Quel est le rôle du médecin généraliste dans le suivi du suicidant n’ayant pas été hospitalisé en psychiatrie ? Étude qualitative auprès des médecins généralistes des secteurs 76G11 et 76G12. Nicolas Loisel.
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Université de Rouen - UFR Médecine et Pharmacie
THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE
Médecine humaine et pathologie. 2016.
Résumé : La pathologie suicidaire est un problème majeur de santé publique. Chaque année 10 000 personnes se suicident en France. Les recommandations actuelles préconisent le suivi des suicidants par une équipe avec qui le patient a noué une relation de confiance. Pourtant peu d’études ont évalués le rôle du médecin généraliste dans le suivi des suicidants. Méthode : Une étude qualitative avec entretiens semi-structurés a été réalisée auprès des médecins généralistes des secteurs psychiatriques 76G11 et 76G12 afin de connaître leur vécu de la pathologie suicidaire et le rôle qu’ils jouent dans son suivi. L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel QDA miner®. Résultats : Treize médecins généralistes ont participé à l’enquête. Les résultats montrent que les médecins généralistes sont investis dans le suivi des suicidants et souhaitent participer au suivi. La plupart souhaite travailler de manière coordonnée avec le psychiatre. Les difficultés rencontrées sont surtout liées au manque de communication avec le psychiatre, aux difficultés d’accès aux soins psychiatriques et au manque de formation. Discussion : Il existe donc une place pour le médecin généraliste dans le suivi des suicidants. Quelques améliorations de communication et de formation pourraient permettre une meilleure prise en charge. À cet effet, une plaquette d’information sur l’organisation du service de psychiatrie de l’hôpital de Dieppe a été réalisée à destination des médecins généralistes.
URL : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01355117
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