lundi 18 mars 2024

CANADA Guide d’accompagnement pour traiter du suicide en fiction, de la création jusqu'à la diffusion d'une œuvre.

Guide d’accompagnement pour traiter du suicide en fiction, de la création jusqu'à la diffusion d'une œuvre.

Suicide et fiction : guide d’accompagnement

Concilier la liberté de création artistique et la prévention du suicide? C’est possible. Ce guide vous donne des pistes pour y arriver, que vous soyez auteur, metteur en scène, réalisateur, éditeur, producteur ou diffuseur d’œuvres de fiction.

https://aqps.info/suicide-fiction-guide-daccompagnement/

REPLAY - Webinaire "Le deuil après suicide : témoignage et échange fevrier 2024

REPLAY - Webinaire "Le deuil après suicide : témoignage et échange"
intervention du 
Mardi 13 février 2024 dans le cadre de la Campagne de prévention février 2024 : Le suicide, en parler peut tout changer !de l'Université Paris Saclay 

Empreintes - accompagner le deuil
12 mars 2024 Webinaire sur le deuil après suicide dans le cadre de la campagne de prévention du suicide “Le suicide, en parler peut tout changer !", organisée par l'Université Paris Saclay


"Vous souhaitez en apprendre davantage sur le deuil après suicide et ses spécificités ? Ecoutez le témoignage d’une jeune endeuillée par suicide !
Dans le cadre de la Journée Nationale de Prévention du Suicide, le 5 février 2024, l’Université Paris Saclay a mis en place une campagne de prévention du suicide “Le suicide, en parler peut tout changer !”.
Pendant plus d’un mois, divers événements tels que des conférences, des webinaires, des cinés-débats, des théatres-forums et des vidéos sur la thématique du suicide se sont déroulés, permettant aux étudiants d’en apprendre davantage et d’échanger sur ce sujet tabou.

Puisque le suicide et le deuil peuvent être intimement liés et toucher parfois une seule et même personne, il est parfois important d’aborder ces sujets en même temps.

En effet, les personnes endeuillées par suicide vivent un deuil singulier et spécifique, durant lequel l’intensité des émotions ressenties peut être accentuée et la durée du chemin peut s’allonger. Tant la douleur est forte, ces personnes peuvent aussi être amenées à ressentir l’envie, évoquer l’idée, ou tenter de mettre fin à leurs jours dans l’espoir de retrouver l’être aimé.

En ce qui concerne le suicide, on parle souvent de prévention, mais aussi de postvention. Empreintes s’inscrit parfaitement dans une démarche de postvention puisque nous accompagnons au sein de nos groupes d’entraide Empreintes Rubis et Empreintes Turquoise, des jeunes adultes et adultes ayant perdu un ou plusieurs proches par suicide.

Pour faire connaître aux étudiants nos actions de postvention, Paris Saclay nous a donné l’opportunité de tenir un stand d’information le lundi 12 février 2024, à la faculté de Jean Monnet.

Emma Girard, notre psychologue et Coordinatrice des accompagnements adultes, Marie Tournigand notre Déléguée générale et Anélys, participante à nos groupes d’entraide Empreintes Rouges, ont animé le webinaire “Le deuil après suicide : témoignage et échange”. Ce fut l’occasion pour nous d’échanger avec des étudiants, d’écouter des témoignages de personnes endeuillées par suicide et de présenter notre nouveau groupe d’entraide destiné aux jeunes adultes en deuil après suicide."
https://www.empreintes-asso.com/actualites/webinaire-le-deuil-apres-suicide/

 

APPEL A PARTICIPATION Du 11 au 21 mars, le 3114 participe au @comenorday

Du 11 au 21 mars, le 3114 participe  au @comenorday

  Une belle occasion de donner à nouveau un coup de projecteur au spot officiel du 3114 « Tu comptes pour moi ». Soyez nombreux à participer !
Pour cela : 
Rendez-vous sur la Page : app.imagina.com/com--en-or-day ou téléchargez l’application Imagina (disponible sur PlayStore et AppStore)  Recherchez l’événement « Com’ en Or DAY 2024 » et votez pour le projet « Tu comptes pour moi » Vos votes porteront peut-être le 3114 au rang de lauréat du Prix du Public  Au-delà d’une reconnaissance, votre soutien et vos partages autour de cette action permettront, sans nul doute, de lever le tabou autour de la prévention du suicide  Résultat des votes, le 21 mars 2024 à Lille ! Pour revoir le spot : youtube.com/watch?v=G5LN-6

 

 

MANIFESTATION 23/04/24 Lognes (77) Journée de sensibilisation pour les acteurs de la jeunesse

Journée de sensibilisation des acteurs de la jeunesse

PRÉVENTION DU SUICIDE CHEZ LES JEUNES : COMPRENDRE, IDENTIFIER LES RESSOURCES ET ORIENTER

Mardi 23 avril 2024 de 8h45 à 17h15

Salle du Citoyen,
17 rue du Suffrage Universel - 77185 Lognes

Réservé exclusivement aux professionnels de le jeunesse

Argumentaire

A partir de l’automne 2020, les indicateurs relatifs aux conduites suicidaires chez les jeunes augmentent en France et dans les régions métropolitaines, particulièrement chez les jeunes.

Cette augmentation témoigne d’un mal-être qui apparait durable. L’impact de la crise sanitaire est probable, mais d’autres causes potentielles de mal-être pourraient contribuer à une altération persistante de la santé mentale et au risque suicidaire.

Le maintien de la surveillance réactive de la santé mentale à tous les âges de la vie reste une priorité dans les missions de surveillance de Santé publique France. Le repérage, la prise en charge précoce de la souffrance psychique ainsi que le maintien du contact avec des personnes à risque sont présentés par les professionnels de santé et de l’écoute, comme un levier de réussite d’une politique de prévention du suicide.

Même si la prise en charge des personnes à risque en amont de la crise suicidaire est présentée comme une « clé de réussite » par Santé publique France, il n’en reste pas moins que la mise en place de services de santé ne peut s’avérer efficace que si elle s’accompagne d’un relais

humain vers ces derniers, et plus particulièrement dans le secteur de la jeunesse et le département de Seine et Marne. Ainsi, le tissage d’un réseau entre acteurs sociaux et de santé est essentiel et complémentaire dans l’organisation de ce travail de prévention.

Lors de cette journée de sensibilisation organisée par le PAEJ de Lognes, les acteurs jeunesse sont particulièrement ciblés. En effet, par leurs interventions directes auprès de la population, ils apparaissent comme des leviers essentiels à cette problématique du relais d’informations, d’orientation et d’accompagnement vers les services de santé spécialisés locaux ou régionaux, parfois plus éloignés.

L’enjeu de cette journée de sensibilisation est de donner aux acteurs intervenants des outils d’accompagnement pour les jeunes afin qu’ils/elles disposent d’un référentiel commun et puissent identifier les ressources et partenariats possibles.
Source : Santé publique France

Cet évènement est en présentiel uniquement.

La participation à la journée est gratuite.

L’inscription est obligatoire, nominative et définitive et exclusivement pour les professionnels de la jeunesse.
Le nombre de places est limité. Date limite des inscriptions : vendredi 29 mars inclus

INFORMATION CONTACT Equipe du Point Accueil Ecoute Jeunes Epsilognes au 01 60 06 88 78  epsilognes@mairie-lognes.fr

Informations

Journée de sensibilisation des acteurs de la jeunesse

PRÉVENTION DU SUICIDE CHEZ LES JEUNES : COMPRENDRE, IDENTIFIER LES RESSOURCES ET ORIENTER

Accueil café à partir de 8h45

09H15  Ouverture de la journée par M. le Maire 

09H30 La notion de suicide : état des connaissances Mythes et réalités : idées reçues sur la problématique suicidaire, présentation du processus suicidaire, repérages des signes préoccupants, facteurs de risques, ressources
Mme Siegrid DARQUET - Chargée d’infosuicide.org et Accueil Centre de Prévention du Suicide Paris/CAPE
M. Thibaud GRAVRAND - Psychologue clinicien

Echanges avec la salle

10H45 Intervention précoce en psychiatrie : principes et applications
Présentation du Pôle Hospitalo Universitaire Evaluation Prévention Innovation Thérapeutique et du Centre d’évaluation pour les Jeunes Adultes et Adolescents et des ressources en ligne
Pr Marie-Odile KREBS - Professeur des universités et praticien hospitalier, Cheffe du Pôle Hospitalo Universitaire Evaluation Prévention Innovation Thérapeutique (PEPIT) au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences

Echanges avec la salle

11H45 DÉJEUNER

Accueil café à partir de 12h45

13H15 Présentation du 3114, plateforme nationale de la prévention du suicideDr Lise Flevaud - Psychiatre, médecin coordinatrice du 3114 ParisMme Véronique ISTRIA - Chargée des réseaux du 3114, chargée de mission au Samu de ParisPrésentation de Vigilan’s des départements 91 et 77 (dispositif post-hospitalier de
14H  recontacte de patients suicidant, ayant pour objectif de diminuer la réitération suicidaire)
M. Florian CŒUR-JOLY - Psychologue clinicien-chercheur / vigilanseur
M. Djelil EL KEFI - Infirmier vigilanseur / adjoint de coordination

Echanges avec la salle

15H15 Pause

15H45 Présentation de l’offre de soins, proposée aux jeunes de 15 à 18 ans par Grand Hôpital de l’Est Francilien, site Marne-la-ValléeDr BENHAMMADI - Psychiatre
Mme LEBÉE - Infirmière

Echanges avec la salle

16H30 Présentation de Nightline, association étudiante ayant pour mission d’améliorer la santé mentale des étudiant·e·s et des jeunes à l’échelle individuelle et à l’échelle collective
Mme Muriel BIDEAU-DE BOCK - Responsable Pôle Prévention Dr Alice FERMANIAN - Psychologue chargée du dispositif Sentinelles

Echanges avec la salle

17H15-17H30 Clôture de la journée


MANIFESTATION 4/04/24 Troyes (10) Soirée à destination des prof. et des étudiants en santé et des sentinelles de l'Aube

 MANIFESTATION 4/04/24 de 19h à 21h30 Centre Sportif de l'Aube à Troyes
La prévention #suicide : c'est l'affaire de tous
Soirée à destination des prof. et des étudiants en santé et des sentinelles de l'Aube


3114 : Ouverture du centre de réponse 3114 Guadeloupe et Îles du Nord

3114 : Ouverture du centre de réponse 3114 Guadeloupe et Îles du Nord

Actualité

Le 3114 est le numéro national de prévention du suicide.

Le 3114, un numéro ouvert 24h/24 et 7j/7

Confidentiel et gratuit, le 3114, numéro national de prévention du suicide, permet de répondre aux besoins immédiats des personnes en recherche d’aide : écoute, évaluation, intervention, urgence, orientation ou accompagnement. Il s’adresse également aux professionnels en contact avec des personnes en détresse ou en quête d’information sur le suicide et sa prévention.

Ce dispositif vise à réduire le nombre de suicides en France en offrant aux citoyens en grande souffrance une ligne téléphonique qui apporte une réponse professionnelle, 24h/24 et 7j/7, en lien avec les acteurs du territoire pour une prise en charge adaptée à chaque situation.

Ses missions :

  • Soulager la détresse psychologique de la personne suicidaire, de son entourage et des personnes endeuillées à la suite d’un suicide
  • Aider les professionnels en contact avec des personnes en détresse
  • Sensibiliser la population à la problématique du suicide et à sa prévention
  • Promouvoir les efforts de prévention sur notre territoire
  • S’inscrire et participer à un écosystème local sanitaire, social et médico-social

Un centre de réponse Guadeloupe et Îles du Nord pour compléter le dispositif 3114

Le Centre de la Guadeloupe vient renforcer les 16 centres de réponse existants et répartis sur l’ensemble du territoire (France hexagonale et Outre-mer).

Centre de jour, il sera ouvert de manière continue 7/7J de 9h à 21h et permettra aux appelants de la Guadeloupe et des Îles du Nord, d’être pris en charge par des professionnels connaissant le territoire et ses nombreuses ressources, avec l’objectif d’apporter une réponse adaptée et de proximité.

En dehors de cette plage, les appels seront automatiquement redirigés vers le Centre de réponse 24h/24 du CHU de Montpellier.

Localisé au sein de l’EPSM de la Guadeloupe, le centre se trouve sous la coordination d’une médecin psychiatre, accompagnée d’un cadre de santé, d’une assistance sociale et d’une assistante médico-administrative. L’équipe des répondants, sera constituée de 6 infirmières de psychiatrie spécifiquement formées à la prévention du suicide et aux missions d’écoute, d’évaluation, d’orientation et d’intervention.

3114 : Numéro National de Prévention du Suicide

En 2021, dans la continuité de la feuille de route santé mentale et psychiatrie de 2018, le Ségur de la Santé a confirmé la mise en service, pour l’ensemble de la population française, d’un numéro national de prévention du suicide. Cette ligne d’appel nationale, ouverte officiellement le 1er octobre 2021, constitue une réponse essentielle à l’enjeu de l’accès et du maintien du lien avec le système de soins des personnes en souffrance.

Ce service, assuré par des professionnels de soins (psychologues ou infirmiers) spécifiquement formés permet, sur l’ensemble du territoire, 24H/24 et 7J/7, une prise en charge sanitaire des personnes ayant des idées suicidaires, depuis les premières idées de mort jusqu’à la crise suicidaire.  

Elle permet également d’apporter une réponse aux personnes qui s’inquiètent pour un proche, aux personnes endeuillées par suicide ou encore aux professionnels de santé désirant en savoir plus sur la prévention du suicide ou ayant besoin d’un avis spécialisé.

Le 3114 c’est aussi un acteur en prévention du suicide : au côté des répondants, des chargés de réseau et des assistants sociaux œuvrent pour mobiliser les divers partenaires (sociaux, médico sociaux, associatifs) afin d’apporter une réponse adaptée aux ressources du territoire, faire réseau, s’inscrire dans une prévention partagée et enfin œuvrer en faveur de la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

 Le 3114 au cœur d’une stratégie nationale de prévention du suicide

Avec l’ouverture du 3114, la France a complété sa stratégie nationale de prévention du suicide impulsée par la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie 2018 ». La France propose ainsi dorénavant des axes complémentaires tels que le dispositif VigilanS, le déploiement de réseaux Sentinelles, la prévention de la contagion suicidaire (www.papageno-suicide.com) et donc la mise en place du 3114 (www.3114.fr), le numéro national d’appel pour les personnes en détresse psychique.

 Aller plus loin

ETUDE RECHERCHE The impact of a telephone hotline on suicide attempts and self-injurious behaviors in patients with borderline personality disorder

The impact of a telephone hotline on suicide attempts and self-injurious behaviors in patients with borderline personality disorder
Alice Buronfosse (1) , Marion Robin (2) , Mario Speranza (3, 4) , Philibert Duriez (1, 5) , Jérôme Silva (1) , Maurice Corcos (2) , Fabienne Perdereau (6) , Nadia Younes (3, 4) , Lionel Cailhol (7, 8) , Philip Gorwood (4) , Alexandra Pham-Scottez (1)
1 GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences
2 IMM - Institut Mutualiste de Montsouris
3 CESP - Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations
4 CHV - Centre Hospitalier de Versailles André Mignot
5 IPNP - U1266 Inserm - Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris
6 Clinique Dupré - Fondation Santé des Etudiants de France [Sceaux]
7 CRIUSMM - Centre de Recherche de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal
8 UQAM - Université du Québec à Montréal = University of Québec in Montréal
Documentation  Portail HAL Inserm

Article Dans Une Revue Frontiers in Psychiatry Année : 2024
Résumé

Background: Borderline personality disorder is often associated with self-injurious behaviors that cause personal suffering, family distress, and substantial medical costs. Mental health hotlines exist in many countries and have been shown to be effective in some contexts, but none have been specifically designed for borderline patients. The aim of the present study is to evaluate the impact of a 24/7 hotline dedicated to patients with borderline personality disorder on suicide attempts and self-injurious behaviors. Methods: We conducted a single-blind, multicenter (9 French centers) clinical trial with stratified randomization (by age, sex and center). Patients (N = 315) with a diagnosis of borderline personality disorder (according to the SIDP-IV) were randomized into two groups with or without access to the hotline in addition to treatment as usual. The number of suicide attempts and self-injurious behaviors in each group within 12 month were analyzed in the "per protocol" population (Student's t-tests, 5% significance threshold), adjusting for possible confounders in a multivariate analysis (using Poisson regression). The percentage of patients with suicide attempts and with self-injurious behaviors (and other percentages) were analyzed in the per protocol population (χ2-tests or exact Fischer tests, 5% significance threshold). Results: The mean number of suicide attempts was 3 times lower in the hotline group (0.41 vs. 1.18, p = 0.005) and the mean number of self-injurious behaviors was 9 times lower (0.90 vs. 9.5, p = 0.006). Multivariate analysis confirmed the effectiveness of the hotline in reducing suicide attempts and self-harm. Conclusion: This study supports the effectiveness of hotlines in reducing self-aggressive behavior in patients with borderline personality disorder. Such support is easy to use, cheap and flexible, and therefore easy to implement on a large scale.

Mots clés  borderline personality disorder hotline suicide attempt self-injurious behavior self-harm

Source https://inserm.hal.science/inserm-04434005

Fichier principal
Front Psych 2024 (Buronfosse, BLPD & hotline).pdf (375.38 Ko) Télécharger le fichier

Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
Licence : CC BY - Paternité

https://inserm.hal.science/inserm-04434005

Soumis le : vendredi 2 février 2024- Dernière modification le : lundi 18 mars

Citer
Alice Buronfosse, Marion Robin, Mario Speranza, Philibert Duriez, Jérôme Silva, et al.. The impact of a telephone hotline on suicide attempts and self-injurious behaviors in patients with borderline personality disorder. Frontiers in Psychiatry, 2024, 14, pp.1288195. ⟨10.3389/fpsyt.2023.1288195⟩. ⟨inserm-04434005⟩


Collections
INSERM CESP UVSQ UNIV-PARIS-SACLAY UP-SANTE GS-SANTE-PUBLIQUE




RECHERCHE Appel à projet dispositif ExposUM Doctoral Nexus Société & environnement social face aux conduites suicidaires

Qu’est-ce que le dispositif ExposUM Doctoral Nexus ?

Source https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf
Les Doctoral Nexus proposés par l’Institut ExposUM sont des réseaux de 3 à 4 doctorantes et doctorants, issus de disciplines différentes et affiliés à au minimum deux unités de recherche différentes.
Par rapport à une thèse classique, participer à un Doctoral Nexus favorisera la capacité à travailler en équipe et à concevoir des projets de manière transdisciplinaire tout en approfondissant son propre champ d’expertise.

Un programme pédagogique spécifique sera proposé et les doctorant(e)s concerné(e)s auront également l’opportunité d’organiser un séminaire au sein du réseau Nexus.
Les thèses sont financées d’emblée pour 4 années, comprenant le salaire du doctorant ou de la doctorante ainsi qu’une enveloppe d’environnement.

Résumé du Projet NEXUS
SECS. Société & environnement social face aux conduites suicidaires
En lire plus https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf


Sujet de thèse :
Neurosciences sociales. Réponse inflammatoire et algique aux stress sociaux dans les
conduites suicidaires

En lire plus https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf

Modalités de candidature
La candidature doit être composée des éléments suivants :
- Un CV
- Une lettre de motivation
- De la copie du diplôme permettant l’inscription
- Des éléments spécifiques demandés par l’école doctorale Sciences Chimiques et
Biologiques pour la Santé CBS2 (https://edcbs2.umontpellier.fr/)
Si vous souhaitez postuler sur ce sujet, adressez au plus vite un mail à :
philippe.courtet@umontpellier.fr
e-olie@chu-montpellier.fr
en mettant en copie exposum-aap@umontpellier.fr afin de les informer de votre intérêt.
Avant le dimanche 21 avril, 20h CET
The University of Montpellier  RESEARCH CENTERS

Source https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf

mardi 12 mars 2024

ETUDE RECHERCHE Facteurs de risque de récidive et de suicide dans les six mois après une tentative de suicide dans la cohorte ALGOS : une analyse par arbre de survie

P21 Facteurs de risque de récidive et de suicide dans les six mois après une tentative de suicide dans la cohorte ALGOS : une analyse par arbre de survie
A. Demesmaeker, E. Chazard, G. Vaiva, A. Amad,
a University of Lille, Inserm, CHU de Lille, U1172 - LilNCog—Lille Neuroscience & Cognition, Lille, France
b Université de Lille, CHU de Lille, ULR 2694 - METRICS, CERIM, Public Health Dept, Lille, France
c University of Lille, Inserm, CHU Lille, U1172 - LilNCog—Lille Neuroscience & Cognition, Lille, France

https://doi.org/10.1016/j.jeph.2024.202318

Journal of Epidemiology and Population Health
Volume 72, Supplement 1, March 2024, 202318

Introduction
La compréhension de l'interaction entre les facteurs de risque de tentative de suicide (TS) et de suicide est cruciale pour le développement de plans de prévention efficace. L'objectif de cette étude est de fournir aux cliniciens un modèle prédictif simple du risque de TS et de suicide dans les 6 mois après une TS.

Méthodes
Une cohorte prospective de 972 sujets, a été incluse du 26 janvier 2010 au 28 février 2013, dans 23 services d'urgences en France, dans les sept jours suivant une TS. Nous avons réalisé une analyse par arbre de survie avec toutes les variables sociodémographiques et cliniques disponibles à l'inclusion (méthode de TS, diagnostic psychiatrique via quatre items du MINI et échelle d'intentionnalité suicidaire de Beck). Les résultats de l'arbre de décision ont ensuite été utilisés pour définir un algorithme prédictif simple pour les cliniciens.

Résultats
La cohorte était composée de 63,6 % de femmes et la moyenne d'âge était de 38 ans. Les résultats de l'arbre de survie ont mis en évidence trois sous-groupes de patients présentant un risque accru de récidive de TS ou de décès par suicide dans les six mois après la TS : 1) les patients présentant un trouble de l'usage de l'alcool (TUA) et une TS antérieure avec une consommation aiguë d'alcool (rapport de risque [RR]=2,92 ; IC 95 %, 2,08 à 4,10), 2) les patients sans TUA, ayant fait 1 ou 2 TS et souffrant de troubles anxieux (RR=0,98 ; IC 95 %, 0,69 à 1,39), et 3) les patients sans TUA et ayant des antécédents de plus de 2 TS au cours des trois dernières années (RR=2,11 ; IC à 95 %, 1,25 à 3,54). Le groupe de bon pronostic comprenait tous les autres patients.

Conclusion
En utilisant une méthode data-driven, cette étude a identifié quatre facteurs cliniques qui interagissent ensemble pour réduire ou augmenter le risque de récidive. Ces combinaisons de facteurs de risque permettent une meilleure évaluation du risque d'un sujet dans la pratique clinique.

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2950433324001289#preview-section-abstract

RETOURS SUR JNPS Paris (75) du 9/02/24 les videos du colloque

 Les vidéos du colloque à Paris (9 février 2024)

Lien social et prévention partagée :  Comprendre, Entretenir, Recréer :

https://www.unps.fr/les-videos-du-colloque-a-paris-9-fevrier-2024--_r_128.html