mardi 30 juillet 2024

Panorama de la société 2024 Les indicateurs sociaux de l’OCDE Chapitre Suicides

Panorama de la société 2024
Les indicateurs sociaux de l’OCDE 

29 Jul 2024

image of Panorama de la société 2024

Dans la dixième édition de son recueil d’indicateurs sociaux publié tous les deux ans, Panorama de la société 2024 : Les indicateurs sociaux de l’OCDE, l’OCDE répond à la demande croissante de données quantitatives sur le bien-être social et son évolution. Ce rapport propose un chapitre spécial consacré à l’évolution de la fécondité, qui examine les données issues des dernières analyses de l’OCDE quant à l’incidence des résultats sur le marché du travail, du coût du logement et de différents paramètres de la politique familiale (congé parental, accueil des jeunes enfants et aides financières par exemple) sur les tendances en matière de fécondité, et qui met en lumière les principaux enjeux de l’action publique. La présente édition du Panorama de la société comprend également une section spéciale fondée sur le cycle 2022 de l’enquête de l’OCDE Des risques qui comptent, qui examine les perceptions des individus quant aux risques sociaux et économiques, et leurs points de vue sur la façon dont les pouvoirs publics font face à ces risques. Le Panorama de la société contient 25 indicateurs sociaux, 5 par chapitre (Contexte général, Autonomie, Équité, Santé et Cohésion sociale). Ces indicateurs couvrent les 38 pays membres de l’OCDE et, selon la disponibilité des données, les pays en voie d’adhésion et les Partenaires clés (Afrique du Sud, Argentine, Bulgarie, Brésil, Croatie, Chine, Inde, Indonésie, Pérou et Roumanie), ainsi qu’un autre pays du G20 (Arabie saoudite).

extraits :

"Indicateurs de la santé
L’état de santé est le principal objet d’attention des systèmes de soins. Cependant, son amélioration exige aussi de s’intéresser à ses déterminants sociaux, de manière plus générale, la santé devenant ainsi un aspect central de la politique sociale (Chapitre 6). Il existe des liens indéniables entre la situation sociale et l’état de santé. De fait, la progression du niveau d’instruction, conjuguée aux mesures de santé publique, à un meilleur accès aux soins et aux progrès constants des technologies médicales, a contribué à améliorer considérablement ce dernier, ce dont rend compte l’indicateur espérance de vie. L’indicateur relatif aux suicides apporte un éclairage complémentaire sur les enjeux sanitaires et sociaux. Le suicide demeure une cause de décès non négligeable dans de nombreux pays de l’OCDE. Il obéit à des motifs complexes ; de multiples facteurs de risque peuvent prédisposer un individu à tenter de mettre fin à ses jours. Les troubles psychiques, dont la dépression, sont susceptibles d’accentuer le risque de mort par suicide, de même que les chocs comme les pandémies ou les crises financières. Les dépenses de santé sont une composante plus générale, et essentielle, des solutions adoptées par les systèmes de soins face aux préoccupations liées à la situation sanitaire. Le personnel médico-social peut avoir une incidence directe sur la qualité, l’accessibilité et l’efficacité des services de soin et, en dernière analyse, sur l’état de santé de la  population. " P54


"Suicides

Cause importante de décès dans de nombreux pays de l’OCDE, le suicide représentait plus de 154 000 décès en 2020 (ou dernière année disponible), soit environ 11 suicides pour 100 000 habitants. Les raisons qui poussent au suicide sont complexes, et de multiples facteurs de risque peuvent prédisposer un individu à tenter de mettre fin à ses jours. Les troubles psychiques peuvent accentuer le risque de mort par suicide, de même que les chocs comme les pandémies ou les crises financières" P106
lire la suite https://www.oecd-ilibrary.org/fr/social-issues-migration-health/les-taux-de-suicide-sont-deux-a-huit-fois-plus-eleves-chez-les-hommes-que-chez-les-femmes-dans-les-pays-de-l-ocde_9265bd52-fr

lundi 29 juillet 2024

Publication de son rapport Charges et Produits 2025 : La MSA porte 21 propositions pour renforcer la prévention, lutter contre le mal-être, développer l’approche « One Health » et lutter contre la fraude

Publication de son rapport Charges et Produits 2025 : La MSA porte 21 propositions pour renforcer la prévention, lutter contre le mal-être, développer l’approche « One Health » et lutter contre la fraude

Mis à jour le 19/07/2024 - msa.fr

[19 juillet 2025] Le 25 juin, le conseil d’administration de la Caisse Centrale de la MSA a approuvé le rapport annuel sur les Charges et Produits du régime agricole pour 2025. Il comprend 21 propositions et sera remis au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, ainsi qu’au Parlement, en prévision du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Introduction
Le rapport s’appuie sur plusieurs études visant à éclairer les enjeux de santé publique des populations agricoles
La MSA formule 21 propositions pour contribuer aux politiques publiques de santé

Introduction
Le rapport Charges et Produits de la MSA pour 2025 présente 21 propositions pour contribuer aux politiques publiques de santé. Ces propositions visent à accroître l’efficience du système de santé au bénéfice des ressortissants agricoles et s’inscrivent dans le cadrage financier de l’Objectif national des dépenses d’assurance-maladie (Ondam). Ces propositions confortent la MSA dans son rôle d’acteur du monde rural et son approche globale de la santé pour répondre aux besoins de ses assurés sur les territoires.

Extraits :

De nouvelles études sont proposées sur le risque de mortalité par suicide et les tentatives de suicide des assurés agricoles. Sur la période 2018-2021, celles-ci confirment non seulement l’existence d’un sur-risque du phénomène suicidaire au régime agricole par rapport à l’ensemble des autres régimes, mais également l’accroissement de ce sur-risque. En 2021 (dernière année disponible), le risque suicidaire des patients du régime agricole âgés de 15 à 64 ans est supérieur de 60% à celui des patients tous régimes. Il est supérieur de 73% pour les patients âgés de 65 ans et plus du régime agricole. Si les salariés ne sont pas épargnés par ce phénomène (sur-risque de près de 40%), les non-salariés agricoles sont particulièrement touchés (sur-risque d’environ 100%) et leur sur-risque s’accroît davantage (+16% pour les 15-64 ans et +19% pour les 65 ans et plus).
Une approche complémentaire de classification a, en outre, été développée et a permis d’identifier des groupes (clusters) particulièrement exposés à ce risque suicidaire. Les hommes affiliés au régime agricole, en situation précaire et/ou d’isolement géographique, ou âgés de 80 ans et plus sont les plus à risque.

Source : msa.fr

 

Télécharger le rapport https://www.msa.fr/lfp/documents/98830/78547415/Rapport+charges+et+produits+MSA+2025

vendredi 26 juillet 2024

MANIFESTATION 7/10/24 Saint-Gorgon-Main (25)

Lundi 7 octobre 2024
Réunion d'information sur les risques suicidaires à Saint-Gorgon-Main (25)

La MSA de Franche-Comté, via les délégués de l'échelon sud-centre, met en place une réunion Phar'andole le lundi 7 octobre à la fruitière des sources de la Loue de Saint-Gorgon-Main (25).
L'objectif : informer sur le repérage et l'orientation de la personne en risque suicidaire.
Réunion proposée par les services MSA :
Santé Sécurité au Travail
Prévention des Risques Professionnels
Action Sanitaire et Sociale - Vie Institutionnelle

  • Fruitière des sources de la Loue
    Route d'Ouhans, 25520 Saint-Gorgon-Main 25520 Saint-Gorgon-Main
  • Lundi 7 octobre 2024
  • Entrée Libre  

 Renseignements pargny.pierre@franchecomte.msa.fr ou 07 88 80 56 49Réunion d'information sur les risques suicidaires à Saint-Gorgon-Main (25)

CANADA La crise suicidaire : la goutte qui fait déborder le vase

La crise suicidaire : la goutte qui fait déborder le vase

Considéré comme « une cause de décès évitable » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le suicide peut et doit faire l'objet d'efforts de prévention variés et soutenus.
Anne Marie Lecomte  Publié 25/07/24 https://ici.radio-canada.ca/*

Des décennies de recherche en prévention n'ont pas permis d'élucider un cruel mystère : qu'est-ce qui fait qu'une personne se suicide? Prédire la probabilité que ce geste terrible sera posé reste difficile.

Les facteurs de risques, on les connaît. On est capable de bien identifier les gens qui sont vulnérables au suicide, explique Monique Séguin, professeure émérite de l'Université du Québec en Outaouais et chercheuse au Groupe McGill d'études sur le suicide. Ils ne vont pas tous se suicider. Ils vont y penser, ils vont souffrir – malheureusement pour eux – certains feront des tentatives... Mais tous ne vont pas décéder par suicide.

La crise suicidaire, par contre, reste un mystère. Le moment du passage à l’acte : ça, c’est dur à savoir, dit Monique Séguin, qui a consacré sa vie à la recherche en prévention du suicide et à l'intervention auprès des endeuillés de ce fléau qui fauche environ 12 Canadiens chaque jour.

Cette docteure en psychologie a travaillé comme experte notamment en France et aux États-Unis, elle a publié des articles scientifiques et des ouvrages... Et même elle reconnaît qu'il est difficile de prédire, d’évaluer la probabilité qu’une personne va franchir cet irrémédiable pas.

Qu’est-ce qui fait qu’à ce moment-là, pouf? Qu’est-ce qui arrive à ce moment-là..? Ça fait partie du mystère.Une citation de Monique Séguin, professeure émérite de l'UQO et psychologue

Cela dit, le sort des personnes qui pensent au suicide n'est pas inéluctable. Une trajectoire suicidaire peut être déviée, insiste Monique Séguin, qui a colligé plus de 700 trajectoires de vie de personnes décédées par suicide ou ayant eu des conduites suicidaires; une rare et précieuse mine de renseignements pour les chercheurs.

Il est possible de sortir de cette souffrance-là et de vivre, dit-elle. Parce que le suicide, c'est une façon d'arrêter la souffrance.

On voit bien que les taux de suicide baissent d'année en année, dit-elle. Donc, s'il était impossible de changer [une trajectoire suicidaire], les taux ne baisseraient pas.

Chercheur et professeur invité à l'UQAM, Louis-Philippe Côté fait observer que bien que les taux de suicide dans la population générale aient diminué au Canada et au Québec, ils demeurent élevés au sein de certaines populations spécifiques comme les Premières Nations, les Inuit et les personnes LGBTQ2+. Cela souligne l'importance de développer des programmes de prévention ciblés pour ces groupes à risque.


Louis-Philippe Côté, conseiller scientifique à l'AQPS et professeur invité à l'UQAM, affirme qu'au Canada et au Québec, bien que les taux de suicide dans la population générale aient diminué, ils demeurent élevés chez certaines populations spécifiques, comme les Premières Nations, les Inuit et les personnes LGBTQ2+.

De plus, dans la population, la prévalence des problèmes de santé mentale tels que la dépression n'a pas diminué, dit-il.

L’intervention de crise, c’est écouter

Pour évaluer une personne suicidaire, les professionnels de la santé s’en remettent à des grilles d'entrevue. C'est un début d'évaluation, un outil de dépistage, dit Monique Séguin, mais la grille n’est pas une recette. La procédure, la paperasse, la peur de manquer une case du questionnaire, tout ce schéma peut rendre l’intervenant moins disponible à la personne qui est en face de lui, qui souffre et qui a besoin d’un lien pour être sortie de sa solitude.

L’intervention de crise, c’est écouter. L’alliance thérapeutique, c’est l’ingrédient actif. Une citation de Monique Séguin, professeure émérite de l'UQO, psychologue et chercheure

Aussi psychologue en cabinet privé, Monique Séguin a des clients à qui elle demande : êtes-vous en train de me dire que vous souffrez au point de songer au suicide? Et quand la réponse est oui, elle poursuit : avez-vous déjà pensé à comment vous feriez? Avez-vous élaboré un scénario?

Le scénario, s’il existe, la thérapeute va faire tout en son possible pour l’éloigner. Avec l’accord de son client, elle pourra aller jusqu’à appeler une personne qui vit avec ce dernier pour demander à ce qu’il éloigne le moyen XYZ.

Quand le client ne donne pas son accord et que la psychologue évalue qu'il y a imminence du passage à l'acte, elle le protégera malgré lui. Dans un cas comme ça, il faut que je sois capable d'expliquer que ce que je fais, de documenter, d'appeler quelqu'un en disant : "cette personne là, pour telle raison, il faut lui envoyer les ambulanciers, maintenant".

La valeur plus importante que la confidentialité, c'est la vie.

« Il faut être à l'écoute de la personne qui souffre, qui a besoin d’un lien pour être sortie de sa solitude », dit Monique Séguin, chercheuse au Groupe McGill d'études sur le suicide et professeure émérite de l'UQO.


Le psychologue peut communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel, en vue de prévenir un acte de violence, dont un suicide, lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiable.

Code de déontologie des psychologues, Légis Québec

Mais une personne hospitalisée en crise suicidaire n'y restera pas ad vitam aeternam. L’évaluation de l’imminence [du passage à l’acte], c’est à court terme, dit Mme Séguin.

Or, dans une vie, les idées suicidaires vont et viennent dans une même journée et peuvent s'échelonner sur des années. Souvent, le geste irréparable est posé parce que le vase est plein, décrit Monique Séguin. Des fois, on voit la goutte et on se dit : mais pourquoi s’est-elle suicidée pour "ça"?

Je dis souvent quand je donne de la formation : une goutte n’a jamais fait déborder un vase vide.Une citation de Monique Séguin, professeure émérite de l'Université du Québec en Outaouais

Quand il intervient auprès d'endeuillés par suicide, Brock Dumville, du Centre de prévention du suicide de Montréal, explique à ces derniers qu'ils ne sont pas responsables de ce qui est arrivé. Il compare la situation à un casse-tête auquel il manque des morceaux. L'entourage en avait quelques-uns entre ses mains et la personne décédée est partie avec les derniers morceaux. Donc, on ne pourra jamais complètement comprendre ce qu'elle vivait.

Ce n'est pas facile, mais c'est la chose avec laquelle on doit composer, décrit-il.

Les causes d’un suicide sont multifactorielles : il n’y a jamais qu’une seule raison. Les facteurs de risque sont : une situation de vie difficile;
des troubles de santé mentale;
un problème de dépendance;
les sentiment que ça ne sert à rien de continuer, que l’avenir est bouché, qu'on représente un fardeau pour l'entourage... La détresse et le désespoir, quoi;
les pensées suicidaires comme telles;
l'existence d'un scénario suicidaire.

Des progrès pour aider les personnes suicidaires
On est mieux équipés qu'auparavant, affirme Élise Benoît, psychiatre à l'Institut universitaire en santé mentale à Montréal. Elle cite le progrès énorme d'avoir, dans l'est de Montréal, l'Équipe mobile Résolution, disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept, qui évalue, rencontre et offre au besoin de l'hébergement aux adultes en période de crise psychosociale.

Une telle ressource permet d'offrir autre chose qu'une inscription sur une liste d'attente aux gens qui se sont présentés en crise suicidaire aux urgences, dit la Dre Benoît : les listes d'attentes, on le sait, ça marche pas.

L'AQPS souligne qu'ailleurs au Québec, d'autres formules existent pour venir en aide aux personnes en détresse : des centres de crise se sont dotés d'équipes volantes, des CIUSSS collaborent avec des services de police pour des interventions sur le terrain, etc.

Pour la psychologue Monique Séguin, il importe d’écouter la personne suicidaire afin qu'elle se sente moins seule, qu’elle évacue. On enlève quelques gouttes. Partager sa souffrance avec quelqu’un n’enlève pas la souffrance, mais ça la rend humainement supportable.

Lire la suite
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2078877/crise-suicidaire-predire-risque-monique-seguin








mardi 23 juillet 2024

[Crise et Croissants] Le Centre de Prévention du Suicide (CPS) Paris est très heureux d’annoncer l’ouverture d’un groupe de parole pour jeunes adultes “Crise et croissants”

 [Crise et Croissants] 

Le Centre de Prévention du Suicide (CPS) Paris est très heureux d’annoncer l’ouverture d’un groupe de parole pour jeunes adultes “Crise et croissants” les premiers samedis de chaque mois de 11h à 12h30 ! 

La première rencontre aura lieu le samedi 5 octobre 2024. 

Ouvert aux patients suivis au CPS Paris ou ailleurs (après entretien d’accueil), entre café et croissant, ce groupe s’articule autour du vécu de crise : identitaire, suicidaire, existentielle… 

Objectifs : échanges d’expériences, de questionnements, partages de ressources, entraide. 

N’hésitez pas à télécharger la plaquette (ci-dessous), à la diffuser dans votre structure et autour de vous !

Pour toute question, le CPS Paris reste disponible au 01 42 78 19 87. 

 

 

Risque suicidaire imminent : Pr Émilie Olié et Dr Philippe Raynaud, FERRREPSY RR2024

 Risque suicidaire imminent : Pr Émilie Olié et Dr Philippe Raynaud, FERRREPSY RR2024


lundi 22 juillet 2024

MANIFESTATION Anglet (64) 19/09/24 colloque sur le prévention du suicide

Jeudi 19 septembre 2024 : Assistez au 1er colloque sur le prévention du suicide !


Le 19 septembre prochain, le Service Prévention du Risque Suicidaire de l’Association Rénovation

organise le 1er colloque sur la prévention du suicide dans les Pyrénées Atlantiques : « Hospitalisation et prévention du suicide : la prévention du suicide à tous les âges ».

Journée gratuite et ouverte à tous qui permettra d’apporter une vision globale sur : Les dispositifs déployés sur le Département des Pyrénées-Atlantiques et sur la Région Nouvelle-Aquitaine
Les formations Sentinelles, Évaluateurs et Intervenants de crise dispensées par les référents territoriaux du Service Prévention du Risque Suicidaire.

Intervention du Dr Bartholomé-Komivi Azorbly, psychiatre, du Dr Letessier, pédopsychiatre, ainsi que de Bastien Blanchet, animateur santé publique

au Centre Hospitalier des Pyrénées – C.H.P. Date : 19 septembre 2024
Lieu : Espace de l’Océan, 1 Pl. des Docteurs Gentilhe, 64600 ANGLET
Inscription obligatoire en ligne

Consultez le Programme
S’inscrire en ligne

Source https://www.ch-pyrenees.fr/actualites/jeudi-19-septembre-2024-assistez-au-1er-colloque-sur-le-prevention-du-suicide/

 

vendredi 12 juillet 2024

Une unité d’intervention précoce ouvre en Essonne

 Une unité d’intervention précoce ouvre en Essonne

L’Établissement Public de Santé Barthélemy Durand (Essonne), complète son offre de soin avec la création d’une Unité d’Hospitalisation et de Transition pour les Grands Adolescents et Jeunes Adultes (16-25 ans) offrant un capacitaire de 26 lits mêlant de l’hospitalisation programmée et de crise.

Le constat est le suivant, face à une forte croissance démographique en Essonne d’ici 2025 (+29%), l’offre de soin ambulatoire est déficitaire au niveau départemental mais aussi régional et national. Il y a donc nécessité de renforcer la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent pour répondre aux enjeux à venir. Rappelons que 75% des affections psychiatriques débutent entre 15 et 25 ans et environ 20% des enfants et des adolescents présentent des troubles mentaux.

S’appuyant sur ces constats, l’EPS Barthélemy Durand s’inscrit dans un projet ambitieux de prévention, détection et d’intervention précoce pour les Grands Adolescents-Jeunes Adultes (GAJA). L’ouverture d’une nouvelle unité psychiatrique vient donc compléter l’offre de soin de l’Établissement tout en maintenant les services psychiatriques existants.
L’Unité GAJA interviendra à deux niveaux :
– l’hospitalisation de crise sera dédiée aux urgences et l’admission aura lieu 24h/24h en coordination avec notre unité d’Hospitalisation Psychiatriques pour Adolescents, seule structure à réaliser des admissions non programmée d’adolescents avec risque suicidaire aigu 24h/24 ;
– l’hospitalisation programmée (du lundi au vendredi en horaires de journée) prévue pour évaluer, stabiliser et réhabiliter les patients.

Des méthodes innovantes avec et pour le patient

Les équipes du service sont déjà formées et expérimentées dans la gestion des populations spécifiques des adolescents et jeunes adultes, tandis que des aménagements de locaux ont été spécifiquement réalisés pour assurer ce lancement au mois de juin dernier. Des renforts en compétences (éducateur – pédopsychiatre – psychomotricienne) permettront également répondre au mieux aux besoins des patients. L’équipe est expérimentatrice de la méthode innovante d’écoute du Patient par la méthode AMPATTI (Amélioration du Parcours vécu par le PATient et son entourage) et active dans l’utilisation du kit « mon GPS » du Psycom qui a été déployé récemment dans l’établissement en lien avec les Médiateurs de Santé Pair et les Infirmiers en Pratique Avancée. L’utilisation de ces pratiques innovantes permet de s’adapter encore plus aux soins et aux besoins des patients adolescents-jeunes adultes tout en créant du lien avec les aidants et les proches.

L’implication dans l’organisation des rencontres familles-soignants est aussi une action innovante coconstruite avec l’UNAFAM et labélisée « droits des usagers de la santé ». Les usagers seront associés directement dans le comité de pilotage de la nouvelle unité. Le Professeur Olivier Bonnot, en charge de l’axe « Psychiatrie enfant et adolescent » du laboratoire de recherche et d’innovation de l’EPS BD apportera une plus-value universitaire à ce projet avant-gardiste.

Une offre de soin portée à tous les niveaux

Il s’agit d’un projet partenarial porté au plus haut niveau de sa communauté médicale (par la Présidente de la Commission Médical d’Établissement Françoise Villemain) et par la Filière Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent dédiée aux adolescents de l’EPS Barthélemy Durand. Il s’inscrit dans les priorités du Projet Territorial de Santé Mentale de l’Essonne, du Projet Régional de Santé ainsi que dans le Projet d’Établissement 2023-2028 dans le cadre de la constitution d’un schéma départemental des urgences psychiatriques.

Consolider l’offre départementale par la création de lits 16-25 ans, pour une prise en charge des premiers épisodes psychotiques dans un contexte privilégié et adapté apparait comme une nécessité au vu des indicateurs départementaux susmentionnés et des recommandations fixées par la Haute Autorité de Santé. Cela permettrait de diminuer de manière significative les temps d’attente aux urgences pour des jeunes souffrant de troubles psychiatriques et d’éviter que l’hospitalisation ait lieu dans des services adultes.

Des partenariats internes et externes pour un maillage territorial

Le nouveau service sera connecté aux autres de l’Établissement pour créer un maillage interne avec le CeDiPCSAJA (Centre de détection Précoce et d’Intervention Précoce -Consultation Spécialisée pour Adolescents et Jeunes Adultes), la filière réhabilitation psychosociale ainsi que sur la Cité Culturelle. Cette unité associera l’ensemble des partenaires hospitaliers, libéraux, associatifs, médico-sociaux, associations d’usagers et familles (comme l’UNAFAM Essonne qui soutient la démarche), permettant en outre d’accélérer la mise en place de mesure de prévention.

La détection précoce des troubles psychiatriques est un enjeu majeur de santé publique dans la mesure où anticiper l’intervention permettra d’assurer une meilleure efficacité de soin. Envisager la mise en place de dispositifs innovants et de recherches sur ces populations spécifiques avec la participation de nos équipes est un des axes majeurs pour servir le soin prévu dans le développement du Schéma Directeur Immobilier de l’EPS Barthélemy Durand pour construire aujourd’hui l’hôpital de demain.

• Communiqué de presse, juin 2023, « L’Établissement Public de Santé Barthélemy Durand en Essonne complète son offre de soin par la création d’une Unité d’Hospitalisation et de Transition pour les Grands Adolescents et Jeunes Adultes (16-25 ans) ».

https://www.santementale.fr/2024/07/detection-et-intervention-precoce-pour-les-grands-adolescents-et-jeunes-adultes-en-essonne/

mardi 9 juillet 2024

ETUDE RECHERCHE Dépressions paternelles périnatales : le point en 2024. Épidémiologie, dépistage et diagnostic, complications, expérience cliniqu

Dépressions paternelles périnatales : le point en 2024. Épidémiologie, dépistage et diagnostic, complications, expérience clinique - 03/07/24

Doi : 10.1016/j.lpmfor.2024.06.002 

Ludivine Guerin

 CHU de Toulouse, hôpital Paule-de-Viguier, service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, équipe de psychiatrie périnatale, TSA 70034, 31059 Toulouse cedex 9, France 

Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Wednesday 03 July 2024

Points clés

La dépression périnatale paternelle est étudiée depuis peu et n’a pas de définition spécifique dans les classifications internationales des maladies psychiatriques.

Elle est pourtant fréquente durant la grossesse ou la première année de vie du bébé puisqu’elle touche 8 à 10 % des jeunes pères. Ses signes cliniques peuvent être atypiques et trompeurs, elle est encore trop peu diagnostiquée et prise en charge.

Ses complications potentielles sont documentées et peuvent être sévères, pour le père lui-même avec un risque suicidaire non négligeable, pour la mère, pour les interactions précoces avec le bébé et pour le développement de l’enfant, et doivent être prises en considération pour mettre en place des soins appropriés.

Dans notre expérience clinique, les pères sont de plus en plus présents dans les soins à leur bébé et commencent à solliciter en parallèle de l’aide directement en psychiatrie périnatale en cas de souffrance psychique. L’offre de soin spécifique à leur intention doit se développer.

Plan

Introduction

Prévalence et dépistage de la dépression périnatale des pères

Facteurs de risque des dépressions paternelles périnatales

Liens entre dépression paternelle et dépression maternelle

Expressions cliniques des dépressions périnatales paternelles

Risque suicidaire

Effets de la dépression paternelle périnatale chez les enfants

Expérience clinique depuis 2020

Conclusion

Déclaration de liens d’intérêts

https://www.em-consulte.com/article/1675498/depressions-paternelles-perinatales%C2%A0-le-point-en-2

 

NOUVELLE AQUITAINE Mauléon-Licharre (64) : une convention pour la prévention du risque suicidaire

Mauléon-Licharre : une convention pour la prévention du risque suicidaire

Pyrénées-Atlantiques Mauléon-Licharre



Les signataires de la convention Ürratsez ürrats entendent prévenir les risques suicidaires. © Crédit photo : Marcel Bedaxagar

Par Marcel Bedaxagar  Publié le 09/07/2024  https://www.sudouest.fr*

« Le suicide représente en France près de 9 300 décès, ainsi que 200 000 tentatives par an », rappelle Bastien Blanchet, animateur santé publique au sein du Centre hospitalier des Pyrénées (CHP). Un établissement qui a une antenne en Soule et qui est l’un des signataires de la convention Ürratsez ürrats (pas à pas) destinée à prévenir les risques suicidaires.

Vendredi 5 juillet, tous les partenaires sont réunis à la Maison des services au public de Mauléon pour signer ce document. « Le suicide, qui résulte de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, ou environnementaux de mieux en mieux connus, peut être évité », poursuit Léonie Etchetto de Rénovation, association spécialisée dans la prise en charge d’enfants, d’adolescents et d’adultes affectés par des troubles du comportement et des maladies psychiques.

Depuis 2018

Le groupe Santé Soule mène des actions de prévention et de promotion de la santé sur le territoire de la Soule depuis 2018. Depuis 2021, cette démarche intègre une approche plus globale en lien avec la stratégie de l’agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine. Ce travail a abouti à la rédaction du projet Ürratsez Ürrats (pas à pas).

Informer et sensibiliser le grand public et plus spécifiquement les jeunes et parents au bien-être et à la santé globale, sensibiliser les professionnels en contact avec le public jeune, assurer la formation des professionnels de santé à l’évaluation et l’intervention en crise suicidaire : telles sont, entre autres, les motivations de cette démarche. « L’affaire de tous par l’intermédiaire de chacun », souligne Katia Monclus-Bentz du service départemental des solidarités et de l’insertion du Pays basque intérieur.

Les signataires de la convention Ürratsez ürrats
CHP, Conseil départemental, Mission locale Pays basque, Communauté d’agglomération Pays basque, lycée agricole (LARPS) et collège Saint-François, Daven (Éducation nationale), Collectif souletin, Azia, Rénovation, Promotion santé Nouvelle-Aquitaine, maison des adolescents Béarn et Soule. 


https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/mauleon-licharre/mauleon-licharre-une-convention-pour-la-prevention-du-risque-suicidaire-20486665.php


MANIFESTATION 17/09/24 Paris Village associatif de l'UNPS pour la JIPS

2024
La prévention partagée : c'est vous, c'est nous, c'est ensemble et partout !


Le dévoilement de la nouvelle stratégie de l'International Association on Suicide Prevention (IASP) pour 2024-2028 marque une étape importante dans l'effort mondial de prévention du suicide, établissant une feuille de route pour une action coordonnée au cours des cinq prochaines années et au-delà. Cette stratégie s’appuie sur les succès antérieurs et s’étend pour répondre aux besoins croissants des pays à revenu faible ou intermédiaire, où les suicides sont plus répandus et les ressources plus rares. L'accent est mis sur les principes organisationnels fondamentaux tels que l'inclusivité, la diversité et la durabilité, en leur donnant la priorité parallèlement à un engagement envers des partenariats collaboratifs qui stimulent l'action collective et produisent des résultats positifs.
Ile de France
Paris



A l'occasion de la prochaine Journée Internationale pour la Prévention du Suicide (JIPS), l'UNPS propose son village associatif à Paris le 17 septembre prochain de 11h à 17h au Campus Universitaire Censier (13 rue Santeuil) . 11 associations seront présentes : SIS Association, SOS Suicide Phénix, La Porte Ouverte, La Santé de la Famille, Suicide Ecoute, Empreintes, Fédération Européenne Vivre Son Deuil, Phare Enfants Parents, Entr'Actes et SOS Amitié.

lundi 8 juillet 2024

INFOGRAPHIE Les tentatives de suicide en Île-de-France : Hospitalisations pour geste auto-infligé

Les tentatives de suicide en Île-de-France : Hospitalisations pour geste auto-infligé

05 juillet 2024

L’évolution des hospitalisation relatives aux gestes auto infligés (tentatives de suicide et auto-agressions) est explorée en Île-de-France par groupe d’âge sur la période 2015-2023.
Elle fait suite à une publication de la Drees en 2024 qui a montré une progression inédite des hospitalisations chez les adolescentes au niveau national entre 2020 et 2022 (Études et Résultats. 2024 : 1300)

samedi 6 juillet 2024

NOTICE ARTICLE Impact du suicide en milieu psychiatrique : dispositifs de narration et processus de professionnalisation

Impact du suicide en milieu psychiatrique : dispositifs de narration et processus de professionnalisation

christine durif-bruckert bruno cuvillier édouard leaune

Résumé

Près de la moitié des internes en psychiatrie est confrontée au suicide d’un patient au cours de sa formation. Alors qu’un tel événement, survenant précocement au cours du cursus, peut profondément affecter les internes, il ne demeure que partiellement documenté. L’impact psychologique décrit par Fang et al. est marqué par des états de choc, un sentiment de culpabilité et une anxiété. Dans l’activité professionnelle, sont retrouvées des difficultés au travail, telle une incapacité à prendre des décisions ajustées, ce qui se traduit par des hospitalisations de patients plus fréquentes et des durées de séjour plus longues. Neuf pour cent des internes disent même avoir envisagé de changer de carrière professionnelle. L’étude Impact-S vise à mesurer la prévalence du suicide d’un patient chez les internes en psychiatrie français et à en évaluer l’impact psychosocial sur leur devenir professionnel en termes de traumatisme, de processus de professionnalisation et de représentation du métier. Cette recherche s’appuie sur une approche quantitative et qualitative, mais seule cette dernière, sous forme de groupes de discussion (focus groups), fait l’objet d’une présentation dans cet article.

Mots clés: Suicide - Médecin interne - Formation initiale - Psychiatrie

Historique : Reçu 27 septembre 2023 – Accepté 6 mai 2024 – Publié 21 juin 2024.

Durif-Bruckert C, Cuvillier B, Leaune E. Impact du suicide en milieu psychiatrique : dispositifs de narration et processus de professionnalisation. Risques & Qualité. 2024;(21)2:75-81. Doi : 10.25329/rq_xxi_2_durif.

 

NOTE D'INFORMATION N° DGS/SP4/DGOS/2024/76 du 18 juin 2024 relative à l’appel à projets concernant la coordination nationale du dispositif VigilanS intégré à la Stratégie nationale de prévention du suicide

NOTE D'INFORMATION N° DGS/SP4/DGOS/2024/76 du 18 juin 2024 relative à l’appel à projets
concernant la coordination nationale du dispositif VigilanS intégré à la Stratégie nationale de
prévention du suicide
Cette note a pour objet de lancer un appel à projets auprès des territoires visant à recruter l’établissement de santé qui sera chargé de la coordination nationale de VigilanS. Elle s’accompagne d’un cahier des charges et d’un dossier de candidature

https://sante.gouv.fr/fichiers/bo/2024/2024.14.sante.pdf#%5B%7B%22num%22%3A751%2C%22gen%22%3A0%7D%2C%7B%22name%22%3A%22FitH%22%7D%2C842%5D

Concours de création musicale 3114

 Concours de création musicale 3114 🎶

C’EST LE MOMENT DE COMPOSER 🎶
Le 3114 vous propose de participer à un concours de création musicale jusqu'au 21 juillet 2024 !
La meilleure composition illustrera la campagne nationale qui sera lancée en septembre autour de la Journée internationale de prévention du suicide #JIPS2024🎗️
Un son positif, vitaminé pour lever le tabou et parler librement de prévention du suicide donnera le ton de la JIPS 2024. Alors, à vous de jouer !
Règlement et + d’infos sur le site 3114.fr

Concours musical "C'est le moment de composer !"À l’occasion de la Fête de la Musique, le 3114 vous propose de participer à un concours de création musicale du 21 juin au 21 juillet.

L’objectif de ce concours est de trouver la musique qui illustrera toute la campagne de communication du 3114 lors de l’ensemble du mois de Septembre Jaune et la Journée Internationale de Prévention du Suicide (JIPS).

Un son positif, vitaminé pour lever le tabou et parler librement de prévention du suicide donnera le ton de la JIPS 2024 ! Le thème principal étant « C’est le moment d’en parler ».

Le jury est composé de membres du 3114 et de professionnels de la musique.

Alors, c’est le moment de composer !

Infos clés :

  • Être majeur
  • Compo entre 30 et 60 secondes
  • À envoyer avant le 21 juillet 23h59 à l’adresse mail musique3114@gmail.com
  • Thème principal : « C’est le moment d’en parler »

Règlement et participation

Concours musical "C'est le moment de composer !"

Essais cliniques Etude de l'efficacité du programme francophone de psychoéducation PEPSUI dans la prévention des conduites suicidaires : essai contrôlé randomisé

Registre des essais cliniques ›
Etude de l'efficacité du programme francophone de psychoéducation PEPSUI dans la prévention des conduites suicidaires : essai contrôlé randomisé
PEPSUI


Promoteur:
CHU Montpellier
Investigateur coordonnateur:
DUCASSE Deborah
Centre coordonnateur:
Centre Hospitalier Universitaire Montpellier
Établissement(s): AP-HP - Hôpital Bichat
Population:  Patients
Clinical Trials
Statut de l’essai clinique:   Inclusions en cours

Etude de l'efficacité du programme francophone de psychoéducation PEPSUI dans la prévention des conduites suicidaires : essai contrôlé randomisé

Le but de ce programme est d'enseigner aux patients les connaissances scientifiques actuelles sur les conduites suicidaires et les thérapeutiques disponibles, amenant ainsi les patients à devenir experts et acteurs de leur pathologie. Par ailleurs, ce programme enseigne des techniques psychologiques, issues de thérapies validées, pour mieux réguler ses émotions, gérer les moments de crise psychologique, améliorer la qualité de ses relations et créer une vie qui a du sens pour soi. Ce programme devrait contribuer à la réduction du risque suicidaire, ainsi qu'à l'amélioration du fonctionnement et de la qualité de vie des personnes en bénéficiant.
L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l’efficacité du programme de psychoéducation « PEPSUI » sur la récidive de tentative de suicide (2 ans après la fin de la thérapie), en complément du suivi psychiatrique habituel (consultations et traitement).
Pour cela, deux groupes de sujets seront constitués par tirage au sort :
- sujets participant au groupe de psychoéducation PEPSUI
- sujets participant à un groupe de relaxation.

Au total 500 personnes seront recrutées dans plusieurs centres participants en France et seront réparties, selon un tirage au sort, dans 2 groupes :
- 250 personnes participeront au groupe de psychoéducation PEPSUI, en complément du suivi habituel (consultations médicales et prise d’un traitement)
- 250 personnes participeront au groupe de relaxation, en complément de leur suivi habituel (consultations médicales et prise d’un traitement).

Nous souhaitons comparer ces deux groupes pour répondre aux objectifs de l'étude décrits précédemment. Au terme de l’étude, les participants du groupe relaxation se verront proposer de participer au groupe de psychoéducation PEPSUI s’ils le souhaitent

La durée totale de votre participation à la recherche est de 28 mois au maximum.
 
Contacter l'équipe de coordination de l'essai

https://www.aphp.fr/registre-des-essais-cliniques/etude-de-lefficacite-du-programme-francophone-de-psychoeducation

CANADA Guides pratiques et fiches synthèses en prévention du suicide

Publications du ministère de la Santé et des Services sociaux
Guides pratiques et fiches synthèses en prévention du suicide

Guide, Feuillet

Description

Planifier et déployer des actions et des services concertés en prévention du suicide - Guide pratique pour les établissements du réseau de la santé et des services sociaux et leurs partenaires

Ce guide vise à soutenir les gestionnaires et leurs collaborateurs du réseau de la santé et des services sociaux dans leurs responsabilités de réaliser, de mettre à jour et de déployer le plan d’action en prévention du suicide pour les populations qu’ils desservent, en collaboration avec leurs partenaires.

Plus précisément, ce guide vise à : Optimiser les actions et les interventions en prévention du suicide en mettant de l’avant des pratiques à privilégier;
Assurer l’accessibilité, la qualité et la continuité des actions et des services offerts en prévention du suicide;
Canaliser les efforts en prévention du suicide, en misant sur les initiatives et les pratiques déjà en place;
Adapter en continu les actions et les interventions en prévention du suicide aux réalités et aux besoins des populations visées.

Ce guide s’adresse aux gestionnaires et à leurs collaborateurs impliqués dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des actions en prévention du suicide : les conseillers cadres, les coordonnateurs, les agents de planification, de programmation et de recherche et autres professionnels. Des partenaires en prévention du suicide pourraient également bénéficier du contenu de ce guide pour bonifier la planification et l’organisation de leurs actions et de leurs services en prévention du suicide et contribuer au plan d’action concerté en prévention du suicide de leur région.

Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus | Guide pratique pour les intervenants en soutien à la formation Susciter l'espoir et estimer le danger

Ce guide présente les pratiques à privilégier à ce jour pour prévenir le suicide auprès des personnes de 14 ans et plus, en particulier pour les intervenants et les professionnels qui ont la responsabilité d’estimer la dangerosité du passage à l’acte suicidaire dans le cadre de leur fonction, et ce, sans égard à leur milieu de pratique (réseau de la santé et des services sociaux, centre de prévention du suicide, autres milieux d’intervention).

Ce guide s’adresse principalement aux intervenants ayant suivi une formation pour estimer la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire, notamment aux apprenants de la formation Prévenir le suicide chez les personnes de 14 ans et plus : susciter l’espoir et estimer le danger.

Fiches synthèses

Les fiches « Prévenir le suicide - Besoins et réalités de groupes spécifiques » présentent une synthèse de l’information sur les besoins et les réalités de groupes spécifiques en matière de prévention du suicide. Ces fiches sont complémentaires aux guides pratiques et s’ajoutent aux différents outils et formations développés par le ministère de la Santé et des Services sociaux et ses partenaires pour favoriser la prévention du suicide au Québec.

Chacune des fiches peut être téléchargée individuellement. Celles-ci sont accessibles ci-dessous.

Guide pratique pour les établissements du réseau de la santé et des services sociaux et leurs partenaires
(PDF, 4 Mo, 83 pages)

Guide pratique pour les intervenants en soutien à la formation Susciter l'espoir et estimer le danger
(PDF, 4 Mo, 101 pages)

Les enfants âgés entre 5 et 13 ans
(PDF, 299 Ko, 5 pages)

Les adolescents et les jeunes adultes
(PDF, 149 Ko, 5 pages)

Les personnes œuvrant en milieu agricole
(PDF, 150 Ko, 5 pages)

Les personnes aînées
(PDF, 150 Ko, 5 pages)

Les personnes ayant vécu un ou plusieurs épisodes de blessures auto-infligées
(PDF, 143 Ko, 4 pages)

Les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme
(PDF, 152 Ko, 6 pages)

Les personnes de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres
(PDF, 156 Ko, 5 pages)

Les hommes
(PDF, 151 Ko, 5 pages)

Les personnes incarcérées
(PDF, 145 Ko, 5 pages)

Les personnes issues des premières nations et les inuit
(PDF, 157 Ko, 6 pages)

Les personnes ayant un ou des troubles mentaux
(PDF, 162 Ko, 6 pages)

Les personnes présentant un trouble de l’usage des substances
(PDF, 145 Ko, 4 pages)

Cette publication est disponible en version électronique seulement.
Détails

Mise en ligne : 04 juillet 2024
Dernière modification : 04 juillet 2024


Auteur : MSSS

Publication no : 24-247-01W

No. ISBN (PDF) : 978-2-550-95804-8, 978-2-550-95805-5 

sources https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-003762/?&txt=les&msss_valpub&date=DESC

NOTICE ARTICLE Le suicide des personnels hospitaliers : le comprendre et le prévenir

Le suicide des personnels hospitaliers : le comprendre et le prévenir - 29/06/24
Doi : 10.1016/j.sasoi.2024.05.007

Marc Olivaux a : Maître de conférences, Élodie Charbonnier b, ⁎ : Maîtresse de conférences HDR, Marine Royer c : Maîtresse de conférences, Marie-Julie Catoir-Brisson c, d : Maîtresse de conférences, Lucile Montalescot b : Maîtresse de conférences

a Univ. Nîmes, Chrome, F-30021, Nîmes cedex 1, France
b Univ. Nîmes, Apsy-V, F-30021, Nîmes cedex 1, France
c Univ. Nîmes, Projekt, F-30021, Nîmes cedex 1, France
d Département Communication, Culture et Langues, Audencia Business School, 41 boulevard de la Prairie-auDuc, 44200 Nantes, France
*Autrice correspondante. 

Dans  Soins Aides-Soignantes Vol 21 - N° 119 P. 20-22 - juillet 2024

Résumé

Une recherche originale s’est intéressée à la prévention du risque suicidaire des personnels hospitaliers. Sur la base d’une étude approfondie de la littérature, mais aussi d’une enquête de terrain, les auteurs ont produit trois livrets permettant respectivement de comprendre le phénomène, de le détecter, de le prévenir et de savoir comment réagir en cas de passage à l’acte.Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : design social, hôpital public, prévention, professionnel de santé, psychologie clinique, suicide

Plan
Contexte
Méthode
Résultats
Livret 1
Livret 2
Livret 3
Conclusion
Déclaration de liens d’intérêts

source https://www.em-consulte.com/article/1675035

 

Info +
En savoir plus sur les livrets : https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2023/02/la-fhf-publie-un-nouveau-guide.html



vendredi 5 juillet 2024

OUVERTURE DES INSCRIPTIONS du DIU de suicidologie Lyon, Bordeaux et Bicetre

Ouverture des inscriptions pour l'année 2025 du DIU de suicidologie que Fabrice Jollant co-organise avec les Prs Marie TOURNIER à Bordeaux et Emmanuel POULET et Edouard LEAUNE à Lyon.

Il s'agit d'un enseignement multidisciplinaire sur 1 an, 6 sessions de 3 jours en présentiel à Lyon, Bordeaux et Bicêtre de janvier à octobre.

45 étudiants maximum (15 par fac) pour assurer l'interactivité.

 Informations ici:

https://www.medecine.universite-paris-saclay.fr/formations/formation-continue/les-diplomes-duniversite-du-et-diu/diu-de-suicidologie-2024-2025