépression, plus on peut la soigner rapidement", insiste Meriem Salmi, qui a suivi certains sportifs "très, très abîmés" avant les JO de Tokyo et a eu le bonheur de les voir s'envoler pour le Japon. Tenue par le secret professionnel, elle n'en dit pas davantage, mais "si on a une prise en charge sérieuse, répète-t-elle, on s'en sort". Immensément attendue à Tokyo, Simone Biles a rapidement abandonné l'épreuve par équipe, victime de "pertes de figure". Elle est finalement réapparue quelques jours plus tard pour glaner le bronze à la poutre. Mais à quel prix : "J'aurais dû abandonner bien avant Tokyo", a-t-elle confié au New York Magazine (en anglais).

Parler pour soigner. Parler pour ne pas atteindre le point de non-retour, comme le gardien de but allemand de Hanovre Robert Enke, qui s'est suicidé le 10 novembre 2009. "Longtemps, il a cru qu'il trouverait le ressort nécessaire pour rebondir, écrit le romancier Bernard Chambaz dans son essai, Plonger (Gallimard, 2011), où il se penche sur le destin tragique d'Enke. Il a espéré qu'il le trouverait en touchant le fond. Mais aujourd'hui, il a la conviction qu'il n'y a pas de fond. Et il a beau savoir que c'est contraire à sa nature et aux usages, il a le sentiment que la seule liberté qui lui reste, c'est le suicide."

D'autres sportifs ont tenté de mettre fin à leurs jours, comme l'ancien rugbyman et capitaine du XV de France, Pascal Papé. Après une blessure au dos lors du Tournoi des six nations en 2013 qui l'oblige à mettre sa carrière entre parenthèses, l'ex-deuxième ligne du Stade français traverse une dépression, tente de se suicider, avant d'être admis en hôpital psychiatrique. "Il y a à ce moment-là un mélange de fatigue, de tristesse, de dégoût de soi. Je ne suis bien que quand je dors, or je n'y arrive pas. Alors, j'ai eu envie de dormir pour toujours", raconte-t-il en 2016 à L'Equipe Magazine (pour abonnés).
Des barrières à faire sauter

Pour éviter d'en arriver là, rien ne vaut la prévention et l'accompagnement. Ainsi, Nathalie Crépin réalise 200 bilans psychologiques par an, tous sports confondus. Ils sont obligatoires pour tous les athlètes de haut niveau, mineurs et majeurs, qui doivent s'y soumettre une fois par an, selon l'arrêté du 16 juin 2006 voulu par Jean-François Lamour, alors ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative.

Avec la crise du Covid-19 et les confinements, le fait de consulter un psychologue s'est "normalisé" dans la société civile, remarque Nathalie Crépin. Une banalisation qui infuse dans le monde sportif. Et il n'y a pas de raison que cela en soit autrement puisqu'"il n'y a pas moins de pathologies dans le sport de haut niveau que dans la société. C'est le début de la fin d'un tabou, se réjouit-elle. Les sportifs viennent plus facilement consulter sans donner la raison de leur visite".

"La libération de la parole est venue avec le temps", emboîte Meriem Salmi, qui accompagne Teddy Riner depuis plus de seize ans. Même s'il n'a jamais fait état de dépression au cours de sa carrière, le poids lourd a enfoncé certaines portes et fait avancer la pratique, constate sa psychologue. Très vite, il a assumé son accompagnement psychologique.

"Je ne sais pas si tout le monde est encore convaincu de l'utilité du psychologue, il va falloir encore du temps pour imprégner le monde sportif et l'encadrement. Il faut rendre les sportifs à l'aise pour évoquer le sujet."
Meriem Salmi

à franceinfo

"Voilà pourquoi il est important que les fers de lance puissent s'exprimer. Cela aidera les moins connus à le faire aussi", estime Nathalie Crépin. En confiant son mal-être, Théo Nonnez a eu de nombreux retours et parfois de la part de personnalités "assez connues". Mais il ne crie pas victoire tout de suite. Selon lui, ce processus d'acceptation de la dépression chez l'athlète de haut niveau prendra encore du temps. Et lui, comme d'autres, est toujours prêt à accompagner ceux qui souffrent. "J'ai grandi avec ça, pourquoi ne pas utiliser mon expérience pour aider les gens autour de moi, conclut Cédric Anselin. Ça me fait du bien, c'est encore plus incroyable que de jouer face à l'AC Milan à San Siro." Théo Nonnez et Cédric Anselin s'en sont sortis. Naomi Osaka, elle aussi, est sur le bon chemin puisqu'elle songe finalement à un retour : "J'ai de nouveau cette envie, a-t-elle clamé le 27 septembre dans l'émission "The Shop" sur HBO. Ce ne serait pas vraiment important de gagner ou de perdre, je veux juste avoir le plaisir d'être de retour sur le court." Pour laisser couler sur ses joues des larmes de joie ?

https://www.francetvinfo.fr/sports/comment-les-sportifs-de-haut-niveau-brisent-le-tabou-de-la-depression-dire-qu-on-ne-va-pas-bien-c-est-tres-courageux_4764095.html

lundi 4 octobre 2021

ETUDE RECHERCHE CANADA Suicide et toxicomanie chez les jeunes: deux phénomènes interreliés

Centre de recherche lundi 4 octobre 2021
Communiqué de presse
Suicide et toxicomanie chez les jeunes: deux phénomènes interreliés
Source https://recherche.chusj.org/*

MONTRÉAL, le 4 octobre 2021 – L'idée parfois véhiculée voulant que les troubles d’abus et de dépendance à l’alcool, au cannabis, et à d’autres drogues conduisent à des tendances suicidaires chez les adolescents et les jeunes adultes est remise en question par les résultats d’une nouvelle étude menée au CHU Sainte-Justine et à l’Université de Montréal (UdeM) et publiée dans la revue PLOS ONE.

«Pour la toute première fois, notre méta-analyse révèle que les probabilités que la tendance suicidaire précède les troubles liés à l'utilisation de substances sont tout aussi fortes», indique Charlie Rioux, diplômée du programme de doctorat au Département de psychologie de l’UdeM et au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, et première auteure de l’étude.
Adolescence : une période difficile

L'adolescence est souvent une période de grande vulnérabilité, de découverte et de recherche d’autonomie. Certains jeunes, pour diverses raisons, se tourneront vers la consommation de substances et se verront également aux prises avec des pensées et des comportements suicidaires.

La consommation problématique de substances chez les jeunes et les troubles concomitants ont de multiples conséquences néfastes physiques et psychologiques. En parallèle, les tendances suicidaires, qui apparaissent et culminent généralement à l'adolescence, sont souvent le reflet d'autres problèmes de santé mentale.

Plusieurs études ont montré que le lien entre la consommation de substances et la vulnérabilité aux idées suicidaires chez les populations adolescentes et adultes pourrait s'expliquer sur le plan du développement par quatre hypothèses.

Ici, l'équipe de recherche s’est concentrée sur 1) l’hypothèse que les troubles liés à la consommation de substances conduisent aux tendances suicidaires par une augmentation de la détresse psychologique et de l'impulsivité, ou une dépression induite par une substance, entre autres, et 2) l’hypothèse de l’automédication ou de l'utilisation de substances pour se faire accepter par ses pairs, afin de faire face aux idées suicidaires.

«Bien que plusieurs méta-analyses portant sur l'association entre la consommation de substances et les tendances suicidaires aient été menées récemment, aucune n’a permis d’établir comment elles peuvent s’influencer mutuellement», précise Natalie Castellanos-Ryan chercheuse au CHU Sainte-Justine et professeure agrégée à l’École de psychoéducation de l’UdeM.
25 études sous la loupe

La méta-analyse a examiné 25 études publiées portant sur ces associations.

Elle met en évidence un biais dans la recherche, celui d’avoir négligé le fait que les jeunes peuvent utiliser des substances pour faire face à leurs pensées suicidaires. L'étude met également en lumière le fait que les modèles de recherche de la grande majorité des études actuelles ne permettent pas de clarifier de quelles manières les troubles liés à l'utilisation de substances et aux tendances suicidaires peuvent se développer ensemble.

Selon Jean Séguin, chercheur au CHU Sainte-Justine et professeur titulaire au Département de psychiatrie et d'addictologie de l’UdeM, «si l’on veut diagnostiquer et traiter de manière appropriée et efficace le jeune en détresse, il est primordial de clarifier ces questions. En clinique, les intervenants ont tendance à se concentrer sur un problème ou l'autre, car les services de santé mentale et de toxicomanie ne sont souvent pas bien intégrés dans les soins d’urgence ou de première ligne».
Une vigilance s’impose

L'étude suggère que les troubles associés doivent être évalués et traités de manière concomitante et que les cliniciens doivent être vigilants quant à l'initiation à la consommation de substances chez les jeunes patients présentant des pensées ou des tentatives suicidaires.

«Une meilleure compréhension de l'association développementale et bilatérale entre la consommation de substances et les tendances suicidaires et comment celles-ci peuvent changer au cours des périodes de développement permettra d’améliorer les programmes de prévention et d'intervention selon le groupe d’âge», conclut Charlie Rioux.

À propos de l’étude

L’article «Substance use disorders and suicidality in youth: A systematic review and meta-analysis with a focus on the direction of the association», écrit par Charlie Rioux, est paru en août 2021 dans la revue PLOS ONE. L’étude a été soutenue par le Fonds Monique Gaumond pour la recherche en maladies affectives, les Instituts de recherche en santé du Canada, le Fonds de recherche du Québec – Santé, la Fondation américaine pour la prévention du suicide et le Réseau québécois sur le suicide, les troubles de l’humeur et les troubles associés.

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À propos du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine

Le Centre de recherche du CHU Sainte-Justine est un établissement phare en recherche mère-enfant affilié à l’Université de Montréal. Axé sur la découverte de moyens de prévention innovants, de traitements moins intrusifs et plus rapides et d’avenues prometteuses de médecine personnalisée, il réunit plus de 210 chercheurs, dont plus de 110 chercheurs cliniciens, ainsi que 450 étudiants de cycles supérieurs et postdoctorants. Le centre est partie intégrante du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, le plus grand centre mère-enfant au Canada.

recherche.chusj.org

@CR_CHUSJ


Source CHU Sainte-Justine
Renseignements

Maude Hoffmann
Communications, Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
maude.hoffmann.hsj@ssss.gouv.qc.ca

Personne-ressource auprès des médias :

Florence Meney
Conseillère-cadre – médias externes
CHU Sainte-Justine
Tél. : 514-755-2516
florence.meney.hsj@ssss.gouv.qc.ca

Personnes nommées dans le texte Natalie Castellanos RyanJean R. Séguin


https://recherche.chusj.org/fr/Communications/Nouvelles/2021-(1)/Suicide-et-toxicomanie-chez-les-jeunes-deux-phen

Revues Le Journal des psychologues Numéro 2021/9 (n° 391) Le suicide des jeunes : penser l’impansable

Le suicide des jeunes : penser l’impansable 
Revue Le Journal des psychologues
Numéro 2021/9 (n° 391)






Sommaire de ce numéro

Édito

Dossier - Le suicide des jeunes : penser l’impansable

Page 12  Comprendre et prévenir l’impensable du suicide des jeunes
Jean-Christophe Janin, Nathalie de Kernier
Page 14 à 18  « Je ne voulais pas mourir, je voulais juste me tuer » Xavier Pommereau
Page 19 à 23  Qu’est-ce qui empêche un adolescent de se suicider ? François Ladame
Questions à… Alberto Eiguer  

Source https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2021-9.htm








MàJ :Retours sur MANIFESTATION 10/09/2021 Bordeaux (33) COLLOQUE – SUICIDE ET TRAVAIL : PARLONS-EN !

RETOUR SUR LE COLLOQUE SUICIDE AU TRAVAIL : PARLONS-EN !
Posté par 28 septembre 2021 dans ACTUALITÉS, ACTUALITÉS PRS













RETOUR SUR / COLLOQUE, SUICIDE ET TRAVAIL : PARLONS-EN !

À l’occasion des Journées Mondiales de Prévention du Suicide #JMPS, l’équipe du Projet Prévention du Suicide de l’Association Rénovation, en partenariat avec l’ ARS Nouvelle-Aquitaine – Agence régionale de Santé, a proposé aujourd’hui, une journée de colloque sur le thème SUICIDE ET TRAVAIL : PARLONS-EN !

Le travail peut être le lieu de risques socioprofessionnels pouvant aggraver le risque suicidaire. De la contagion suicidaire, au burn-out, à la souffrance des entrepreneurs ou du personnel soignant et aux responsabilités incombants aux dirigeants d’entreprises – nos intervenants nous ont proposé un tour d’horizon des problématiques liées au suicide.

Mais n’oublions pas, le travail peut aussi être un facteur protecteur. Des solutions et des dispositifs existent : réfléchir la postvention en amont, former ses salariés à la détection de situations de souffrance psychique (Premiers Secours en Santé Mentale) et/ou au risque suicidaire en devenant sentinelles (Projet Prévention du Risque Suicidaire).

Demander de l’aide c’est fort…. et en donner aussi. Nous remercions tous les participants pour cette journée riche en rencontres sur la question du suicide dans le milieu du travail : repérer, accueillir, alerter, orienter et se former.

Un « comment allez-vous ? » peut sauver une vie ! Rejoignez-nous, formez-vous et devenez sentinelle !


En savoir plus

https://renovation-asso.fr/retour-sur-le-colloque-suicide-au-travail-parlons-en/

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COLLOQUE – SUICIDE ET TRAVAIL : PARLONS-EN !

VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021 – ATHÉNÉE MUNICIPAL, BORDEAUX

COLLOQUE : SUICIDE ET TRAVAIL, PARLONS-EN ! 

Le suicide associé au contexte professionnel a longtemps été éludé et reste toujours complexe à étudier. Très médiatisé depuis plusieurs années, il faut encore rester prudent quant aux liens de corrélation entre les suicides, les tentatives de suicide et le travail. 

Entant donnée la dimension multifactorielle du suicide, il serait en effet réducteur d’envisager le travail comme unique cause d’un suicide. 

Pour autant, la souffrance au travail est une réalité dont témoignent nombre de professionnels par des manifestations physiques (maladies cardio-vasculaires, les troubles musculo-squelettiques) mais aussi psychologiques (stress troubles anxio-dépressifs…). La santé mentale étant considérée comme un facteur non négligeable dans l’apparition des idées suicidaires, il est alors nécessaire que le milieu du travail intègre pleinement cette question. 

Une approche de prévention psychosociale peut permettre à une entreprise ou une institution de détecter les facteurs de risques et d’intégrer des facteurs de protection dans leurs modes de fonctionnement et d’organisation. 

En réunissant des professionnels d’horizons très variés, le colloque organisé par l’Association Rénovation le 10 Septembre 2021, se propose d’interroger les niveaux d’expositions de risques psychosociaux au travail et le risque suicidaire associé, d’apporter un éclairage juridique, sociologique et de santé publique sur le suicide au travail et de présenter des dispositifs régionaux ou nationaux qui oeuvrent dans une démarche de prévention et/ou de postvention. 

Programme

9H30 : OUVERTURE 

  • Benoit ELLEBOODE, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine / ou son représentant
  • Thierry PERRIGAUD, Directeur Général de l’Association Rénovation

9H50 : INTRODUCTION SUR LE SUICIDE 
Papageno est un programme national et multimodal de prévention du suicide et plus particulièrement des effets de contagion suicidaire, ainsi que de la promotion de l’accès aux soins liés aux traitement médiatique du suicide. 

  • Eloïse BAJOU, Référente Nouvelle-Aquitaine PAPAGENO
  • Monica MESSINA, Chargée de mission en Postvention PAPAGENO

11H00 : LE TRIBUNAL ET LA LOI

  • Jean-Marie PICOT, Président du Tribunal de Commerce de Bordeaux

11H40 : QUE DIT LA LOI ? 

  • Maryse BADEL,  Professeure Université de Bordeaux

12H30 – 14H00 : DÉJEUNER LIBRE

14H00 : LA SOUFFRANCE DE L’ENTREPRENEUR 
APESA (Aide Psychologique pour les Entrepreneurs en Souffrance Aiguë) est un dispositif de prévention du suicide pour les chefs d’entreprise.

  • Marc BINNIÉ, Greffier au Tribunal de Commerce de Saintes, co-fondateur et président d’APESA France
  • Jean-Luc DOUILLARD, Psychologue clinicien, responsable développement des thermes et cliniques de Saujon et co-fondateur d’APESA France

15H30 : TABLE RONDE – RESSOURCES HUMAINES ET SANTÉ : QUEL TRAVAIL EN PERSPECTIVE ? 
2021. À l’heure d’une nouvelle crise sanitaire, économique et sociale : quelle prise en compte possible de la souffrance psychique et du risque suicidaire dans le monde professionnel ? 

  • Dr. Chantal BERGEY, Psychiatre et Cheffe de pôle, CH Charles Perrens
  • Nathalie GRÉARD, Psychologue du travail, CHU de Bordeaux
  • Cristiana MITRANESCU, Directrice, EPHAD La Tour du Pin
  • Laurent TOURNIER, Président de l’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie 33
  • Dr. Catherine VERDUN-ESQUER, Cheffe de service Santé-Travail, CHU de Bordeaux
  • Jean-Luc VERGNE, ancien Directeur des ressources humaines Sanofi – PSA – BPCE et Président de Radio France

17H00 : CLÔTURE 

  • Dr. Éric BOULARAN, Pédopsychiatre, Association Rénovation

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1er post : 15 juin 2021  

SUEDE L’expression des sentiments chez les enfants pour prévenir le suicide

L’expression des sentiments chez les enfants pour prévenir le suicide
L'initiative du livre sur les émotions pour les enfants est mise sur pied par l'Association nationale suédoise de prévention du suicide
Le 15-18Publié le 27 septembre 2021

En Suède, tous les parents d'enfants de 9 ans ont reçu par la poste un livre rédigé par des spécialistes de l'enfance, dont l'objectif est d'apprendre aux fillettes et aux garçons à reconnaître leurs émotions et à bien les exprimer. Cette initiative en est à sa deuxième année et a pour but de prévenir le suicide. Comme l'explique notre journaliste cambrioleuse Hélène Mercier, il ne s'agit toutefois pas d'un livre sur le thème du suicide, mais bien sur les émotions des enfants.

Selon les recherches d’Hélène Mercier, de nombreuses études démontrent que les enfants qui sont capables de bien identifier leurs émotions et de les exprimer plus aisément ont moins de risque, à l’âge adulte, de faire une dépression et de s’enlever la vie. 

Émission à écouter https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/372703/prevention-suicide-enfants-emotions-suede

 INFO + 

Veuillez en savoir plus sur https://www.suicidezero.se/livsviktenasnack/
"
Les enfants qui peuvent parler d'émotions se sentent mieux. La recherche montre que les enfants qui peuvent exprimer ce qu'ils ressentent sont mieux équipés pour faire face aux défis de la vie. Voici des connaissances, des conseils et des exercices pratiques qui vous aideront, vous et votre enfant, à pratiquer exactement cela.
Livsviktiga snack (discussions vitales) sont également disponibles sous forme de livre que vous pouvez télécharger ici : https://www.suicidezero.se/livsviktigasnack/Boken_Livsviktiga_Snack_2021.pdf. 

https://www.suicidezero.se/livsviktigasnack/

Livsviktiga snack - Ladda ner boken

YOUTUBE La Crise Suicidaire - Marion MARTINELLI

La Crise Suicidaire - Marion MARTINELLI
Diffusé en direct le 04/10/2021 sur La Psychiatrie du Soleil

   

Le suicide en Normandie - OR2S - Septembre 2021

Le suicide en Normandie - Septembre 2021




OR2S | Picardie | Septembre 2021 | 12 pages | Pdf | 6,94 Mo

La vocation de cette plaquette est de confronter certaines caractéristiques autour des suicides en Normandie en regard du niveau national et des autres régions françaises et à un niveau infra régional (territoires de démocratie sanitaire et de proximité). En cela, elle constitue un outil précieux d’aide à la priorisation des actions, tant envers les populations auxquelles accorder une attention particulière que pour les territoires à cibler dans le cadre du déploiement de la stratégie régionale de prévention du suicide.

http://www.or2s.fr/images/2021_Suicide_Normandie.pdf 

Source http://www.or2s.fr/index.php/thematiques/sanitaire/808-suicidenormandie2021

 

Doué-en-Anjou (49). Le réseau Prévention suicide œuvre depuis 2014

Doué-en-Anjou. Le réseau Prévention suicide œuvre depuis 2014
Le Courrier de l'Ouest Publié le 02/10/2021 à 05h03

Le réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon a été constitué en 2014.

Coordonné par la Mutualité sociale agricole (MSA) et financé par l’ARS (Agence régionale de santé), il réunit des professionnels de santé, de l’Éducation nationale, des habitants, des élus locaux et des élus de la MSA autour de la sensibilisation au suicide. En parallèle, plus de 120 personnes ont été formées au « repérage et à la prise en charge de la crise suicidaire ». Le réseau a également coordonné la réalisation d’un répertoire de ressources locales, qui est mis à jour régulièrement , dit Alexandre Besnier.

Les objectifs du réseau sont les suivants : prendre part à la prévention du risque suicidaire, informer le grand public sur le mal-être et le suicide, réaliser et actualiser un répertoire des ressources locales qui rassemble les réponses existantes lorsque l’on est confronté à une personne en souffrance psychique, étendre le réseau des personnes formées.

Le réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon est ouvert à toute personne qui se sent concernée par cette démarche.

Contact : Alexandre Besnier au 06 31 21 05 92, ou par mail : besnier.alexandre@msa49.msa.fr

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/doue-en-anjou-49700/le-reseau-prevention-suicide-uvre-depuis-2014-70fb874c-1c75-46ec-96d7-ae7c9a3b009a