lundi 14 avril 2025

Dépression : une étude pour mieux comprendre comment elle se conjugue au masculin

Dépression : une étude pour mieux comprendre comment elle se conjugue au masculin

Une équipe française cherche à recruter des patients dépressifs, pour une étude qui ambitionne de mieux identifier les symptômes chez les hommes, et ainsi améliorer leur prise en charge.

Le paradoxe a de quoi surprendre. On comptabilise deux fois plus de diagnostics de dépression chez les femmes, mais trois fois plus de suicides chez les hommes. Lancée avec le soutien des fondations Pierre-Deniker et Sisley-d’Ornano, l’étude Gendep ambitionne de démêler les causes d’une telle situation. Un moindre recours des hommes aux soins psychiatriques ? De possibles symptômes mal identifiés, parce que différents de ceux des femmes et mal connus ?

Margaux Hazan, interne en psychiatrie et chercheuse en santé publique, responsable de cette enquête, s’est aussi appuyée sur un constat pour entamer ces travaux : « A l’hôpital ou au sein des services d’urgences, nous rencontrons des hommes en dépression, souvent sévère. Cela contraste avec les soins de psychiatrie en ville, où Doctolib comptabilise deux tiers de patientes parmi les prises de rendez-vous chez un psychiatre. » De quoi s’interroger sur les raisons de cet écart, et sur une possible arrivée des hommes à un stade plus avancé de leur pathologie.

Les patients, des « cochercheurs »

Des hommes et des femmes déprimés vont donc être interrogés en nombre. Ils appartiennent à la cohorte ComPaRe (Communauté de patients pour la recherche) de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. La plateforme compte déjà plus de 5 000 inscrits sur son volet « dépression », mais elle aimerait en rassembler davantage, et rééquilibrer le nombre d’hommes, qui représentent pour l’heure seulement 20 % des participants. « ComPaRe Dépression est vraiment un dispositif de recherche participative. Chaque étude implique au moins deux patients comme cochercheurs », explique Astrid Chevance, psychiatre qui travaille au côté de Margaux Hazan au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Cress).

En sus des professionnels (des psychiatres, mais aussi des sociologues, par exemple), deux hommes déprimés comptent parmi les dix membres du comité scientifique qui a élaboré les questionnaires utilisés pendant l’étude. Son but principal vise à déterminer l’existence, ou non, de symptômes spécifiques de la dépression chez les hommes.

90 symptômes listés pour affiner les diagnostics

Pour y parvenir, 90 symptômes ont été listés. Certaines émotions comme la tristesse, mais d’autres aussi, comme l’irritabilité. Des éléments davantage d’ordre comportemental, à l’instar du recours à des substances psychoactives (alcool, tabac…), ou encore des difficultés dans les relations aux autres, et des symptômes sexuels.

Tous dans des échelles d’analyse les plus fines possibles : « Nous ne limitons pas la question de la sexualité à la perte de libido, par exemple, illustre Astrid Chevance. En interrogeant les patients sur ce grand nombre de manifestations possibles de la dépression, l’idée consiste à déterminer si certaines sont plus saillantes chez les hommes, mais aussi comment elles s’agencent entre elles et s’articulent avec des variables comme l’âge, le statut socio-économique… »


Chez les femmes, le rôle des variations hormonales

Des études sur les différences symptomatologiques ont déjà été réalisées dans les années 1970 par les Anglo-Saxons, rappelle Margaux Hazan. Elles pointaient la présence de symptômes plus externalisés dans les dépressions masculines, comme l’agressivité et l’irritabilité ou la présence de conduites addictives. De son côté, la psychiatre Lucy Joly, coauteur avec Hugo Bottemanne de La Dépression au féminin (Éditions du Rocher, septembre 2024), relève la présence de symptômes dépressifs spécifiques chez les femmes : l’augmentation de l’appétit, le besoin de dormir davantage, les ruminations, les douleurs corporelles… Elle observe aussi chez elles davantage de rythmicité des symptômes, notamment du fait des variations hormonales, et un plus gros risque de rechuter et de voir la dépression devenir chronique.

Une fois la spécificité des symptômes mieux précisée, les chercheuses indiquent que les résultats de l’étude pourront être rapidement utilisés de façon opérationnelle en pratique clinique. Mais aussi en recherche, puisque des échelles plus sensibles à la dépression masculine pourront voir le jour et affiner les travaux sur la prévalence, autrement dit le nombre de dépressions. Sans oublier, invite Astrid Chevance, « la nécessaire levée du tabou de la santé mentale chez les hommes ».


Pour participer à l’étude, inscrivez-vous sur le site internet https://compare.aphp.fr/depression/

https://sante.lefigaro.fr/medecine/depression-une-etude-pour-mieux-comprendre-comment-elle-se-conjugue-au-masculin-20250414

FORMATION Pays des Vallons de Vilaine (35) juin 2025 Evaluation et Orientation de la crise suicidaire

 Offre de formation Evaluation et Orientation de la crise suicidaire – Pays des Vallons de Vilaine

La Maison Associative de la Santé avec le soutien financier de l’Agence Régionale de Santé Bretagne et le soutien logistique de DAC’tiv Antenne des Vallons de Vilaine , propose une session de formation « Evaluation et orientation de la crise suicidaire » à destination des acteurs du Pays des Vallons de Vilaine:

 Lundi 16 et mardi 17 juin 2025 (2 jours obligatoires)

De 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h

A l’Espace Galatée, Rue du Commandant Charcot à Guichen

 PROGRAMME 

 INSCRIPTIONS : Pour vous inscrire à cette formation, cliquez ici ! , avant le 18 avril 2025.

La réponse à votre demande vous sera adressée, par mail, en mai.

Cette formation est gratuite. Seuls les déplacements et les déjeuners ne sont pas pris en charge.

12 participants max : selon le nombre de demandes, cette formation peut être soumise à une sélection des demandeurs (hétérogénéité des profils).

https://maisondelasante.com/offre-de-formation-evaluation-et-orientation-de-la-crise-suicidaire-pays-des-vallons-de-vilaine-2/

Les inscrits s’engagent à participer à la totalité de la formation.

Merci de bien prendre connaissance du programme avant toute inscription.

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter Alicia Gendre : a.gendre@maisondelasante.com

ONPE SYNTHESES Risque suicidaire des mineurs confiés : lever l’indicible

ONPE SYNTHESES N°22 

ÉCHOS DE LA RECHERCHE EN PROTECTION DE L’ENFANCE

Risque suicidaire des mineurs confiés : lever l’indicible (n° 22)

2025

Publications ONPE

Parcours et intervention - Santé

Ce numéro d’ONPE Synthèses a été rédigé par Charlène Charles et Christophe Trombert, sociologues, à partir de leur recherche soutenue par le conseil scientifique de l’ONPE.

La publication met en lumière le tabou suicidaire en protection de l’enfance et renseigne sur les différents facteurs complexifiant le repérage des risques au sein des MECS. Les difficultés d’identification et de qualification du risque suicidaire peuvent se nourrir des conditions de prise en charge dans un cadre collectif mais aussi de de la fréquence des conduites à risque chez les jeunes confiés.  Pour les auteurs, « lever l’indicible » constitue un des préalables incontournables de la prévention et de la prise en charge.

 

Communication : Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse

Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse
Réalisation : 13 mars 2025 - Mise en ligne : 3 avril 2025

Lieu de réalisation
IAE de Caen
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fqn1-st14
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2025, 13 mars). Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse , in Représentations de la vieillesse et du vieillissement, approches pluridisciplinairesINAIRES. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fqn1-st14. (Consultée le 14 avril 2025)





Ce que les récits de la souffrance et des tentatives de suicide des personnes âgées nous disent des représentations contemporaines genrées de la vieillesse
Réalisation : 13 mars 2025 - Mise en ligne : 3 avril 2025
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Résumé de la communication : Le pari de cette communication est d’interroger les représentations sociales de la vieillesse, non à partir des discours sur le bien-vieillir actif et en santé, mais à partir des plaintes morales, des désirs de mort et des modes de narration de tentatives de suicide réalisées à des âges avancés.

Partant d'une recherche qualitative financée par la DREES et l'ONS entre 2019 et 2022, nous montrerons comment ces plaintes expriment des tensions découlant des normes d'âge et de genre (ne pas / ne plus pouvoir se conformer au modèle du vieillir actif et autonome, à des modèles de féminité ou de masculinité auxquels on a pu s'identifier par le passé ou auxquels on se sent tenu par l'entourage). Et nous soulignerons ensuite comment l'expression même de ces plaintes demeure cadrée par des scripts institutionnels lié au lieu de vie, mais aussi par des scripts âgisés et genrés d'expression de la souffrance (de quoi, auprès de qui et comment peut-on se plaindre quand on est un vieil homme ou une vieille femme ? Et comment parvient-on à se faire entendre ?). La communication terminera par une discussion sur les inégalités liées à l'âge et au genre que ces cadrages sociaux d'expression de la souffrance alimentent, notamment les enjeux .

Auteures : Pauline Launay est ingénieure de recherche en sociologie au CHU de Caen et chercheure associée au Laboratoire CERREV de l’université de Caen Normandie, où elle mène des travaux en sociologie et en anthropologie de la santé, de la maladie et du corps. Ses recherches portent notamment sur les soins palliatifs, les enjeux éthiques en santé et les transformations des pratiques dans les contextes de crise sanitaire. Elle a récemment contribué à des projets tels que COVIDEHPAD, Malâge (Mal-être au Grand âge en contexte pandémique), EVA-Sénior, sur les volontés de mourir des personnes âgées, et à la mission de santé publique PRIMO, sur le bon usage des antibiotiques en soins primaires.

Ingrid Voléry est professeure de sociologie au laboratoire TETRAS de l'Université de Lorraine. Ses recherches se déploient à la croisée de la sociologie des âges, du genre et de la santé. Elle travaille, depuis plusieurs années, sur le mal-être et les conduites suicidaires des personnes âgées, sur la fin de vie et sur les enjeux de santé - somatique et mentale - accompagnant les transitions d'âge et seuils biographiques (entrée en paternité, en Ehpad).

https://www.canal-u.tv/chaines/la-forge-numerique/representations-de-la-vieillesse-et-du-vieillissement-approches-2

lundi 7 avril 2025

GUIDE Angleterre Se protéger du suicide : Guide des meilleures pratiques pour l'évaluation, la formulation et la gestion de la sécurité

Staying safe from suicide: Best practice guidance for safety assessment, formulation and management

 Document first published: https://www.england.nhs.uk/long-read/staying-safe-from-suicide/

Avant-propos

Ces lignes directrices soutiennent les efforts du gouvernement pour réduire le suicide et améliorer les services de santé mentale. Elles encouragent une transition vers une approche plus holistique et centrée sur la personne, plutôt que de se fier à la prédiction du risque, peu fiable car les pensées suicidaires peuvent évoluer rapidement. Elles recommandent plutôt d'utiliser une méthode fondée sur la compréhension de la situation de chaque personne et la gestion de sa sécurité.

Nous demandons à tous les praticiens de santé mentale de suivre ces principes. Cependant, les conseils seuls ne suffisent pas. Un véritable changement nécessite des améliorations en matière de formation, d'éducation et de culture organisationnelle. Nombreux sont ceux qui adoptent déjà cette approche, mais son succès dépend de la collaboration de l'ensemble du système de santé mentale, notamment le NHS, les prestataires privés, les associations caritatives et les praticiens indépendants. C'est pourquoi nous sommes ravis que de nombreuses organisations clés l'aient adoptée. C'est un domaine dans lequel nous devons être ouverts à l'apprentissage et à l'amélioration, et où notre travail n'est jamais terminé. Selon les conseillers en expérience vécue qui ont soutenu ce travail :

Notre plus profond espoir est que ces connaissances transforment la manière dont l'expérience vécue façonne la prévention du suicide, de l'élaboration des politiques aux soins de première ligne. Chacun mérite de se sentir véritablement entendu et soutenu dans ses moments les plus difficiles, quels que soient son origine et sa situation.

Claire Murdoch , directrice nationale de la santé mentale, NHS England
Dr Adrian James , directeur médical national pour la santé mentale et la neurodiversité, NHS England
Philip Pirie (coprésident) , Voix des patients et du public
Dr Adrian Whittington (coprésident) , responsable clinique national pour les professions psychologiques, NHS England
Seamus Watson (responsable de programme) , directeur national de l'amélioration, NHS England
Richard Webb (rédacteur principal) , directeur adjoint des soins infirmiers, santé mentale communautaire, Southern Health NHS Foundation Trust

Philip Pirie dédie sa campagne de prévention du suicide à la mémoire de son fils Tom.
Lire la suite en anglais  https://www.england.nhs.uk/publication/staying-safe-from-suicide/


jeudi 3 avril 2025

Hacking Health Lyon 2025 - Esp'Hop : prévenir le suicide en milieu hospitalier

26 mars 2025

Du 14 au 16 février, 107 participants ont rejoint les 16 porteurs de projet pour le Hacking Health Lyon 2025 : un événement d'innovation en santé qui invite l'ensemble de l'écosystème de santé lyonnais à s'unir pour repenser la santé de demain pendant 48h. Pour cette 8ème édition, la santé mentale était une des 4 grandes thématiques. Découvrez la solution innovante imaginée par l'équipe Esp'Hop pour la prévention du suicide en milieu hospitalier qui a obtenu le prix dans la catégorie "Santé mentale".


Paris : contre le stress et les pensées suicidaires, la Maison bleus redonne des couleurs aux policiers

Paris : contre le stress et les pensées suicidaires, la Maison bleus redonne des couleurs aux policiers

mardi 1 avril 2025 Denis Courtine

Le Parisien (site web)

En sueur mais avec un sourire jusqu'aux oreilles. D'un pas pressé, Tibère (le prénom a été changé), policier d'une unité administrative, longe Notre-Dame pour regagner la préfecture où il travaille juste à côté à Paris (IVe). Pendant deux heures ce jeudi midi, il n'a peut-être pas retrouvé la foi dans son métier mais il a en revanche oublié ses soucis. « La salsa, on ne trouve pas mieux pour ça, éclate-t-il de rire. Pourtant l'année dernière, ça n'allait pas trop. J'étais au bord du burn-out. On ne fait pas un métier évident. »

Ce regain de forme, il le doit sans doute à la structure qui a mis en place depuis le début de l'été ces cours de salsa très suivis. Une des nombreuses initiatives, avec le tir virtuel, la réflexologie, la sophrologie, le yoga, de la « Maison bleus ». Bleu, comme la couleur de l'uniforme et peut-être également comme les petites blessures des fonctionnaires. On l'aura compris, il s'agit d'un euphémisme.

En 2024, 27 policiers se sont suicidés en France

Derrière les problèmes de stress et plus globalement de mal-être au travail, il y a le spectre du suicide. Un mot qui n'est plus tabou mais que dans la structure, inaugurée il y a tout juste un an, on rechigne à employer de peur d'effaroucher ceux qui auraient envie de passer. « Être fort, c'est pourtant savoir aussi demander de l'aide », insiste Jean-Christophe Bongibault, chargé de mission pour le programme de mobilisation contre les suicides dans la police et responsable de la Maison bleus.

En 2024, 27 policiers se sont donnés la mort dans tout le pays. Un chiffre historiquement bas depuis plus de 20 ans. Bien loin de 2019 et ses 59 décès. Sur le territoire de la préfecture de police, c'est-à-dire à Paris et dans la petite couronne, 2 policiers se sont tués l'année dernière (1 depuis le 1er janvier 2025 dans les effectifs de la PP), contre 5 en 2023 et 11 l'année d'avant, confirmant la tendance nationale.

Comment l'expliquer ? « On ne cherche pas à expliquer cette baisse, on la constate, avance prudemment Guillaume Douheret, directeur des ressources humaines à la préfecture de police. Ce qu'on essaye de faire, c'est tout simplement d'accompagner nos personnels pour qu'ils se sentent bien. D'où l'importance de la Maison bleus, un endroit qui fait du bien ».

« Il faut être humble avec ces chiffres, renchérit Jean-Christophe Bongibault. C'est un peu comme les accidents de la route. Cela peut augmenter une année sans qu'il y ait vraiment d'explication. Ce qui me semble plus pertinent, c'est l'augmentation du nombre de signalements, 18 ces deux dernières années. Plus on fait de prévention, plus on a de dispositifs et plus on est efficaces ».

Des maraudes contre l'isolement social pendant les JO

La Maison bleus trouve sa place au moment des Jeux olympiques. À cette période, près de 2 000 policiers venus de toute la France montent à Paris pour sécuriser l'événement. Des provinciaux le plus souvent sans grande expérience et sans attache dans la capitale. Bref de quoi broyer du noir quand la journée est terminée.

« Nous avons organisé des maraudes pour savoir s'ils allaient bien, explique le DRH. Elles partaient toutes d'ici. C'était le point névralgique. » « On ne peut pas obliger un policier à aller voir un psychologue s'il ne se sent pas bien, analyse Murièle Boireau, sous-directrice chargée de la prévention et de la qualité de vie au travail. Mais avec ce dispositif, on a pu renverser le problème en les invitant à la Maison bleus. On renoue aussi avec la famille police. »

À la rentrée, la structure est restée ouverte car ce problème de lien social est plus profond qu'on imagine. « Quand vous avez grandi dans le Sud-Ouest ou au fin fond de la Bretagne et que votre première affectation c'est la banlieue parisienne, la transition est violente, contextualise un gardien de la paix du Val-de-Marne. Vous morflez la journée parce que c'est chaud et le soir vous vous retrouvez souvent tout seul dans votre studio. À part vos nouveaux collègues, vous ne connaissez personne. »

D'où l'intérêt de cette structure où on danse, on fait des jeux de société, on bouquine, on lit la presse. « Les gens qui travaillent ici sont principalement d'anciens policiers à qui on peut se confier parce qu'ils connaissent déjà la difficulté de notre profession. »

« On se retrouve confrontés à une violence qu'on a peu connue »

Une écoute qui va au-delà de l'isolement social. À l'étage, Didier, de l'association Police-action-solidaire, tente de venir en aide à ses collègues victimes de chocs post-traumatiques. Il sait de quoi il parle. Son équipier s'est éteint dans ses bras après avoir été atteint d'une balle. « Aujourd'hui, on se retrouve confrontés à une violence qu'on a peu connue. J'aurais aimé que cette structure soit ouverte plus tôt. »

« On travaille avec plusieurs partenaires comme l'association de Didier mais aussi des hôpitaux comme Saint-Anne ou l'Hôtel-Dieu, précise le responsable de la Maison bleus. Vous savez ce n'est pas toujours évident de parler de son métier. Certains ne le font jamais une fois chez eux. D'autres le font trop et épuisent leurs proches. Si tu cherches à parler, il y a maintenant la Maison bleus. »

Pour l'heure, le dispositif n'est accessible qu'aux policiers de l'agglomération parisienne. Il est question, qu'à l'avenir, il s'ouvre à toute l'Île-de-France. Cet article est paru dans Le Parisien (site web)

https://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-contre-le-stress-et-les-pensees-suicidaires-la-maison-bleus-redonne-des-couleurs-aux-policiers-01-04-2025-K3HKCVG7BRGXJEVJJQBK6EGJPU.php

MANIFESTATION 23/04/25 Evreux (27) Colloque « Dépression et suicide de la personne âgée : comprendre pour prévenir et agir" !

Colloque « Dépression et suicide de la personne âgée : comprendre pour prévenir et agir" !

23/04/2025

EVREUX

 

Nous avons le plaisir de vous informer que le colloque « Dépression et suicide de la personne âgée : comprendre pour prévenir et agir ! » se tiendra le 23 avril 2025, à Evreux.

Cet évènement est ouvert à tous professionnels ou représentants d’association concernés par la personne âgée à domicile ou en établissement.
Programme en cours de finalisation, à venir.

En attendant, nous vous invitons à réserver cette date dans votre agenda et vous inscrire via ce lien ou en utilisant le QR Code de l’affiche ci-jointe.

Inscrivez-vous ici

source https://www.cr3pa.fr/colloque-depression-et-suicide-de-la-personne-agee-comprendre-pour-prevenir-et-agir