vendredi 10 octobre 2025

Des sacs à pain pour sauver des vies : une action inédite pour la santé mentale

Des sacs à pain pour sauver des vies : une action inédite pour la santé mentale

  • Un accueil chaleureux à la boulangerie Clavé de Pinas. DDM, Y.O.
    Un accueil chaleureux à la boulangerie Clavé de Pinas. DDM, Y.O.

Social, Mauléon-Barousse
Publié le 10/10/2025 à 05:15
Correspondant de la rédaction des Hautes-Pyrénées

À l’occasion des Semaines d’Information sur la Santé Mentale en Occitanie, Élodie Lemaire (CPTS Neste-Pyrénées) et Sarah Causero (PTSM65) ont lancé une initiative originale et solidaire : la distribution de sacs à pain rappelant le numéro national de prévention du suicide, le 3114.

C’est en professionnelles convaincues du bien-fondé des actions pour la Santé qu’Élodie Lemaire (coordonnatrice du CPTAS Neste-Pyrénées) et Sarah Causero (coordonnatrice du PTSM65 (Projet Territorial de Santé Mentale du 65), nous ont accueillies pour présenter une action inédite dans la région Occitanie, à l’occasion des Semaines d’Information sur la Santé Mentale en Occitanie.

Au-delà des "Foulées du plateau, courir ensemble pour la santé mentale" qui se sont déroulées le dimanche 5 octobre, par "une dynamique partenariale forte dans le département, entre l’ARS, la CPTS Neste-Pyrénées, et la MSA, il est né l’idée de distribuer auprès des boulangeries du territoire des sacs à pain papiers, pour rappeler un numéro essentiel, un numéro que chacun devrait connaître comme le 15, 18, le 112…". Ce numéro est le 3114.

Que ce soit pour nous-même qui pouvons vivre de forts moments de détresse nous amenant à penser au pire, que ce soir pour un familier, un ami, un collègue de travail, ce numéro peut sauver des vies pour des personnes voulant passer à l’acte suicidaire. Connaître ce numéro, c’est aussi celui de porter assistance, on est dans la postvention. Appeler ce numéro permet de discuter avec des infirmiers spécialisés, des psychologues pour écouter, évaluer, orienter, et basculer sur le 15 si besoin. Ce numéro existe depuis quatre ans et fait partie de la stratégie nationale de prévention du suicide.

""Le 3114 doit entrer dans nos têtes pour permettre aux gens de s’orienter, orienter l’autre, il doit être un réflexe face au suicide, pathologie du lien", insistent nos coordonnatrices. Cette opération ne devrait pas être sans lendemain, au contraire son succès devrait permettre de l’étendre à tout le 65 en 2026, et cela aussi grâce aux boulangers sollicités sur le territoire des Nestes. Rendez-vous dans ces boulangeries, notez ce numéro 3114, c’est aussi un élément du facteur social trop fragile pour certains, les jeunes en particulier.Site 3114www.promotion-sante-occitanie.org/nos-actions/sism-2025

 

https://www.nrpyrenees.fr/2025/10/10/des-sacs-a-pain-pour-sauver-des-vies-une-action-inedite-pour-la-sante-mentale-12982992.php 

 

ETUDE RECHERCHE USA Quand l'exposition au suicide augmente le risque chez les adolescents vulnérables

Quand l'exposition au suicide augmente le risque chez les adolescents vulnérables
D'apres article  
When Suicide Exposure Raises Risk in Vulnerable Teens Edited by Archita Rai, 

SUJET : Une proportion importante d'adolescents s'identifiant comme appartenant à des minorités sexuelles et de genre ont été exposés à des comportements et idées suicidaires de la part de leurs amis et de membres de leur famille et ont déclaré avoir davantage de pensées et de comportements suicidaires que leurs pairs cisgenres et hétérosexuels. 
MÉTHODOLOGIE : Des adolescents âgés de 14 à 21 ans ont répondu à des questionnaires en identifiant leur identité de genre (non binaire, queer, transgenre, etc.) et leur orientation sexuelle (queer, pansexuel, gay, lesbienne, etc.).
 Les chercheurs ont mené l’enquête entre décembre 2022 et mai 2023 afin de déterminer si les adolescents exposés aux comportements suicidaires d’autrui étaient plus susceptibles d’avoir eux-mêmes des pensées ou des actes suicidaires. 
L’appartenance à une minorité sexuelle et de genre a été déterminée en demandant à chaque adolescent son sexe assigné à la naissance, son identité de genre actuelle et son orientation sexuelle. Les adolescents ont rempli l’échelle de suicide de Paykel et l’échelle de capacité suicidaire pour évaluer, entre autres, leurs pensées et comportements suicidaires, leurs pensées et tentatives suicidaires au cours de l’année écoulée et leur propension à ressentir une faible peur de la douleur ou de la mort.
 
L’exposition aux comportements suicidaires de leurs proches a été évaluée en demandant aux adolescents si des amis ou des membres de leur famille avaient tenté de se suicider ou s’étaient suicidés.
Les adolescents ont également fait part de leurs expériences de discrimination raciale ou ethnique au cours des 30 derniers jours. 
À RETENIR : L’étude a porté sur 1 126 élèves (âge moyen : 16,2 ans ; 55 % de sexe féminin à la naissance ; 51 % d’origine afro-américaine ou noire ; 35 % de race blanche) issus de quatre lycées publics d’un même comté américain.
Globalement, 50,2 % des adolescents issus de minorités sexuelles et de genre ont déclaré avoir été exposés à une tentative de suicide de la part d’un ami, et 36,3 % à une tentative de suicide de la part d’un membre de leur famille. Ces adolescents ont déclaré une capacité suicidaire plus élevée (t, -4,0 ; p < 0,001) et des idées suicidaires (t, -6,3 ; p < 0,001) et des tentatives (t, -6,9 ; p < 0,001) plus fréquentes que leurs pairs cisgenres et hétérosexuels. Les adolescents issus de minorités sexuelles et de genre ont déclaré des niveaux plus élevés de discrimination raciale ou ethnique de la part de leurs pairs, de leur école et des institutions que les jeunes cisgenres et hétérosexuels (p < 0,05 pour tous). Le statut de minorité sexuelle et de genre était associé à une exposition aux tentatives de suicide de la part des amis et des membres de la famille (p < 0,05 pour les deux) ; cette exposition, à son tour, était associée à une augmentation des possibilités suicidaires et des pensées et comportements suicidaires (p < 0,05 pour tous). EN PRATIQUE : « Les résultats de [l’étude] suggèrent que les modèles existants de risque suicidaire chez les adolescents [de minorités sexuelles et de genre] devraient être élargis pour inclure les facteurs liés au réseau social, en particulier l’exposition aux tentatives de suicide d’autrui », écrivent les auteurs. « Les interventions impliquant les pairs pourraient constituer une stratégie pour contrer et perturber le potentiel de contagion suicidaire au sein des réseaux de pairs adolescents de minorités sexuelles et de genre.» SOURCE : Cette étude a été menée par Kirsty A. Clark, PhD, du Département de médecine, de santé et de société de l’Université Vanderbilt à Nashville, Tennessee. Elle a été publiée en ligne le 20 août 2025 dans le Journal of Adolescent Health.

https://www.medscape.com/viewarticle/when-suicide-exposure-raises-risks-vulnerable-teens-2025a1000qp8 

Conduites suicidaires en France. Bilan 2024.

Conduites suicidaires en France. Bilan 2024.

Publié le 10 octobre 2025
https://www.santepubliquefrance.fr/*

Points clés

Pensées suicidaires et tentatives de suicide déclarées (Baromètre de Santé publique France 2024 – 18-79 ans)

  • En 2024 en population générale, la prévalence des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois chez les 18-79 ans était estimée à 5,2 %. Elle était de 5,4 % pour les tentatives de suicide déclarées au cours de la vie et de 0,4 % pour les tentatives de suicide déclarées au cours des 12 derniers mois.

Passages aux urgences pour geste auto-infligé (OSCOUR® 2024 – tous âges)

  • Stabilité de la part d’activité des passages aux urgences pour geste auto-infligé en France entière (hors PACA et Corse) en 2024 avec 4,5 passages pour 1 000 (- 1 % par rapport à 2023) correspondant à 77 041 passages aux urgences pour geste auto-infligé.

Hospitalisations pour geste auto-infligé (SNDS PMSI-MCO 2024 – tous âges)

  • Légère hausse du nombre d’hospitalisations pour geste auto-infligé en 2024 avec 97 302 hospitalisations dénombrées, soit un taux standardisé de 142 hospitalisations pour 100 000 habitants (+ 6 % par rapport à 2023).
  • Poursuite de la hausse des taux d’hospitalisation chez les jeunes filles et jeunes femmes de 11-24 ans avec 674 hospitalisations pour 100 000 femmes chez les 11-17 ans et 424 hospitalisations pour 100 000 femmes chez les 18-24 ans, largement supérieurs aux autres classes d’âge.
  • L’auto-intoxication médicamenteuse constituait la modalité d’hospitalisation dans 77 % des séjours, et était la modalité privilégiée quel que soit le sexe.

Décès par suicide (SNDS CépiDc 2023 – tous âges)

  • Stabilité du nombre de décès par suicide en 2023 avec 8 848 décès recensés, correspondant à un taux standardisé de 13 décès pour 100 000 habitants (- 4 % par rapport à 2022).
  • Taux de décès par suicide les plus élevés chez les hommes de 65 ans et plus et de 45-64 ans avec respectivement 37 et 29 décès pour 100 000 hommes.
  • La modalité de décès par suicide la plus fréquemment enregistrée dans les certificats de décès était la pendaison (51 %), quel que soit le sexe.

Activité 2024 des dispositifs de prévention 3114 et VigilanS

  • De juin à décembre 2024, le 3114, numéro national de prévention du suicide, a reçu 215 093 appels.
  • En 2024, 41 777 personnes sont entrées dans le dispositif de recontact et de veille.
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Voir aussi

AUTOUR DE LA QUESTION Marseille (13) Santé mentale : "une ambiance sécurisante", comment accompagner autrement avec ce lieu alternatif à l'hôpital psychiatrique unique en France

Marseille

Santé mentale : "une ambiance sécurisante", comment accompagner autrement avec ce lieu alternatif à l'hôpital psychiatrique unique en France


Loin de l'ambiance d'un service hospitalier, ce Lieu est une "maison" pour aller mieux... • © Melanie Philips / France Télévisions

Écrit par Mélanie Philips Publié le10/10/2025 https://france3-regions.franceinfo.fr/*

Au cœur de Marseille, un lieu unique en France propose une alternative à l’hospitalisation psychiatrique : le Lieu de répit. Écoute, bienveillance et vie collective remplacent les blouses blanches pour accompagner autrement la crise psychique.

Dans le grand monde de la psychiatrie, un lieu à part et unique en France existe : le Lieu de répit. Au cœur du 1ᵉʳ arrondissement de Marseille, une façade se démarque. Au numéro 85 de la rue Jean de Bernardy, une Voie lactée dessinée et "lieu de répit" inscrit en blanc au milieu des étoiles.

Le Lieu de répit, un endroit unique en France et une alternative à l'hôpital psychiatrique. • © Mélanie Philips/FTV
L'écoute et l'accompagnement

Dans ce lieu d’hébergement temporaire, une alternative à l’hospitalisation psychiatrique, pas de blouse, pas de médicaments. On n’est pas non plus dans une volonté de guérison, mais plutôt dans une logique de rétablissement. "On ne va pas chercher à faire disparaître la pathologie, mais plutôt à mieux vivre avec ses troubles", détaille Léo Cloarec, coordinateur de la structure. Dès leur arrivée, un entretien a lieu durant lequel le plan de prévention est détaillé. "Pendant cet entretien, on les questionne sur les signes annonciateurs de crise ou les signes de mal-être chez eux qu'ils auraient identifié", détaille Charlotte.

Charlotte, membre de l'équipe soignante. • © Melanie Philips / France Télévisions

Au total, onze personnes travaillent au lieu de répit. Charlotte est l’une d’elle, que l’on appelle intervenants en santé mentale communautaire. Âgée de 32 ans, a intégré la structure il y a deux ans et demi. Assise dans le canapé kaki de la salle de réunion, elle détaille les axes principaux de son activité professionnelle. La jeune femme explique que l’une des missions principales est d'accompagner la crise. Et cela passe notamment par un temps d’écoute important. Elle ajoute : "L'idée, c'est d'être là. Et rien que ça, ça fait beaucoup. Beaucoup de personnes disent qu’en institution hospitalière, par manque d'effectif, souvent, ils n’ont pas beaucoup de personnel qui a vraiment le temps de rester et d'être là pour être à côté d'eux quand ça ne va pas."
"Une ambiance chaleureuse, sécurisante, agréable"

Chaque semaine, un entretien est réalisé afin de mettre en place un plan d’action et de fixer des objectifs à réaliser. Il s’inscrit dans le concept de rétablissement. Une bonne partie du job tourne aussi dans "l’animation de la maison", "faire en sorte faire en sorte qu’il y ait toujours une ambiance chaleureuse, sécurisante, agréable, que ce soit un lieu d'accueil où on se sente bien et où il y ait de la vie." Des activités sont également proposées : sortie à vélo, atelier d'écriture, dessiner, aller au Frioul… Un vaste travail se fait aussi autour de l’intendance de la maison. "Ici, il n’y a pas de cuisinier, pas de personne qui vient faire le ménage ou qui gère le bâtiment. C'est nous qui faisons tout avec les personnes accueillies." Pour ne pas se laisser déborder, chaque dimanche, les menus sont réfléchis et les tâches réparties (courses, préparation des repas, ménage…).

L’accompagnement est donc composé de temps collectifs (repas, activités, rencontres, réunions) et individuels (soutien personnalisé au rétablissement, aide aux démarches, accompagnement en santé).

On accueille des personnes en situation dite de crise psychique. C'est-à-dire une période pendant laquelle leur état psychique fait que c'est trop compliqué de se maintenir dans leur lieu de vie habituel.
Charlotte, membre de l'association

"Ici, elles ont un statut de personnes, pas de patients"

Il y a aussi les travailleuses paires. Ce sont des personnes qui vivent ou ont vécu avec un trouble, qui ont été usagères du système de psychiatrie, qui sont aujourd'hui stabilisés et se servent de leur expérience. "Ces ex-usagers du système de soins en psychiatrie qui aujourd'hui sont stabilisés ont des compétences qui sont essentielles pour nous, ajoute Léo Cloarec, coordinateur de la structure. Elles peuvent avoir des relations différentes, de part des parcours qui peuvent être similaires, des troubles qui peuvent parfois être les mêmes. Ces partages d'expériences sont intéressants." Mais elles ont aussi, grâce à leur vécu, un outillage utile au reste de l’équipe.

Si les personnes accueillies sont très différentes, de par leur milieu, leur profil, leur personnalité ou leur vécu, elles ont toutes un point commun : elles traversent une période difficile psychologiquement. Et la priorité pour les intervenants, c’est bien de considérer les accueillis comme des personnes et l’humain est au cœur de la prise en charge, le tout accompagné de bienveillance. "Souvent dans les structures qui prennent en charge la santé mentale, les personnes ont un statut de patient. Ici, elles ont un statut de personnes, poursuit Charlotte. Il n’y a pas d'autres étiquettes que le fait que ce soit des personnes. Je pense que rien que ça change pas mal de choses."
Des limites à la prise en charge

Cependant, Léo soulève les limites du dispositif. Il faut que les personnes aient un relatif degré d'autonomie, qui n’y ait pas de risque de passage à l'acte violent sur autrui, et un risque gérable de passage à l'acte violent sur soi-même. Leur matière de travail étant la relation. Il faut des personnes en capacité de rentrer en relation avec eux. "Nous ne pouvons pas accueillir les personnes avec qui on ne peut pas rentrer en relation, ou entretenir une relation, car leur état de crise ne le permet pas", souligne de coordinateur. Il ajoute également que les personnes doivent être volontaires pour participer à une vie communautaire.

Léo souligne qu’ils sont en lien permanent avec les équipes soignantes qui prennent en charge les personnes accueillies. "A la fois pour leur donner nos observations sur l’aspect quotidien, qu’ils n’ont pas toujours, mais aussi pour fluidifier et garantir le parcours de soin, afin d’éviter la rupture. Car la rupture des soins est un vrai fléau."
Une alternative à l'hospitalisation

Ce lieu d’hébergement temporaire, une alternative à l’hospitalisation psychiatrique. Il cherche à démontrer que l’accompagnement alternatif à la résolution de la crise psycho-sociale, dans un espace comme celui-ci, diminue à court terme, pour les personnes bénéficiaires, le nombre et la durée d’hospitalisations, ainsi que les impacts négatifs d’expériences de soins contraints.

Inspiré du modèle Soteria House, à Chicago, l’objectif est de le tester à Marseille, dans l’objectif de le déployer partout dans l’hexagone, à terme. Les personnes accueillies arrivent majoritairement sur avis médical et sont orientés, la plupart du temps, par les équipes mobiles psychiatrique. La première arrivée ouvre le droit à trois mois d’accueil au Lieu de répit sur l’année en cours, dans ce bâtiment de quatre étages. Depuis le mois d’avril 2022 le Lieu de Répit fait l'objet d'un Programme de Recherche sur la Performance des Systèmes de Soins (PREPS) mené par une équipe multidisciplinaire de chercheuses et chercheurs de l'AP-HM et sous la direction du Pr Laurent Boyer du Laboratoire de Santé Publique de l'Université d'Aix-Marseille.
https://france3-regions.franceinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/sante-mentale-une-ambiance-securisante-comment-accompagner-autrement-avec-ce-lieu-alternatif-a-l-hopital-psychiatrique-unique-en-france-3230723.html


Le football anglais lance une grande campagne de prévention du suicide

Angleterre
Brighton
Le football anglais lance une grande campagne de prévention du suicide

le Mardi 07 Octobre https://www.sofoot.com/* SF

Vous n’êtes pas seul.

Toutes les 90 minutes au Royaume-Uni, soit pile le temps d’un match, une personne se donne la mort. Ce constat glaçant, la Premier League a décidé de ne plus l’ignorer et agit depuis plusieurs années déjà. Récemment, une nouvelle campagne nationale de sensibilisation, sobrement baptisée « Together Against Suicide », a vu le jour.
Brighton en première ligne

Dans une ville où le taux de suicide est l’un des plus élevés du pays, Brighton & Hove Albion a pris les devants. Avant la réception de Tottenham, le 20 septembre dernier, le club a diffusé sur les écrans géants de son stade un court-métrage de deux minutes, coup de poing visuel en guise d’avant-match.

Et parce que les slogans ne suffisent pas, les Seagulls ont aussi installé des stands d’écoute lors de toutes leurs rencontres à domicile, masculines et féminines, indique un communiqué, histoire d’offrir une oreille aux supporters qui en ont besoin. 



L’initiative s’appuie sur un partenariat de longue date avec l’association Samaritans, qui forme même des fans à l’art simple mais crucial d’écouter. « Un sur quatre d’entre nous a des pensées suicidaires, mais le suicide n’est pas inévitable. Un moment de connexion peut sauver une vie », rappelle Julie Bentley, directrice générale des Samaritans.

Brighton n’est pas seul. Onze clubs de Premier League suivront cette saison. Norwich avait déjà ouvert la voie en 2024 avec une « minute sans silence » lors de la Journée mondiale de la santé mentale, 25 000 spectateurs invités à se parler entre voisins de tribune. Une drôle d’expérience sociale, mais surtout un rappel que, parfois, parler foot ne suffit pas. 



SF
https://www.sofoot.com/breves/le-football-anglais-lance-une-grande-campagne-de-prevention-du-suicide

mardi 7 octobre 2025

Les jeunes de Saint-Martin (97) lèvent le tabou autour du suicide

Les jeunes de Saint-Martin lèvent le tabou autour du suicide 

6 Oct 2025 https://www.alefpa.fr/*

À l’occasion de la Journée Mondiale de Prévention du Suicide, les jeunes du CEJ-JR de l'ALEFPA se sont investis dans la production d’une série de capsules vidéo pour sensibiliser à ces problématiques qui les touchent de près. 




Un projet participatif

Coordonné par la psychologue et psychomotricienne de l’établissement, cette initiative s’est développée en réponse à un appel à projet de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Une production qui permet de faire participer des jeunes de 16 à 25 ans souvent concernés par les problématiques de santé mentale du fait de leur parcours.

Les objectifs du projet sont multiples et bénéficient autant aux jeunes du CEJ-JR qu’au grand public : Sensibiliser le public à la problématique du suicide chez les jeunes
Favoriser la parole autour de la souffrance psychique
Renforcer les compétences psychosociales des jeunes du dispositif CEJ-JR
Valoriser leur implication dans une action citoyenne
Diffuser un message d’espoir, de solidarité et de prévention
Changer la tendance

Audrey Gil, directrice du CHRS Le Manteau et porteuse du projet, évoque l’utilité de cette production au vu de la surreprésentation des jeunes de 10 à 19 ans qui comptent pour 20% des passages aux urgences pour geste suicidaire dans les territoires ultramarins. Elle mentionne par ailleurs la nécessité de libérer la parole autour d’un sujet sensible en Outre-mer.


Le suicide demeure un sujet particulièrement tabou dans ces territoires ultramarins, en raison de spécificités culturelles, historiques, religieuses et sociales. Les représentations autour de la santé mentale, la peur de la stigmatisation, ou encore le manque de ressources locales (psychologues, psychiatres) constituent des freins importants à la reconnaissance et à la prise en charge du phénomène.

Audrey Gil
Directrice du CHRS Le Manteau 

https://www.alefpa.fr/news/les-jeunes-de-saint-martin-levent-le-tabou-autour-du-suicide/  

RENNES (35) Février 2026- Nouveau groupe de parole ESPE-R , pour les personnes endeuillées par le suicide d’un proche

Février 2026- Nouveau groupe de parole ESPE-R , pour les personnes endeuillées par le suicide d’un proche



Vous avez perdu un proche par suicide ?
Ne restez pas seul(e) face à cette épreuve.

La Maison Associative de la Santé propose un groupe de parole pour les personnes endeuillées par le suicide d’un proche, animé par Claire Stindel, psychologue et Sylvie Galardon, bénévole. Un espace d’échanges et de soutien, dans un cadre confidentiel et bienveillant.

Lieu : Maison Associative de la Santé – 7 rue de Normandie, Rennes

6 séances de février à décembre 2026 – Première séance : jeudi 12 février de 18h à 20h.
Gratuit, confidentiel.

Pour qui ?
Toute personne majeure (ou mineure + de 15 ans avec autorisation parentale), résidant en Ille-et-Vilaine, ayant perdu un proche suite à un suicide.
Inscription obligatoire (10 places max).

Comment intégrer le groupe ?

Contactez Alicia Gendre – 02 21 73 01 04 / a.gendre@maisondelasante.com
Rencontre individuelle préalable avec la psychologue (gratuite)
Confirmation d’inscription avant chaque séance

Toutes les informations se trouvent sur le flyer ici !
Vous souhaitez plus amples informations ou intégrer le groupe de parole ESPE-R ?
Contactez Alicia Gendre, chargée de projets à la Maison Associative de la Santé 

https://maisondelasante.com/fevrier-2026-nouveau-groupe-de-parole-espe-r-pour-les-personnes-endeuillees-par-le-suicide-dun-proche/ 

lundi 6 octobre 2025

MANIFESTATION 7/10/25 Thonon les Bains (74) Soirée théâtre forum

Soirée théâtre forum avec la compagnie ThéART pour débattre et questionner autour du mal-être de l'adolescent.

Thonon-les-Bains

Tout public

Gratuit sans inscription

Soirée théâtre forum avec la compagnie ThéART

Cette soirée débat est organisée par le réseau 74 de prévention des conduites suicidaires à l’adolescence en partenariat avec la Maison des Adolescents Rouge Cargo et Promotion Santé ARA délégation Haute-Savoie.
Cet événement bénéficie du soutien financier de la Fondation Crédit Agricole et du Fonds de dotation SIRHÔ.

Date et horaires

Mardi 07 octobre 2025 à 18h

Lieu

Cette soirée se déroulera au collège Jean-Jacques Rousseau : 38, avenue du Général De Gaulle à THONON-LES-BAINS

Publics

Gratuit – Tout public

MANIFESTATION 14/10/25 Cavan (22) « le suicide, des mots pour en parler«

Mardi 14 octobre 2025 de 18h30 à 20h30
Rendez-vous de la Santé 22 - « le suicide, des mots pour en parler«

Le documentaire « À l’écoute », réalisé par Léa Ménard (Production Beau comme une image), rassemble les témoignages de proches endeuillés à l’issue d’un suicide, de personnes ayant eu des idées suicidaires, ainsi que celui de bénévoles associatifs et professionnels.
Des mots pour parler du suicide : écouter, échanger, et ainsi continuer de briser le tabou, rompre l’isolement, et ensemble penser les ressources. C’est tout l’enjeu des partages qui suivront avec les professionnels d’Alinéa - dispositif de soutien pour les endeuillés par suicide, et de la Cellule de Prévention Suicide, pilotés par la Fondation Bon Sauveur de Bégard.

Animé par Mélanie Coquelin, psychologue clinicienne en responsabilité d’Alinéa et de la Cellule Prévention Suicide, Céline Kopp-Bigault, Docteure en psychologie et Gaëlle Antoine-Tilly, psychologue clinicienne, de la Fondation Bon Sauveur.
Gratuit
Salle des fêtes
Rue Jean Monnet 22140 Cavan
mardi 14 octobre 2025 : 18:30 - 20:30
2 h
Français
Age du public : Adulte 

Source https://infolocale.ouest-france.fr/collectivites-institutions/organisme-lannion-tregor-communaute-77184/evenement-cavan-conference-debat-rendez-vous-de-la-sante-22-le-suicide-des-mots-pour-en-parler-8678699 

samedi 4 octobre 2025

Webinaire de l’EPA 2025 | Evaluation et prise en charge des crises suicidaires

Webinaire de l’EPA 2025 | Evaluation et prise en charge des crises suicidaires

Publié le 26 septembre 2025 https://www.fondation-fondamental.org/*

Le 10 septembre 2025, l’European Psychiatric Association (EPA), en collaboration avec le Congrès français de psychiatrie et la Société espagnole de psychiatrie et de santé mentale, organisait un webinaire sur l’évaluation et la prise en charge des crises suicidaires aux urgences.

Modéré par Philippe Courtet (Université de Montpellier, CHU de Montpellier) et Ana González-Pinto (CIBERSAM, Université du Pays basque), ce webinaire réunissait plusieurs experts internationaux dont Vincent Jardon (CHU de Lille), Aistė Lengvenytė (CHU Lapeyronie, Montpellier) et Emilie Olié (Université de Montpellier) et Pilar Sáiz (Université d’Oviedo).

Ils ont partagé des recommandations pour mieux prendre en charge les personnes en crise suicidaire : comment évaluer les risques, assurer leur sécurité immédiatement (plans de protection, décisions partagées, recours possible à la kétamine) et organiser un suivi à long terme pour prévenir les rechutes et soutenir leur rétablissement. Ces conseils pratiques visent à améliorer la sécurité et le soin des patients en situation de crise.