Deux ans après le crise de ladette de la Grèce, ses citoyens sont sous le choc de mesures d'austéritéimposées pour éviter un défaut de la dette publique qui pourrait causer desravages dans toute l'Europe. [..]
[..] Le chômage est à plus de16%. Crime, l'itinérance, l'émigration et de faillites personnelles sont enhausse.
Le signe le plusspectaculaire de la douleur de la Grèce, cependant, est une vague de suicides.
Les suicides enregistrés ontpratiquement doublé depuis le début de la crise à environ six pour 100.000habitants par an, selon le ministère de la santé grec et du Klimaka unorganisme de bienfaisance en prévention du suicide.
Avec une hausse de plus de 40% des suicides les cinq premiers mois de cetteannée par rapport à la même période l'année dernière, selon le le ministère dela Santé.
Avec une hausse de plus de 40% des suicides les cinq premiers mois de cetteannée par rapport à la même période l'année dernière, selon le le ministère dela Santé.
Selon une étude récentepubliée dans la revue médicale britannique The Lancet, le suicide a égalementaugmenté dans la majeure partie du reste de l'Europe depuis le début de la crise financière, la Grèce estparmi les plus durement touchés.
Alors que certains pays ontdes taux plus élevés de suicides enregistrés, y compris les Etats-Unis (plus de10 pour 100.000), professionnels de santé mentale disent en Grèce que lesdonnées sous estiment l'incidence du suicide car il porte une fortestigmatisation chez les Grecs. L'Église orthodoxe grecque interdit les servicesfunéraires pour les suicides sauf si le défunt était un malade mental. Lesfamilles masquent parfois les décès par suicide comme des accidents.
Violatzis Aris psychologue auKlimaka ligne d'aide de prévention dusuicide témoigne que «maintenant il ya des jours où nous avons jusqu'à 100» Contrequatre à 10 appels par jour par le passé.
L'appelant correspond souventà un certain profil: de sexe masculin, âgés de 35 à 60 et financièrement ruiné.» Ces hommes ont perdu une part de leur identité, en tant que mari etgagne-pain de la famille, et ne se considèrent plus comme des hommes d’aprèsnos normes culturels», explique Aris Violatzis, psychologue de l’organisationKlimaka.
Les victimes étaientgénéralement les garçons adolescents ou des personnes âgées face à la maladiegrave, et en temps normal les cas de suicide impliquent souvent un mélange defacteurs, notamment de maladie mentale, affirme Eva Maria Tsapaki psychiatregrecque. Mais le crash économique a créé un «nouveau phénomène d'entrepreneurssans antécédents de maladie mentale, qui sont retrouvées morts toutes les deuxsemaines», dit-elle. «C'est très inhabituel." …
INFO +:
- informations tirées de l'article de Wall Street Journal du 20 septembre 2011 par Marcus Walker "Greek Crisis Exacts the Cruelest Tol"
- Association de prevention du suicide en grece KLIMAKA : http://www.suicide-help.gr/
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