samedi 22 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
Initiatives internet un annuaire mondiale open source
La prévention du suicide Wiki international, The International Suicide Prevention Wiki (ISP Wiki)
est un annuaire mondial des permanences de prévention du suicide, chat en ligne, text-lines et ressources. Le Wiki ISP est un open source pour être utilisé par toute personne ou organisation. Ce répertoire a été créé pour l'App PostSecret et peut être utilisée librement dans d'autres applications pour connecter instantanément des personnes dans le besoin vers des centres de crise près de chez eux.
http://suicideprevention.wikia.com/wiki/International_Suicide_Prevention_Directory
http://suicideprevention.wikia.com/wiki/International_Suicide_Prevention_Directory
ROYAUME UNI Suicides dans les prisons, epidemiologie et diffusion des données
- Le suicide dans les prisons anglaises et Pays de Galles: 10 ans de données cartographiées
Jacopo Ottaviani a rassemblé des détails sur les 833 prisonniers qui se sont suicidés dans les prisons en Angleterre et au Pays de Galles entre 2001 et 2011, voici les données complètes
Article et données en anglais : http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2012/sep/17/prison-probation-suicide-mapped
résumé- extraits : Les chiffres publiés par le ministère de la Justice dans un rapport intitulé Sécurité en garde à vue, montrent que, en 2011, sur une population de 85.851 prisonniers, 57 se sont suicidés, c'est 0,66 par 1.000 prisonniers. Dans la population générale du Royaume-Uni, de 2006 à 2010, le taux de suicide enregistré chaque année est resté stable autour de 0,00017 pour 1.000 habitants selon le Bureau pour la dernière version nationale de la statistique ».
La majorité des personnes condamnées, qui se sont suicidés en 2012 étaient de sexe masculin (96,5%), blanc (87%) et âgés entre 21 et 49 (79%). La plupart d'entre eux étaient en détention provisoire (35%) ou détenus condamnés (59%). En termes de nationalité: 22,8% des détenus qui se sont suicidés étaient des non-ressortissants britanniques.
propose également de s' intéresser au calcule du nombre relatif de suicides de toute la population carcérale spécifique, et de vérifier les taux de suicide et les taux de surpeuplement des prisons si ils sont corrélées ou non. "
Lire l'article et accès aux données http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2012/sep/17/prison-probation-suicide-mapped
Autres liens - Sécurité en garde à vue Bulletin trimestriel des statistiques sur les décès, l'automutilation et les agressions dans la garde de prison
http://www.justice.gov.uk/statistics/prisons-and-probation/safety-in-custody
Jacopo Ottaviani a rassemblé des détails sur les 833 prisonniers qui se sont suicidés dans les prisons en Angleterre et au Pays de Galles entre 2001 et 2011, voici les données complètes
Article et données en anglais : http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2012/sep/17/prison-probation-suicide-mapped
résumé- extraits : Les chiffres publiés par le ministère de la Justice dans un rapport intitulé Sécurité en garde à vue, montrent que, en 2011, sur une population de 85.851 prisonniers, 57 se sont suicidés, c'est 0,66 par 1.000 prisonniers. Dans la population générale du Royaume-Uni, de 2006 à 2010, le taux de suicide enregistré chaque année est resté stable autour de 0,00017 pour 1.000 habitants selon le Bureau pour la dernière version nationale de la statistique ».
La majorité des personnes condamnées, qui se sont suicidés en 2012 étaient de sexe masculin (96,5%), blanc (87%) et âgés entre 21 et 49 (79%). La plupart d'entre eux étaient en détention provisoire (35%) ou détenus condamnés (59%). En termes de nationalité: 22,8% des détenus qui se sont suicidés étaient des non-ressortissants britanniques.
propose également de s' intéresser au calcule du nombre relatif de suicides de toute la population carcérale spécifique, et de vérifier les taux de suicide et les taux de surpeuplement des prisons si ils sont corrélées ou non. "
Lire l'article et accès aux données http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2012/sep/17/prison-probation-suicide-mapped
Autres liens - Sécurité en garde à vue Bulletin trimestriel des statistiques sur les décès, l'automutilation et les agressions dans la garde de prison
http://www.justice.gov.uk/statistics/prisons-and-probation/safety-in-custody
AUTRES PAYS COMMUNIQUE DES SAMARITAINS ROYAUME UNI : SUICIDE DES HOMMES & INEGALITES SOCIALES
Communiqué de presse: Pourquoi 3000 hommes d'âge moyen meurent par suicide chaque année
Jeudi 20 Septembre 2012
Un nouveau rapport sorti aujourd'hui (jeudi 20 Septembre) examine en profondeur pourquoi les hommes issus de milieux défavorisés agés de 30, 40 et 50 ans sont plus à risque de suicide. En moyenne, près de 3.000 hommes d'âge moyen prennent leurs propres vies tous les ans et les hommes issus de milieux socio-économiques défavorisés vivant dans les quartiers défavorisés sont dix fois plus susceptibles de mourir par suicide que les hommes des milieux socio-économiques élevés vivant dans les quartiers les plus aisés .
Ce rapport, commandé par les Samaritains, service d'assistance téléphonique, explore les raisons du suicide au delà des enjeux de la santé mentale dans ce groupe d'hommes et appelle pour que le suicide soit traité comme une inégalité sanitaire et social et pas seulement comme un problème de santé mentale. La recherche, "les hommes et suicide: Pourquoi est-ce un problème social", révèle que:
Les hommes se comparent à un ««gold standard»» avec pouvoir d'achat, contrôle et invincibilité. Quand ils croient qu'ils ne respectent pas cette norme, ils éprouvent un sentiment de honte, ce qui peut les amener à avoir des pensées suicidaires.
Les hommes dans le milieu de la vie font désormais partie de la génération « tampon », pas sûrs de d’être comme leurs aînés, des pères traditionnels, solides, silencieux, austères ni être comme les plus jeunes des fils plus progressistes et individualistes.
La nature changeante du marché du travail au cours des 60 dernières années a affecté les hommes de la classe ouvrière. Avec le déclin des industries masculines traditionnelles, ils ont perdu non seulement leur emploi, mais aussi une source de fierté et d'identité masculine.
Les hommes dans le milieu de la vie sont dépendant d'un partenaire féminine pour le soutien affectif. Mais aujourd'hui, les hommes sont moins susceptibles d'avoir une vie longue avec le même partenaire, et plus susceptibles de vivre seuls, sans les compétences sociales ou émotionnelles comme recours.
Ce rapport revient sur les "Samaritains Day" avec le lancement de la campagne "We’re in Your Corner". Elle fait partie d'un partenariat de cinq ans avec le réseau ferroviaire afin de réduire les suicides sur les voies ferrées. Elle comprendra des affiches et d'autres initiatives sur le réseau ferroviaire visant à se rapprocher de ce groupe, en les encourageant à demander de l'aide et envisager d'appeler les Samaritains.
Stephen Platt, l'administrateur des Samaritains et professeur de recherche de politique sanitaire à l'université d'Edimbourg, a déclaré:" Il a été récemment reconnu que les hommes en milieu de la vie ne peuvent plus être ignorés comme un groupe à risque élevé de suicide. Toutefois, ce rapport montre que ce sont les hommes issus de milieux socio-économiques défavorisés qui ont désespérément besoin d'aide.
«Les hommes sont souvent critiqués pour être réticents à parler de leurs problèmes et de ne pas demander de l'aide. Dans cet esprit, nous devons reconnaître que les hommes sont différents des femmes et il est nécessaire de mettre en place des services pour répondre à leurs besoins, afin qu'ils puissent être plus efficaces.
«Le rôle des problèmes de santé mentale dans le suicide est bien établi et ne doit pas être ignoré. Mais nous avons aussi besoin de se pencher sur les inégalités économiques et sociales qui contribuent à ce que des gens veulent prendre leur propre vie. Les décideurs politiques et les praticiens doivent faire avancer nos recommandations dans le rapport comme une question d'urgence. "
Samaritains appelle les gouvernements nationaux, de la santé, de l'aide sociale et les services sociaux, ainsi que le secteur du service, à reconnaître le risque accru de suicide chez les hommes en milieu de vie défavorisés traitant le suicide sous l'angle de la santé et inégalités sociales. . Il y a six recommandations:
- Relevez le défi d'aborder le genre et les inégalités socio-économiques dans le risque de suicide..
La politique et la pratique en matière de prévention de suicide doivent tenir compte des croyances, des soucis et du contexte des hommes - en particulier leurs vues sur ce que c'est que d'«être un homme».
- Reconnaître que pour les hommes en milieu de vie, la solitude est une cause très importante de leur risque élevé de suicide, et aider les hommes à renforcer leurs relations sociales.
Il doit y avoir des liens explicites entre la réduction de l'alcool et des stratégies de prévention du suicide, tous deux doivent aborder les relations entre la consommation d'alcool, la masculinité, la privation et le suicide.
- Soutenir les médecins généralistes à reconnaître les signes de détresse chez les hommes, et s'assurer que ceux issus de milieux défavorisés ont accès à une gamme de soutiens, pas simplement les médicaments uniquement.
- Appuyer la direction et la responsabilité au niveau local pour mettre en place des mesures pour prévenir le suicide.
Accédez au dossier de presse complet, y compris un résumé des études de cas et le rapport. (En anglais)
Pour plus d'informations sur le rapport, pour des interviews ou des études de cas, s'il vous plaît contacter le bureau de presse sur les Samaritains 020 8394 8300 ou email press@samaritans.org.
le communiqué en anglais : http://www.samaritans.org/news/press-release-why-3000-middle-aged-men-die-suicide-each-year
Jeudi 20 Septembre 2012
Un nouveau rapport sorti aujourd'hui (jeudi 20 Septembre) examine en profondeur pourquoi les hommes issus de milieux défavorisés agés de 30, 40 et 50 ans sont plus à risque de suicide. En moyenne, près de 3.000 hommes d'âge moyen prennent leurs propres vies tous les ans et les hommes issus de milieux socio-économiques défavorisés vivant dans les quartiers défavorisés sont dix fois plus susceptibles de mourir par suicide que les hommes des milieux socio-économiques élevés vivant dans les quartiers les plus aisés .
Ce rapport, commandé par les Samaritains, service d'assistance téléphonique, explore les raisons du suicide au delà des enjeux de la santé mentale dans ce groupe d'hommes et appelle pour que le suicide soit traité comme une inégalité sanitaire et social et pas seulement comme un problème de santé mentale. La recherche, "les hommes et suicide: Pourquoi est-ce un problème social", révèle que:
Les hommes se comparent à un ««gold standard»» avec pouvoir d'achat, contrôle et invincibilité. Quand ils croient qu'ils ne respectent pas cette norme, ils éprouvent un sentiment de honte, ce qui peut les amener à avoir des pensées suicidaires.
Les hommes dans le milieu de la vie font désormais partie de la génération « tampon », pas sûrs de d’être comme leurs aînés, des pères traditionnels, solides, silencieux, austères ni être comme les plus jeunes des fils plus progressistes et individualistes.
La nature changeante du marché du travail au cours des 60 dernières années a affecté les hommes de la classe ouvrière. Avec le déclin des industries masculines traditionnelles, ils ont perdu non seulement leur emploi, mais aussi une source de fierté et d'identité masculine.
Les hommes dans le milieu de la vie sont dépendant d'un partenaire féminine pour le soutien affectif. Mais aujourd'hui, les hommes sont moins susceptibles d'avoir une vie longue avec le même partenaire, et plus susceptibles de vivre seuls, sans les compétences sociales ou émotionnelles comme recours.
Ce rapport revient sur les "Samaritains Day" avec le lancement de la campagne "We’re in Your Corner". Elle fait partie d'un partenariat de cinq ans avec le réseau ferroviaire afin de réduire les suicides sur les voies ferrées. Elle comprendra des affiches et d'autres initiatives sur le réseau ferroviaire visant à se rapprocher de ce groupe, en les encourageant à demander de l'aide et envisager d'appeler les Samaritains.
Stephen Platt, l'administrateur des Samaritains et professeur de recherche de politique sanitaire à l'université d'Edimbourg, a déclaré:" Il a été récemment reconnu que les hommes en milieu de la vie ne peuvent plus être ignorés comme un groupe à risque élevé de suicide. Toutefois, ce rapport montre que ce sont les hommes issus de milieux socio-économiques défavorisés qui ont désespérément besoin d'aide.
«Les hommes sont souvent critiqués pour être réticents à parler de leurs problèmes et de ne pas demander de l'aide. Dans cet esprit, nous devons reconnaître que les hommes sont différents des femmes et il est nécessaire de mettre en place des services pour répondre à leurs besoins, afin qu'ils puissent être plus efficaces.
«Le rôle des problèmes de santé mentale dans le suicide est bien établi et ne doit pas être ignoré. Mais nous avons aussi besoin de se pencher sur les inégalités économiques et sociales qui contribuent à ce que des gens veulent prendre leur propre vie. Les décideurs politiques et les praticiens doivent faire avancer nos recommandations dans le rapport comme une question d'urgence. "
Samaritains appelle les gouvernements nationaux, de la santé, de l'aide sociale et les services sociaux, ainsi que le secteur du service, à reconnaître le risque accru de suicide chez les hommes en milieu de vie défavorisés traitant le suicide sous l'angle de la santé et inégalités sociales. . Il y a six recommandations:
- Relevez le défi d'aborder le genre et les inégalités socio-économiques dans le risque de suicide..
La politique et la pratique en matière de prévention de suicide doivent tenir compte des croyances, des soucis et du contexte des hommes - en particulier leurs vues sur ce que c'est que d'«être un homme».
- Reconnaître que pour les hommes en milieu de vie, la solitude est une cause très importante de leur risque élevé de suicide, et aider les hommes à renforcer leurs relations sociales.
Il doit y avoir des liens explicites entre la réduction de l'alcool et des stratégies de prévention du suicide, tous deux doivent aborder les relations entre la consommation d'alcool, la masculinité, la privation et le suicide.
- Soutenir les médecins généralistes à reconnaître les signes de détresse chez les hommes, et s'assurer que ceux issus de milieux défavorisés ont accès à une gamme de soutiens, pas simplement les médicaments uniquement.
- Appuyer la direction et la responsabilité au niveau local pour mettre en place des mesures pour prévenir le suicide.
Accédez au dossier de presse complet, y compris un résumé des études de cas et le rapport. (En anglais)
Pour plus d'informations sur le rapport, pour des interviews ou des études de cas, s'il vous plaît contacter le bureau de presse sur les Samaritains 020 8394 8300 ou email press@samaritans.org.
le communiqué en anglais : http://www.samaritans.org/news/press-release-why-3000-middle-aged-men-die-suicide-each-year
PARUTION Revue l’Observatoire (Belgique) Quelle prévention du suicide ?
Revue l’Observatoire n° 73 - Quelle prévention du suicide ? (sortie fin septembre) - 2012
lien http://www.revueobservatoire.be/spip.php?page=publication&id_produit=66
Les chiffres concernant le suicide sont
alarmants et appellent au développement d’approches plurielles, en
terrains variés. A l’hôpital et plus spécifiquement au départ des
services d’urgence, en ambulatoire avec une attention particulière pour
l’entourage, à domicile avec la création de partenariats, à destination
de publics plus ciblés et auprès des professionnels de divers champs, au
travail par le biais de sentinelles, par le détour du net et de ses
possibilités d’interactivité, en sensibilisant les médias et au-delà
l’opinion
Éditorial
Les chiffres concernant le suicide sont alarmants.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (2002), il y aurait un décès
par suicide dans le monde toutes les 40 secondes environ. La Belgique,
quant à elle, se situe parmi les 7 pays européens dont le taux de
mortalité par suicide est le plus élevé. Si l’on compare les données des
trois régions, la Wallonie se situe en tête de peloton.
Le suicide connaît des variations suivant l’âge, le sexe, le contexte de vie. Parmi les publics les plus à risques, les jeunes de 15 à 24 ans et les personnes de plus de 60 ans avec un pic aux alentours des 75 ans, les personnes isolées, celles vivant des situations de rupture (emploi, famille, dettes...), connaissant des troubles psychiques, les jeunes homosexuels, les personnes incarcérées.
Les données actuelles concernant le suicide ne sont cependant pas suffisantes. Une meilleure connaissance du phénomène permettrait de mieux le cerner, le comprendre et d’agir de manière plus efficiente sur les différents facteurs qui entrent en interrelation et peuvent induire idéations, tentatives et actes suicidaires.
Au-delà des chiffres, il y a bien des raisons de mener des actions de prévention du suicide. D’abord parce, contrairement aux idées préconçues, il ne s’agit pas d’un véritable choix mais d’une impasse. On ne se tue pas pour mourir mais pour en finir avec une souffrance infinie, une angoisse insupportable que l’on croit insurmontable. Parce qu’ensuite, il s’agit souvent d’un acte annoncé, d’un acte au bout d’un cheminement avec des signes précurseurs, des appels à l’aide que notre société du bonheur obligé, « y a qu’à le vouloir », de la peur de la faille , « t’es quand même pas dépressif ? » et de l’individualisme, allant de « à chacun, sa m..., sa croix, son choix » à « tire ton plan, assume, sois responsable » empêchent non seulement d’être osés dits... mais même d’être osés écoutés.
Une étude récente menée par la KU Leuven montre ainsi la corrélation entre taux de suicide et inclination à demander de l’aide. Plus nombreux et importants sont les obstacles, plus le taux de suicide est élevé. Parmi ces obstacles à la demande d’aide, il y a l’accessibilité, la disponibilité des dispositifs de soins et la connaissance de leur existence mais aussi le fait d’être ou non à l’aise avec cette démarche : que va-t-on penser de moi ? et même avant, que vais-je penser de moi qui en suis arrivé là ? aveu de faiblesse, d’échec, d’incapacité à mener sa barque, à résister au stress, à réussir, à se lier ou à se délier, à s’assumer...
Comme le dit Philippe Carette dans l’article introductif, le suicide est une question qu’il faut oser poser dans toute sa profondeur car elle interroge notre rapport à soi, aux autres, aux valeurs socles de notre société, à notre manière d’investir le temps de vie qui nous est donné. Aujourd’hui, l’homme se retrouve face à lui-même, condamné à trouver par lui-même et pour lui-même un sens à sa vie, une identité qui lui est propre, comme s’il était détaché des autres, et cette quête peut ressembler, pour certains, à un gouffre.aux valeurs socles de notre société, à notre manière d’investir le temps de vie qui nous est donné. Aujourd’hui, l’homme se retrouve face à lui-même, condamné à trouver par lui-même et pour lui-même un sens à sa vie, une identité qui lui est propre, comme s’il était détaché des autres, et cette quête peut ressembler, pour certains, à un gouffre.
Colette Leclercq
Le suicide connaît des variations suivant l’âge, le sexe, le contexte de vie. Parmi les publics les plus à risques, les jeunes de 15 à 24 ans et les personnes de plus de 60 ans avec un pic aux alentours des 75 ans, les personnes isolées, celles vivant des situations de rupture (emploi, famille, dettes...), connaissant des troubles psychiques, les jeunes homosexuels, les personnes incarcérées.
Les données actuelles concernant le suicide ne sont cependant pas suffisantes. Une meilleure connaissance du phénomène permettrait de mieux le cerner, le comprendre et d’agir de manière plus efficiente sur les différents facteurs qui entrent en interrelation et peuvent induire idéations, tentatives et actes suicidaires.
Au-delà des chiffres, il y a bien des raisons de mener des actions de prévention du suicide. D’abord parce, contrairement aux idées préconçues, il ne s’agit pas d’un véritable choix mais d’une impasse. On ne se tue pas pour mourir mais pour en finir avec une souffrance infinie, une angoisse insupportable que l’on croit insurmontable. Parce qu’ensuite, il s’agit souvent d’un acte annoncé, d’un acte au bout d’un cheminement avec des signes précurseurs, des appels à l’aide que notre société du bonheur obligé, « y a qu’à le vouloir », de la peur de la faille , « t’es quand même pas dépressif ? » et de l’individualisme, allant de « à chacun, sa m..., sa croix, son choix » à « tire ton plan, assume, sois responsable » empêchent non seulement d’être osés dits... mais même d’être osés écoutés.
Une étude récente menée par la KU Leuven montre ainsi la corrélation entre taux de suicide et inclination à demander de l’aide. Plus nombreux et importants sont les obstacles, plus le taux de suicide est élevé. Parmi ces obstacles à la demande d’aide, il y a l’accessibilité, la disponibilité des dispositifs de soins et la connaissance de leur existence mais aussi le fait d’être ou non à l’aise avec cette démarche : que va-t-on penser de moi ? et même avant, que vais-je penser de moi qui en suis arrivé là ? aveu de faiblesse, d’échec, d’incapacité à mener sa barque, à résister au stress, à réussir, à se lier ou à se délier, à s’assumer...
Comme le dit Philippe Carette dans l’article introductif, le suicide est une question qu’il faut oser poser dans toute sa profondeur car elle interroge notre rapport à soi, aux autres, aux valeurs socles de notre société, à notre manière d’investir le temps de vie qui nous est donné. Aujourd’hui, l’homme se retrouve face à lui-même, condamné à trouver par lui-même et pour lui-même un sens à sa vie, une identité qui lui est propre, comme s’il était détaché des autres, et cette quête peut ressembler, pour certains, à un gouffre.aux valeurs socles de notre société, à notre manière d’investir le temps de vie qui nous est donné. Aujourd’hui, l’homme se retrouve face à lui-même, condamné à trouver par lui-même et pour lui-même un sens à sa vie, une identité qui lui est propre, comme s’il était détaché des autres, et cette quête peut ressembler, pour certains, à un gouffre.
Colette Leclercq
Sommaire
LE SUICIDE
Suicide & société : « Nous vivons hors de..., hors de soi, de moi, de tout » - Philippe CARETTE
Le suicide, un phénomène dont il convient d’améliorer la connaissance et la qualité des données - Martine BANTUELLE et Alain LEVEQUE
LA PREVENTION DU SUICIDE
Pourquoi la prévention ? - Philippe SNOECK
Stratégies de prévention, modèles conceptuels & évidence scientifique - Evelien COPPENS, Gert SCHEERDER et Chantal van AUDENHOVE
Comportement suicidaire & influence des facteurs sociocognitifs et de la demande d’aide - Alexandre RENDERS et Chantal van AUDENHOVE
QUELQUES APPROCHES PARTICULIERES
Service d’urgences & crise suicidaire. Quelle prévention du suicide par le souci de l’autre - Michel WALTER , Michaël LE GALUDEC et Sofian BERROUIGUET *
Crise suicidaire : analyse de la demande, modalités d’intervention - Xavier MALISOUX *
Détresse, suicide de la personne âgée. Quelle prévention ? - Jean-Claude BLOND
Les réseaux Sentinelles : élargir la prévention du suicide en province de Liège - Philippe SNOECK *
Prévention par le détour du net, planète rencontre de/avec les jeunes - Maja PERRET-CATIPOVIC *
Le Forum du Centre de Prévention du suicide : un espace de libre expression, de partage, de soutien - Stéphanie DE MAERE *
Reportages dans les médias d’événements suicidaires : incidences et repères utiles - Martine BANTUELLE et Céline DE SA PEREIRA
BIBLIOGRAPHIE
Ce dossier de l’Observatoire a été construit sur base d’un colloque organisé par la Province de Liège en février 2012 sur le thème « Suicide & réseaux sociaux ». Les articles suivis d’un astérisque ont été sollicités auprès d’intervenants ou représentants d’organismes présents à ce colloque.
Suicide & société : « Nous vivons hors de..., hors de soi, de moi, de tout » - Philippe CARETTE
Le suicide, un phénomène dont il convient d’améliorer la connaissance et la qualité des données - Martine BANTUELLE et Alain LEVEQUE
LA PREVENTION DU SUICIDE
Pourquoi la prévention ? - Philippe SNOECK
Stratégies de prévention, modèles conceptuels & évidence scientifique - Evelien COPPENS, Gert SCHEERDER et Chantal van AUDENHOVE
Comportement suicidaire & influence des facteurs sociocognitifs et de la demande d’aide - Alexandre RENDERS et Chantal van AUDENHOVE
QUELQUES APPROCHES PARTICULIERES
Service d’urgences & crise suicidaire. Quelle prévention du suicide par le souci de l’autre - Michel WALTER , Michaël LE GALUDEC et Sofian BERROUIGUET *
Crise suicidaire : analyse de la demande, modalités d’intervention - Xavier MALISOUX *
Détresse, suicide de la personne âgée. Quelle prévention ? - Jean-Claude BLOND
Les réseaux Sentinelles : élargir la prévention du suicide en province de Liège - Philippe SNOECK *
Prévention par le détour du net, planète rencontre de/avec les jeunes - Maja PERRET-CATIPOVIC *
Le Forum du Centre de Prévention du suicide : un espace de libre expression, de partage, de soutien - Stéphanie DE MAERE *
Reportages dans les médias d’événements suicidaires : incidences et repères utiles - Martine BANTUELLE et Céline DE SA PEREIRA
BIBLIOGRAPHIE
Ce dossier de l’Observatoire a été construit sur base d’un colloque organisé par la Province de Liège en février 2012 sur le thème « Suicide & réseaux sociaux ». Les articles suivis d’un astérisque ont été sollicités auprès d’intervenants ou représentants d’organismes présents à ce colloque.
Libellés :
ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE,
ASPECTS SOCIO-CULTURELS,
PARUTION,
PHILOSOPHIE,
PREVENTION SUICIDE,
SOCIOLOGIE
jeudi 20 septembre 2012
NOTE ARTICLE PSYCHOLOGIE Suicide et bipolarité : les approches cognitives et comportementales
Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive
Volume 22, Issue 1, March 2012, Pages 5–11
Source : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1155170411001327
Suicide et bipolarité : les approches cognitives et comportementales
Suicide and bipolarity: Cognitive and behavioral approaches
- Hend Elloumia,
- Christine Mirabel-Sarronb,
- Haifa Zalilaa,
- Afif Boussettaa,
- Majda Cheoura
- a Centre hospitalo-universitaire Razi, Manouba, Tunisie
- b CMME, service du Pr-Rouillon, université Paris-V René-Descartes, centre hospitalier Sainte-Anne, 100, rue de la Santé, 75674 Paris, France
Résumé
Les
thérapies comportementales et cognitives sont proposées aujourd’hui aux
patients bipolaires sous forme de programmes spécifiques dont le but
est d’améliorer la prise en charge des fluctuations de l’humeur,
particulièrement les états dépressifs ou les dépressions et de diminuer
le risque suicidaire. Nous proposons une description détaillée de
l’approche des idéations suicidaires du programme de Newman et de la
comparer à celle de Basco et Rush. La démarche de Newman se distingue
par le contrat de sécurité, par la recherche d’une image positive du
futur contre le suicide ainsi que la procrastination du suicide ; celle
de Basco se caractérise par la résolution de problème en trois étapes :
ralentir, se concentrer et structurer qui est aussi adoptée dans la
manie.
PSYCHOLOGIE PARUTION Le Rorschach en clinique de la dépression adulte
PARUTION AOUT 2012 Le Rorschach en clinique de la dépression adulte de Claude Tychey (de) édition Dunod 2012
L'auteur,
s'appuyant principalement sur le modèle théorique de la dépression de J.
Bergeret, identifie ses principales formes en psychopathologie adulte et ses
expressions au test de Rorschach appliqué de manière classique et selon une
procédure intitulée méthode associative d'inspiration psychanalytique. À partir
de l’épreuve du Rorschach, l’auteur propose des indicateurs diagnostiques pour
isoler les dépressions dans les grandes formes de fonctionnement psychotique,
limite et névrotique. Cet ouvrage intègre aussi des repères utiles au clinicien
confronté à la polysémie complexe des troubles bipolaires et à leur
sous-bassement structural non univoque. A côté des nombreuses études de cas
illustratives, cet ouvrage fournit des données fondées sur des comparaisons de
groupes de patients dépressifs. Celles-ci montrent l'intérêt du Rorschach à un
niveau pronostique, thérapeutique, en particulier pour évaluer le risque
suicidaire, de chronicisation dépressive et les facteurs impliqués dans l’engagement
thérapeutique.
Sommaire
Préface de Jean Bergeret. Introduction à la problématique et justifications du
recours au Rorschach pour l'aborder. Clinique des dépressions psychotiques
(mélancolie, paranoïa). Clinique des dépressions de statut limite
(décompensation dépressive, hypocondrie, pathologie de l’agir). Clinique des
dépressions de statut névrotique (structures obsessionnelle, hystérique). Le
diagnostic différentiel clinique projectif des troubles de l'humeur à
orientation bipolaire (hypomanie, maniaco-dépression). Synthèse partielle des
études de cas. Apports du test de Rorschach sur le plan pronostique et de la
prise en charge thérapeutique des dépressions. Les dépressions périnatales et
les conditions de refus ou d’acceptation de l’engagement thérapeutique
(masochisme, alexithymie, troubles névrotiques de la personnalité).
Biographie des auteurs
Claude Tychey (de) - Professeur de psychologie clinique à l'université Nancy 2. Il a publié chez Dunod "La santé psychologique de l'enfant" (nouvelle édition 2010) et a collaboré au livre "15 cas cliniques en psychopathologie" (Dumet et al).
Claude Tychey (de) - Professeur de psychologie clinique à l'université Nancy 2. Il a publié chez Dunod "La santé psychologique de l'enfant" (nouvelle édition 2010) et a collaboré au livre "15 cas cliniques en psychopathologie" (Dumet et al).
Publics Psychologues
cliniciens, étudiants avancés dans cette discipline.
http://www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/psychologie/psychotherapie/le-rorschach-en-clinique-de-la-depression-adulte
INDRE ET LOIRE Formation de PréPostvention
Formation de PréPostvention avec le réseau VIES 37
Le réseau VIES 37 propose une formation de PréPostvention élaborée et animée par le Dr. FILLATRE et Mme LAURENT.
Elle concerne les personnes ayant suivi
la formation VIES 37 « Repérage de la crise suicidaire » et travaillant
dans le cadre d’établissements ayant déjà mis en place (ou ayant le
projet de le faire) un protocole interne de Postvention en collaboration
avec notre réseau.
- 1ère session : les lundi et mardi 28 et 29 janvier 2013 avec une 3ème journée à distance (obligatoire) le 27 juin 2013
- 2ème session : les jeudi et vendredi 04 et 05 avril 2013 avec une 3ème journée à distance (obligatoire) le 11 octobre 2013
Plus d’informations
Télécharger la lettre de présentation de la formationTélécharger la plaquette pédagogique
source : http://www.frapscentre.org/formation-de-prepostvention/
INFO STRUCTURE RESSOURCE Contribution de la Fondation Santé des Étudiants de France
Assises de l’Enseignement supérieur et de la recherche Contribution de la Fondation Santé des Étudiants de France document de Septembre 2012
Présentation des actions et projets de la Fondation Santé des Etudiants de France (FSEF)
extraits : "La FSEF gère des structures de prise en charge des étudiants présentant des troubles psychologiques et mène de nombreuses actions en la matière :
- La gestion de deux Bureaux d’Aide Psychologique Universitaire (BAPU), à Paris et à Strasbourg. Les BAPU, bien que peu nombreux sur le territoire (au nombre de 16 sur l’ensemble du territoire, ils sont peu connus des étudiants), sont des lieux d’accueil primordiaux proposant une aide psychologique (consultations ponctuelles, psychothérapie de soutien, psychothérapie psychanalytique) pour les étudiants qui le souhaitent. Un service social individualisé et des consultations pédagogiques permettent une prise en compte spécifique des difficultés d’ordre social et universitaire.
- La gestion d’équipes d’étudiants relais à Strasbourg, recrutés, formés et accompagnés par le BAPU, vivant en résidence universitaire et dont le rôle principal est de faciliter l’accès au SUMPPS de l’université, au BAPU et au service social du CROUS aux étudiants souffrant de problèmes de santé psychique et/ou somatique et qui se trouvent dans l’incapacité de faire eux-mêmes la démarche vers les services de soins ou les services sociaux. Les étudiants relais créent du lien dans les résidences et évitent l’isolement des étudiants dans
leurs chambres ou leurs studios.
- La création de Relais Étudiants Lycéens (5 en Ile-de-France), en partenariat avec des hôpitaux publics et des collectivités locales. Les Relais proposent un accompagnement psychologique et pédagogique des jeunes de 14 à 25 ans et à leurs familles. Ils permettent de lutter contre le décrochage scolaire/universitaire, de repérer les situations de violences familiales ou scolaires/universitaires et de dépister de manière précoce les maladies mentales, les conduites addictives et les comportements suicidaires.
- L’animation du dispositif Fil Harmonie, ligne téléphonique dédiée aux professionnels des lycées de l’Académie de Paris, en partenariat avec le Rectorat de Paris et la Fondation Deniker. L’écoute téléphonique aide à l’analyse et à l’orientation des situations complexes vécues par les lycéens et étudiants en CPGE et BTS et aide à la résolution de ces situations ou à l’orientation des jeunes vers les structures pertinentes.
Lire le document http://www.assises-esr.fr/var/assises/storage/fckeditor/File/contributions/contribution_FSEF.pdf
Présentation des actions et projets de la Fondation Santé des Etudiants de France (FSEF)
extraits : "La FSEF gère des structures de prise en charge des étudiants présentant des troubles psychologiques et mène de nombreuses actions en la matière :
- La gestion de deux Bureaux d’Aide Psychologique Universitaire (BAPU), à Paris et à Strasbourg. Les BAPU, bien que peu nombreux sur le territoire (au nombre de 16 sur l’ensemble du territoire, ils sont peu connus des étudiants), sont des lieux d’accueil primordiaux proposant une aide psychologique (consultations ponctuelles, psychothérapie de soutien, psychothérapie psychanalytique) pour les étudiants qui le souhaitent. Un service social individualisé et des consultations pédagogiques permettent une prise en compte spécifique des difficultés d’ordre social et universitaire.
- La gestion d’équipes d’étudiants relais à Strasbourg, recrutés, formés et accompagnés par le BAPU, vivant en résidence universitaire et dont le rôle principal est de faciliter l’accès au SUMPPS de l’université, au BAPU et au service social du CROUS aux étudiants souffrant de problèmes de santé psychique et/ou somatique et qui se trouvent dans l’incapacité de faire eux-mêmes la démarche vers les services de soins ou les services sociaux. Les étudiants relais créent du lien dans les résidences et évitent l’isolement des étudiants dans
leurs chambres ou leurs studios.
- La création de Relais Étudiants Lycéens (5 en Ile-de-France), en partenariat avec des hôpitaux publics et des collectivités locales. Les Relais proposent un accompagnement psychologique et pédagogique des jeunes de 14 à 25 ans et à leurs familles. Ils permettent de lutter contre le décrochage scolaire/universitaire, de repérer les situations de violences familiales ou scolaires/universitaires et de dépister de manière précoce les maladies mentales, les conduites addictives et les comportements suicidaires.
- L’animation du dispositif Fil Harmonie, ligne téléphonique dédiée aux professionnels des lycées de l’Académie de Paris, en partenariat avec le Rectorat de Paris et la Fondation Deniker. L’écoute téléphonique aide à l’analyse et à l’orientation des situations complexes vécues par les lycéens et étudiants en CPGE et BTS et aide à la résolution de ces situations ou à l’orientation des jeunes vers les structures pertinentes.
Lire le document http://www.assises-esr.fr/var/assises/storage/fckeditor/File/contributions/contribution_FSEF.pdf
AGENDA BRETAGNE LOIRE ATLANTIQUE 10/10/2012
Le mercredi 10 octobre 2012
Prévenir le suicide ? Oui mais ensemble ?
Conférence
Sainte-Pazanne, À 20h30
Dans le cadre de sa politique de promotion de la santé, la MSA 44-85 soutient ses partenaires à la prévention du risque suicidaire. La conférence est organisée par les centres de soins infirmiers Cœur Pays de Retz et Santé à domicile. Entrée libre.
Infos pratiques
Gratuit
Renseignements
Tel : 02.40.02.47.79
E-Mail : csi.coeurpaysderetz@orange.fr
AGENDA BRETAGNE Le mal-être des jeunes et le risque suicidaire 11/10/2012
Le mal-être des jeunes et le risque suicidaire (29)
- Date : Le 11/10/2012
- Lieu : Douarnenez
- Partenaire(s) : ARS - Région Bretagne
- Thème : Prévention du phénomène suicidaire
Journée de sensibilisation et d’information.
Vous pouvez être confronté à des jeunes en situation de souffrance psychique, ce qui parfois vous déstabilise. Cette journée d’information et de sensibilisation est destinée à vous permettre de trouver des pistes pour accompagner ces jeunes, pour comprendre et ne pas rester seul face à vos questionnements.
Vous pouvez être confronté à des jeunes en situation de souffrance psychique, ce qui parfois vous déstabilise. Cette journée d’information et de sensibilisation est destinée à vous permettre de trouver des pistes pour accompagner ces jeunes, pour comprendre et ne pas rester seul face à vos questionnements.
Parce que la prévention du mal-être et du risque suicidaire chez les jeunes est l’affaire de tous : élus, professionnels, bénévoles.
Renseignements :
Chantal GAREST, Service prévention Mutualité
Tél : 02 98 43 52 23
Source : http://www.bretagne.mutualite.fr/Evenements/Le-mal-etre-des-jeunes-et-le-risque-suicidaire-29
SUICIDE ET TRAVAIL : ARTICLE SUR LE CABINET PSYA
Sur le journal PIC Protection individuel et collective septembre octobre 2012
Lien http://www.psya.fr/fileadmin/psya/images/revue_de_presse/ecrite/PIC_PACA_Sept-Oct_2012.pdf
Lien http://www.psya.fr/fileadmin/psya/images/revue_de_presse/ecrite/PIC_PACA_Sept-Oct_2012.pdf
MANIFESTATION AIN suicide dans le monde agricole le 21/09/2012
Une réunion pour la prévention du suicide dans le monde agricole
Publié le 20/09/2012 à 06:00sur leprogres.fr/
Agriculture. Les représentants de la Mutualité sociale agricole organisent une réunion débat ce vendredi. Ils espèrent la présence de nombreux agriculteurs du Bugey et ont invité des représentants de toutes les professions susceptibles de déceler un mal-être dans les exploitations.
Agriculture. Les représentants de la Mutualité sociale agricole organisent une réunion débat ce vendredi. Ils espèrent la présence de nombreux agriculteurs du Bugey et ont invité des représentants de toutes les professions susceptibles de déceler un mal-être dans les exploitations.
***
contact information : http://www.msa01-69.fr/front/id/msa0169/S_Particuliers/S_Action-Sociale/S_Accompagnement-des-publics-fragiles/publi_Cellule-d-accompagnement--mal-etre-.html
Publié le 20/09/2012 à 06:00sur leprogres.fr/
Agriculture. Les représentants de la Mutualité sociale agricole organisent une réunion débat ce vendredi. Ils espèrent la présence de nombreux agriculteurs du Bugey et ont invité des représentants de toutes les professions susceptibles de déceler un mal-être dans les exploitations.
Agriculture. Les représentants de la Mutualité sociale agricole organisent une réunion débat ce vendredi. Ils espèrent la présence de nombreux agriculteurs du Bugey et ont invité des représentants de toutes les professions susceptibles de déceler un mal-être dans les exploitations.
***
contact information : http://www.msa01-69.fr/front/id/msa0169/S_Particuliers/S_Action-Sociale/S_Accompagnement-des-publics-fragiles/publi_Cellule-d-accompagnement--mal-etre-.html
Orne. Bientôt un réseau de prévention du suicide des personnes âgées ?
Orne. Bientôt un réseau de prévention du suicide des personnes âgées
Faits de société
mercredi 19 septembre 2012 sur ouest-france.fr/
Côtoyer les personnes âgées est le quotidien de Paul
Vannier. Cet assistant social d’Alençon (Orne) tire la sonnette
d’alarme : les suicides de seniors sont sous estimés dans le
département. Il compte créer un réseau de prévention.
« Il y a des suicides qui ne sont pas comptés comme suicide, lâche Paul Vannier. Les statistiques sont complètement fausses. »
L’assistant social du conseil général n’y va pas par quatre chemins.
Les suicides chez les personnes âgées ? Une triste réalité, « une chose dont on ne parle pas, un tabou. »
Il
veut créer un réseau départemental de prévention du suicide des
personnes âgées. Une conférence sur le sujet, avec des professionnels,
aura lieu le lundi 24 septembre, à 14 h, à la salle d’Ecouves à l’hôtel
du département, boulevard e Strasbourg à Alençon. Entrée libre.
La France malade : 12 millions de français souffrent de troubles psychiatriques
La France malade : 12 millions de français souffrent de troubles psychiatriques Article /www.docbuzz.fr/ du 20/029/2012
Selon un article publié par la
revue European Neuropsychopharmacology, les autorités français ont très
largement sous-estimé le nombre de français souffrant d’une pathologie
mentale qui toucherait en fait 12 millions de personnes sur 69 millions.
L’objectif premier des auteurs étaient de déterminer le coût des pathologies psychiatrique en France.
Pour évaluer ce coût les chercheurs du département de santé publique de
Créteil ont cumulé les coûts de tous les services hospitaliers
psychiatriques publics et privés, des unités de réhabilitation, des
soins ambulatoires, des consultations (psychologues, psychiatres
médecins généralistes), des médicaments, des examens de laboratoires, et
des transports médicaux. A ces coûts médicaux directs s’ajoutent les
coûts indirects, les allocations financières aux patients, le coût des
organisations fournissant un soutien aux adultes et aux enfants atteints
de troubles psychiatriques, le coût des soins apportés par la famille
des patients, les coûts sociaux liés à l’impossibilité de travailler, au
chômage, et à la perte de productivité, et le coût de la dégradation de
la qualité de vie.
Les pathologies mentales coutent chaque années à la France presque 110 milliards d’euros.
Parmi cette dépense totale, la prise en charge médicale coute 13,4
milliards d’euros soit 8% des dépenses nationales de santé. La dépense
la plus importante, est le coût des services psychiatrique des hôpitaux
publics atteignant 6,4 milliards d’euros (11% de la dépense nationale
des hôpitaux publics). Le coût des médicaments atteint 2,2 milliards
d’euros. La perte de productivité liés aux pathologies psychiatrique
coute un peu plus de 24 milliards d’euros.
Sur une population de français
de 65 millions de personnes, 12 millions souffrent d’au moins un trouble
psychiatrique soit près de 18% de la population, presque 1 français sur
5. Parmi les 44 millions d’adultes vivant à leur domicile en
France, 18,5% souffrent d’une pathologie psychiatrique dont 15% d’une
forme sévère. Par ailleurs, 3,5% des enfants et 24% des adultes vivant
en institutions souffrent également de troubles psychiatriques. Dans les
prisons françaises où sont enfermés 58 251 hommes et 2152 femmes, le
taux de troubles psychiatriques atteint 78,5% des hommes et 73,7% des
femmes.13 019 personnes se suicident chaque année en France, soit 36
suicides par jour.
L’ampleur des troubles mentaux
au sein de la population française avait auparavant été largement
sous-estimée ainsi que son coût pour la société. Ces nouvelles données
posent un véritable challenge à la société et aux décideurs de notre
santé publique.
Source
The cost of mental disorders in France
Karine Chevreul, Amélie Prigent, Aurélie Bourmaud, Marion Leboyer, Isabelle Durand-Zaleski
European Neuropsychopharmacology Available online 4 September 2012 In Press, Corrected Proof
Karine Chevreul, Amélie Prigent, Aurélie Bourmaud, Marion Leboyer, Isabelle Durand-Zaleski
European Neuropsychopharmacology Available online 4 September 2012 In Press, Corrected Proof
Photo : Munch, le cri
PUBLICATION DREES : La prise en charge de la dépression en médecine générale de ville
N° 810 • septembre 2012 La prise en charge de la dépression en médecine générale de ville
Auteurs Hélène DUMESNIL1, Sébastien CORTAREDONA1, Marie CAVILLON2, Fanny MIKOL2, Catherine AUBRY3, Rémy SEBBAH4,
Hélène VERDOUX5, Pierre VERGER1
1. Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes Côte d’Azur - 2. Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) -
3. Union régionale des professions de santé - Médecins libéraux Bourgogne - 4. Union régionale des professions de santé - Médecins libéraux Paca -
5. Université de Bordeaux
Ministère de l’Économie et des Finances
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social
Les deux tiers des médecins déclarent être confrontés fréquemment à des états dépressifs de leurs patients. Neuf sur dix s’estiment efficaces dans la prise en charge de la dépression et les trois quarts ont suivi une formation sur cette prise en charge. Les stratégies de prise en charge de la dépression et leurs déterminants ont fait l’objet d’une enquête réalisée fin 2011 dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville. La majorité des participants perçoivent les psychothérapies comme un traitement à part entière de la dépression et les jugent efficaces. Mais ils soulignent plusieurs freins à leur accès : coût, délais de rendez-vous, réticence des patients. Dans la prise en charge de la dépression, les médecins prescrivent rarement une psychothérapie seule, même dans les cas d’intensité légère, lors desquels elle est particulièrement recommandée.
Deux tiers d’entre eux proposent des antidépresseurs, associés par près de la moitié des prescripteurs à une psychothérapie. Les choix de traitement semblent être influencés par les caractéristiques démographiques et personnelles des médecins et les caractéristiques sociodémographiques des patients, plus particulièrement lors de dépressions d’intensité légère.
Extraits Des médecins souvent confrontés à la dépression La majorité des médecins de ville sont confrontés chaque semaine à des patients présentant une souffrance psychique (72 %), des troubles
anxieux (82 %) ou un état dépressif (67 %, graphique 1)2. La tendance suicidaire est également une problématique importante en médecine générale de ville : au cours des cinq dernières années, huit médecins généralistes sur dix ont été confrontés à la tentative de suicide d’un patient et près de la moitié à un suicide. Ces constats confirment que les problèmes de santé mentale occupent une place importance dans la patientèle des médecins généralistes de ville et soulignent leur rôle essentiel dans le dépistage et la prise en charge de ces troubles.
http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er810.pdf
Articles presse sur ce sujet
Auteurs Hélène DUMESNIL1, Sébastien CORTAREDONA1, Marie CAVILLON2, Fanny MIKOL2, Catherine AUBRY3, Rémy SEBBAH4,
Hélène VERDOUX5, Pierre VERGER1
1. Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes Côte d’Azur - 2. Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) -
3. Union régionale des professions de santé - Médecins libéraux Bourgogne - 4. Union régionale des professions de santé - Médecins libéraux Paca -
5. Université de Bordeaux
Ministère de l’Économie et des Finances
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social
Les deux tiers des médecins déclarent être confrontés fréquemment à des états dépressifs de leurs patients. Neuf sur dix s’estiment efficaces dans la prise en charge de la dépression et les trois quarts ont suivi une formation sur cette prise en charge. Les stratégies de prise en charge de la dépression et leurs déterminants ont fait l’objet d’une enquête réalisée fin 2011 dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville. La majorité des participants perçoivent les psychothérapies comme un traitement à part entière de la dépression et les jugent efficaces. Mais ils soulignent plusieurs freins à leur accès : coût, délais de rendez-vous, réticence des patients. Dans la prise en charge de la dépression, les médecins prescrivent rarement une psychothérapie seule, même dans les cas d’intensité légère, lors desquels elle est particulièrement recommandée.
Deux tiers d’entre eux proposent des antidépresseurs, associés par près de la moitié des prescripteurs à une psychothérapie. Les choix de traitement semblent être influencés par les caractéristiques démographiques et personnelles des médecins et les caractéristiques sociodémographiques des patients, plus particulièrement lors de dépressions d’intensité légère.
Extraits Des médecins souvent confrontés à la dépression La majorité des médecins de ville sont confrontés chaque semaine à des patients présentant une souffrance psychique (72 %), des troubles
anxieux (82 %) ou un état dépressif (67 %, graphique 1)2. La tendance suicidaire est également une problématique importante en médecine générale de ville : au cours des cinq dernières années, huit médecins généralistes sur dix ont été confrontés à la tentative de suicide d’un patient et près de la moitié à un suicide. Ces constats confirment que les problèmes de santé mentale occupent une place importance dans la patientèle des médecins généralistes de ville et soulignent leur rôle essentiel dans le dépistage et la prise en charge de ces troubles.
http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er810.pdf
Articles presse sur ce sujet
- Santé mentale Les généralistes débordés par la dépression des patients Publié le : 19 Septembre 2012 par Mathias Germain sur http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Les-generalistes-debordes-par-la-depression-des-patients-1224.html
Libellés :
MEDECINE GENERALE,
PRISE EN CHARGE,
RAPPORT,
TRAITEMENT MEDICAMENTEUX,
TROUBLES PSYCHIATRIQUES
AGENDA - NICE CONFERENCES ET DEBAT 29 Septembre 2012
"Suicide en Milieu professionnel" Conférences et débats organisés par l'association Suicicide phénix Nice Au CUM de Nice le samedi 29 septembre 2012
"Harcèlement et suicide au travail" Animé par Ariane Bilheran
et "Le poids du Secret" Animé par Dr Brigitte Font Le Bret
Renseignements : 06 77 20 59 45
http://www.sos-suicide-phenix.org
"Harcèlement et suicide au travail" Animé par Ariane Bilheran
et "Le poids du Secret" Animé par Dr Brigitte Font Le Bret
Renseignements : 06 77 20 59 45
http://www.sos-suicide-phenix.org
mardi 18 septembre 2012
AGENDA : BRETAGNE PREVENTION SANTE AGRICULTEURS 28 septembre 2012
Carhaix- Théâtre. À la santé des agriculteurs - Article du 17 septembre 2012 letelegramme.com
Parler des problèmes de santé des agriculteurs de manière originale. Pour relever ce défi, la MSA d'Armorique a fait appel à «En compagnie des Oliviers», une troupe de théâtre du Pas-de-Calais. Sur scène, Jacqueline, une agricultrice âgée de 60 ans, dialoguera avec Nathalie, sa belle-fille institutrice. Tout en cuisinant et en corrigeant des copies, elles échangeront autour des conditions de travail des agriculteurs: la fatigue, les accidents de travail, les dépressions..., mais également le bonheur de travailler chez soi et de nourrir les autres. À l'arrière de la scène, un écran géant retransmettra le témoignage du docteur Jean-Jacques Paul, spécialiste de la santé des agriculteurs.
À partir de témoignages d'agriculteurs
«C'est une autre manière d'aborder les ennuis physiques et psychiques dont peuvent être victimes les agriculteurs», explique Jean-Paul Jaffrès, animateur à la MSA d'Armorique. Émouvant, parfois drôle, l'échange entre les deux femmes n'élude aucun sujet. Pas même le suicide qui, depuis quelques années, touche de plus en plus le monde rural.
«Plus facile de faire la révision du tracteur»
Le metteur en scène, Jean-Pierre Georges, a recueilli des témoignages d'agriculteurs pour écrire sa pièce de théâtre. À l'issue du spectacle, il discutera avec les spectateurs qui le souhaitent. De son côté, la MSA espère attirer de nombreux agriculteurs afin de faire passer ses messages de prévention. «Car, c'est bien connu, il est toujours plus facile de faire la révision du tracteur que celle du bonhomme!», plaisante Jean-Paul Jaffrès. Pratique «Y'a un os dans le pâté», vendredi 28septembre, à 20h, à la salle Cinédix, à Carhaix. Durée: 1heure30. Gratuit.
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