vendredi 18 avril 2025

Blog en vacances de retour le 19/05/25

MàJ : Veille stratégique de l’Observatoire National du Suicide réalisée par Monique Carrière, DREES-MiRe, Ministère des Solidarités et de la Santé

L’essentiel de l’actualité documentaire consacrée au suicide

Le sommaire de la veille se présente sous la forme d’une carte mentale proposant sept champs sémantiques (Prévention, Effet de la crise et Inégalités sociales, Groupes à risque, Psychiatrie & Santé mentale, Facteurs psychosociaux, Colloques/Formation, Étonnant).

Miroir des concepts apparus au fur et à mesure du processus de recherche bibliographique, depuis la création de l’Observatoire, elle permet d’avoir un aperçu rapide des champs sémantiques relatifs au suicide, jugés prioritaires par les membres...

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/la-drees/observatoire-national-du-suicide-ons/article/veille-strategique-de-l-observatoire-national-du-suicide

Veille stratégique ONS n°54 du 17 avril 2025 

 
Veille stratégique ONS n°53 du 6 février 2025
 
Veille stratégique ONS n°52 du 29 novembre 2024
Veille stratégique ONS n°51 du 5 septembre 2024 
Veille stratégique ONS n°50 du 27 juin 2024
Veille stratégique ONS n°49 du 24 avril 2024
Veille stratégique ONS n°48 du 8 février 2024
Veille stratégique ONS n°47 du 24 novembre 2023
Veille stratégique ONS n°46 du 6 septembre 2023

Veille stratégique ONS n°45 du 7 juillet 2023
Veille stratégique ONS n°44 du 26 mai 2023

Veille stratégique ONS n°43 du 24 mars 2023
Veille stratégique ONS n°42 du 20 janvier 2023

Veille stratégique ONS n°41 du 25 novembre 2022
Veille stratégique ONS n°40 du 29 septembre 2022
Veille stratégique ONS n°39 du 3 juin 2022
Veille stratégique ONS n°38 du 25 mars 2022
Veille stratégique ONS n37 du 3 février 2022
 
Veille stratégique ONS n°36 (26 novembre 2021)
Veille stratégique ONS n°35 (22 octobre 2021)
Veille stratégique ONS n°34 (7 septembre 2021) 
Veille stratégique ONS n°33 (30 juillet 2021)

Veille stratégique ONS n°32 (17 juin 2021)
Veille stratégique ONS n°31 (30 avril 2021)

Veille stratégique ONS n°30 (31 mars 2021)
Veille stratégique ONS n°29 (04 février 2021)

Veille stratégique ONS n°28 / (15 décembre 2020)
Veille stratégique ONS n°27 / (9 novembre 2020)
Veille stratégique ONS n°26 / (15 octobre 2020)
Veille stratégique ONS N°25 / (10 septembre 2020)
Veille Stratégique ONS N°24 / (10 juillet 2020)
Veille Stratégique ONS N°23 / (11 juin 2020)
Veille Stratégique ONS N°22 / (30 Avril 2020)
Veille Stratégique ONS N°21 / (26 mars 2020)
Veille Stratégique ONS N°20 / (7 février 2020)
Veille Stratégique ONS N°19/ (13 décembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°18/ (28 novembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°17 (24 octobre 2019)
Veille Stratégique ONS N°16 (19 septembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°15 (22 août 2019)
Veille Stratégique ONS N°14 (11 juillet 2019)
Veille Stratégique ONS N°13 (28 juin 2019)
Veille Stratégique ONS N°12 (16 mai 2019)
Veille Stratégique ONS N°11 (11 avril 2019)
Veille Stratégique ONS N°10 (14 mars 2019)
Veille Stratégique ONS N°9 (14 février 2019)
Veille Stratégique ONS N°8 (18 janvier 2019)
Veille stratégique ONS N°7 (28 décembre 2018)
Veille stratégique ONS n°6 (14 décembre 2018)
Veille stratégique ONS n°5 (29 novembre 2018)
Veille stratégique ONS n°4 (19 novembre 2018)
Veille stratégique ONS n 3 (26 octobre 2018)
Veille stratégique ONS n°2 (15 Octobre 2018)
Veille stratégique ONS n°1 (1er octobre 2018)


Vous pouvez également consulter et télécharger les veilles stratégiques sur le site Web de l’Observatoire National du Suicide à l’adresse suivante :
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/article/veille-strategique-de-lobservatoire-national-du-suicide

Page ONS : Observatoire National du Suicide ONS

Source : CARRIERE, Monique (DREES/SEEE/MIRE)

lundi 14 avril 2025

Dépression : une étude pour mieux comprendre comment elle se conjugue au masculin

Dépression : une étude pour mieux comprendre comment elle se conjugue au masculin

Une équipe française cherche à recruter des patients dépressifs, pour une étude qui ambitionne de mieux identifier les symptômes chez les hommes, et ainsi améliorer leur prise en charge.

Le paradoxe a de quoi surprendre. On comptabilise deux fois plus de diagnostics de dépression chez les femmes, mais trois fois plus de suicides chez les hommes. Lancée avec le soutien des fondations Pierre-Deniker et Sisley-d’Ornano, l’étude Gendep ambitionne de démêler les causes d’une telle situation. Un moindre recours des hommes aux soins psychiatriques ? De possibles symptômes mal identifiés, parce que différents de ceux des femmes et mal connus ?

Margaux Hazan, interne en psychiatrie et chercheuse en santé publique, responsable de cette enquête, s’est aussi appuyée sur un constat pour entamer ces travaux : « A l’hôpital ou au sein des services d’urgences, nous rencontrons des hommes en dépression, souvent sévère. Cela contraste avec les soins de psychiatrie en ville, où Doctolib comptabilise deux tiers de patientes parmi les prises de rendez-vous chez un psychiatre. » De quoi s’interroger sur les raisons de cet écart, et sur une possible arrivée des hommes à un stade plus avancé de leur pathologie.

Les patients, des « cochercheurs »

Des hommes et des femmes déprimés vont donc être interrogés en nombre. Ils appartiennent à la cohorte ComPaRe (Communauté de patients pour la recherche) de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. La plateforme compte déjà plus de 5 000 inscrits sur son volet « dépression », mais elle aimerait en rassembler davantage, et rééquilibrer le nombre d’hommes, qui représentent pour l’heure seulement 20 % des participants. « ComPaRe Dépression est vraiment un dispositif de recherche participative. Chaque étude implique au moins deux patients comme cochercheurs », explique Astrid Chevance, psychiatre qui travaille au côté de Margaux Hazan au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Cress).

En sus des professionnels (des psychiatres, mais aussi des sociologues, par exemple), deux hommes déprimés comptent parmi les dix membres du comité scientifique qui a élaboré les questionnaires utilisés pendant l’étude. Son but principal vise à déterminer l’existence, ou non, de symptômes spécifiques de la dépression chez les hommes.

90 symptômes listés pour affiner les diagnostics

Pour y parvenir, 90 symptômes ont été listés. Certaines émotions comme la tristesse, mais d’autres aussi, comme l’irritabilité. Des éléments davantage d’ordre comportemental, à l’instar du recours à des substances psychoactives (alcool, tabac…), ou encore des difficultés dans les relations aux autres, et des symptômes sexuels.

Tous dans des échelles d’analyse les plus fines possibles : « Nous ne limitons pas la question de la sexualité à la perte de libido, par exemple, illustre Astrid Chevance. En interrogeant les patients sur ce grand nombre de manifestations possibles de la dépression, l’idée consiste à déterminer si certaines sont plus saillantes chez les hommes, mais aussi comment elles s’agencent entre elles et s’articulent avec des variables comme l’âge, le statut socio-économique… »


Chez les femmes, le rôle des variations hormonales

Des études sur les différences symptomatologiques ont déjà été réalisées dans les années 1970 par les Anglo-Saxons, rappelle Margaux Hazan. Elles pointaient la présence de symptômes plus externalisés dans les dépressions masculines, comme l’agressivité et l’irritabilité ou la présence de conduites addictives. De son côté, la psychiatre Lucy Joly, coauteur avec Hugo Bottemanne de La Dépression au féminin (Éditions du Rocher, septembre 2024), relève la présence de symptômes dépressifs spécifiques chez les femmes : l’augmentation de l’appétit, le besoin de dormir davantage, les ruminations, les douleurs corporelles… Elle observe aussi chez elles davantage de rythmicité des symptômes, notamment du fait des variations hormonales, et un plus gros risque de rechuter et de voir la dépression devenir chronique.

Une fois la spécificité des symptômes mieux précisée, les chercheuses indiquent que les résultats de l’étude pourront être rapidement utilisés de façon opérationnelle en pratique clinique. Mais aussi en recherche, puisque des échelles plus sensibles à la dépression masculine pourront voir le jour et affiner les travaux sur la prévalence, autrement dit le nombre de dépressions. Sans oublier, invite Astrid Chevance, « la nécessaire levée du tabou de la santé mentale chez les hommes ».


Pour participer à l’étude, inscrivez-vous sur le site internet https://compare.aphp.fr/depression/

https://sante.lefigaro.fr/medecine/depression-une-etude-pour-mieux-comprendre-comment-elle-se-conjugue-au-masculin-20250414

FORMATION Pays des Vallons de Vilaine (35) juin 2025 Evaluation et Orientation de la crise suicidaire

 Offre de formation Evaluation et Orientation de la crise suicidaire – Pays des Vallons de Vilaine

La Maison Associative de la Santé avec le soutien financier de l’Agence Régionale de Santé Bretagne et le soutien logistique de DAC’tiv Antenne des Vallons de Vilaine , propose une session de formation « Evaluation et orientation de la crise suicidaire » à destination des acteurs du Pays des Vallons de Vilaine:

 Lundi 16 et mardi 17 juin 2025 (2 jours obligatoires)

De 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h

A l’Espace Galatée, Rue du Commandant Charcot à Guichen

 PROGRAMME 

 INSCRIPTIONS : Pour vous inscrire à cette formation, cliquez ici ! , avant le 18 avril 2025.

La réponse à votre demande vous sera adressée, par mail, en mai.

Cette formation est gratuite. Seuls les déplacements et les déjeuners ne sont pas pris en charge.

12 participants max : selon le nombre de demandes, cette formation peut être soumise à une sélection des demandeurs (hétérogénéité des profils).

https://maisondelasante.com/offre-de-formation-evaluation-et-orientation-de-la-crise-suicidaire-pays-des-vallons-de-vilaine-2/

Les inscrits s’engagent à participer à la totalité de la formation.

Merci de bien prendre connaissance du programme avant toute inscription.

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter Alicia Gendre : a.gendre@maisondelasante.com

ONPE SYNTHESES Risque suicidaire des mineurs confiés : lever l’indicible

ONPE SYNTHESES N°22 

ÉCHOS DE LA RECHERCHE EN PROTECTION DE L’ENFANCE

Risque suicidaire des mineurs confiés : lever l’indicible (n° 22)

2025

Publications ONPE

Parcours et intervention - Santé

Ce numéro d’ONPE Synthèses a été rédigé par Charlène Charles et Christophe Trombert, sociologues, à partir de leur recherche soutenue par le conseil scientifique de l’ONPE.

La publication met en lumière le tabou suicidaire en protection de l’enfance et renseigne sur les différents facteurs complexifiant le repérage des risques au sein des MECS. Les difficultés d’identification et de qualification du risque suicidaire peuvent se nourrir des conditions de prise en charge dans un cadre collectif mais aussi de de la fréquence des conduites à risque chez les jeunes confiés.  Pour les auteurs, « lever l’indicible » constitue un des préalables incontournables de la prévention et de la prise en charge.

 

Communication : Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse

Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse
Réalisation : 13 mars 2025 - Mise en ligne : 3 avril 2025

Lieu de réalisation
IAE de Caen
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fqn1-st14
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2025, 13 mars). Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse , in Représentations de la vieillesse et du vieillissement, approches pluridisciplinairesINAIRES. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fqn1-st14. (Consultée le 14 avril 2025)





Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse
Réalisation : 13 mars 2025 - Mise en ligne : 3 avril 2025
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Résumé de la communication : Le pari de cette communication est d’interroger les représentations sociales de la vieillesse, non à partir des discours sur le bien-vieillir actif et en santé, mais à partir des plaintes morales, des désirs de mort et des modes de narration de tentatives de suicide réalisées à des âges avancés.

Partant d'une recherche qualitative financée par la DREES et l'ONS entre 2019 et 2022, nous montrerons comment ces plaintes expriment des tensions découlant des normes d'âge et de genre (ne pas / ne plus pouvoir se conformer au modèle du vieillir actif et autonome, à des modèles de féminité ou de masculinité auxquels on a pu s'identifier par le passé ou auxquels on se sent tenu par l'entourage). Et nous soulignerons ensuite comment l'expression même de ces plaintes demeure cadrée par des scripts institutionnels lié au lieu de vie, mais aussi par des scripts âgisés et genrés d'expression de la souffrance (de quoi, auprès de qui et comment peut-on se plaindre quand on est un vieil homme ou une vieille femme ? Et comment parvient-on à se faire entendre ?). La communication terminera par une discussion sur les inégalités liées à l'âge et au genre que ces cadrages sociaux d'expression de la souffrance alimentent, notamment les enjeux .

Auteures : Pauline Launay est ingénieure de recherche en sociologie au CHU de Caen et chercheure associée au Laboratoire CERREV de l’université de Caen Normandie, où elle mène des travaux en sociologie et en anthropologie de la santé, de la maladie et du corps. Ses recherches portent notamment sur les soins palliatifs, les enjeux éthiques en santé et les transformations des pratiques dans les contextes de crise sanitaire. Elle a récemment contribué à des projets tels que COVIDEHPAD, Malâge (Mal-être au Grand âge en contexte pandémique), EVA-Sénior, sur les volontés de mourir des personnes âgées, et à la mission de santé publique PRIMO, sur le bon usage des antibiotiques en soins primaires.

Ingrid Voléry est professeure de sociologie au laboratoire TETRAS de l'Université de Lorraine. Ses recherches se déploient à la croisée de la sociologie des âges, du genre et de la santé. Elle travaille, depuis plusieurs années, sur le mal-être et les conduites suicidaires des personnes âgées, sur la fin de vie et sur les enjeux de santé - somatique et mentale - accompagnant les transitions d'âge et seuils biographiques (entrée en paternité, en Ehpad).

https://www.canal-u.tv/chaines/la-forge-numerique/representations-de-la-vieillesse-et-du-vieillissement-approches-2