Prévention du suicide : les retraités de la Police nationale mobilisés aux côtés des sentinelles
By Unrp
Un rôle de transmission et de sensibilisation pour soutenir les collègues en activité
Depuis 2022, la Cellule analyse prévention suicide (CAPS) a
choisi de s’appuyer sur les policiers retraités pour renforcer la
politique de prévention engagée au sein de la Police nationale. Ces
anciens fonctionnaires, mobilisés en tant que réservistes, viennent compléter l’action des sentinelles et du Programme de mobilisation contre le suicide (PMS).
Des réservistes au service de la prévention
Issus des corps d’encadrement et d’application ou de commandement,
les retraités volontaires sont formés au PMS. Leur mission principale
consiste à sensibiliser les policiers en activité aux enjeux de la prévention du suicide, à présenter les réseaux de soutien existants et à promouvoir une véritable culture de vigilance dans les unités.
Lors de sessions organisées sur le terrain, ces réservistes
rappellent aux sentinelles en activité la doctrine et la charte qui
encadrent leur mission. Ils partagent aussi leur propre expérience,
recueillent les difficultés rencontrées par les sentinelles et
contribuent à faire évoluer le dispositif.
L’expérience au service des plus jeunes
La présence des retraités apporte une dimension particulière à ce dispositif : celle de l’expérience et du recul.
Ayant connu les réalités du terrain, les réservistes sont en mesure de
comprendre rapidement les signes de mal-être et d’échanger avec les
actifs sans barrière hiérarchique. Leur intervention, empreinte de
bienveillance, constitue un soutien moral autant qu’un rappel
institutionnel.
Une mission qui a du sens
Pour de nombreux retraités, rejoindre ce programme est une manière de continuer à servir,
au-delà de la carrière. Ils contribuent à sauver des vies, mais aussi à
transformer durablement la culture professionnelle autour de la santé
mentale. Cet engagement, reconnu par l’administration, donne une
nouvelle dimension à leur parcours : être encore utiles, transmettre et
protéger, autrement.
Comment s’engager ?
Les policiers retraités intéressés peuvent se rapprocher de la CAPS
pour proposer leur candidature. Une formation spécifique leur est
dispensée afin de les préparer à leur rôle de sensibilisation.
Votre
expérience et votre bienveillance peuvent, elles aussi, sauver des
vies. En rejoignant ce réseau, vous devenez acteur d’une prévention
active et solidaire, même après la retraite.
Faits saillantsAfin de
mieux comprendre la violence conjugale et de mieux la prévenir, le
Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale a été mis sur
pied au Québec en 2017. Il a pour mandat d’étudier les décès liés à la
violence conjugale.
Tous les décès survenus en contexte de
violence conjugale ne sont pas catégorisés comme tels. C’est le cas des
décès par suicide qui ne sont pas précédés de l’homicide d’une ou de
plusieurs personnes. Les coroners peuvent recueillir des informations
concernant l’identité de la personne décédée, la date, le lieu, les
causes et les circonstances du décès. Toutefois, le rapport
d’investigation d’un décès par suicide ne contient pas nécessairement de
mention claire permettant de déterminer s’il est survenu ou non en
contexte de violence conjugale.
Pour avoir une meilleure
compréhension des facteurs associés aux décès par suicide en contexte de
violence conjugale et en connaître l’ampleur, il importe tout d’abord
d’être en mesure de les repérer. Pour ce faire, une analyse des décès
par suicide survenus au Québec en 2020 sur une période de six mois a été
réalisée, à partir des rapports d’investigation des coroners.
La
première étape consiste à lire les rapports publics d’investigation des
décès par suicide afin de repérer deux catégories d’éléments pouvant
indiquer la présence de violence conjugale, soit : 1) des éléments en
lien avec un contexte de séparation, récente ou imminente, et 2) des
éléments en lien avec un conflit ou un problème conjugal.
La seconde
étape consiste à consulter les rapports complets d’investigation des
décès par suicide pour lesquels la présence de violence conjugale est
suspectée afin d’en confirmer la présence. Des preuves factuelles de
violence conjugale doivent être mentionnées dans les rapports (p. ex.,
mention d’une intervention policière pour un événement en lien avec de
la violence conjugale) pour que le décès par suicide soit considéré
comme étant survenu en contexte de violence conjugale.
Parmi les
507 rapports publics d’investigation de décès par suicide survenus au
Québec en 2020 consultés, 142 faisaient mention d’éléments pouvant
indiquer la présence de violence conjugale. La consultation des rapports
complets d’investigation de ces 142 décès a permis de confirmer le
contexte de violence conjugale pour 26 de ces décès, soit le décès de
cinq victimes et de 21 personnes auteures de violence conjugale. Ces
décès s’ajoutent aux quatre décès par suicide survenus dans la même
période déjà catégorisés en contexte de violence conjugale.
La
lecture des rapports complets d’investigation des décès par suicide
comportant des éléments en lien avec un contexte de séparation, récente
ou imminente, ou des éléments en lien avec un conflit ou un problème
conjugal a permis d’identifier davantage de décès par suicide survenus
en contexte de violence conjugale que le nombre de décès initialement
répertoriés.
Réactions anniversaires du deuil : un phénomène fréquent, aux conséquences cliniques majeures
Mis en ligne le 12 août 2025 https://www.ch-le-vinatier.fr*
Les réactions aux dates anniversaires de deuil, souvent
méconnues, affectent la santé mentale et physique des personnes
endeuillées. Une revue systématique, dont le centre de prévention du
suicide du Vinatier est l’un des auteurs, éclaire ce phénomène pour
mieux prévenir les risques.
Une revue systématique inédite pilotée par le centre de prévention du suicide du Vinatier
Chaque anniversaire de décès, de naissance ou de date symbolique peut raviver la douleur liée à un deuil. Ces réactions anniversaires peuvent provoquer des symptômes psychologiques, physiques, voire une mortalité accrue. Pourtant, ce phénomène reste peu connu du grand public et sous-estimé dans les pratiques de soins.
Le centre de prévention du suicide Le Vinatier, en collaboration avec University College London, signe une revue systématique intégrative parue dans Death Studies en juin 2025. Cette étude fait aujourd’hui référence sur le sujet.
Qu’est-ce qu’une réaction anniversaire de deuil ?
L’étude propose une définition claire :
Une réaction anniversaire est une réponse psychologique, physique ou comportementale, consciente ou non, déclenchée par une date associée à une perte (décès, anniversaire, fêtes...).
Ces réactions peuvent survenir des jours ou semaines avant ou après la date clé. Elles s’expriment par une douleur émotionnelle accrue, des troubles du sommeil, une dépression, une anxiété, voire des troubles somatiques (ulcères, douleurs inexpliquées).
Un phénomène important et documenté
Quelques faits :
Dans les études incluses, jusqu’à 97 % des personnes endeuillées rapportent une forme de réaction anniversaire.
Les réactions sont plus intenses durant la première année, mais peuvent persister plusieurs années.
Les femmes, les parents endeuillés et les personnes isolées sont plus vulnérables.
Des pics de suicidalité et de mortalité ont été observés autour de ces dates clés, notamment après un suicide ou une mort violente.
Des rituels de deuil utiles, mais ambivalents
L’étude recense des pratiques de deuil autour des dates anniversaires :
Cérémonies religieuses ou laïques
Gestes personnels (écriture, bougies, messages sur réseaux sociaux)
Rencontres familiales ou communautaires
D’un
côté, cela bénéficie au maintien du lien avec le défunt, à un soutien
émotionnel et au sens donné à la perte. De l’autre côté, le rituel peut
créer une surcharge émotionnelle, voire un isolement s’il est mal
accompagné.
Vers une meilleure prévention
Professionnels de santé, médiateurs, acteurs sociaux : cette étude invite à intégrer les réactions anniversaires dans le suivi des personnes endeuillées.
Des interventions simples, comme l’envoi d’une carte, un appel, ou un message ciblé, sont bien accueillies et peuvent prévenir des rechutes. Toutefois, elles doivent être personnalisées et respectueuses du rythme de chacun.
Le rôle du centre de prévention du suicide du Vinatier
Implanté au sein du Campus Hospitalier du Vinatier, le centre de prévention du Suicide s’engage dans la recherche appliquée et la sensibilisation aux facteurs de risque suicidaire. Cette revue systématique, coordonnée par le Dr Edouard Leaune, en collaboration avec Pauline Lau-Taï, s’inscrit dans une volonté de mieux comprendre les vulnérabilités post-deuil pour renforcer la prévention.
Journée mondiale de prévention du suicide pour les années 2024-2026 : « Changer le discours sur le suicide », avec un appel à l'action associé : « Entamer la conversation ».
"Parlons du suicide autrement, commençons la discussion"
Retrouvez toutes les manifestations déjà en ligne classées par régions, En rouge les dernières mises à Jour et en violet quand des actes, vidéo ont été réalisés.
LES MANIFESTATIONS : NATIONALES FRANCE - ALSACE (54 : Saintois) AUVERGNE RHÔNE ALPES (69 : Villeurbanne ) (73 : Bassens) - BOURGOGNE FRANCHE COMTE (21: Dijon) BRETAGNE (29 : Moëlan-sur-Mer) - GRAND EST (68 : Rouffach) - HAUTS DE FRANCE (59 : Lille) (80 Amiens) - NORMANDIE (27: Louviers) NOUVELLE AQUITAINE (33 : Bordeaux) - OUTRE MER ( Saint Pierre et Miquelon) - PROVENCE ALPES COTE D'AZUR ( 06 : Alpes Maritimes)
EUROPE
Autres pays : SUISSE
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NATIONALES FRANCE
DU LUNDI 01 SEPTEMBRE 2025 AU 30 SEPTEMBRE 2025
SEPTEMBRE JAUNE 2025
Le mois de septembre jaune, marqué par la Journée internationale qui a lieu chaque année le 10 septembre, est l’occasion de parler d’un sujet encore bien trop tabou dans notre société : le suicide.
En cette année où la santé mentale est érigée en Grande Cause nationale, il est nécessaire de poursuivre les efforts dans l’objectif de déconstruire les mythes autour de ce sujet et de libérer la parole. Parce que les comportements suicidaires constituent l’une des manifestations les plus graves des problèmes de santé mentale, plus que jamais, c’est le moment d’en parler !
Pour les professionnels du 3114 et nos partenaires, cela se traduit durant tout le mois de septembre par des actions de terrain, à la rencontre de la population, pour communiquer, partager et transmettre des messages de prévention à destination de tous.
Au niveau national, cette mobilisation sera mise en lumière le 10 septembre prochain, sur la scène du Théâtre Sébastopol à Lille, pour un événement original en présence de personnalités issues de la sphère politique, artistique, et de la santé mentale. Le fil rouge de cette soirée : la libération de la parole ! Toutes les infos sur l’événement : C’est le moment d’en parler ! (disponible bientôt)
C’est par l’action collective que nous permettrons à chacun et chacune d’avoir connaissance du 3114 et de prendre conscience que c’est en parlant du suicide que l’on peut sauver des vies.
Votre engagement est donc précieux ! Il peut se décliner de plusieurs façons :
Arborer le badge « C’est le moment », un message porteur et optimiste en faveur de la prévention du suicide.
le jaune, couleur de la prévention du suicide le parapluie comme symbole du rempart aux idées suicidaires
Partager les messages du 3114 ou tout simplement oser en parler autour de soi : chaque action compte.
Durant tout le mois de #SeptembreJaune, partagez sur vos réseaux sociaux les messages du 3114.
Un kit de com’ spécial JIPS 3114 est également à votre disposition.
Fort du succès de la première édition en 2024, le 3114 réitère son challenge 3114 km !
Une dynamique collective et une belle opportunité de nous mobiliser
tous ensemble en faveur d’une cause commune : la prévention du suicide.
4 défis connectés au choix et cumulables Les informations essentielles à savoir :
Défi marche : 3114 pas/jour
Super défi marche : 2x 3114 pas/jour
Défi course à pied : 3114km cumulés
Défi vélo : 3114km cumulés
Le challenge a lieu du 1er au 30 septembre 2025.
Pour participer il est nécessaire de télécharger gratuitement l’application TeamUpp. Les participants peuvent s’inscrire individuellement ou constituer des équipes. Des quiz et défis animent le challenge tout au long du mois.
Au final une seule ambition, celle de bouger ensemble, chacun à son rythme, sans vainqueur sur le podium si ce n’est la prévention du suicide.
19 septembre 2025 – Journée de formation dans le cadre de la prévention du suicide
Organisé par CPTS du SAINTOIS en collaboration avec la MSA Lorraine De 9h à 16H30 S'adresse aux citoyens et aux professionnels non soignants du saintois mobilisés par la prévention du suicide Vise à permettre aux participants de contribuer aux repérages et à l'orientation des personnes à risque suicidaire 16 places Lieu à préciser sur le saintois
Pour vous inscrire ou pour vous renseigner coordinatrice@cptsdusaintois.fr
Journée Internationale de Prévention du Suicide (JIPS) 2025
SEPT. 10 Mercredi 10 Septembre 2025 de 18:45 à 22:00
Centre Culturel de la Vie Associative de Villeurbanne ( CCVA) 234 Cours Emile Zola, 69100 Villeurbanne S'inscrire
Organisateur 3114 Lyon - Centre de Prévention du Suicide 95 Boulevard Pinel, 69500 Bron
Thèmes Soirée de la Journée internationale de Prévention du suicide
Le Vinatier - Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole et son équipe du Centre de Prévention du Suicide vous présentent à l’occasion de la Journée Internationale de la Prévention du Suicide (JIPS)
📅 Mardi 10 septembre 📍 Centre culturel et de la vie associative (CCVA) 🎭Soirée tout public : Parlons du suicide et de la santé mentale avec une approche accessible Au programme : 18h45 – 19h45 Buffet et stands associatifs Découvrez les structures d’écoute et d’aide à distance : Nightline, SOS Amitié, Espoir, etc. 19h45 – 21h00 Retransmission en direct du Talk-show national Organisé au Théâtre Sébastopol (Lille) par le 3114 Avec la participation de : L’humoriste Constance, Le journaliste et documentariste Olivier Delacroix … et bien d'autres intervenants engagée 21h00 – 21h10 Synthèse par le Dr Chantal Mannoni et le Dr Edouard Leaune 21h15 – 21h45 Stand-up de l’humoriste Chloé Drouet 21h45 – 21h50 Mot de fin 📌 Entrée gratuite 📩 Inscription obligatoire 👥 Tout le monde est bienvenu
La santé mentale constitue un enjeu majeur de santé publique. En Savoie, comme ailleurs, les troubles psychiques — dépression, troubles anxieux, troubles psychotiques — touchent une part importante de la population et peuvent conduire, dans les situations les plus graves, à des conduites suicidaires. Face à ce constat, il est essentiel de dresser un état des lieux précis et d’identifier les dispositifs et ressources mobilisables localement. Programme L’après-midi débutera par le spectacle « La théorie des cordes » de la Cie Fil Rouge sur le suicide et le mal-être chez les jeunes, conçu à partir du recueil de témoignages de personnes et proches directement touchés par la problématique du suicide. Le spectacle sera suivi d’échanges sur la thématique de la prévention du suicide avec des intervenants professionnels du CHS de la Savoie. Il s'agira également à cette occasion de présenter et détailler les dispositifs et ressources du territoire savoyard en matière de prévention du suicide. Enfin, de nombreux intervenants partenaires seront également invités à prendre la parole. Cette journée est programmée en lien avec la Journée mondiale de prévention du suicide du 10/09. LES JEUDIS DU CHS Prévention du suicide en Savoie : dispositifs, enjeux et mobilisation territoriale RENDEZ-VOUS THÉMATIQUES JEUDI 25 SEPTEMBRE 2025 à 14h30 Auditorium du CHS de la Savoie Gratuit, inscription obligatoire Renseignements : formation-continue@chs-savoie.fr Tél. 04-79-60-51-86
VENDREDI 29 AOUT 2025 & DU 5 AU 7 SEPTEMBRE 2025, DIJON (21)
Présence au Lalalib et au Golden Coast Festival pour sensibiliser à la prévention du suicide.
L’été orchestré par l’équipe du 3114 se termine en beauté : deux rendez-vous à Dijon pour sensibiliser autrement.
Vendredi 29 août 2025 • Lalalib – Concert de rentrée Gratuit et accessible à tous Rendez-vous de 18 h à 1 h sur la Place de la Libération et la Place du Théâtre, cœur du centre-ville de Dijon, pour la 21ᵉ édition de Lalalib, organisée par La Vapeur et la Ville de Dijon.
Vendredi 5 au dimanche 7 septembre 2025 • Golden Coast Festival Entrée payante (billets requis) Le festival de rap XXL investit le Parc de la Combe à la Serpent à Corcelles-les-Monts (à proximité de Dijon), situé au 2 Les Hautes Plates, 21160 Corcelles-les-Monts.
Pourquoi ces événements sont-ils essentiels pour le 3114 ? Ces
temps forts offrent une opportunité précieuse d’aller à la rencontre du
public dans des ambiances conviviales. Le stand du 3114 y sensibilisera
activement aux enjeux de la santé mentale, proposera de l’écoute, des
ressources et un accompagnement discret, dans un cadre bienveillant.
***
BRETAGNE
MARDI 9 SEPTEMBRE 2025, MOELAN SUR MER (29)
Le 09sept. à 20:30 Ciné – Débat – Prévention du suicide
Chacun peut, au cours de sa vie, être confronté à des idées suicidaires, pour soi ou pour un proche. La crise suicidaire survient lorsque la souffrance devient si intense qu’aucune autre issue ne semble possible. Mais les pensées suicidaires ne sont pas une fatalité. Nous pouvons tous, à notre niveau, être un soutien. La Bretagne étant la région la plus touchée par le suicide en France, la prévention est un enjeu majeur de santé publique. Grâce
à l’engagement des professionnels, des bénévoles, des proches et des
institutions, le taux de suicide a diminué de 33 % en vingt ans. Mais la
mobilisation doit continuer. Dans
ce cadre, nous vous invitons à une soirée ciné-débat autour du
documentaire « À l’écoute » de Léa Ménard, qui donne la parole à celles
et ceux confrontés de près à la réalité du suicide. Soignants et bénévoles sont également présents pour recueillir la parole des personnes en souffrance. Ils sont « A l’écoute »
Mardi 9 septembre 2025
À 20h30
Cinéma Le Kerfany – Moëlan-sur-Mer
La projection sera suivie d’un temps d’échanges animé par des professionnels et bénévoles de la santé mentale, pour partager des repères, des ressources, et répondre aux questions du public.
PRÉVENTION DU SUICIDE : DU MAL-ÊTRE PROFESSIONNEL AU RISQUE SUICIDAIRE
9 SEPT 14H-17H
SALLE DES FÊTES
GRATUIT
À l’occasion de la journée mondiale de la prévention du suicide, le centre hospitalier de Rouffach se mobilise autour d’un enjeu majeur de santé publique : la souffrance psychique en milieu professionnel, et plus particulièrement dans le secteur hospitalier.
Cette année encore, le comité de prévention du suicide de l’établissement s’inscrit dans le cadre proposé par l’Organisation mondiale de la santé et ouvre un espace de réflexion et d’échange sur une réalité souvent tue : le lien entre mal-être au travail et risque suicidaire.
Pourquoi parler de suicide au travail ?Parce que les signes de détresse sont souvent invisibles ;Parce que les pressions, la charge émotionnelle, l’isolement ou la perte de sens peuvent mener à l’irréparable si aucun soutien n’est proposé ;Parce qu’il est possible d’agir en amont.
Objectifs de l’après-midi :Ouvrir la discussion autour de la souffrance psychique au travailSensibiliser aux facteurs de risque et aux signaux d’alertePrésenter des dispositifs de prévention et de soutien
Professionnels de santé, encadrants, RH, partenaires du réseau… toutes les voix sont les bienvenues pour construire ensemble un milieu professionnel plus humain et plus attentif.
Intitulé de la conférence : DU MAL-ÊTRE PROFESSIONNEL AU RISQUE SUICIDAIRE
C’EST LE MOMENT · 10/09/2025 Le 10 septembre prochain, le 3114 vous invite à assister à un événement inédit au Théâtre Sébastopol de Lille : « C’est le moment ».
« C’est le moment », c’est une soirée originale où il sera question de libération de la parole, de témoignages, de sensibilisation autour d’un sujet encore très tabou dans notre société.
En cette année où la santé mentale est la Grande Cause nationale, le sujet du suicide et de sa prévention est essentiel et nous concerne toutes et tous.
Au programme de cette soirée : un talk animé par la journaliste Karelle Ternier en présence d’experts du 3114, de personnalités publiques et politiques. L’humoriste Constance nous fera l’honneur d’être présente pour nous livrer son expérience personnelle. une intervention stand-up sur-mesure par Thomas Wiesel. un plateau d’humoristes avec François Mallet, Mamari et Julien Bing. Plus d’une heure de spectacle pour libérer le rire autour de la santé mentale.
Cette soirée promet d’être positive et pleine d’humanité.
On vous y attend nombreux·ses. Prenez votre place (gratuite !), c’est le moment !
Si vous ne pouvez pas y assister, une diffusion en live de la première partie est prévue sur les réseaux sociaux du 3114.
Mardi 9 septembre, 18h, Espace Dewailly, la Ville d'Amiens organise le prochain Mardi Santé, qui aura pour thème "Suicide en parler pour agir".
Lors de cette conférence, Laetitia Lanssens, chargée de mission territoriale du Centre 3114 des Hauts-de-France, le Docteur Cécile Lalanne, médecin coordonnateur du dispositif Vigilans au CHU Amiens Picardie et le Docteur Hélène Lahaye, pédopsychiatre au CHU Amiens Picardie susciteront les échanges autour des questions suivantes:
- Quels sont les signes d'alerte du risque suicidaire? - Que l'on soit simple citoyen ou professionnel, comment agir? - Quels sont les dispositifs de prévention mobilisables sur notre territoire?
Santé mentale : deux rendez-vous pour mieux prévenir
Et si on parlait de santé mentale ? Deux rendez-vous à Louviers pour mieux prévenir, s’informer, échanger et découvrir les dispositifs d’aide près de chez vous.
Dans le cadre des actions portées par le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Louviers, la Ville de Louviers et l’Agglo s’associent pour relayer un message essentiel : la prévention du mal-être et du suicide est l’affaire de tous.
Deux temps forts sont organisés pour sensibiliser le public, informer et valoriser les ressources d’aide existantes, notamment le 3114, numéro national de prévention du suicide, gratuit, anonyme et accessible 24h/24.
Mardi 10 septembre – Journée mondiale de prévention du suicide La Ville qui roule fait étape à Louviers ! Un camping-car aux couleurs de la Maison des Ados (MDA) sillonnera Louviers tout au long de la journée pour aller à la rencontre des habitants, en partenariat avec La Chaloupe. Au programme : échanges, diffusion d’informations, valorisation du 3114, présence d’acteurs de terrain. 4 arrêts sont prévus dans différents quartiers de la ville.
***
NOUVELLE AQUITAINE
SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2025, BORDEAUX 33
La Première Collective RUN, une
manifestation active dédiée à la prévention du suicide, le 13 septembre
prochain à Bordeaux, au Centre Hospitalier Charles Perrens
Dans le cadre de la
Journée Internationale de Prévention du Suicide, le Centre Hospitalier
Charles Perrens, via le Centre Répondant 3114 et la section Course à
Pied de son Association Sportive, en partenariat avec la Mairie de
Bordeaux via son Conseil Local en Santé Mentale et l’Université de
Bordeaux organisent la première édition de la "Collective Run".
La Collective Run est un défi solidaire sans chrono ni classement, mêlant
course et marche sur une boucle de 3,114 km pour soutenir la prévention du
suicide avec le 3114.
📅 Le samedi 13
Septembre 2025 🕑 9h00 à 13h00 📍 Centre
Hospitalier Charles Perrens
AFFICHE Informations et Inscription (places limitées) :
MERCREDI 10 SEPTEMBRE, MIQUELON ET JEUDI 11 SEPTEMBRE 2025, SAINT PIERRE.
Dans
le cadre de la journée mondiale de prévention suicide, un ciné-débat
sera organisé à Miquelon le mercredi 10 septembre et à St-Pierre le
jeudi 11 septembre.
A 20 h, projection du documentaire 'à l'écoute'
A 21H, Temps d'échange animé par deux psychologues cliniciennes de la
fondation Bon Sauveur de Bégard et le commandement de la gendarmerie de
St-Pierre et Miquelon.
Sans inscription et gratuit
[Action : Préparation de Septembre jaune "Prévention du suicide"]
En prévision de la campagne « Septembre Jaune » consacrée à la prévention du suicide, vous trouverez en image une plaquette de présentation du Centre Régional de Prévention du Suicide (CRPS).
Vous pouvez également retrouver l’offre de formation :
modules Sentinelle (s’adressant aux communautés de vie les plus vulnérables face au risque suicidaire tels les publics adolescents, précaires, LGBTQIA+, en situation de handicap, âgées…)
Évaluation, Orientation et Intervention de crise (à destination des professionnels) conçus par le Groupement d’Etude et de Prévention du Suicide (GEPS) et déployés par le réseau CRES-CODES-CODEPS en vous rendant sur leur site internet :
SAVE THE DATE – Journée dédiée à la prévention, au repérage et à l’accompagnement de la crise suicidaire CODES 06 - Le 19 septembre 2025 - Alpes-Maritimes
Le CODES 06 organise le 19 septembre 2025 dans les Alpes-Maritimes (lieu à venir) une journée dédiée à la prévention, au repérage et à l’accompagnement de la crise suicidaire.
Professionnels de santé, du médico-social, de l’éducation, du secteur associatif ou institutionnel…
Réservez votre place dès maintenant pour une journée d’échanges, de formation et de mobilisation collective.
MERCREDI 10 SEPTEMBRE 2025, WEBINAIRE Pour la journée internationale de prévention du suicide,
l'European Psychiatric Association, le CFP et la Société Espagnole de
Psychiatrie et de Santé Mentale organisent un webinaire intitulé : "Evaluation et gestion de la crise suicidaire" Assessment and Management of Suicidal Crisis in Emergency Settings
A
webinar by the EPA Section on Suicidology, the French Congress of
Psychiatry, and the Spanish Society of Psychiatry and Mental Health. Abstract
Suicidal
crises require rapid, multidimensional responses that balance acute
safety, clinical judgment, and long-term recovery planning.
This
webinar will provide an in-depth exploration of the latest
consensus-based recommendations for the assessment and acute management
of suicidal crisis. Drawing from expert recommendations derived from a
Delphi method study involving experts from the EPA Section on Suicidology,
attendees will gain practical insights into effective strategies to
take care of suicidal patients. The program is structured around three
key themes: Comprehensive Assessment – Attendees will learn how to
systematically assess suicide risk and identifying key intervention
targets. Immediate Intervention – The session will cover acute care
strategies, including non-pharmacological approaches (safety planning,
collaborative decision-making) and the potential role of (s)-ketamine as
a rapid-acting anti-suicidal agent. Practical guidance on the safe use
of sedatives during a suicidal crisis will also be provided. Long-Term
Management – The final segment will address ongoing care, focusing on
proactive follow-up, case management, and the integration of therapeutic
and pharmacological interventions to prevent future suicidal
behaviours.
Together, these presentations will offer an
integrated, evidence-informed perspective on managing suicidal crises —
from acute interventions to sustained recovery.
By the end of
the webinar, participants will be equipped with practical tools and
knowledge to enhance patient safety and improve outcomes in crisis care.
Key Learning Objectives Identify appropriate methods for assessing
individuals in suicidal crisis, including clinical indicators, risk
factors, and decision-making tools. Understand the principles of acute intervention, with a focus on safety planning and joint medical decision-making. Understand
the role, indications, and limitations of pharmacological
interventions—with a focus on ketamine and sedation—in the acute
management of suicidal patients. Explore strategies for long-term
care planning, emphasizing continuity of care, patient safety, and
relapse prevention in individuals recovering from a suicidal crisis.
Campagne
2025 de prévention à l’occasion de la Journée mondiale de prévention du
suicide, le 10 septembre de STOP SUICIDE (Suisse)
"Le suicide reste la première cause de mortalité
chez les 15-29 ans en Suisse. Briser le tabou qui l’entoure est donc
primordial.
STOP SUICIDE célèbre cette année ses 25 ans de
prévention. À cette occasion, l’association souhaite mettre en avant le message
suivant : Tout le monde peut jouer un rôle dans la prévention du suicide.
À travers votre travail, vous contribuez déjà à
cette mission essentielle. Nous vous proposons donc de mettre en avant
l’engagement de votre organisation à travers une action simple et forte : publier
une photo de votre équipe, ou d’un-e membre intéressé-e, sur vos ou ses
réseaux sociaux (Instagram, LinkedIn, Facebook, X), accompagnée du message : «
J’agis pour la prévention, et vous ? ».
L’objectif de cette initiative est de créer un
mouvement, de faire du bruit et de sortir du silence.
Plus nous serons nombreux et nombreuses à publier une photo accompagnée de ce
message le 10 septembre, plus le mouvement prendra de l’ampleur et plus de
personnes seront sensibilisées à la thématique.
Votre participation est précieuse et
contribuerait à visibiliser cet enjeu auprès de votre réseau, ainsi qu’à
sensibiliser d’autres professionnel-les romand-es.
Si vous souhaitez participer, merci de nous
faire parvenir votre photo avant le 10 septembre à : communication@stopsuicide.ch.
Nous y ajouterons le visuel de la campagne avant de vous la renvoyer, prête à
être publiée. Nous vous saurions également gré de relayer ce projet dans votre
réseau, afin de maximiser son impact et d’élargir le nombre de participant-es."
Journée mondiale de la prévention du suicide Changer le discours sur le suicide
Le suicide est un problème de santé publique majeur aux conséquences sociales, émotionnelles et économiques considérables. On estime actuellement à plus de 700 000 le nombre de suicides par an dans le monde, et nous savons que chaque suicide affecte profondément un nombre bien plus important de personnes. Le suicide demeure un problème mondial crucial, touchant des individus et des communautés du monde entier.
Theme Sélectionné
suite à une consultation publique avec plus de 250 réponses provenant
de 56 pays, ce sera le thème officiel pour les trois prochaines années
retenu par l'IASP. La
Journée mondiale de prévention du suicide est célébrée chaque année le
10 septembre pour attirer l'attention sur cet important problème de
santé publique à l'échelle mondiale et pour diffuser le message selon
lequel les suicides sont évitables. Créée
en 2003 par l'Association internationale pour la prévention du suicide
en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) World Health Organisation (WHO),
la journée vise à attirer l'attention sur le problème, à réduire la
stigmatisation et à sensibiliser les organisations, les gouvernements et
le public, en transmettant le message singulier queles suicides sont évitables. L’objectif
de ce thème est de sensibiliser à l’importance de changer le discours
autour du suicide et de transformer la façon dont nous percevons cette
question complexe.Changer le discours nécessite un changement systémique.Il s’agit de passer d’une culture de silence et de stigmatisation à une culture d’ouverture, de compréhension et de soutien.Cela
signifie plaider en faveur de politiques et de lois qui donnent la
priorité à la santé mentale, augmentent l’accès aux soins et apportent
un soutien à ceux qui en ont besoin.Cela
signifie investir dans la recherche pour mieux comprendre les
complexités du suicide et développer des interventions fondées sur des
données probantes. Dans le cadre de la campagne du WSPD 2024-2026, l'IASP lance un appel à l'action : « Démarrez la conversation ».Cet
appel encourage les individus, les communautés, les organisations et
les gouvernements à s'engager dans des discussions ouvertes et honnêtes
sur la santé mentale et le suicide.En
entamant des conversations, nous pouvons éliminer les obstacles et
sensibiliser, prendre des nouvelles avec un ami ou un proche, partager
des histoires personnelles et plaider en faveur de ressources et de
services de soutien en santé mentale.Chaque conversation, aussi petite soit-elle, contribue à une société plus solidaire et plus compréhensive.En
abordant ces domaines et en travaillant en collaboration entre les
secteurs, nous pouvons créer une société plus solidaire et compatissante
où le suicide est évitable et où chacun se sent valorisé et compris. Changer le discours sur le suicide vise à inciter les individus, les communautés, les organisations et les gouvernements à engager des discussions ouvertes et honnêtes sur le suicide et les comportements suicidaires.En engageant ces discussions essentielles, nous pouvons faire tomber les barrières, sensibiliser et créer de meilleures cultures de compréhension et de soutien.
Chaque nation, communauté et individu en est à un stade différent dans sa compréhension et sa sensibilisation à la prévention du suicide.Quelle que soit votre position, il existe de nombreuses façons de participer à la Journée mondiale de prévention du suicide.
Nous avons mis en place un éventail d'activités et de ressources pour que chacun puisse participer de manière significative.Que vous soyez débutant en matière de prévention du suicide ou que vous soyez très impliqué dans la défense des droits, vous avez la possibilité de contribuer et de soutenir cette cause essentielle.
Voici quelques exemples de la manière dont vous pouvez changer le discours sur le suicide lors de la Journée mondiale de prévention du suicide et intégrer ces discussions dans notre quotidien :
https://www.iasp.info/wspd/individuals/ https://www.iasp.info/wspd/communities/ https://www.iasp.info/wspd/organisations/ https://www.iasp.info/wspd/governments/ En abordant ces sujets et en collaborant avec tous les secteurs, nous pouvons créer une société plus solidaire et bienveillante, où le suicide est évitable et où chacun se sent valorisé et compris.Chaque discussion, aussi petite soit-elle, contribue à une société plus solidaire et plus compréhensive.Ensemble, nous pouvons faire la différence et œuvrer pour un avenir où la prévention du suicide est une priorité et où chacun se sent soutenu pour obtenir l'aide qui lui convient.
Message du Président
Pendant trop longtemps, le suicide a été entouré de silence, de stigmatisation et d'incompréhension.Cela a non seulement entravé les discussions ouvertes, mais a également empêché de nombreuses personnes de demander l'aide dont elles ont tant besoin.En engageant le dialogue, nous pouvons changer le discours sur le suicide, du désespoir à l'espoir. Le président de l'IASP, le professeur Rory O’Connor, prononce son discours à l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide.
Dossier de campagne
Notre thème, « Changer le discours sur le suicide », vise à inciter chacun à engager des discussions ouvertes et honnêtes sur le suicide et les comportements suicidaires.Ce dossier comprend des informations sur la manière de s'engager auprès de la Journée mondiale de la prévention du suicide de manière plus générale et sur les actions à entreprendre pour développer des relations avec les décideurs politiques.Nous sommes également ravis de mettre à disposition un vaste ensemble de ressources pour sensibiliser au suicide.Vous y trouverez également des suggestions de publications et d'activités pour vous guider dans l'élaboration de vos campagnes.Nous tenons à vous remercier une fois encore pour vos efforts considérables et à remercier tous nos collaborateurs internationaux.
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Conduites suicidaires en France. Bilan 2023. Publié le 12 mai 2025
https://www.santepubliquefrance.fr* Points clés En 2023, 74 039 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés au niveau France entière (Hexagone + Départements et régions d’Outre-mer (DROM) – hors Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse). En 2023, 91 162 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénombrées en France entière (Hexagone + DROM), soit un taux de 134 hospitalisations pour 100 000 habitants (+ 2,9 % par rapport à 2022). Les jeunes filles et jeunes femmes de 11 à 24 ans présentaient les taux d’hospitalisation pour geste auto-infligé les plus élevés, notamment les jeunes filles de 15 à 17 ans avec 737 hospitalisations pour 100 000. En 2021, près de 8 900 décès par suicide ont été recensés en France entière (Hexagone + DROM), correspondant à un taux standardisé de 13 décès pour 100 000 habitants (- 0,9 % par rapport à 2020). Les hommes de 45 ans et plus présentaient les taux de décès par suicide les plus élevés, avec un taux de décès de 39 pour 100 000 chez les 65 ans et plus et de 30 pour 100 000 chez les 45-64 ans.
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Île-de-France. Bilan 2023. Points clés Passages aux urgences et hospitalisations chez les adolescentes et les jeunes femmes de plus en plus marquée :En 2023, 9 611 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés ... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Paca. Bilan 2023. Points clésEn 2023, des difficultés techniques ont rendu ininterprétables les données de passages aux urgences pour la région.En 2023, 6 207 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénombr... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Centre-Val de Loire. Bilan 2023. Points clésPassages aux urgences pour geste suicidaire : en 2023, 2 914 passages ont été recensés en Centre-Val de Loire, un chiffre stable par rapport à 2022 (-0,3 %).Hospitalisations pour geste a... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires dans les Hauts-de-France. Bilan 2023. Points clés En 2023, 9 159 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été enregistrés dans la région, en augmentation par rapport à 2022 (+ 6,0 %). Près de 2 passages aux urgences sur 3 concern... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Pays de la Loire. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 4 473 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Pays de la Loire (- 1,8 % par rapport à 2022).En 2023, 4 977 hospitalisations pour geste auto-infligé ont é... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Bourgogne-Franche-Comté. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 4 406 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Bourgogne-Franche-Comté. Les passages aux urgences concernaient plus fréquemment les femmes.En 2023, 4 439,... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Bretagne. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 5 773 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Bretagne (+ 0,1 % par rapport à 2022).En 2023, 6 578 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénom... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Corse. Bilan 2023. Points clésEn 2023, des difficultés techniques ont rendu ininterprétables les données de passages aux urgences pour la Corse.En 2023, 175 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénombrées... En savoir plusTélécharger
bulletin national 12-05-2025 Conduites suicidaires en Martinique. Bilan 2023. Points clésEntre juin et décembre 2023, 150 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Martinique.En 2023, 140 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénombrées en Ma... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Nouvelle-Aquitaine. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 7 930 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Nouvelle- Aquitaine (-1,0 % par rapport à 2022).En 2023, 8 901 hospitalisations pour geste auto-infligé ont... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Guyane. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 307 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Guyane (-10,2 % par rapport à 2022).En 2023, 197 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénombrées ... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Grand Est. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 6 740 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Grand Est (- 3,5 % par rapport à 2022).En 2023, 7 548 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été déno... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires à La Réunion. Bilan 2023. Points clés En 2023, 891 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés à La Réunion (+ 8,0 % par rapport à 2022).En 2023, 1 257 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénomb... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Normandie. Bilan 2023. Points clés En 2023, 4 746 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Normandie (+ 9,9 % par rapport à 2022).En 2023, 6 393 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été déno... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Occitanie. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 7 965 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Occitanie (-2,2 % par rapport à 2022).En 2023, 7 019 hospitalisations pour geste auto-infligé ont été dénom... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Auvergne-Rhône-Alpes. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 8 630 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 4,2 % par rapport à 2022).En 2023, 10 087 hospitalisations pour geste auto-infligé ... En savoir plusTélécharger
bulletin régional 12-05-2025 Conduites suicidaires en Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Bilan 2023. Points clésEn 2023, 241 passages aux urgences pour geste suicidaire ont été recensés en Guadeloupe (+ 3,4 % par rapport à 2022). Moins de 15 passages aux urgences ont été recensés en 2023 à Saint-M... En savoir plusTélécharger
ANALYSE HEBDOMADAIRE DES INDICATEURS SURVEILLÉS EN CONTINU de Santé Publique France. Bilan sur l’évolution nationale des indicateurs de santé mentale produits à partir des données de passages aux urgences du réseau OSCOUR® et des actes médicaux SOS Médecins est publié une fois par mois. Une édition régionale est également produite à un rythme bimestriel.
Santé mentale. Bulletin mensuel du 5 août 2025. Points clés Chez les enfants, en lien avec le premier mois des vacances scolaires estivales, les recours pour les différents indicateurs en juillet 2025 étaient majoritairement en baisse par rapport à juin dans les deux réseaux. Pour la majorité des indicateurs, les effectifs étaient dans les valeurs hautes des années précédentes, voire supérieurs pour idées suicidaires chez les 11-17 ans.
Chez les adultes, les recours étaient en hausse aux urgences pour geste suicidaire et idées suicidaires principalement chez les 25-64 ans, ainsi que pour état dépressif chez les 18-64 ans dans les associations SOS Médecins. Les recours pour geste suicidaire, idées suicidaires, troubles anxieux, trouble de l’humeur, état dépressif (chez les 25-64 ans) et angoisse dépassaient les effectifs observés les années précédentes. TéléchargerPDF 4.75 MB
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Santé mentale. Bulletin mensuel du 7 juillet 2025. Points clésChez les enfants, l’ensemble des indicateurs de santé mentale étaient stables ou en baisse à l’exception des passages aux urgences pour intoxication éthylique, en lien avec la fête de la musique le 21 juin, dont le nombre a fortement augmenté par rapport à mai, dépassant les niveaux atteints les trois années précédentes. Le nombre de passages aux urgences pour idées suicidaires restait supérieur aux effectifs des trois années précédentes, et les passages pour geste suicidaire se maintenaient à la limite haute des valeurs habituellement observées sur la même période. Chez les adultes, les passages aux urgences étaient en hausse pour intoxication éthylique chez les 18-24 ans, également en lien avec la fête de la musique. Les recours aux soins pour idées suicidaires, angoisse et état dépressif ont également augmenté, principalement chez les 18-64 ans, et dépassaient les effectifs observés les années précédentes. TéléchargerPDF 4.8 MB
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Prévalence et évolution des conduites suicidaires en France métropolitaine en 2021 - Résultats du Baromètre santé
Publié le 17 juin 2025 Cette
fiche, issue du 6ème rapport de l'Observatoire national du suicide
(ONS), retrace les évolutions des conduites suicidaires depuis 2010 et
les principaux facteurs sociodémographiques associés. Une analyse
descriptive des motifs déclarés à l'origine des conduites suicidaires,
ainsi que de la prise en charge et de l'intentionnalité suicidaire,
complètent ces premiers résultats. Les données sont issues du Baromètre
santé de Santé publique France. Citation : Léon C. Prévalence et
évolution des conduites suicidaires en France métropolitaine en 2021 -
Résultats du Baromètre santé. In : Observatoire national du suicide.
Suicide : mal-être croissant des jeunes femmes et fin de vie - Penser
les conduites suicidaires aux prismes de l'âge et du genre - 6ème
rapport. Paris : DREES, février 2025, p.163-171. Le 6ème rapport de
l'ONS est téléchargeable sur le site de la DREES
(https://www.drees.solidarites-sante.gouv.fr) Auteur : Léon Christophe Année de publication
: 2025 Pages : 163-171
Santé mentale. Bulletin mensuel du 2 juin 2025. Points clésChez les enfants, les recours aux soins pour geste suicidaire, idées suicidaires, troubles anxieux et angoisse étaient en hausse en mai 2025 par rapport au mois précédent, en lien avec la fin des vacances scolaires du mois d’avril. Le nombre de passages aux urgences pour idées suicidaires restait supérieur aux effectifs habituellement observés les trois années précédentes principalement chez les 15-17 ans. Les autres indicateurs fluctuaient dans les valeurs proches de celles observées sur la même période. Chez les adultes, les recours aux urgences et aux associations SOS Médecins en mai étaient stables pour la majorité des indicateurs. Le nombre de passages restait supérieur à celui des années précédentes pour idées suicidaires dans toutes les classes d’âge, ainsi que le nombre d’actes SOS Médecins pour angoisse chez les 18-64 ans. TéléchargerPDF 3.89 MB
*** Santé mentale. Bulletin mensuel du 5 mai 2025.
Points clésChez les enfants, les recours pour la majorité des indicateurs suivis en diminution en avril 2025 par rapport au mois précédent, en lien avec les vacances de printemps pour les trois zones scolaires. Le nombre de passages aux urgences pour gestes ou idées suicidaires était supérieur à la moyenne des trois années précédentes, tout comme les actes SOS Médecins pour angoisse. Les autres indicateurs restaient dans des valeurs habituelles observées sur la même période. Chez les adultes, les recours aux urgences et aux associations SOS Médecins en avril étaient stables pour la majorité des indicateurs. Le nombre de passages restait supérieur à celui des années précédentes dans toutes les classes d’âges pour idée suicidaire et chez les 18-24 ans pour geste suicidaire, ainsi que les actes SOS Médecins pour angoisse ou état dépressif chez les 18-64 ans. TéléchargerPDF 3.85 MB
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Santé mentale. Bulletin mensuel du 7 avril 2025. Points clés Chez les enfants, les recours pour la majorité des indicateurs suivis étaient en augmentation en mars 2025 par rapport au mois précédent, en lien avec la fin des vacances d’hiver pour les trois zones scolaires. Le nombre de passages aux urgences pour gestes ou idées suicidaires était supérieur à la moyenne des trois années précédentes, tout comme les actes SOS Médecins pour angoisse. Les autres indicateurs restaient dans des valeurs habituelles observées sur la même période. Chez les adultes, les recours pour idée ou geste suicidaire étaient en hausse chez les 18-24 ans en mars par rapport au mois de février. Le nombre de passages restait supérieur à celui des années précédentes dans toutes les classes d’âges pour idée suicidaire et chez les 18-24 ans pour geste suicidaire. Les actes SOS Médecins pour angoisse ou état dépressif chez les 18-64 ans étaient également en hausse en mars et atteignaient des niveaux supérieurs à ceux des années précédentes. TéléchargerPDF 3.82 MB
*** Santé mentale. Bulletin mensuel du 3 mars 2025 Points clésChez les enfants, les recours pour les différents indicateurs étaient en diminution en février 2025 par rapport au mois précédent, en lien avec les vacances scolaires débutées en S07 pour la première zone. Les effectifs pour idées suicidaires étaient toujours supérieurs à ceux observés les années précédentes alors que ceux pour gestes suicidaires sur les semaines 07 à 09 semblaient revenir dans des valeurs proches des années précédentes. Les autres indicateurs restaient dans des valeurs habituelles. Chez les adultes, les passages aux urgences étaient stables en février 2025 par rapport au mois de janvier, alors que les actes SOS Médecins pour angoisse et état dépressif chez les 25-64 ans étaient en hausse. Les effectifs des passages pour idées suicidaires restaient supérieurs à ceux des années précédentes. TéléchargerPDF 3.35 MB
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Santé mentale. Bulletin mensuel du 3 février 2025. Points clésChez les enfants, une hausse des recours pour la majorité des indicateurs est notée en semaine 02, en lien avec la rentrée scolaire. Alors que les effectifs pour geste suicidaire et idées suicidaires étaient toujours supérieurs à ceux observés les années précédentes, les autres indicateurs restaient dans des valeurs habituelles. Hausse des passages pour intoxication éthylique aiguë sur la première semaine de l’année, en lien avec le 1er janvier, chez les 15-17 ans et les 18-24 ans. Chez les adultes, les passages aux urgences étaient stables ou en légère hausse en janvier 2025 par rapport au mois de décembre, ainsi que les actes SOS Médecins pour angoisse et pour trouble du comportement chez les 25-64 ans en semaine 02. Les effectifs des passages pour idées suicidaires restaient supérieurs à ceux des années précédentes. TéléchargerPDF 4.08 MB
*** Santé mentale. Bulletin mensuel du 7 janvier 2025. Points clésChez les enfants, sur l’ensemble du mois de décembre 2024, les passages aux urgences et les actes SOS Médecins étaient en diminution pour la majorité des indicateurs par rapport à ceux du mois de novembre 2024, notamment sur la semaine 52 (première semaine des vacances scolaires). Alors que les effectifs pour geste suicidaire et idées suicidaires étaient toujours supérieurs à ceux observés les années précédentes, les autres indicateurs restaient dans des valeurs habituelles. Chez les adultes, les passages aux urgences et les actes les SOS Médecins étaient stables ou en baisse en novembre par rapport au moins d’octobre 2024, à l’exception des passages pour troubles de l’alimentation (en légère hausse). Les effectifs des passages pour idées suicidaires et les actes pour angoisse (18-64 ans) restaient supérieurs à ceux des années précédentes. TéléchargerPDF 3.82 MB
2024
AUTRE ETUDE SUR LE SUJET PENSÉES SUICIDAIRES ET TENTATIVES DE SUICIDE AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS CHEZ LES PERSONNES EN ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE ENTRE 2010 ET 2021 : RÉSULTATS DU BAROMÈTRE SANTÉ Christine Chan-Chee, Catherine Ha (catherine.ha@santepubliquefrance.fr) Santé publique France, Saint-Maurice BEH N° 25 - 10 décembre 2024 http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/25/2024_25_1.html Résumé Introduction – L’objectif de cet article est de décrire, chez les actifs occupés en France métropolitaine, la prévalence des pensées suicidaires et des tentatives de suicide déclarées, les raisons auxquelles celles-ci sont attribuées, les évolutions de 2010 à 2021, ainsi que les facteurs associés aux pensées suicidaires. Méthodes – Les données sont issues des Baromètres de Santé publique France 2010, 2014, 2017, 2020 et 2021. Les prévalences des pensées suicidaires et des tentatives de suicide au cours des 12 derniers mois ont été décrites selon l’année d’enquête, la classe d’âge, la catégorie socioprofessionnelle et le secteur d’activité. L’association entre les pensées suicidaires et les caractéristiques sociodémographiques, socioprofessionnelles et de santé a été étudiée sur les données du Baromètre 2021.Résultats – Chez les hommes, les employés présentaient la prévalence la plus élevée de pensées suicidaires en 2020 et 2021. Chez les femmes, la prévalence ne différait pas selon la catégorie socioprofessionnelle. Le secteur de l’hébergement et de la restauration était le plus concerné par les pensées suicidaires en 2010, 2017 et 2021. Une augmentation significative des pensées suicidaires a été observée chez les jeunes de 18-24 ans entre 2020 (3,4%) et 2021 (7,1%), qui présentaient ainsi la plus forte prévalence en 2021. Les 18-24 ans, et dans une moindre mesure les 25-34 ans, les adultes ne vivant pas en couple, ceux vivant sans enfant et ceux ne se déclarant pas à l’aise financièrement avaient un risque plus élevé de pensées suicidaires. Les raisons données pour les pensées suicidaires étaient avant tout professionnelles et familiales, dans des proportions similaires autour de 40%. Pour les tentatives de suicide, les raisons étaient professionnelles dans 9% à 14% des cas. Conclusion – Ces résultats en population active occupée permettent de fournir des éléments pour cibler les populations au travail et les secteurs d’activité les plus à risque. Cette étude confirme la forte dégradation de la santé mentale des adultes les plus jeunes observée en population générale depuis la pandémie de Covid-19.
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Santé mentale. Bulletin mensuel du 2 décembre 2024. Publié le 4 décembre 2024
Points clés Chez les enfants, sur l’ensemble du mois de novembre 2024, suite à la rentrée scolaire en S45, les passages aux urgences et les actes SOS Médecins étaient en hausse pour l’ensemble des indicateurs par rapport à ceux du mois d’octobre 2024. Alors que les effectifs pour geste suicidaire et idées suicidaires étaient toujours supérieurs à ceux observés les années précédentes, les autres indicateurs restaient dans des valeurs habituelles. Chez les adultes, les passages aux urgences et les actes les SOS Médecins étaient stables ou en baisse en novembre par rapport au moins d’octobre 2024, à l’exception des actes SOS Médecins pour angoisse en hausse chez les 18-24 ans et les 65 ans et plus. Les effectifs des passages pour idées suicidaires et les actes pour angoisse (18-64 ans) restaient supérieurs à ceux des années précédentes. TéléchargerPDF 3.06 MB
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Historique :
Santé mentale. Point mensuel, 4 novembre 2024 Publié le 6 novembre 2024
Points clés Chez
les enfants, les passages aux urgences pour idées suicidaires étaient
en hausse sur le mois d’octobre par rapport à ceux du mois de septembre
2024. De même, on note une hausse des passages pour intoxication
éthylique aigüe en semaine 44. Les autres indicateurs sont stables ou en
baisse, avec une dynamique hebdomadaire comparable à celle des années
précédentes. Le nombre de passages pour geste suicidaire et idées
suicidaires restaient supérieurs à ceux des années précédentes sur cette
période chez les 11-17 ans. Chez les adultes, les passages aux
urgences et actes SOS Médecins étaient stables en octobre par rapport au
moins de septembre 2024. Les effectifs des passages pour geste
suicidaire (18-24 ans), pour idées suicidaires et les actes pour
angoisse (25-64 ans) restaient supérieurs à ceux des années précédentes. TéléchargerPDF 3.49 MB
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Santé mentale. Point mensuel, 10 octobre 2024. Points clés
Chez
les enfants, les passages aux urgences pour tous les indicateurs de
santé mentale (hors intoxication éthylique aigüe) et les actes SOS
Médecins pour angoisse étaient en hausse sur le mois de septembre 2024
(S36 à S39) marquée par rapport au mois d’août, avec une dynamique
hebdomadaire comparable à celle des années précédentes. Le nombre de
passages pour geste suicidaire et idées suicidaires, ainsi que le nombre
d’actes pour angoisse étaient supérieurs à ceux des années précédentes
sur cette période chez les 11-17 ans.
Chez les adultes, les
actes SOS Médecins pour angoisse ont également augmenté chez les 25-64
ans au début du mois de septembre avant de diminuer sur la fin du mois.
Les effectifs des actes pour angoisse et ceux des passages pour idées
suicidaires chez les plus de 25 ans restent supérieurs à ceux des années
précédentes.
*** Santé mentale. Point mensuel, 9 septembre 2024. Publié le 11 septembre 2024 Points clés
Chez
les enfants, les passages aux urgences pour geste et idées suicidaires,
troubles de l’humeur et troubles anxieux sont restés stables à un
niveau bas sur les trois premières semaines d’août et ont augmenté sur
la dernière semaine d’août (S35). Cette dynamique est similaire à celle
des années précédentes avec des effectifs en S35 inférieurs à ceux des
années précédentes sur cette semaine. Chez les adultes de plus de 25
ans, les passages pour idées suicidaires fluctuaient à des niveaux
toujours supérieurs à ceux des années précédentes.
Les actes SOS
Médecins pour angoisse ont augmenté et ont dépassé les effectifs des
années précédentes sur l’ensemble du mois d’août chez les 18-24 ans et
sur la dernière semaine d’août (S35) chez les enfants de 11-17 ans et
les adultes de 25-64 ans.
*** Santé mentale. Point mensuel, 5 août 2024. Publié le 7 août 2024 Points clés La majorité des indicateurs de santé mentale restait dans les marges de fluctuation habituelle. Chez
les enfants, les passages pour geste et idées suicidaires, troubles de
l’humeur et troubles anxieux évoluaient à un niveau bas, comme
habituellement en période estivale. Les passages pour geste suicidaire
restaient à un niveau toujours supérieur à ceux des années précédentes
chez les 11-14 ans uniquement. En revanche, les passages pour idées
suicidaires se maintenaient à des niveaux supérieurs aussi bien chez les
enfants que chez les adultes, avec chez les 25 ans et plus, une légère
tendance à la hausse observée depuis le mois de juin. Chez les
adultes de 18-24 ans, les actes pour angoisse présentaient des valeurs
en limite haute de celles observées les années précédentes. TéléchargerPDF 1.77 MB https://www.santepubliquefrance.fr/surveillance-syndromique-sursaud-R/documents/bulletin-national/2024/sante-mentale.-point-mensuel-5-aout-2024
*** Santé mentale. Point mensuel, 2 juillet 2024.
Points clés
Les
passages pour geste et idées suicidaires, troubles de l’humeur et
troubles anxieux suivaient une dynamique à la baisse, tendance
habituelle en cette période de l’année chez les enfants. Les passages
pour geste et idées suicidaires restaient à un niveau supérieur à ceux
des années précédentes chez les 11-17 ans ainsi que les 18-24 ans.
Chez
les adultes, les actes pour angoisse présentaient des valeurs en limite
haute de celles observées les années précédentes, ainsi que de façon
ponctuelle, les actes pour état dépressif.
Les autres
indicateurs évoluaient peu ou dans les marges de fluctuation des valeurs
observées les années précédentes. On notait néanmoins un pic de recours
pour intoxication éthylique aigue chez les 15-17 et 18-24 ans en S25
(semaine de la fête de la musique notamment).
Après
un plus bas atteint en S19 chez les enfants (première semaine sur
laquelle les 3 zones ont repris les activités scolaires), les passages
aux urgences pour geste et idées suicidaires, repartent à la hausse.
Les
effectifs sont supérieurs à ceux observés les années précédentes pour
le premier regroupement syndromique chez les 15-17 ans et dans toutes
les classes d’âge chez les enfants pour le deuxième regroupement
syndromique qui bien que n’augmentant pas chez les adultes reste
également à un niveau élevé dans cette population.
Pour les autres indicateurs, les niveaux observés restent comparables voire inférieurs à ceux des années précédentes.
Comme
habituellement en période de vacances scolaires (sur les semaines
S15-S18 pour les 3 zones), chez les enfants, les passages aux urgences
pour geste et idées suicidaires, troubles de l’humeur et troubles
anxieux suivaient une tendance à la baisse entre avant de se stabiliser,
en S18.Cette dynamique à la baisse était également observée chez les
adultes.
Pour tous les indicateurs, les niveaux observés
restaient comparables voire inférieurs (chez les 25 ans et plus) à ceux
des années précédentes, à l’exception des passages aux urgences pour
idées suicidaires. Ces derniers restaient toujours à un niveau supérieur
chez les 15-17 ans et chez les adultes, particulièrement les 18-64 ans.
Après
une baisse de la plupart des indicateurs sur la période des vacances
d’hiver, on notait, chez les enfants, une reprise des passages aux
urgences pour idées suicidaires, troubles de l’humeur et troubles
anxieux.
Contrairement aux autres indicateurs, les passages aux
urgences pour idées suicidaires évoluaient toujours à des niveaux très
supérieurs aux années précédentes, chez les 11-17 ans et les 18-64 ans.
On observait notamment un pic en S12 chez les 18-24 ans.
La
plupart des indicateurs était en baisse de façon plus marquée chez les
enfants comme habituellement sur la période des vacances d’hiver. Les
niveaux observés dans les deux réseaux restaient majoritairement
comparables à ceux des années précédentes.
Malgré cette baisse,
les passages aux urgences pour idées suicidaires se maintenaient à des
niveaux supérieurs à ceux des années précédentes (surtout chez les 11-17
ans et les 25-64 ans).
Les indicateurs évoluaient majoritairement dans les marges de fluctuation observées les années précédentes.
On
notait toutefois des niveaux supérieurs pour les passages aux urgences
pour idées suicidaires tous âges (surtout chez les 15-17 ans et les
25-64 ans) ainsi que, dans une moindre mesure, pour geste suicidaire
chez les 11-14 aux urgences et pour état dépressif chez les 25-64 ans
chez SOS Médecins.
Pour
la deuxième semaine des vacances scolaires de fin d'année, les passages
aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires, anxiété,
troubles de l'humeur et les actes de SOS Médecins pour angoisse et état
dépressif sont en augmentation tous âges confondus par rapport à la
semaine S52 de 2023.
Cette augmentation, principalement portée
par les moins de 18 ans, est observée chaque année à la même période et
est globalement de même ampleur voire inférieure aux années précédentes
(sauf chez les adultes pour idées suicidaires, où les niveaux sont plus
élevés).
En
semaine 48, les passages aux urgences pour idées suicidaires se
maintenaient à un niveau élevé, très supérieur à celui des années
précédentes, dans toutes les classes d’âges.
Dans une moindre
mesure, chez les enfants de 11-17 ans, après une diminution pendant les
vacances de la Toussaint, les passages pour geste suicidaire et troubles
de l’humeur étaient à nouveau en hausse, à des niveaux qui restaient
supérieurs à ceux des années précédentes, comme chez les 18-24 ans.
Chez
les enfants, après l’augmentation des indicateurs en lien avec la
rentrée scolaire, ces derniers étaient en baisse marquée au cours des
vacances de la Toussaint.
Les passages pour idées suicidaires se
maintenaient à un niveau élevé supérieur à celui des années
précédentes, chez les adultes de 18 ans et plus et dans une moindre
mesure chez les enfants.
entre
les semaines 31 et 35, les recours pour les indicateurs de santé
mentale chez les enfants sont restés stables à un niveau bas, observé
depuis le début des vacances scolaires. Les niveaux observés restaient
comparables à ceux des années précédentes. On notait toutefois chez les
11-17 ans, concernant les idées suicidaires, des valeurs en limite haute
de celles observées entre 2020 et 2022.
Chez les adultes,
l’ensemble des indicateurs était en baisse en S35. Les recours pour
idées suicidaires se maintenaient à des niveaux élevés, supérieurs aux
trois années précédentes depuis la semaine 23, contrairement aux recours
pour geste suicidaire, qui restaient dans des valeurs comparables à
celles des années précédentes. Parmi les autres indicateurs, on retenait
également une légère hausse des passages pour troubles de l’humeur et
troubles psychotiques en S33-34 chez les 18-24 ans et les 18-64 ans
respectivement, à des niveaux supérieurs à ceux des années précédentes.
Dans
le réseau SOS Médecins, les indicateurs de santé mentale restaient
stables et dans les niveaux observés les années précédentes pour toutes
les classes d’âges, sauf les actes pour angoisse chez les 18-24 ans, qui
étaient dans des niveaux supérieurs à ceux observés les années
précédentes.
"Le point sur" - enquête CoviPrev : une enquête pour suivre l’évolution des comportements et de la santé mentale pendant l'épidémie de COVID-19 Depuis
le 23 mars 2020, Santé publique France a lancé l'enquête CoviPrev en
population générale afin de suivre l’évolution des comportements (gestes
barrières, confinement, consommation d’alcool et de tabac, alimentation
et activité physique) et de la santé mentale (bien-être, troubles).
Les résultats de l'enquête CoviPrev
couvrent les thématiques suivantes : santé mentale, adoption des
mesures de prévention, adhésion vaccinale, addictions, alimentation et
activité sportive. Evolution de la santé mentale pendant l'épidémie de Covid-19