Tolstoï commença la rédaction de cet essai, intitulé Du suicide, en mars
1910, peu de temps avant sa mort. C’est l’un de ses tout derniers
textes. Il en reprit la rédaction quelques mois plus tard, après avoir
visité deux hôpitaux psychiatriques, orientant sa réflexion sur la
folie. Les nombreux brouillons et les variantes attestent du long
travail de l’auteur qui revient une fois encore, avec un ton violent et
dépouillé des artifices du style, sur cette tragédie qui l’a souvent
hanté.
Tolstoï répond à de nombreux correspondants, candidats au suicide, qui s’adressent à l’écrivain devenu à l’époque un sage universellement connu. Il dénonce la folie du monde, reliant constamment dans son analyse la question politique à la problématique personnelle. Il ne fait pas reposer la responsabilité de cette folie uniquement sur les contradictions personnelles dans lesquelles se débattent les individus ou sur la perversion des institutions, mais il montre le rapport profond qui existe entre le social et l’individuel.
Du suicide, Léon Tolstoï
Traduit du russe, préfacé et annoté par Bernard Kreise
Coll. Carnets
9,60 € - 80 pages
Tolstoï répond à de nombreux correspondants, candidats au suicide, qui s’adressent à l’écrivain devenu à l’époque un sage universellement connu. Il dénonce la folie du monde, reliant constamment dans son analyse la question politique à la problématique personnelle. Il ne fait pas reposer la responsabilité de cette folie uniquement sur les contradictions personnelles dans lesquelles se débattent les individus ou sur la perversion des institutions, mais il montre le rapport profond qui existe entre le social et l’individuel.
Du suicide, Léon Tolstoï
Traduit du russe, préfacé et annoté par Bernard Kreise
Coll. Carnets
9,60 € - 80 pages