lundi 27 septembre 2021

MàJ Replay et supports de présentation disponibles de la MANIFESTATION du 10/09/2021 Visioconférence 2éme journée régionale - La prévention du suicide en Ile-de-France

Replay et supports de présentation disponibles

suivant : STARAQS - Conférence prévention du suicide en Ile-de-France. https://www.staraqs.com/conf%C3%A9rences-et-webinaires

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La prévention du suicide en Ile de France

A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, le professeur JOLLANT et la STARAQS vous invitent à participer à une journée d’échanges et de partage autour de cette question en Ile-de-France.

Cette année, trois thèmes seront abordés :

- L’effet de la pandémie à COVID-19

- Le suicide en institution psychiatrique

- Les mesures de prévention du suicide dans la région.

La conférence se tiendra entièrement en visioconférence.

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2éme journée régionale - La prévention du suicide en Ile-de-France
Vendredi 10 septembre 2021 
Staraqs
Structure Régionale d'Appui à la qualité et à la sécurité des soins en Ile de France 

1er post 08/06/2021

 

Source https://www.staraqs.com/conf%C3%A9rences-et-webinaires

NOTICE ARTICLE Comment comprendre la contagiosité du suicide ?

Communication
Comment comprendre la contagiosité du suicide ?

Available online 24 September 2021.

Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique
Available online 24 September 2021
https://doi.org/10.1016/j.amp.2021.09.007Get rights and content

Résumé

Si la réalité de la contagion suicidaire est un fait maintenant bien établi, il n’en a pas toujours été de même les siècles passés. L’important volume de littérature consacré au sujet a permis de mieux le comprendre et de tenter d’en expliquer les mécanismes. Ainsi, le phénomène des suicides de masse (Mass Cluster) s’oppose à des phénomènes de contagion suicidaire plus localisés appelés Point Cluster : dans le premier cas, le rôle délétère des médias dans la diffusion du phénomène a pu être établi, il est connu sous le nom d’effet « Werther ». L’importance de ce dernier est telle que les plus grandes autorités de santé font maintenant des recommandations à destination de la presse quant à la diffusion de ces informations. La contagion suicidaire remplit tous les critères de ce que nous avons nommé sous le terme de Phénomènes Psychogéniques Collectifs dont le caractère syndromique s’applique à de nombreux faits et permet de les modéliser.


Mots clés Contagion
Foyer de contamination  Imitation  Media Risque suicidaire Suicide Vulnérabilité

Publication L’INVISIBLE SUICIDE DES PERSONNES ÂGÉES UN DOUBLE TABOU

Dans Les cahiers de l’accompagnement N° 7 Avril 2021, L'inattendu
L’INVISIBLE SUICIDE DES PERSONNES ÂGÉES UN DOUBLE TABOU 

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/contribution1_asmp_pfdp.pdf

Rappel autres Documents liés
Les bonnes pratiques COMMENT ACCUEILLIR LA PAROLE D’UNE PERSONNE QUI ÉVOQUE DES INTENTIONS SUICIDAIRES , Fiche des petits freres des pauvres.
Direction des Ressources pour l’Accompagnement - Janvier 2021
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/contribution2_asmp_pfdp.pdf

 

Agir en prévention du suicide en SSIAD, SPASAD et EHPAD : se former en Auvergne-Rhône-Alpes


Agir en prévention du suicide en SSIAD, SPASAD et EHPAD : se former en Auvergne-Rhône-Alpes


24 septembre 2021 auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/*

Le Pôle formation santé a été retenu par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes pour proposer 2 actions de formation. Elles ont pour objectif de prévenir les risques suicidaires et d'apporter des outils aux professionnels pour leur pratique.

En Auvergne-Rhône-Alpes, près d’un tiers des décès par suicide concerne les personnes âgées de 65 ans ou plus. Ce taux ne cesse d’augmenter pour les personnes âgées de 75 ans et plus. Mais il est possible d’agir pour prévenir et éviter les passages à l’acte suicidaire !

Le Pôle Formation Santé a été retenu par l'Agence régionale de santé pour proposer 2 actions de formation afin de :
prévenir les risques suicidaires et apporter des soins adaptés aux résidents et personnes âgées prises en charges ;
renforcer les compétences des professionnels en leur apportant des connaissances et des outils pour leur pratique.
1. Module évaluation du potentiel suicidaire, orientation et résilience

Public : aides-soignants, accompagnants éducatifs et sociaux, auxiliaires de vie sociale exerçant en SSIAD, EHPAD ou SPASAD
Sessions 2021 :
Lyon : 8, 9 et 19 novembre
Chambéry : 18, 19 et 26 novembre.
Sessions 2022 :

D'autres sessions à venir dans les grandes villes de chaque département de la région.
2. Module intervention de la crise suicidaire et résilience

Public : psychologues et infirmiers exerçant en SSIAD, EHPAD ou SPASAD
Sessions 2021 :
Lyon : 10, 11 et 21 janvier
Chambéry : 16, 17 et 20 décembre
Sessions 2022 :

D'autres sessions à venir dans les grandes villes de chaque département de la région.
Pour en savoir plus, consultez le flyer :
2021 - Flyer Formation prévention suicide (pdf, 367.35 Ko)


Aller plus loin
Liens utiles
Consultez le site internet du Pôle formation santé

Contact
Pôle Formation Santé
Elodie LAROQUE - Responsable Commerciale
04 37 46 18 69 / 06 78 10 70 30
e.laroque@poleformation-sante.fr

 

Source https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/agir-en-prevention-du-suicide-en-ssiad-spasad-et-ehpad-se-former-en-auvergne-rhone-alpes 

samedi 25 septembre 2021

TikTok : Quand l’utilisateur tape « suicide », il est renvoyé vers un numéro d''écoute et différentes ressources utiles afin de l’aider dans son mal-être.

TikTok s’engage contre le suicide et lance un numéro vert pour ses utilisateurs

Pour la rentrée, TikTok lance un nouveau service d’aide auprès des jeunes. Quand l’utilisateur tape « suicide », il est renvoyé vers un numéro vert et différentes sources utiles afin de l’aider dans son mal-être. 
Léa Dechambre 20/09/2021 https://www.femina.fr*

TikTok redore son image. Comme tous les réseaux sociaux, il est pointé du doigt pour avoir un mauvais impact sur la santé mentale de ses utilisateurs. L’appli multiplie les mesures pour changer la donne comme en mars dernier où elle renforçait sa modération face aux commentaires haineux. Aujourd’hui, c’est la lutte contre les pensées suicidaires qui font l’objet d’une nouvelle fonctionnalité.


Un numéro vert et des conseils

Pour aider les jeunes déprimés et ceux qui ont des pensées suicidaires, l’appli a mis à disposition différentes ressources lorsque l’utilisateur tape le mot-clé « suicide » dans la barre de recherche. Il tombe alors sur un numéro « Suicide Écoute » qui permet d’entrer en contact avec des personnes pour se faire aider. On retrouve aussi des conseils comme « Parler à qui on a confiance », « faire une pause » ou encore « explorer les activités qui font du bien ».


Une initiative déjà disponible en France

Sur le blog du réseau social chinois, on peut lire : « Nous nous soucions profondément de notre communauté. Et nous cherchons toujours de nouvelles façons de favoriser son bien-être. C’est pourquoi nous prenons des mesures supplémentaires pour permettre aux gens de trouver plus facilement des ressources lorsqu’ils en ont besoin sur TikTok ». Pour le moment, le numéro n’est disponible que dans certains pays dont la France (01.45.39.40.00), 24h/24h. L’ensemble des initiatives pour lutter contre le suicide chez les jeunes devraient être proposées dans le monde entier très bientôt.

MàJ MANIFESTATION du 1/12/2021 au 28 mars 2022 Congres Français de Psychiatrie, Montpellier (34)


MANIFESTATION du 1/12/2021 au 28 mars 2022 Congres Français de Psychiatrie


http://www.congresfrancaispsychiatrie.org/congres/structure-et-programme/





Programme préliminaire du CFP http://www.congresfrancaispsychiatrie.org/wp-content/uploads/2021/09/Programme_preliminaire_jour_21092021.pdf

Extrait du programme 


Nothing to hide : le numéro national de prévention du suicide
Par Redacteur CFP dans Portrait
Mercredi 1e décembre 2021, Conférence Inaugurale

Coordonnateur du pôle psychiatrie, médecine légale et médecine en milieu pénitentiaire du CHU de Lille, le Pr Pierre Thomas a particulièrement orienté son activité clinique vers l’amélioration des conditions d’accès aux soins.

Psychiatre de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Lille, le Dr Charles-Édouard Notredame concentre son action et ses recherches sur la prévention du suicide, en particulier chez les adolescents.

Ils sont respectivement coordonnateur et coordonnateur-adjoint du pilotage du numéro national de prévention du suicide.

Le temps d’une garde, deux psychiatres décident de jouer à un « jeu » : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque vidéo, appel téléphonique, mail, message Facebook, etc. devra être partagé avec les autres…..

Plus qu’un numéro d’urgence, la ligne nationale de prévention du suicide se veut être une porte d’entrée vers une stratégie dite globale, en adéquation avec le vécu individuel.

Bien plus qu’un dispositif de soin, le numéro dédié permet donc de potentialiser :
L’action de l’ensemble des acteurs mobilisés, au sein de chaque territoire, bien au-delà du sanitaire (dispositifs d’écoute et d’aide à distance, associatif, médicosocial, social, éducatif, judiciaire, etc.) ;
Les interventions ciblées menées à l’échelon individuel et celles menées à l’échelon collectif ;
Les connaissances issues de champs de savoir différents (sciences biomédicales, épidémiologie, sociologie, psychologie, anthropologie, éthique et déontologie, économie de la santé, etc.).

Derrière le téléphone, 24h/24, 7j/7, des professionnels spécifiquement formés assurent des missions d’écoute, d’évaluation, d’orientation et d’intervention.

En plus de contribuer à la correction des inégalités territoriales et de désengorger les services d’urgence sur l’ensemble du territoire français, le numéro unique de prévention du suicide répond à un spectre large de sollicitations :
Des personnes ayant des idées suicidaires, depuis les premières idées de mort jusqu’à l’acmé de la crise ;
Les proches, l’entourage, les médecins généralistes… éprouvant de l’inquiétude pour une personne ;
Les endeuillés par suicide et les personnes exposées à un suicide.

Source https://www.congresfrancaispsychiatrie.org/nothing-to-hide-le-numero-national-de-prevention-du-suicide

D'autres sessions sur la thématique voir programme http://www.congresfrancaispsychiatrie.org/wp-content/uploads/2021/09/Programme_preliminaire_jour_21092021.pdf

 

1er post : 11/06/2021










vendredi 24 septembre 2021

"Mon cahier pour en parler" Le livre-cahier à destination des enfants de 5 à 11 ans traversant un deuil.

Un enfant de votre entourage vient de perdre un proche ?
Vous ne savez pas comment l’aider ?
Nous vous proposons de lui offrir « Mon cahier pour en parler ».

Pour les 5-11 ans

De l'association Empreintes 
7/09/2021



« Mon cahier pour en parler » raconte l’histoire de Tom, qui a perdu un proche. Au fil des 28 pages, l’enfant en deuil en fera son cahier personnel. Il pourra exprimer ses émotions, en dessinant, en collant des photos, en écrivant, en se souvenant et en se projetant vers l’avenir.

Un livret vous est destiné

Il vous donnera des clés pour guider l’enfant. « Mon cahier pour en parler » a été écrit et conçu par une équipe de spécialistes dont des pédiatres, psychologues et pédo-psychiatres.

Commandez un ou plusieurs exemplaires.

Ils vous seront livrés gratuitement*

Vous recevrez le ou les exemplaires souhaités dans un délai maximum de 15 jours.
* L’ouvrage et les frais d’expédition sont totalement pris en charge par l’association Empreintes
sur tout le territoire en France. Pour les autres pays, des frais d’expédition peuvent vous être facturés. 

https://www.empreintes-asso.com/informer/cahier-deuil-enfants/

jeudi 23 septembre 2021

CANADA ETUDE RECHERCHE Suicide: intervenir dès les premiers signes

Suicide: intervenir dès les premiers signes

  • UdeMNouvelles Le 3 septembre 2021 Mathieu-Robert Sauvé https://nouvelles.umontreal.ca*

Doctorante en sciences psychiatriques, Roxanne Sicotte veut désigner les facteurs associés au suicide chez les personnes vivant un premier épisode psychotique.

Chaque jour, trois Québécois s’enlèvent la vie. Chez les personnes souffrant de troubles psychotiques émergents, tels que la schizophrénie, le risque de passer à l’acte est jusqu’à 18 fois supérieur à celui dans la population en général. Une chercheuse en sciences biomédicales de l’Université de Montréal, Roxanne Sicotte, suit une piste rarement étudiée en matière de prévention du suicide chez ces patients. «Nous croyons que différents patrons d’évolution des idées suicidaires et des tentatives de suicide peuvent exister chez les gens qui ont un premier épisode psychotique. C’est ce que nous voulons vérifier.»

Son projet de recherche consiste à retracer les trajectoires, sur cinq ans, de 567 adultes de 18 à 30 ans ayant vécu un premier épisode psychotique. À l’aide de données recueillies au cours d’entrevues annuelles, elle explorera l’évolution des idées suicidaires et des tentatives de suicide ainsi que les facteurs qui y sont associés comme les caractéristiques sociodémographiques, les traumatismes antérieurs subis, le type de psychose, la symptomatologie psychiatrique, la consommation de drogue ou d’alcool, la vie sociale, les parcours scolaire et professionnel de même que les comportements violents.

Elle croit que ses résultats pourraient permettre au personnel soignant d’adapter ses interventions en ciblant les jeunes présentant les facteurs liés aux trajectoires de persistance et d’aggravation des comportements suicidaires dans l’espoir d’éviter que les idées suicidaires s’enracinent et éventuellement se transforment en passage à l’acte. «Mieux connaître les paramètres du suicide, c’est mieux s’outiller pour intervenir efficacement», dit cette diplômée de maîtrise en psychoéducation qui a travaillé à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et qui assure la formation en prévention du suicide de professionnels au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.


Observation clinique

C’est au cours des deux années qu’elle a consacrées à l’intervention clinique, où elle a été appelée à intervenir en contexte de risque suicidaire auprès de personnes ayant un trouble psychotique dans un centre montréalais, que lui est venue l’idée de sa thèse. «Le premier épisode psychotique est parfois difficile à reconnaître, explique-t-elle. Il peut d’abord être confondu avec des agissements typiques de l’adolescence. Ces jeunes – surtout des garçons – peuvent s’isoler, puis sembler de plus en plus désorganisés et éventuellement entendre des chuchotements. Si ces phénomènes se multiplient ou s’accentuent, on peut parler d’épisode psychotique.» Les premières années suivant l’apparition du trouble psychotique sont critiques, puisqu’elles prédisent l’évolution à long terme de la maladie. «On pense donc qu’une meilleure compréhension du risque suicidaire pendant cette période pourrait aider à mieux prévenir le suicide chez cette population, car elle permettrait entre autres de cibler plus vite les jeunes à risque de suicide et d'intervenir sur les facteurs associés modifiables.»

La thèse de Roxanne Sicotte, qui lui a valu le deuxième prix à la finale institutionnelle du concours Ma thèse en 180 secondes, tenue au mois de mai, s’appuie d’abord sur une revue de la littérature. Elle a plongé dans tout ce qui s’est fait sur les facteurs liés aux comportements suicidaires chez les jeunes vivant un premier épisode psychotique pour en faire une synthèse exhaustive. L’étude des trajectoires, quant à elle, s’intègre dans une étude longitudinale sur l’évolution des jeunes adultes atteints de psychose émergente, réalisée dans deux cliniques pour premiers épisodes psychotiques, la clinique JAP au Centre hospitalier de l’Université de Montréal et la clinique Connec-T à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Ses projets comportent également une étude comparative de deux ensembles de données obtenues pour le premier dans deux cliniques affiliées à l’Université McGill et pour le second dans un centre à Chennai, en Inde. «Il y a une inquiétude croissante concernant les taux de mortalité chez les personnes ayant des troubles de santé mentale dans les pays à faible et moyen revenu. Notre objectif est de comparer les comportements suicidaires et les facteurs qui y sont associés entre les deux cohortes», indique-t-elle.

Sa thèse de doctorat, relevant de l’option Sciences psychiatriques du programme en sciences biomédicales, est sous la direction de la Dre Amal Abdel-Baki, professeure au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’UdeM, et de Srividya N. Iyer, professeure de psychiatrie à l’Université McGill.

https://nouvelles.umontreal.ca/article/2021/09/03/suicide-intervenir-des-les-premiers-signes/

mardi 21 septembre 2021

SUISSE CAMPAGNE #làpourtoi

Là pour les autres
Sur https://minds-ge.ch/ signalé par STOP SUICIDE
Le 10 septembre a eu lieu la Journée Mondiale de la Prévention du Suicide. minds profite de cette occasion pour mettre en lumière l’acteur local STOP SUICIDE. Cette année, la campagne 2021 de Stop suicide #làpourtoi met à l’honneur ses bénévoles à travers une série de portraits vidéo et nous rappelle le rôle fondamental de l’entraide et des relations humaines. Chaque semaine à partir du 6 septembre, STOP SUICIDE partagera le portrait d’un.e bénévole sur facebook et instagram.

STOP SUICIDE a été fondée en 2000 par des collégien.ne.s genevois.es confronté.e.s au suicide d’un camarade et au silence des adultes et des institutions. L’association, aujourd’hui devenue professionnelle, est reconnue d’utilité publique et s’engage pour prévenir le suicide des 15-29 ans par différents projets.

Une campagne dédiée au bénévolat

La Journée Mondiale de Prévention du Suicide a été lancée en 2003 par l’OMS et l’Association internationale pour la prévention du suicide pour lutter contre ce problème majeur de santé publique. Le suicide fait 700’000 de morts par an dans le monde. En Suisse, il est la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans.

“Les personnes qui ont pensé au suicide (…) ça peut être n’importe qui, ça peut toucher tout le monde” – Nicolas

C’est justement cette semaine du 10 septembre 2021 que STOP SUICIDE a choisie pour démarrer sa nouvelle campagne, qui met à l’honneur l’équipe des bénévoles de l’association.



Les liens qui nous unissent

Les bénévoles remplissent des tâches variées, notamment lors de séances de brainstorming ou d’événements. Au-delà de leurs contributions pratiques, les bénévoles incarnent le slogan de l’association: #LÀPOURTOI. Chaque membre du groupe est formé pour identifier les personnes à risque suicidaire et pouvoir leur venir en aide. Ils et elles deviennent ainsi des relais de la prévention auprès de leur propre entourage, contribuant à étendre le réseau de soutien pour les personnes en difficulté.

“Ce qui m’a le plus plu c’est justement ce partage, qui je pense aurait été moins authentique si je n’avais pas eu les outils apportés par STOP SUICIDE, et surtout j’ai eu l’impression d’avoir pu lui être utile” – Benjamin, bénévole

Il ne faut pas sous-estimer l’importance de la participation de chacun et chacune à la prévention. Même s’il existe bien sûr des structures officielles auxquelles nous pouvons faire appel dans les moments difficiles, nous bénéficions tout autant de l’aide des personnes qui nous entourent dans notre vie quotidienne. La société repose sur une multitude de liens entre les gens, prêts à se soutenir mutuellement. Ces relations existent entre ami.e.s, membres de la famille, mais parfois aussi entre voisin.e.s ou collègues, voire entre inconnu.e.s.

Le bénévolat est un exemple de cette ouverture vers l’autre, cette volonté d’être là quand les choses vont bien comme quand elles vont moins bien.

Comme le dit la campagne de STOP SUICIDE, “nous sommes toutes et tous acteur-ice-x de la prévention”. Les bénévoles, mais aussi nous, le public, pouvons contribuer à lutter contre le suicide. La première étape, et la plus importante, est d’avoir envie d’être là pour les autres.

“Il y a un garçon qui avait eu des pensées suicidaires qui est venu se confier à moi, on a beaucoup discuté, et je sais aussi que ça l’a beaucoup aidé. Et c’est à ce moment là que je me suis rendue compte que même une personne qu’on ne connaissait pas du tout pouvait être à l’écoute.”
Laure, bénévole

La magie des relations humaines

La beauté des relations d’entraide, c’est qu’elles sont bénéfiques pour toutes les personnes qui y participent. Bien sûr, c’est une expérience positive pour la personne qui reçoit de l’aide. Mais ça l’est aussi pour celle qui la donne! De nombreuses études montrent qu’aider autrui diminue l’anxiété, les problèmes de sommeil, la dépression, et augmente le sentiment de satisfaction de la vie, le bonheur, et l’estime de soi.Une précision tout de même, trop d’altruisme peut être néfaste pour la santé et peut parfois conduire au burn out ! En réalité, deux heures de bénévolat par semaine suffisent pour en ressentir les bienfaits.

“Le bonheur est quelque chose qui s’acquiert en le donnant” – François, bénévole

minds s’implique pour favoriser ces échanges humains fondamentaux. ​​Si encourager à parler de ce qui ne va pas est un leitmotiv de la promotion de la santé mentale, il n’est pas toujours évident de trouver, de l’autre côté, une véritable écoute. Qu’elle semble anodine, ou qu’on la croie réservée aux psys, l’écoute est une vraie rencontre, un pont entre soi et l’autre. En réponse à la crise sanitaire que nous traversons, La Main Tendue et minds s’associent autour d’un projet de cercles d’écoute.




C’est l’écoute qui permet la parole
La Main Tendue et minds s’associent autour d’un projet de cercles d’écoute.


Savoir être à l’écoute

Alors que peut-on faire pour venir en aide à quelqu’un ? Être là, disponible, prêt.e à tendre l’oreille. Cette démarche, qui peut paraître simple, est une véritable rencontre, un pont entre soi et l’autre. La plupart des bénévoles interrogé.e.s s’accordent sur le fait que, quand on va mal, il est essentiel de le dire à quelqu’un.

“Si j’ai un conseil à donner à quelqu’un qui ne va pas bien et qui a des envies suicidaires, même si je sais que c’est très difficile, c’est ‘parles-en autour de toi!’” – Bruno, bénévole

Pour chaque personne qui ose se confier, il doit y avoir une personne prête à l’écouter. L’écoute n’a pas pour but de conseiller, de résoudre, de débattre, mais seulement de recueillir ce que l’autre souhaite partager, sans jugement.

“Pour me ressourcer (…) ce qui m’aide énormément c’est de téléphoner à ma meilleure amie, pas pour qu’elle essaie de trouver des solutions à mes problèmes, mais juste pour que je puisse me confier.” – Nicolas, bénévole

Cette campagne, en plus de saluer l’engagement des bénévoles de STOP SUICIDE, nous rappelle également à quel point nos relations aux autres comptent. Si nous en avons les ressources, faire du bénévolat ou apporter son soutien à un.e proche en difficulté peut faire des miracles pour nous comme pour autrui. C’est d’autant plus le cas dans le cadre de la lutte contre le suicide, où un peu d’attention à l’autre peut parfois sauver une vie.


“Faire partie de STOP SUICIDE, ça m’a apporté le sentiment d’être utile.” – Iana, bénévole

Cet automne, mettons en valeur les relations sociales ! minds publiera dans quelques semaines son prochain dossier, qui porte sur l’importance du contact humain pour notre santé mentale.


Où trouver de l’aide en cas de besoin?

Parler et être écouté.e
La Main Tendue – 143 – quelqu’un à qui parler – composer le 143, gratuit et anonyme, 7j/7 24h/24 ou demander une aide par mail
Information et prévention
Stop Suicide – pour la prévention du suicide des jeunes en Suisse
Autres ressources
Psycom, Santé mentale info – Quand on a des pensées suicidaires
SantéPsy – pour la promotion de la santé mentale des cantons latins


Sources
WHO, Suicide
Post S.G. (2011), It’s good to be good: 2011 5th annual scientific report on health, happiness and helping others, The International Journal of Person Centered Medicine, 1(4), 814-829

https://minds-ge.ch/2021/09/10/la-pour-les-autres/

Bégard (22). Alinéa accompagne les proches endeuillés par suicide

Bégard. Alinéa accompagne les proches endeuillés par suicide

Désormais, dans les territoires de Guingamp et Lannion (Côtes-d’Armor), les proches frappés par un suicide pourront être accompagnés par la cellule Alinéa. Un dispositif innovant et collaboratif mis en place par la Fondation Bon Sauveur de Bégard.

Représentants de la Fondation Bon Sauveur, de la gendarmerie, de la police, de l’ARS et la sous-préfète de Guingamp ont signé une convention actant la mise en place d’Alinéa.
Représentants de la Fondation Bon Sauveur, de la gendarmerie, de la police, de l’ARS et la sous-préfète de Guingamp ont signé une convention actant la mise en place d’Alinéa.Représentants de la Fondation Bon Sauveur, de la gendarmerie, de la police, de l’ARS et la sous-préfète de Guingamp ont signé une convention actant la mise en place d’Alinéa. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Fabienne MENGUY. Publié le

Le dispositif Alinéa est opérationnel depuis le vendredi 10 septembre 2021. Sous la houlette de la Fondation Bon Sauveur de Bégard (Côtes-d’Armor), les proches endeuillés par suicide pourront bénéficier d’un regard et d’un accompagnement particulier et gratuit de la part de professionnels.

Une veille et un accompagnement

Il s’appelle Alinéa. Le nouveau dispositif de veille et d’accompagnement des proches frappés par un suicide, mis en place par la Fondation Bon Sauveur de Bégard, est opérationnel depuis vendredi10 septembre 2021. Il vise à ne pas laisser dans la détresse les familles, les amis, voire les collègues de travail qui ont perdu un ou une des leurs par suicide.

« Nous nous sommes basés sur l’enseignement de nos expériences pour monter ce dispositif », note d’emblée Mélanie Coquelin. Avec cette psychologue coordinatrice, Kristel Martin, infirmière, et le Dr Sarah Lécuyer, médecin psychiatre, composent cette cellule basée dans les locaux de Bon Sauveur à Bégard.

Une démarche innovante

Traditionnellement, les personnes en souffrance disposent de contacts qu’elles peuvent appeler pour se faire aider. Avec Alinéa, ce n’est pas le cas. 150 gendarmes des Côtes-d’Armor et les 60 policiers du commissariat de Lannion, « qui ont reçu une formation spécifique », remettront aux proches endeuillés par suicide, lors de leur intervention, une plaquette présentant Alinéa.

« Si les familles ne s’y opposent pas, les représentants des forces de l’ordre transmettront « une fiche alerte » à Alinéa, développe Mélanie Coquelin. Les proches seront appelés par un professionnel une à deux semaines après pour mettre un accompagnement en place si cela s’avère nécessaire. » Mais une personne s’inquiétant pour un de ses proches touchés par un tel drame pourra aussi prendre contact avec cette cellule.

Un dispositif collaboratif

Si les forces de l’ordre sont concernées au premier chef, des associations d’écoute, les municipalités, les pompiers, la Mutualité sociale agricole et l’Éducation nationale pourront apporter leur concours. Ce dispositif, « soutenu et validé par la préfecture des Côtes-d’Armor et le procureur de la République de Saint-Brieuc » bénéficie d’un soutien opérationnel et financier de l’ARS (Agence régionale de santé) Bretagne, Lannion-Trégor Communauté, Guingamp -Paimpol Agglomération et Leff Armor Communauté.

En vigueur dans ces territoires, « cette expérimentation sera évaluée, remarque Nathalie Le Formal, directrice de la santé publique à l’ARS. Avant d’être plus largement déployée. »

Contact : tél. 06 70 62 63 19 (appel gratuit) ou alinea@fondationbonsauveur.fr

Source https://www.ouest-france.fr/bretagne/begard-22140/begard-alinea-accompagne-les-proches-endeuilles-par-suicide-45b13108-1257-11ec-b833-99ca1e7b742e