.. de retour le 3 octobre !
Glisser un grain de sable dans la mécanique suicidaire
Publié le
- Mis à jour le
Belgique
La prévention du suicide, c’est d’abord permettre aux personnes de parler.
Journée mondiale
Une famille confrontée à ce drame cherche une explication qui est difficile à identifier, car le suicide n’est pas la résultante d’une cause unique et clairement définie mais l’aboutissement d’un processus plus ou moins complexe, d’un cheminement plus ou moins long vers ce point de non-retour, insiste le Centre de prévention du suicide (CPS). Comprendre cela, c’est se donner la possibilité d’agir à chaque étape du processus, c’est prendre le pouvoir de glisser à tout instant un grain de sable dans la mécanique suicidaire.
C’est ce que s’efforce de faire le Centre de prévention du suicide au travers de ses différentes actions. En proposant, en priorité, une écoute attentive, via la ligne téléphonique de crise, pour permettre à des personnes en détresse de parler, de sortir de leur isolement, de ne pas rester seul avec leur mal-être et leurs angoisses. La ligne d’écoute (0800/32.123) est accessible gratuitement 24h/24.
An.H.
Mardi,
le 10 septembre, ce sera la journée mondiale de la prévention du
suicidé. Souvent considéré - à tort - comme l’apanage de la maladie
mentale et en particulier de la dépression, le suicide est avant tout un
problème humain, un acte extrême, dont la violence et le désespoir
dérangent, interpellent, questionnent.
Il est difficile pour la
société d’accepter que certains de ses membres la quittent en lui
signifiant, de la pire façon, qu’ils ne s’y sentent pas bien. La mise en
cause est radicale et d’autant plus brutale qu’elle fracasse une valeur
essentielle : la vie. C’est encore plus vrai quand c’est un adolescent
qui passe à l’acte. Mardi soir, lors d’une conférence-débat sur "L’enjeu
adolescent"*, le Dr Jean-Paul Matot, pédopsychiatre, membre de la
Société belge de Psychanalyse et directeur de la Revue Belge de
Psychanalyse, expliquera comment il est possible de soutenir
l’adolescent dans ce processus psychique et physique complexe.
L’adolescent, dans le passage vers un monde où ce qui lui est proposé ne
lui appartient pas en propre, doit, pour se sentir "soi-même", pouvoir
retravailler la matière première de son enfance, la déconstruire,
dit-il.Une famille confrontée à ce drame cherche une explication qui est difficile à identifier, car le suicide n’est pas la résultante d’une cause unique et clairement définie mais l’aboutissement d’un processus plus ou moins complexe, d’un cheminement plus ou moins long vers ce point de non-retour, insiste le Centre de prévention du suicide (CPS). Comprendre cela, c’est se donner la possibilité d’agir à chaque étape du processus, c’est prendre le pouvoir de glisser à tout instant un grain de sable dans la mécanique suicidaire.
C’est ce que s’efforce de faire le Centre de prévention du suicide au travers de ses différentes actions. En proposant, en priorité, une écoute attentive, via la ligne téléphonique de crise, pour permettre à des personnes en détresse de parler, de sortir de leur isolement, de ne pas rester seul avec leur mal-être et leurs angoisses. La ligne d’écoute (0800/32.123) est accessible gratuitement 24h/24.
An.H.
*Centre Culturel d’Uccle, 47 rue Rouge, à 20h30. Inscription au 02.650.08.69 ou via cps@preventionsuicide.be. 5 €
***
Jet d'eau en rouge pour la Journée mondiale de prévention du suicide
http://www.sig-ge.ch/echo-citoyen/S-informer-et-echanger/Pages/20130913_jet_eau_rouge.aspx?rcurl=/echo-citoyen/S-informer-et-echanger/Pages/home.aspx
La Journée mondiale de prévention du suicide a lieu le 10 septembre
de chaque année. Cette date symbolique a été choisie en 2003 sur
l’initiative de l’Association Internationale de Prévention du Suicide
(IASP) en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Depuis 2005, STOP SUICIDE reprend cet objectif à une échelle locale en menant chaque année une importante campagne de sensibilisation en Suisse romande. Le but est d'attirer l’attention de la population suisse sur l’importance de la problématique du suicide, tout en l’outillant pour faire face au risque suicidaire.
SIG a le grand plaisir de s’associer à cet événement de sensibilisation et illuminera pour l'occasion le Jet d’eau en rouge le mardi 10 septembre dès la tombée de la nuit.
***
Prévenir le suicide
Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide, soit 3 fois plus que les accidents de la circulation, et environ 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les Urgences hospitalières (source ministère des affaires sociales et de la Santé). La Journée mondiale de prévention du suicide créée par l'OMS et l' IAPS attire l'attention sur le fait que chacun doit se sentir concerné.
Les organisateurs rappellent aux communautés, individus, professionnels
et bénévoles de prendre part aux activités de sensibilisation à ce
problème de santé publique et de lancer de nouvelles initiatives et
méthodes de prévention.
Aujourd'hui, malgré une diminution générale : 10333 suicides en 2010 en France métropolitaine contre 11403 en 1990, le taux de suicide reste élevé, notamment chez les hommes.
Pour cette journée, une page Facebook a été créée. Certains y laissent des témoignages, des messages ou lien vers des associations.
Le taux de décès par suicide pour 100 000 habitants est passé de 20.3 en 1990 à 16.2 en 2010 (de 32.3 à 24.7 chez les hommes et 10.7 à 8,3 chez les femmes).
Selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) de nombreuses études épidémiologiques ont établi un lien entre des contraintes de travail génératrices de stress chronique et l’apparition d’une dépression pouvant favoriser un passage à l’acte suicidaire.
(Données 2010 issues du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC) de l’Inserm
« Suicide et tentatives de suicide : état des lieux en France », Institut de veille sanitaire, Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 47-48, décembre 2011)
Selon les estimations, le nombre de décès dus au suicide pourrait passer à 1,5 million d’ici 2020.
10 avenue Bel Air
33200 Bordeaux (Bus 16 et 50 : arrêt "Bel Air")
Tel : 05 56 02 24 01
http://www..phenix-ecoute-et-paroles.org
Accueils physique et téléphonique :
- mercredis de 18h30 à 20h
- samedis de 16h à 18h
Accueils 2 dimanches par mois en Résidence pour Personnes Agées (en partenariat avec le CCAS de Bordeaux). Actions ponctuelles dans les établissements scolaires auprès des jeunes.
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CANADA
La Fondation des maladies mentales soutient la 11e journée mondiale de prévention du suicide
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http://www.sig-ge.ch/echo-citoyen/S-informer-et-echanger/Pages/20130913_jet_eau_rouge.aspx?rcurl=/echo-citoyen/S-informer-et-echanger/Pages/home.aspx
Depuis 2005, STOP SUICIDE reprend cet objectif à une échelle locale en menant chaque année une importante campagne de sensibilisation en Suisse romande. Le but est d'attirer l’attention de la population suisse sur l’importance de la problématique du suicide, tout en l’outillant pour faire face au risque suicidaire.
SIG a le grand plaisir de s’associer à cet événement de sensibilisation et illuminera pour l'occasion le Jet d’eau en rouge le mardi 10 septembre dès la tombée de la nuit.
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Prévenir le suicide
Chaque année près de 10500 personnes mettent fin à leurs jours. La Journée Mondiale de Prévention contre le suicide
rappelle, tous les 10 septembre, que particuliers et experts médicaux
peuvent, ensemble, concourir à faire baisser les chiffres terribles de
la désespérance...
- C.B.
- Publié le 09/09/2013 http://aquitaine.france3.fr/2013/09/09/prevenir-le-suicide-314773.html
Aujourd'hui, malgré une diminution générale : 10333 suicides en 2010 en France métropolitaine contre 11403 en 1990, le taux de suicide reste élevé, notamment chez les hommes.
Pour cette journée, une page Facebook a été créée. Certains y laissent des témoignages, des messages ou lien vers des associations.
Le suicide en France
- Si les victimes du suicide sont pour près des trois quarts des hommes, les tentatives de suicide sont majoritairement le fait de femmes (65 % des tentatives de suicide avec une prédominance des intoxications médicamenteuses).
- Les 45-54 ans sont les plus touchés par le suicide, avec plus de 22 % des suicides, suivis par les 35-44 ans (près de 17 % des suicides) et les 55-64 ans (près de 17 % des suicides). 28 % des suicides ont concerné des personnes âgées de plus de 65 ans. (chiffres info.gouv.santé.fr)
- Chez
les jeunes : 4.8 % des suicides concernent la classe d’âge des 15-24
ans (2ème cause de mortalité après les accidents de circulation) chez
les 15-24 ans,
9.4 % des suicides concernent la classe d’âge des 25-34 ans (1ère cause de mortalité dans cette tranche d’âge).
Modes de suicide
En 2010, la pendaison est le principal mode de suicide en France (52.5%), suivi des prises de médicaments (15,3 % ; mais 29,9% pour les femmes), de l’utilisation d’armes à feu (13.3 % mais 17,3% chez les hommes) et des sauts d’un lieu élevé (5.9 %).Le taux de décès par suicide pour 100 000 habitants est passé de 20.3 en 1990 à 16.2 en 2010 (de 32.3 à 24.7 chez les hommes et 10.7 à 8,3 chez les femmes).
Risque suicidaire et travail
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le travail est reconnu comme étant un facteur de protection vis-à-vis du suicide. Cependant, il est vrai que certaines situations dans le milieu du travail peuvent engendrer des situations de souffrances psychiques et un risque de passage à l’acte suicidaire.Selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) de nombreuses études épidémiologiques ont établi un lien entre des contraintes de travail génératrices de stress chronique et l’apparition d’une dépression pouvant favoriser un passage à l’acte suicidaire.
(Données 2010 issues du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC) de l’Inserm
« Suicide et tentatives de suicide : état des lieux en France », Institut de veille sanitaire, Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 47-48, décembre 2011)
Un problème de Santé Publique
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique important (plus d'un million de personnes par an) qui engendre par ailleurs un certain coût économique qui se chiffrerait en milliards de dollars.Selon les estimations, le nombre de décès dus au suicide pourrait passer à 1,5 million d’ici 2020.
Qui contacter ?
Vous avez des pensées sombres, n'hésitez pas à contacter :- Suicide-Ecoute au 01.45.39.40.00 24h/24 et 7 jours/7
- SOS Amitié au 01.42.96.26.26
A Bordeaux :
A Bordeaux, l'association Phénix Ecoute et ParoleS s'occupe de la prévention du suicide auprès des jeunes comme des personnes âgées grâce à une écoute téléphonique et des accueils dans leur centre.10 avenue Bel Air
33200 Bordeaux (Bus 16 et 50 : arrêt "Bel Air")
Tel : 05 56 02 24 01
http://www..phenix-ecoute-et-paroles.org
Accueils physique et téléphonique :
- mercredis de 18h30 à 20h
- samedis de 16h à 18h
Accueils 2 dimanches par mois en Résidence pour Personnes Agées (en partenariat avec le CCAS de Bordeaux). Actions ponctuelles dans les établissements scolaires auprès des jeunes.
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CANADA
La Fondation des maladies mentales soutient la 11e journée mondiale de prévention du suicide
Communiqué publié le 8 septembre 2013
MONTRÉAL, le 5 sept. 2013 /CNW Telbec/ – La Fondation des maladies mentales profite de la rentrée scolaire et de la 11e journée mondiale de prévention du suicide,
qui se tiendra le 10 septembre prochain, pour rappeler aux parents et
aux intervenants scolaires, l’importance de déceler rapidement la
dépression chez les jeunes puisqu’elle demeure le principal facteur de
risque pouvant mener au suicide.
Solidaires pour la vie, un programme né d’un besoin sociétal alarmant
On se rappellera les événements de l’année 1996-1997 à Coaticook en Estrie, marqués par le suicide de cinq adolescents qui n’étaient liés d’aucune façon, si ce n’était que par leur dépression profonde. Interpelée par cette tragédie et devant l’urgence de la situation, la Fondation des maladies mentales lança en 1998, Solidaires pour la vie, un programme de sensibilisation à la dépression, offert gratuitement dans les écoles secondaires du Québec. Depuis sa création, des équipes de jeunes animateurs ont informé et outillé près de 840 000 adolescents, 9 200 parents, 24 500 intervenants et enseignants, dans 690 écoles secondaires. C’est un grand pas en avant, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir!
On se rappellera les événements de l’année 1996-1997 à Coaticook en Estrie, marqués par le suicide de cinq adolescents qui n’étaient liés d’aucune façon, si ce n’était que par leur dépression profonde. Interpelée par cette tragédie et devant l’urgence de la situation, la Fondation des maladies mentales lança en 1998, Solidaires pour la vie, un programme de sensibilisation à la dépression, offert gratuitement dans les écoles secondaires du Québec. Depuis sa création, des équipes de jeunes animateurs ont informé et outillé près de 840 000 adolescents, 9 200 parents, 24 500 intervenants et enseignants, dans 690 écoles secondaires. C’est un grand pas en avant, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir!
La dépression, une maladie qui se soigne
Saviez-vous que le suicide est l’une des principales causes de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans au Québec? En effet, 70 % des jeunes en détresse psychologique ne sont pas conscients de leur état, ainsi, les chances qu’ils soient diagnostiqués et traités à temps sont minimes. Le passage de l’équipe Solidaires pour la vie dans nos écoles a un impact direct sur la diminution de la souffrance des jeunes, sur le décrochage scolaire et permet même de sauver des vies! Parmi les jeunes rencontrés, plus de 16 000 ont été traités ou suivis pour une dépression alors que près de 2 500 ont été hospitalisés. Ce programme exceptionnel par sa portée a été reconnu par la communauté scientifique, notamment par les chercheurs du Réseau Québécois de Recherche sur le suicide, comme ayant contribué à une réduction de 65 % du taux de suicide chez les jeunes. Pour assurer la continuité du programme Solidaires pour la vie, offert gratuitement dans nos écoles, vous pouvez faire un don en visitant notre site Web au www. fondationdesmaladiesmentales. org.
Saviez-vous que le suicide est l’une des principales causes de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans au Québec? En effet, 70 % des jeunes en détresse psychologique ne sont pas conscients de leur état, ainsi, les chances qu’ils soient diagnostiqués et traités à temps sont minimes. Le passage de l’équipe Solidaires pour la vie dans nos écoles a un impact direct sur la diminution de la souffrance des jeunes, sur le décrochage scolaire et permet même de sauver des vies! Parmi les jeunes rencontrés, plus de 16 000 ont été traités ou suivis pour une dépression alors que près de 2 500 ont été hospitalisés. Ce programme exceptionnel par sa portée a été reconnu par la communauté scientifique, notamment par les chercheurs du Réseau Québécois de Recherche sur le suicide, comme ayant contribué à une réduction de 65 % du taux de suicide chez les jeunes. Pour assurer la continuité du programme Solidaires pour la vie, offert gratuitement dans nos écoles, vous pouvez faire un don en visitant notre site Web au www.
À propos de la Fondation des maladies mentales
Jouant un rôle essentiel auprès de la population, l’organisme, fondé en 1980 par Dr Yves Lamontagne, a pour mission de prévenir les maladies mentales dans le but de réduire la souffrance des personnes atteintes et celle de leurs proches, en mobilisant les individus et la société. Le cœur de la mission se reflète dans ses trois programmes de sensibilisation : Solidaires pour la vie vise à informer et à outiller les jeunes dans les écoles secondaires, Ça me travaille forme les gestionnaires et les employés en entreprise et Agir à tout âge sensibilise à l’anxiété et à la dépression les aînés, mais aussi les proches aidants, bénévoles et intervenants. La Fondation offre également des conférences publiques gratuites et un service de référence est disponible pour aider les personnes dans le besoin. « Depuis la création de la Fondation, c’est plus de 900 000 personnes qui ont été sensibilisées aux maladies mentales, et ce n’est qu’un début! » déclare Mme Brigitte Germain, directrice générale de la Fondation.
Jouant un rôle essentiel auprès de la population, l’organisme, fondé en 1980 par Dr Yves Lamontagne, a pour mission de prévenir les maladies mentales dans le but de réduire la souffrance des personnes atteintes et celle de leurs proches, en mobilisant les individus et la société. Le cœur de la mission se reflète dans ses trois programmes de sensibilisation : Solidaires pour la vie vise à informer et à outiller les jeunes dans les écoles secondaires, Ça me travaille forme les gestionnaires et les employés en entreprise et Agir à tout âge sensibilise à l’anxiété et à la dépression les aînés, mais aussi les proches aidants, bénévoles et intervenants. La Fondation offre également des conférences publiques gratuites et un service de référence est disponible pour aider les personnes dans le besoin. « Depuis la création de la Fondation, c’est plus de 900 000 personnes qui ont été sensibilisées aux maladies mentales, et ce n’est qu’un début! » déclare Mme Brigitte Germain, directrice générale de la Fondation.
Pour en savoir plus sur la Fondation, ses programmes et services ou sur les maladies mentales, visitez le www. fondationdesmaladiesmentales. org.
Si vous avez besoin d’aide ou êtes inquiet pour un proche, des
ressources compétentes de votre région sont disponibles. Communiquez
avec notre Conseillère clinique expérimentée en santé mentale au 1-888-529-5354, poste 222 ou visitez notre site Web à la rubrique Soutien et ressources.
SOURCE FONDATION DES MALADIES MENTALES