LONDRES, 10 février 2012 (APM) - La mise en œuvre de recommandations visant à prévenir le risque de suicide dans les services de psychiatrie a permis de réduire le taux de suicide au Royaume-Uni en 10 ans, montre une étude nationale de la National Patient Safety Agency à paraître dans le Lancet. LIRE LA SUITE
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INFO + : En ce qui concerne les 9 recommandations étudiées(Recommandations élaborées par the National Confidential Inquiry (NCI) into Suicide and Homicide by People with Mental Illness en savoir plus sur le NCI (en Anglais))
Elles seraient :
- Retrait de tous les objets susceptibles d'être utilisés pour une pendaison (cordons de rideau non pliables par exemple)
- les services incluent une équipe de suivi intensif qui fournit un soutien intensif pour les personnes atteintes de maladie mentale grave qui sont difficiles à engager dans les services plus traditionnels.
- Les services incluent une cellule de crise disponible 24 heures sur 24 avec un point simple d'entrée, ayant pour but de répondre rapidement à la crise et ainsi éviter l'hospitalisation. Ils fournissent une prise en charge à court terme et un relais jusqu'à la disponibilité des autres services.
- mise en place d’un protocole pour le suivi d’une semaine des patients après la sortie de l'hôpital.
- mise en place d’un protocole sur la gestion des patients présentant un double diagnostic (patients diagnostiqués avec une maladie psychiatrique, de toxicomanie ou dépendance à l’abus d’alcool).
- mise en place d’un protocole de la réponse à donner pour les patients qui ne respectent pas le traitement
- mise en place d’un protocole sur le partage des informations sur les risques avec les organismes de justice pénale.
- Mise en place d’un protocole d’un examen pluridisciplinaire et sur le partage d'informations aux familles après un suicide
- Formation clinique du personnel de première ligne sur l’évaluation et la prise en charge des risques suicidaires au moins tous les 3 ans.
Trois des recommandations initiales n'ont pas été inclus dans cette étude.
- Limiter le stock à 2 semaines de traitement pour les patients ayant eu des antécédents d'automutilation dans les 3 derniers mois précédents.
- disponibilité d’un traitement antipsychotique atypique pour les patients le nécessitant mais qui ont des effets secondaires aux traitements habituels.
- prise en charge et surveillance accrue pour les patients atteints d'une maladie mentale grave et qui ont une histoire d'automutilation ou de violence.