Dépressions paternelles périnatales : le point en 2024. Épidémiologie, dépistage et diagnostic, complications, expérience clinique - 03/07/24
Doi : 10.1016/j.lpmfor.2024.06.002
CHU de Toulouse, hôpital Paule-de-Viguier, service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, équipe de psychiatrie périnatale, TSA 70034, 31059 Toulouse cedex 9, France
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Wednesday 03 July 2024
Points clés
La dépression périnatale paternelle est étudiée depuis peu et n’a pas de définition spécifique dans les classifications internationales des maladies psychiatriques.
Elle est pourtant fréquente durant la grossesse ou la première année de vie du bébé puisqu’elle touche
8 à 10 % des jeunes pères. Ses signes cliniques peuvent être
atypiques et trompeurs, elle est encore trop peu diagnostiquée et prise en
charge.
Ses complications potentielles sont documentées et peuvent être sévères, pour le père lui-même avec un risque suicidaire non négligeable, pour la mère, pour les interactions précoces avec le bébé et pour le développement de l’enfant, et doivent être prises en considération pour mettre en place des soins appropriés.
Dans notre expérience clinique, les pères sont de plus en plus présents dans les soins à leur bébé et commencent à solliciter en parallèle de l’aide directement en psychiatrie périnatale en cas de souffrance psychique. L’offre de soin spécifique à leur intention doit se développer.
Introduction
Prévalence et dépistage de la dépression périnatale des pères
Facteurs de risque des dépressions paternelles périnatales
Liens entre dépression paternelle et dépression maternelle
Expressions cliniques des dépressions périnatales paternelles
Risque suicidaire
Effets de la dépression paternelle périnatale chez les enfants
Expérience clinique depuis 2020
Conclusion
Déclaration de liens d’intérêts
https://www.em-consulte.com/article/1675498/depressions-paternelles-perinatales%C2%A0-le-point-en-2