La Fondation FondaMental lance, en collaboration avec l'association de
patients ARGOS 2001, la première campagne de sensibilisation sur les troubles
bipolaires
Troubles bipolaires : une campagne d'information en ligne lancée ce jeudi
le 30 mars 2017,http://www.europe1.fr/*
La campagne de prévention s'accompagne de la mise en ligne d'une vidéo.@ capture d'écran de la campagne
Mal connus et souvent stigmatisés, les troubles bipolaires font partie des maladies psychiatriques les plus sévères.
Une campagne d'information en ligne lancée jeudi propose de "vivre" le quotidien du million de Français atteints de troubles bipolaires, maladie psychiatrique très invalidante mais mal connue et souvent stigmatisée.
De la phase "down" à la phase "up". Dans une vidéo interactive, le spectateur peut, d'un simple clic ou en retournant son téléphone portable, passer de la phase "down" (dépressive) d'un malade à sa phase "up" (maniaque). Dans la première version, Thomas, en jogging sur son canapé, semble apathique. Des assiettes vides, du courrier et des poubelles s'accumulent dans son appartement. Il ne veut ni ouvrir sa porte ni répondre au téléphone. Volte-face dans l'épisode maniaque : le jeune homme est exalté, rigole et parle tout seul, mange pour quatre, change dix fois de tenue, multiplie les achats...
Dix ans pour diagnostiquer une bipolarité. Le premier but de cette campagne est d'"informer les jeunes", car "la méconnaissance, la stigmatisation et les préjugés qui entourent toujours les troubles bipolaires sont un frein à l'accès aux soins", expliquent la Fondation Fondamental et l'Association Argos 2011. Il y a en effet en moyenne "dix ans de retard" entre le premier épisode bipolaire, qui survient souvent entre 15 et 25 ans, et le diagnostic, ajoutent la fondation dédiée à la lutte contre les troubles psychiatriques et l'association dédiée aux personnes atteintes de troubles bipolaires et à leurs proches.
Une pathologie sévère. Ces troubles, difficiles à diagnostiquer, touchent 1 à 2,5% de la population française (soit 650.000 à 1,5 million de personnes), selon la Haute autorité de santé, qui souligne que ce chiffre est probablement sous-évalué. Auparavant appelés "psychoses maniaco-dépressives", cs troubles se caractérisent par une alternance de phases dépressives et de phases d'exaltation dites maniaques ou hypomaniaques. Cette pathologie, l'une des maladies psychiatriques les plus sévères, est généralement prise en charge avec un traitement régulateur de l'humeur, des psychothérapies spécialisées et le respect d'une bonne hygiène de vie.
La campagne inclut aussi une "cartographique de la maladie", pour découvrir ses symptômes : troubles du sommeil, repli sur soi, mélancolie, achats compulsifs… On apprend par exemple que 25 à 60% des patients bipolaires feront au moins une tentative de suicide dans leur vie. La maladie est aussi associée à une mortalité prématurée (10 à 20 ans d'espérance de vie en moins), du fait notamment de maladies cardio-vasculaires plus fréquentes.
Une journée mondiale en hommage à Van Gogh. Cette campagne est lancée à l'occasion de la 3ème journée mondiale des troubles bipolaires, organisée jeudi, date de la naissance de Vincent Van Gogh. Certains experts estiment en effet que le peintre néerlandais, qui s'est coupé l'oreille et s'est suicidé à l'âge de 37 ans, était atteint de cette maladie.
* http://www.europe1.fr/sante/troubles-bipolaires-experimenter-le-quotidien-des-malades-pour-mieux-les-comprendre-3215927
Lien vers la campagne en ligne https://www.territoiresbipolaires.com/
jeudi 30 mars 2017
ETUDE RECHERCHE ESPAGNE Exposition à la violence, risque de suicide chez les jeunes et les jeunes adultes
Publié le 28/03/2017 sur jim.fr
Maltraitances physiques, psychologiques, abus sexuels,
harcèlements, affrontements entre groupes... Triste catalogue de la
violence ordinaire ! À l’échelle mondiale, « plus d’un million
de décès et des souffrances plus nombreuses encore » (infligées
par des blessures graves) sont imputables chaque année à des
violences entre individus, rappellent les auteurs d’une
méta-analyse, réalisée en Espagne, pour évaluer l’influence d’une
exposition précoce (dès l’enfance ou l’adolescence) à de telles
violences sur le risque de suicide ultérieur (ou de tentative de
suicide).
Ce sujet est d’autant plus important que les enfants, adolescents et jeunes adultes constituent des cibles fréquentes pour des individus violents.
Parmi près de 24000 publications sur ce thème dans la littérature médicale (un nombre donnant la mesure dramatique du problème !), les auteurs retiennent finalement 29 études longitudinales qui correspondent tout de même à plus de 143 000 victimes de « toute forme de violence entre personnes », et en se limitant encore aux seuls cas concernant des sujets entre 12 et 26 ans. Comme on pouvait le craindre a priori, cette étude confirme que ces antécédents de violences subies augmentent le risque ultérieur de tentative de suicide (Odds ratio [OR] ; intervalle de confiance 95 %) :
OR=1,48 [1,16–1,87] en cas de « violences communautaires » (community violence) ;
OR=1,65 [1,40–1,94] en cas de violence dans une relation (dating violence) ;
OR=1,99 [1,73–2,28] pour toutes formes de violences confondues ;
OR=2,25 [1,85–2,73] en cas de mauvais traitements dans l’enfance ;
OR=2,39 [1,89–3,01] en cas de harcèlement.
Dr Alain Cohen
Ce sujet est d’autant plus important que les enfants, adolescents et jeunes adultes constituent des cibles fréquentes pour des individus violents.
Parmi près de 24000 publications sur ce thème dans la littérature médicale (un nombre donnant la mesure dramatique du problème !), les auteurs retiennent finalement 29 études longitudinales qui correspondent tout de même à plus de 143 000 victimes de « toute forme de violence entre personnes », et en se limitant encore aux seuls cas concernant des sujets entre 12 et 26 ans. Comme on pouvait le craindre a priori, cette étude confirme que ces antécédents de violences subies augmentent le risque ultérieur de tentative de suicide (Odds ratio [OR] ; intervalle de confiance 95 %) :
OR=1,48 [1,16–1,87] en cas de « violences communautaires » (community violence) ;
OR=1,65 [1,40–1,94] en cas de violence dans une relation (dating violence) ;
OR=1,99 [1,73–2,28] pour toutes formes de violences confondues ;
OR=2,25 [1,85–2,73] en cas de mauvais traitements dans l’enfance ;
OR=2,39 [1,89–3,01] en cas de harcèlement.
Un risque de suicide décuplé
Mais si cette recherche épidémiologique montre ainsi que « les abus sexuels dans l’enfance et le harcèlement constituent les contributeurs principaux pour des tentatives de suicide ultérieures », son résultat le plus inattendu et le plus inquiétant consiste dans la mise en évidence d’un risque de mort par suicide décuplé, voire davantage, chez les « jeunes victimes de violences entre personnes » : OR=10,57 [4,46–25,07]. Vu cet accroissement très important du risque suicidaire, les auteurs proposent de mener des recherches pour évaluer l’efficacité des actions de dépistage et de prévention contre les violences précoces.Dr Alain Cohen
Libellés :
ADOLESCENTS,
ESPAGNE,
FACTEUR DE RISQUE,
HARCELEMENT,
TENTATIVE DE SUICIDE,
VIOLENCE
RETOURS SUR MANIFESTATION Urgences psychiatriques et suicide Comment mieux prévenir la récidive
Urgences psychiatriques et suicide Comment mieux prévenir la récidive
Congrès médicaux
Le Quotidien du Médecin
Article, jeudi 30 mars 2017
Le congrès de la Fédération trauma suicide liaison urgence vient de se tenir à Metz. Ont été présentées notamment les initiatives menées aux urgences en prévention de la récidive du suicide.
Chaque année, en France, 10 000 personnes décéderaient par suicide. Mais 195 000 personnes sont prises en charge par les urgences hospitalières, pour tentative de suicide. Beaucoup de survivants y rencontrent pour la première fois un psychiatre. Comment se saisir de cette opportunité pour prévenir la récidive ? Lesquels faut-il hospitaliser ? Comment les suivre, ensuite, sans verser dans la surveillance ? Quand les traitements médicamenteux sont-ils pertinents ? Quelles grilles d'évaluation du risque suicidaire utiliser ?
Ces préoccupations étaient au coeur du deuxième congrès de la FTSLU (Fédération trauma suicide liaison urgence) qui s'est déroulé à Metz fin mars, auxquels participaient essentiellement des psychiatres. Son thème : « comment améliorer et transmettre nos pratiques des urgences psychiatriques ? ».
« Le problème des urgences est de pouvoir garder les patients suffisamment longtemps en observation pour apprécier sur la durée l'évolution de la crise suicidaire », indique le Dr Jean-Jacques Chavagnat, président de la FTSLU. Laisser repartir des urgences au bout de 12 ou 24h (la majorité des cas) est un délai suffisant pour les patients entourés, dont on a compris le fonctionnement psychique, et qui repartent avec des pistes pour mieux faire face à leurs difficultés existentielles mais pas pour les autres. « Il faut parfois plusieurs jours pour repérer un événement psychopathologique, prendre contact avec les proches, faire un bilan médico-psycho-social, et établir une conduite à tenir, en mettant éventuellement en place un suivi organisé. Nous, les psychiatres des services d'urgence, devons parfois aussi négocier avec les urgentistes qui laisseraient volontiers le patient sortir, car son état semble le permettre » , poursuit le psychiatre.
La bonne collaboration avec ces derniers, en charge de l'examen somatique, est en effet capitale. « Nous les voyons en premier et devons savoir les calmer, leur apporter réconfort, afin de les mettre en condition pour l'entretien avec le psychiatre. Ce n'est pas simple, car notre métier est d'abord le sauvetage » , confie le Dr Sandrine Weber, urgentiste à Metz.
Une veille post-sortie
« Longtemps absents de ces services, les psychiatres ont compris qu'il ne fallait pas attendre le confort feutré de leur cabinet pour entamer un travail. Il faut "surfer sur la vague" de la crise suicidaire. Là les gens ont des choses à dire, alors qu'ils peuvent être suivis 10 ans sans que rien ne bouge » , estime le Dr Pascal Pannetier, chef des urgences psychiatriques à l'hôpital de Mercy. Jusqu'à démarrer la psychothérapie aux urgences, pour la poursuivre après l'hospitalisation ? Selon Le Pr Antonio Andreoli, de Genève, des études montrent en effet que cette continuité de prise en charge est un facteur majeur d'efficacité pour le suicidant grave, y compris quand ces thérapies sont engagées par des infirmiers formés et supervisés. Mais le coût serait important, alors même que les centres d'accueil de crise, permettant d'hospitaliser jusqu'à une semaine les patients qui ne relèvent pas de l'hôpital psychiatrique, ne sont pas encore généralisés dans les services d'urgences psychiatriques. De plus en plus d'hôpitaux systématisent une veille post-sortie sur leurs suicidants. Le dispositif VigilanS, par exemple, a été mis en place il y a deux ans à Lille, et essaime actuellement sur plusieurs territoires expérimentaux. Un mémo est remis au patient sortant des urgences avec un numéro de téléphone d'urgence, une carte postale à son nom est envoyée chaque mois pendant quatre mois, et des infirmiers et psychologues le rappellent systématiquement à six mois, et bientôt à six jours (ou 10 à 21 jours pour les récidivistes), avec poursuite de mois en mois si la personne ne va pas mieux. Pour le Pr Michel Walter, qui teste l'envoi de SMS, à Brest, l'efficacité de tels dispositifs est démontrée, et d'autant plus grande que la personnalisation est poussée. Le CHR de Lille s'apprête à franchir un pas de plus avec la sortie en juin prochain d'une application mobile, Vigikit, qui proposera un suivi encore plus étroit à la sortie de l'hôpital, et permettra de recueillir des données sur l'évolution des idées suicidaires dans le temps.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2017/03/30/comment-mieux-prevenir-la-recidive_846140
Congrès médicaux
Le Quotidien du Médecin
Article, jeudi 30 mars 2017
Le congrès de la Fédération trauma suicide liaison urgence vient de se tenir à Metz. Ont été présentées notamment les initiatives menées aux urgences en prévention de la récidive du suicide.
Chaque année, en France, 10 000 personnes décéderaient par suicide. Mais 195 000 personnes sont prises en charge par les urgences hospitalières, pour tentative de suicide. Beaucoup de survivants y rencontrent pour la première fois un psychiatre. Comment se saisir de cette opportunité pour prévenir la récidive ? Lesquels faut-il hospitaliser ? Comment les suivre, ensuite, sans verser dans la surveillance ? Quand les traitements médicamenteux sont-ils pertinents ? Quelles grilles d'évaluation du risque suicidaire utiliser ?
Ces préoccupations étaient au coeur du deuxième congrès de la FTSLU (Fédération trauma suicide liaison urgence) qui s'est déroulé à Metz fin mars, auxquels participaient essentiellement des psychiatres. Son thème : « comment améliorer et transmettre nos pratiques des urgences psychiatriques ? ».
« Le problème des urgences est de pouvoir garder les patients suffisamment longtemps en observation pour apprécier sur la durée l'évolution de la crise suicidaire », indique le Dr Jean-Jacques Chavagnat, président de la FTSLU. Laisser repartir des urgences au bout de 12 ou 24h (la majorité des cas) est un délai suffisant pour les patients entourés, dont on a compris le fonctionnement psychique, et qui repartent avec des pistes pour mieux faire face à leurs difficultés existentielles mais pas pour les autres. « Il faut parfois plusieurs jours pour repérer un événement psychopathologique, prendre contact avec les proches, faire un bilan médico-psycho-social, et établir une conduite à tenir, en mettant éventuellement en place un suivi organisé. Nous, les psychiatres des services d'urgence, devons parfois aussi négocier avec les urgentistes qui laisseraient volontiers le patient sortir, car son état semble le permettre » , poursuit le psychiatre.
La bonne collaboration avec ces derniers, en charge de l'examen somatique, est en effet capitale. « Nous les voyons en premier et devons savoir les calmer, leur apporter réconfort, afin de les mettre en condition pour l'entretien avec le psychiatre. Ce n'est pas simple, car notre métier est d'abord le sauvetage » , confie le Dr Sandrine Weber, urgentiste à Metz.
Une veille post-sortie
« Longtemps absents de ces services, les psychiatres ont compris qu'il ne fallait pas attendre le confort feutré de leur cabinet pour entamer un travail. Il faut "surfer sur la vague" de la crise suicidaire. Là les gens ont des choses à dire, alors qu'ils peuvent être suivis 10 ans sans que rien ne bouge » , estime le Dr Pascal Pannetier, chef des urgences psychiatriques à l'hôpital de Mercy. Jusqu'à démarrer la psychothérapie aux urgences, pour la poursuivre après l'hospitalisation ? Selon Le Pr Antonio Andreoli, de Genève, des études montrent en effet que cette continuité de prise en charge est un facteur majeur d'efficacité pour le suicidant grave, y compris quand ces thérapies sont engagées par des infirmiers formés et supervisés. Mais le coût serait important, alors même que les centres d'accueil de crise, permettant d'hospitaliser jusqu'à une semaine les patients qui ne relèvent pas de l'hôpital psychiatrique, ne sont pas encore généralisés dans les services d'urgences psychiatriques. De plus en plus d'hôpitaux systématisent une veille post-sortie sur leurs suicidants. Le dispositif VigilanS, par exemple, a été mis en place il y a deux ans à Lille, et essaime actuellement sur plusieurs territoires expérimentaux. Un mémo est remis au patient sortant des urgences avec un numéro de téléphone d'urgence, une carte postale à son nom est envoyée chaque mois pendant quatre mois, et des infirmiers et psychologues le rappellent systématiquement à six mois, et bientôt à six jours (ou 10 à 21 jours pour les récidivistes), avec poursuite de mois en mois si la personne ne va pas mieux. Pour le Pr Michel Walter, qui teste l'envoi de SMS, à Brest, l'efficacité de tels dispositifs est démontrée, et d'autant plus grande que la personnalisation est poussée. Le CHR de Lille s'apprête à franchir un pas de plus avec la sortie en juin prochain d'une application mobile, Vigikit, qui proposera un suivi encore plus étroit à la sortie de l'hôpital, et permettra de recueillir des données sur l'évolution des idées suicidaires dans le temps.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2017/03/30/comment-mieux-prevenir-la-recidive_846140
MANIFESTATION 27/04, 7/06, 7/10, Châteaubriant (44) Prévention du risque suicidaire: du repérage à l’alerte
Châteaubriant. Prévention du risque suicidaire: du repérage à l’alerte
Modifié le 28/03/2017 www.ouest-france.fr*
Le centre communal d’action sociale (CCAS) de Châteaubriant organise une action "Prévention du risque suicidaire: du repérage à l’alerte". | Ouest-France
Le centre communal d’action sociale (CCAS) de Châteaubriant organise une action "Prévention du risque suicidaire: du repérage à l’alerte". Pour cela, elle sonde les habitants et propose trois dates pour tenir cette action.
Après avoir tenu sa soirée théâtre-débat « Parlons des pressions », le 22 mars dernier, le centre communal d’action sociale (CCAS) propose à la population une action intitulée « prévention du risque suicidaire : du repérage à l’alerte ». Cette action d’une durée de trois heures a pour but de permettre à chacun de repérer une personne en souffrance psychique, d’avoir la bonne attitude et de savoir l’orienter.
Elle est gratuite et ouverte à toute la population, en dehors des professionnels médico-sociaux, et se déroulera dans les locaux du foyer restaurant, esplanade des Terrasses à Châteaubriant. La session aura lieu avec un minimum de 9 personnes inscrites.
Trois dates possibles
Le CCAS propose trois dates possibles pour organiser cette action soit jeudi 27 avril, de 18 h 30 à 21 h 30, mercredi 7 juin, de 14 h à 17 h, ou samedi 7 octobre, de 9 h à 12 h.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous inscrire auprès du CCAS, soit en téléphonant au 02 40 81 52 40 ou en vous présentant à l’accueil au 9, esplanade des Terrasses, à Châteaubriant. Une confirmation de votre inscription sera faite, par téléphone ou courriel, quinze jours avant la date retenue. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Emmanuelle Girault au CCAS.
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant-44110/chateaubriant-prevention-du-risque-suicidaire-du-reperage-l-alerte-4889255
Modifié le 28/03/2017 www.ouest-france.fr*
Le centre communal d’action sociale (CCAS) de Châteaubriant organise une action "Prévention du risque suicidaire: du repérage à l’alerte". | Ouest-France
Le centre communal d’action sociale (CCAS) de Châteaubriant organise une action "Prévention du risque suicidaire: du repérage à l’alerte". Pour cela, elle sonde les habitants et propose trois dates pour tenir cette action.
Après avoir tenu sa soirée théâtre-débat « Parlons des pressions », le 22 mars dernier, le centre communal d’action sociale (CCAS) propose à la population une action intitulée « prévention du risque suicidaire : du repérage à l’alerte ». Cette action d’une durée de trois heures a pour but de permettre à chacun de repérer une personne en souffrance psychique, d’avoir la bonne attitude et de savoir l’orienter.
Elle est gratuite et ouverte à toute la population, en dehors des professionnels médico-sociaux, et se déroulera dans les locaux du foyer restaurant, esplanade des Terrasses à Châteaubriant. La session aura lieu avec un minimum de 9 personnes inscrites.
Trois dates possibles
Le CCAS propose trois dates possibles pour organiser cette action soit jeudi 27 avril, de 18 h 30 à 21 h 30, mercredi 7 juin, de 14 h à 17 h, ou samedi 7 octobre, de 9 h à 12 h.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous inscrire auprès du CCAS, soit en téléphonant au 02 40 81 52 40 ou en vous présentant à l’accueil au 9, esplanade des Terrasses, à Châteaubriant. Une confirmation de votre inscription sera faite, par téléphone ou courriel, quinze jours avant la date retenue. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Emmanuelle Girault au CCAS.
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant-44110/chateaubriant-prevention-du-risque-suicidaire-du-reperage-l-alerte-4889255
USA ETUDE RECHERCHE EN COURS Prévention du suicide par le théâtre
Prévention du suicide par le théâtresource healthstreet *: 29 mars 2017
Une chercheuse universitaire de l'University of Florida Center for Arts in Medicine explore comment l'art du théâtre peut promouvoir la prévention du suicide.
L'étude, "Suicide Prevention Through Theatre", utilise un atelier de théâtre appliqué dans lequel les personnages et les histoires explorent des sujets de suicide comme la contemplation et les conséquences.
"Nous utilisons le théâtre pour avoir une conversation vraiment difficile, et cela la rend vraiment accessible", a déclaré April Reich, auteure de l'étude.
Reich a entrepris cette recherche après une expérience personnelle avec le suicide qui a abouti à une passion pour la prévention du suicide.
"Il y a deux ans, mon ami a pris sa propre vie," dit-elle. "Et étant à la fois une actrice et une praticiene des arts et de la médecine, j'ai toujours été passionnée par l'utilisation du théâtre pour la communication de la santé, donc cela semblait vraiment approprié."
L'étude vise à aider les participants à se sentir plus à l'aise en parler de suicide, à accroître la sensibilisation à la prévention et à enseigner aux participants comment mieux soutenir leurs pairs. Reich espère que l'étude aidera à réduire les taux de suicide, et à travers les cours sur le comportement de soutien, et créer un environnement social plus réconfortant.
«HealthStreet de l'université de Floride a été très utile et m'a aidé à développer l'étude, et je suis très reconnaissant à HealthStreet de fournir ce partenariat et de soutenir tout le processus», a déclaré Ariel Reich, coordinatrice de l'étude.
"Je veux encourager les gens à se sentir en sécurité en parlant de ce sujet", a déclaré Reich.
Elle a accueilli le premier atelier à HealthStreet en mars et en a prévu une autre en avril.
"Je suis excité de l'affiner et de le voir grandir et de le renforcer", a déclaré Reich.
En plus de fournir un emplacement pour le premier atelier, HealthStreet a aidé à recruter des participants pour l'étude.
"HealthStreet a été vraiment utile et soutenant pour aider à développer l'étude, et je suis très reconnaissante à HealthStreet de fournir ce partenariat et de soutenir tout le processus.
http://healthstreet.program.ufl.edu/2017/03/29/research-at-healthstreet-preventing-suicide-through-theater/
Une chercheuse universitaire de l'University of Florida Center for Arts in Medicine explore comment l'art du théâtre peut promouvoir la prévention du suicide.
L'étude, "Suicide Prevention Through Theatre", utilise un atelier de théâtre appliqué dans lequel les personnages et les histoires explorent des sujets de suicide comme la contemplation et les conséquences.
"Nous utilisons le théâtre pour avoir une conversation vraiment difficile, et cela la rend vraiment accessible", a déclaré April Reich, auteure de l'étude.
Reich a entrepris cette recherche après une expérience personnelle avec le suicide qui a abouti à une passion pour la prévention du suicide.
"Il y a deux ans, mon ami a pris sa propre vie," dit-elle. "Et étant à la fois une actrice et une praticiene des arts et de la médecine, j'ai toujours été passionnée par l'utilisation du théâtre pour la communication de la santé, donc cela semblait vraiment approprié."
L'étude vise à aider les participants à se sentir plus à l'aise en parler de suicide, à accroître la sensibilisation à la prévention et à enseigner aux participants comment mieux soutenir leurs pairs. Reich espère que l'étude aidera à réduire les taux de suicide, et à travers les cours sur le comportement de soutien, et créer un environnement social plus réconfortant.
«HealthStreet de l'université de Floride a été très utile et m'a aidé à développer l'étude, et je suis très reconnaissant à HealthStreet de fournir ce partenariat et de soutenir tout le processus», a déclaré Ariel Reich, coordinatrice de l'étude.
"Je veux encourager les gens à se sentir en sécurité en parlant de ce sujet", a déclaré Reich.
Elle a accueilli le premier atelier à HealthStreet en mars et en a prévu une autre en avril.
"Je suis excité de l'affiner et de le voir grandir et de le renforcer", a déclaré Reich.
En plus de fournir un emplacement pour le premier atelier, HealthStreet a aidé à recruter des participants pour l'étude.
"HealthStreet a été vraiment utile et soutenant pour aider à développer l'étude, et je suis très reconnaissante à HealthStreet de fournir ce partenariat et de soutenir tout le processus.
http://healthstreet.program.ufl.edu/2017/03/29/research-at-healthstreet-preventing-suicide-through-theater/
mardi 28 mars 2017
NIGERIA : LUTH, centre hospitalier universitaire à Lagos, lance la campagne One more Day
LUTH lance une campagne contre le suicide
23 mars 2017
The Lagos University Teaching Hospital (LUTH) institut de recherche et de prévention du suicide a lancé jeudi 23 mars 2017 une campagne “One more Day”, "Une journée de plus" pour aider à réduire les suicides dans la société.
Prof. Chris Bode, directeur médical en chef de LUTH a déclaré aux journalistes à Lagos que la campagne a été lancée pour réduire la tragédie du suicide et ses effets négatifs sur le grand public.
"Nous lançons aujourd'hui un programme pour encourager d'autres qui sont déjà en marche pour mettre fin à cette tragédie indésirable dans notre société.
«Nous l'appelons« One More Day »parce que quand les gens se sentent désespérés et n'ont plus rien à gagner dans la vie, ils commencent à envisager l'idée de prendre leur propre vie.
"Cet acte peut être évité si nous prenons notre temps pour parler plus aux gens sur les questions qui pourraient conduire à une rupture émotionnelle et les empêcher de telle pensée", at-il dit.
Dr Rafael Ogbolu, un psychiatre consultant a déclaré que la campagne a été mis en place pour créer une occasion pour les personnes qui tentent de se suicider pour obtenir l'aide nécessaire.
Ogbolu qui est le coordinateur de l'Institut de recherche et de prévention du suicide a déclaré que 7,2 pour cent des cas référés à la consultation psychiatrique dans la LUTH étaient liés au suicide.
"Il a également été rapporté qu'au cours de leur vie, environ 3,0 pour cent des Nigérians ont eu des pensées sur la fin de leur vie.
"Cette initiative n'est pas une réflexion après, mais compte tenu des événements de ces derniers jours nous ont fait passer à l'action pour stopper immédiatement ce qui se passe.
«L'idée est de s'assurer que les gens peuvent demander de l'aide au moment où ils envisagent de se suicider, l'objectif est de les amener à reporter l'acte d'un jour avec l'intention que nous allons l'atteindre et avoir un plan de traitement pour eux , "il a dit.
Il a dit que les agents de santé étaient particulièrement un groupe à risque de suicide en raison des effets traumatiques dans le traitement des décès et des liens avec leurs patients.
«L'objectif de cette initiative est de cibler ce groupe à risque et de trouver des moyens de les aider», a-t-il déclaré.
Le Dr Yewande Oshodi, un psychiatre consultant a également noté que la stigmatisation de la santé psychiatrique et mentale avait rendu difficile pour les gens de venir chercher de l'aide.
Oshodi a dit que le suicide était évitable, dans une certaine mesure, si le grand public sait ce qu'il faut rechercher dans les gens qui envisagent le suicide.
"Nous pouvons peut-être arrêter le processus et les diriger vers les endroits nécessaires où ils peuvent recevoir de l'aide.
"Je pense que l'initiative est très louable parce que les gens sauront où aller en luttant avec les émotions", at-elle dit.
Oshodi a exhorté le grand public à toujours s'informer sur les gens autour, à réduire la stigmatisation et à se renseigner sur les idées suicidaires et les pensées pour réduire le risque de suicide.
d'après article https://www.businessdayonline.com/luth-launches-campaign-suicide/
23 mars 2017
The Lagos University Teaching Hospital (LUTH) institut de recherche et de prévention du suicide a lancé jeudi 23 mars 2017 une campagne “One more Day”, "Une journée de plus" pour aider à réduire les suicides dans la société.
Prof. Chris Bode, directeur médical en chef de LUTH a déclaré aux journalistes à Lagos que la campagne a été lancée pour réduire la tragédie du suicide et ses effets négatifs sur le grand public.
"Nous lançons aujourd'hui un programme pour encourager d'autres qui sont déjà en marche pour mettre fin à cette tragédie indésirable dans notre société.
«Nous l'appelons« One More Day »parce que quand les gens se sentent désespérés et n'ont plus rien à gagner dans la vie, ils commencent à envisager l'idée de prendre leur propre vie.
"Cet acte peut être évité si nous prenons notre temps pour parler plus aux gens sur les questions qui pourraient conduire à une rupture émotionnelle et les empêcher de telle pensée", at-il dit.
Dr Rafael Ogbolu, un psychiatre consultant a déclaré que la campagne a été mis en place pour créer une occasion pour les personnes qui tentent de se suicider pour obtenir l'aide nécessaire.
Ogbolu qui est le coordinateur de l'Institut de recherche et de prévention du suicide a déclaré que 7,2 pour cent des cas référés à la consultation psychiatrique dans la LUTH étaient liés au suicide.
"Il a également été rapporté qu'au cours de leur vie, environ 3,0 pour cent des Nigérians ont eu des pensées sur la fin de leur vie.
"Cette initiative n'est pas une réflexion après, mais compte tenu des événements de ces derniers jours nous ont fait passer à l'action pour stopper immédiatement ce qui se passe.
«L'idée est de s'assurer que les gens peuvent demander de l'aide au moment où ils envisagent de se suicider, l'objectif est de les amener à reporter l'acte d'un jour avec l'intention que nous allons l'atteindre et avoir un plan de traitement pour eux , "il a dit.
Il a dit que les agents de santé étaient particulièrement un groupe à risque de suicide en raison des effets traumatiques dans le traitement des décès et des liens avec leurs patients.
«L'objectif de cette initiative est de cibler ce groupe à risque et de trouver des moyens de les aider», a-t-il déclaré.
Le Dr Yewande Oshodi, un psychiatre consultant a également noté que la stigmatisation de la santé psychiatrique et mentale avait rendu difficile pour les gens de venir chercher de l'aide.
Oshodi a dit que le suicide était évitable, dans une certaine mesure, si le grand public sait ce qu'il faut rechercher dans les gens qui envisagent le suicide.
"Nous pouvons peut-être arrêter le processus et les diriger vers les endroits nécessaires où ils peuvent recevoir de l'aide.
"Je pense que l'initiative est très louable parce que les gens sauront où aller en luttant avec les émotions", at-elle dit.
Oshodi a exhorté le grand public à toujours s'informer sur les gens autour, à réduire la stigmatisation et à se renseigner sur les idées suicidaires et les pensées pour réduire le risque de suicide.
d'après article https://www.businessdayonline.com/luth-launches-campaign-suicide/
TEMOIGNAGE Une consultation chez le psy Blog de violet little bird
Une consultation chez le psy
Blog de violet little bird "My Wor(l)d – Experience it. Write about it. A borderline." mars 24, 2017
Mercredi soir
Je me coupe. Non pas pour m’ouvrir les veines mais pour m’ouvrir la peau seulement. Je n’ai foncé dans mes veines qu’une fois dans ma vie. Je n’ai réellement voulu mourir que 3 fois. Ou 4 peut-être. Les autres fois je voulais m’ouvrir, ou me punir peut être. Je voulais vivre en tout cas.... Lire la suite
Blog de violet little bird "My Wor(l)d – Experience it. Write about it. A borderline." mars 24, 2017
Mercredi soir
Je me coupe. Non pas pour m’ouvrir les veines mais pour m’ouvrir la peau seulement. Je n’ai foncé dans mes veines qu’une fois dans ma vie. Je n’ai réellement voulu mourir que 3 fois. Ou 4 peut-être. Les autres fois je voulais m’ouvrir, ou me punir peut être. Je voulais vivre en tout cas.... Lire la suite
EXPERIENCE Bretagne Bilan de santé complet pour tous les médecins Bretons
Bilan de santé complet pour tous les médecins Bretons
Par Eric Nedjar Publié le 25/03/2017 france3-regions.francetvinfo.fr/*
La santé des médecins est préoccupante. Tel est le constat fait par le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins qui, avec le soutien de l'Assurance Maladie, leur propose de réaliser un contrôle médical complet. Une expérience unique en France, amenée à se généraliser.
À trop s’occuper de la santé de leurs patients, de nombreux médecins en arriveraient à oublier la leur. C'est ce qui résulte d' une récente enquête menée par le Conseil National de l’Ordre des Médecins dont les premiers résultats montrent clairement que les médecins ne se portent pas bien.
1 000 médecins menacés d'épuisement professionnel en Bretagne"Selon les territoires, explique le docteur Jacques Morali, président du Conseil Régional de l'Ordre des Médecins, 50 à 60 % des médecins libéraux s'estiment menacés de burn-out. La profession connaît un taux de suicide deux fois plus élevé que la moyenne. De façon générale, les médecins travaillent trop. Plus de 40h par semaine pour 40 % d’entre eux, plus de 65 heures, pour 22%. La profession vieillit, avec un âge moyen qui dépasse les 55 ans, son état de santé en est donc que plus affecté."
Le syndrome du cordonnier
Le constat semble donc alarmant, mais dans le même temps, l'enquête dévoile aussi que 30% seulement de ces praticiens ont recours à un médecin traitant. "Les autres, poursuit le docteur Jacques Porali, se soignent tout seul et on sait que l’automédication, l’auto prescription n’ont jamais été bon pour personne. Je crois que les médecins sont probablement les moins bien soignés."
C’est pourquoi, le Conseil en Bretagne, avec le soutien de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, incite depuis le mois de septembre 2016, tous les médecins bretons, libéraux et salariés, généralistes et spécialistes, à effectuer un bilan de santé complet. Une expérience inédite que le ministère des Affaires sociales et de la Santé a décidée de généraliser sur toute la France.
Check-up complet pour les médecins bretons.
Reportage : H.Pédech, P.Queyroux et C.Deunf avec le docteur Denis PICOT (Médecin gastro-entérologue dans le rôle du patient) et le docteur François GUILLOU (Médecin chef au Centre d'examen Social CPAM 35)
a voir http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/bilan-sante-complet-tous-medecins-bretons-1220855.html
Par Eric Nedjar Publié le 25/03/2017 france3-regions.francetvinfo.fr/*
La santé des médecins est préoccupante. Tel est le constat fait par le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins qui, avec le soutien de l'Assurance Maladie, leur propose de réaliser un contrôle médical complet. Une expérience unique en France, amenée à se généraliser.
À trop s’occuper de la santé de leurs patients, de nombreux médecins en arriveraient à oublier la leur. C'est ce qui résulte d' une récente enquête menée par le Conseil National de l’Ordre des Médecins dont les premiers résultats montrent clairement que les médecins ne se portent pas bien.
1 000 médecins menacés d'épuisement professionnel en Bretagne"Selon les territoires, explique le docteur Jacques Morali, président du Conseil Régional de l'Ordre des Médecins, 50 à 60 % des médecins libéraux s'estiment menacés de burn-out. La profession connaît un taux de suicide deux fois plus élevé que la moyenne. De façon générale, les médecins travaillent trop. Plus de 40h par semaine pour 40 % d’entre eux, plus de 65 heures, pour 22%. La profession vieillit, avec un âge moyen qui dépasse les 55 ans, son état de santé en est donc que plus affecté."
Le syndrome du cordonnier
Le constat semble donc alarmant, mais dans le même temps, l'enquête dévoile aussi que 30% seulement de ces praticiens ont recours à un médecin traitant. "Les autres, poursuit le docteur Jacques Porali, se soignent tout seul et on sait que l’automédication, l’auto prescription n’ont jamais été bon pour personne. Je crois que les médecins sont probablement les moins bien soignés."
C’est pourquoi, le Conseil en Bretagne, avec le soutien de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, incite depuis le mois de septembre 2016, tous les médecins bretons, libéraux et salariés, généralistes et spécialistes, à effectuer un bilan de santé complet. Une expérience inédite que le ministère des Affaires sociales et de la Santé a décidée de généraliser sur toute la France.
Check-up complet pour les médecins bretons.
Reportage : H.Pédech, P.Queyroux et C.Deunf avec le docteur Denis PICOT (Médecin gastro-entérologue dans le rôle du patient) et le docteur François GUILLOU (Médecin chef au Centre d'examen Social CPAM 35)
a voir http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/bilan-sante-complet-tous-medecins-bretons-1220855.html
MISE A JOUR : MANIFESTATION Montpellier (34) 31/03/2017 La prévention du suicide en milieu carcéral
Conférence
La prévention du suicide en milieu carcéral
dont les intervenants seront Monsieur Loïc PARAYRE, Directeur adjoint du Centre de détention de Tarascon
et le Docteur Stéphane BONNET, Psychiatre CRIAVS-LR-CHRU de Montpellier, Maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone.
Programme
Vendredi 31 mars 2017 de 17 h 30 à 20 h
Amphi 001 du bâtiment 2 de la Faculté
Contact Faculté de droit et de science politique Montpellier UFR Droit et Science politique
39 rue de l’Université
34060 Montpellier
Cedex 2
Tél : 04 34 43 28 28
Fax : 04 34 43 27 61
Source http://droit.edu.umontpellier.fr/actualites/
La prévention du suicide en milieu carcéral
dont les intervenants seront Monsieur Loïc PARAYRE, Directeur adjoint du Centre de détention de Tarascon
et le Docteur Stéphane BONNET, Psychiatre CRIAVS-LR-CHRU de Montpellier, Maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone.
Programme
Vendredi 31 mars 2017 de 17 h 30 à 20 h
Amphi 001 du bâtiment 2 de la Faculté
Contact Faculté de droit et de science politique Montpellier UFR Droit et Science politique
39 rue de l’Université
34060 Montpellier
Cedex 2
Tél : 04 34 43 28 28
Fax : 04 34 43 27 61
Source http://droit.edu.umontpellier.fr/actualites/
Post ouvert le 9 mars 2017
lundi 27 mars 2017
Nouvelle campagne de France dépression
Aujourd'hui commence la nouvelle campagne d'information et de sensibilisation sur la
dépression dans le cadre de la Journée mondiale de la Santé le 7 avril
2017. Cette année l'OMS consacre cette journée à la dépression qui
touche près de 350 millions de personnes dans le monde.
En tant qu'association d'usagers, France Dépression se mobilise pour que la dépression devienne une maladie comme une autre en luttant contre les a priori et ainsi contribuer à une meilleure prise en charge des personnes concernées.
spot de 30''
En tant qu'association d'usagers, France Dépression se mobilise pour que la dépression devienne une maladie comme une autre en luttant contre les a priori et ainsi contribuer à une meilleure prise en charge des personnes concernées.
spot de 30''
vendredi 24 mars 2017
COMMUNICATION DE l'IASP et de sa présidente La prévention du suicide dans un contexte international: Progrès et défis
La prévention du suicide dans un contexte international: Progrès et défis
Éditorial de la revue Crisis (2017), 38 (1), 1–6 mars 2017 de Ella Arensman, President, International Association for Suicide Prevention (IASP)
Director of Research, National Suicide Research Foundation, Department of Epidemiology and Public
Health, University College Cork, Ireland
WHO Collaborating Centre for Surveillance and Research in Suicide Prevention, Cork, Ireland
Titre original Suicide Prevention in an International Context Progress and Challenges
Source International Association of Suicide Prevention (IASP) newsletter 16/03/2017 Voir le texte original https://gallery.mailchimp.com/caf0c76bf1ba13f043e03f0f5/files/30529f59-6185-4386-8e80-2bf817570e6a/Editorial_Crisis_March_2017.pdf
Traduction infosuicide.org
Les évolutions stratégiques mondiales de la prévention du suicide
Ces dernières années, le Plan d'action mondial pour la santé mentale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 2013-2020, a été un grand pas en avant dans la lutte contre le suicide à l'échelle mondiale (OMS, 2013), Saxena, Funk & Chisholm, 2013.
Ce plan a été adopté par les ministres de la santé dans tous les 194 Etats membres de l'OMS pour reconnaître formellement l'importance de la santé mentale, ce qui a été une réalisation remarquable. Parmi les pays membres de l'OMS, on compte 25 pays où le suicide est toujours criminalisé et 20 autres pays où, selon la charia, les auteurs de tentatives de suicide peuvent être punis de prison (Mishara & Weisstub, 2016). Le plan d'action couvre des actions spécifiques visant à améliorer la santé mentale et à contribuer à la réalisation d'un ensemble d'objectifs mondiaux convenus, notamment pour: a) intensifier de 20% la couverture des troubles mentaux graves; b) réduire de 10% le taux de suicide dans les pays d'ici 2020.
La publication ultérieure du rapport de l'OMS Prévenir le suicide: un impératif mondial en 2014 (OMS, 2014) a été stratégiquement une étape importante et opportune pour accroître l'engagement des gouvernements nationaux et des ministres de la Santé à passer d'un accord à l'action en matière de suicide la prévention. De nombreux membres de l'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) représentant toutes les régions du monde ont participé à la préparation de ce rapport. L'IASP, en collaboration avec le Département de la santé mentale et de l'abus de substances de l'OMS, a lancé des ateliers invitant les représentants des pays à discuter et à échanger des expériences sur l'élaboration et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide. En outre, l'IASP est en train d'établir un groupe international d'intérêt spécial pour soutenir l'élaboration et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide à l'échelle mondiale. Dans les six régions de l'OMS, l'IASP et l'OMS soulignent tous les ans l'importance des programmes nationaux de prévention du suicide à l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide. Le rapport de l'OMS fournit des conseils pour l'élaboration et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide tout en tenant compte des différentes étapes d'un pays, c'est-à-dire des pays où les activités de prévention du suicide n'ont pas encore eu lieu de réponse nationale. Dans les régions géographiques, les pays qui ont adopté un programme national de prévention du suicide peuvent avoir un impact positif sur les pays environnants et augmenter la priorité de la prévention du suicide dans les pays qui n'ont pas encore de programme national et ne veulent pas être une exception au sens négatif, Ils ne veulent pas être laissés derrière!
Avons-nous progressé dans la prévention du suicide au niveau mondial?
Nous l'avons en effet! Depuis la publication du Plan d'action mondial de l'OMS pour la santé mentale et du rapport de l'OMS sur la prévention du suicide, plusieurs indications indiquent que le développement et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide se sont accélérés, notamment dans les pays comme Guyana (Ministry of Public Health, 2014), Suriname (Ministerie van Volksgezondheid, 2016), and Bhutan (Royal Government of Bhutan, 2015). En outre, l'IASP a soutenu une initiative du ministère de la Santé publique en Afghanistan visant à élaborer un programme national de prévention du suicide, appuyé par un groupe consultatif multisectoriel, qui a été de nouveau renforcé par le rapport mondial de l'OMS sur la prévention du suicide. Toutefois, la liaison avec les partenaires et les parties prenantes dans la prévention du suicide en Afghanistan, en particulier l'organisation de réunions en face à face, est difficile en raison des limitations d'infrastructure et de l'adversité en cours résultant des conflits et de la guerre. Une autre incitation est le fait que le rapport de l'OMS a été traduit dans les six langues des Nations Unies. Des lancements régionaux ont eu lieu au Mexique avec des représentants des pays hispanophones, au Caire, des représentants de la Région de la Méditerranée orientale de l'OMS et à Tokyo avec des représentants de la Région du Pacifique occidental de l'OMS. En outre, un nombre croissant de pays ont récemment terminé leur deuxième programme national de prévention du suicide, comme l'Angleterre (Ministère de la santé, 2012), l'Écosse (Le gouvernement écossais, 2013), l'Irlande (Ministère de la santé, 2015) et les États-Unis (Département américain de la santé et des services sociaux, 2012). Le plan national de prévention du suicide pour le Guyana (2015-2020, Ministère de la santé publique, 2014) a été particulièrement positif. Le taux global de suicide normalisé selon l'âge pour le Guyana en 2012 était de 44,2 pour 100 000, soit le taux de suicide le plus élevé au monde. Cela représente un taux extrêmement élevé de 70,8 pour 100 000 pour les hommes et un taux relativement élevé, dans un contexte international, de 22,1 pour 100 000 pour les femmes. En raison des inquiétudes suscitées par les taux élevés de suicide et l'engagement des ministères de la Santé et de la Santé publique au Guyana et de l'Organisation panaméricaine de la santé / Organisation mondiale de la santé (OPS / OMS), un plan national multisectoriel de prévention du suicide de cinq ans était préparé. La stratégie intègre des activités dans le continuum de la prévention du suicide qui représentent des interventions universelles, ciblant l'ensemble de la population afin de réduire l'accès aux moyens et de réduire la couverture médiatique inappropriée du suicide. En outre, des interventions sélectives ciblant les groupes à haut risque de suicide et des interventions indiquées ciblant les personnes qui présentent des signes de symptômes fortement associés au suicide, par exemple des lignes téléphoniques d'aide à la prévention du suicide et des réseaux d'entraide pour ceux qui ont des idées suicidaires et ont fait des tentatives de suicide , sont inclus. La stratégie repose sur des valeurs et des principes transversaux: a) couverture universelle de la santé; B) les droits de l'homme; C) la pratique fondée sur des données probantes - et les interventions en matière de traitement et de prévention; D) approche du cycle de vie; Et e) approche multisectorielle. Considérant qu'une tentative de suicide au Guyana est encore considérée comme une infraction pénale et que la personne impliquée peut être passible d'un emprisonnement de deux ans (Mishara et Weisstub, 2016), la publication du plan national de prévention du suicide est une réussite significative. Espérons que, grâce à une sensibilisation accrue et à la réduction de la stigmatisation, qui est un objectif clé du plan national, le statut juridique du suicide et de la tentative de suicide au Guyana sera de nouveau examiné d'urgence.
Enquête mondiale IASP-OMS sur la prévention du suicide et du suicide
Sur la base d'une enquête mondiale menée par l'IASP et le Département de la santé mentale et de la toxicomanie de l'OMS en 2013, les représentants nationaux de l'IASP de 90 pays (57%) ont rempli le questionnaire d'enquête et obtenu des informations sur les stratégies et activités nationales de prévention du suicide. Dans près des deux tiers (61%) des pays ayant répondu, le suicide était perçu comme un problème de santé publique important. Dans 31% des pays, le gouvernement a adopté une stratégie ou un plan d'action national complet. Parmi les pays qui n'avaient pas de stratégie nationale, un peu plus de la moitié (52%) des pays ont participé à des activités de prévention du suicide qui comprenaient une formation sur l'évaluation et l'intervention du suicide (38%), la formation des omnipraticiens (26%) et la formation à la prévention du suicide pour les professionnels non professionnels de la santé, y compris les premiers intervenants, les enseignants et les journalistes (37%). Une contribution unique de cette enquête a été que, pour certaines régions du monde, comme les régions de l'OMS en Méditerranée orientale et en Afrique, où les informations sur les activités de prévention du suicide étaient limitées ou absentes, de nouvelles informations ont été obtenues. Par exemple, dans 40% des pays de la Région de la Méditerranée orientale ayant répondu, un programme de formation sur l'évaluation du suicide et l'intervention pour les médecins généralistes était disponible, et dans 20% des pays de cette région, des programmes de formation sur la prévention du suicide professionnels. Un aperçu détaillé des résultats de l'enquête pour les différentes régions géographiques est en cours de préparation pour publication dans une monographie IASP.
Défis à venir
En dépit des progrès réalisés dans la prévention du suicide à l'échelle mondiale, nous sommes confrontés à de nombreux défis. L'exactitude et la fiabilité des statistiques sur les suicides sont une préoccupation constante dans un nombre considérable de pays (Tollefsen, Hem et Ekeberg, 2012). En ce qui concerne la mise en œuvre des programmes nationaux de prévention du suicide et la durabilité des interventions, un certain nombre de défis demeurent. Parmi les défis à relever figurent l'insuffisance des ressources, une coordination inefficace, le manque d'application de directives, l'accès limité aux données de surveillance sur le suicide et la tentative de suicide ou l'automutilation et le manque d'évaluations indépendantes et systématiques (OMS, 2014). En outre, il serait important qu'un programme national de prévention du suicide s'attaque aux développements en temps réel, comme la contagion et le regroupement de suicides émergents, les nouvelles méthodes de suicide et les nouveaux groupes vulnérables et à haut risque tels que les migrants et les réfugiés de Méditerranée orientale Pays, avec un risque accru de suicide et d'automutilation.
Les composantes types d'un programme national de prévention du suicide et de la base de données probantes.
En ce qui concerne le contenu d'un programme national de prévention du suicide, le rapport mondial de l'OMS recommande une approche systématique et résume les composantes types (OMS, 2014). Même si ces éléments sont appuyés par des preuves, la force et la cohérence des données probantes concernant certaines des composantes ou des interventions visant à réduire le suicide et la tentative de suicide ou l'automutilation varient d'une étude à l'autre.
Surveillance
L'accroissement de la qualité et de l'actualité des données nationales sur les tentatives de suicide et les tentatives de suicide / automutilation est une composante essentielle d'un programme national de prévention du suicide, en particulier l'établissement de systèmes intégrés de collecte de données permettant d'identifier les groupes, les personnes et les situations vulnérables. L'OMS a récemment publié un manuel pratique pour l'établissement et le maintien de systèmes de surveillance des tentatives de suicide et de l'automutilation. Ce manuel a pour but de fournir des orientations aux pays qui souhaitent mettre en place un système de surveillance de la santé publique pour les tentatives de suicide et les automutilations présentées dans les hôpitaux généraux (OMS, 2016). Bien qu'il n'existe pas de données nationales fiables sur la prévalence des tentatives de suicide / des manifestations d'automutilations dans les services d'urgence des hôpitaux des pays à revenu faible ou intermédiaire et sur le profil démographique et psychosocial des personnes concernées, la surveillance et le suivi de ce groupe à haut risque pourrait être une première étape vers la construction d'un programme national de prévention du suicide (Fleischmann et al., 2016).
Restriction de l'accès aux moyens
Cela implique la mise en œuvre de mesures visant à réduire la disponibilité et l'accès aux moyens de suicide fréquemment utilisés, par exemple les pesticides, les drogues, les armes à feu, l'amélioration de la sécurité des ponts, etc. Au niveau international, il est constant que limiter l'accès aux moyens létaux est associé à une diminution du suicide et que la substitution à d'autres méthodes est limitée (Zalsman et al., 2016). De plus, les données provenant de 18 études ont révélé une réduction constante du suicide suite à un accès restreint et une sécurité accrue des sites où les gens prenaient souvent leur vie (Pirkis et al., 2015). Fleischmann et al. (2016) ont également fait état de conclusions cohérentes appuyant la mise en œuvre de cette intervention dans les pays à faible revenu.
Médias
Il s'agit de la mise en œuvre de lignes directrices pour améliorer la déclaration responsable du suicide dans les médias imprimés, diffusés, Internet et sociaux. Le rôle des médias de masse s'est avéré efficace pour réduire la stigmatisation et augmenter le comportement d'aide. Il existe également des signes de résultats prometteurs basés sur des programmes de prévention du suicide à plusieurs niveaux (Niederkrotenthaler, Reidenberg, Till, & Gould, 2014). Une revue systématique portant sur 30 études sur les sites de médias sociaux pour la prévention du suicide (Robinson et al., 2016) a montré que les plateformes de médias sociaux pouvaient atteindre un grand nombre d'individus et permettre à d'autres d'intervenir après l'expression d'un comportement suicidaire. Cependant, les défis rapportés incluent le manque de contrôle sur le comportement de l'utilisateur, la possibilité de contagion du suicide, les limites dans l'évaluation précise du risque de suicide et les questions relatives à la vie privée et à la confidentialité. Fleischmann et al. Soulignent l'importance d'un reportage responsable sur le suicide dans les LMIC. (2016). Il faut cependant noter que l'évaluation de l'efficacité de cette intervention dans les pays à faible revenu et à faible revenu est nécessaire.
Formation et éducation
Éduquer les professionnels de la santé et les professionnels de la communauté à reconnaître la dépression et les signes précoces de comportements suicidaires est important pour déterminer le niveau de soins et de référence pour le traitement et la prévention subséquente des comportements suicidaires (Wasserman et al., 2012; ). La durabilité et le renforcement des capacités des formateurs et des avantages en termes de connaissances, d'attitudes et de confiance peuvent être obtenus au moyen d'un modèle de formation des formateurs (Coppens et al., 2014 et Isaac et al., 2009). Il y a certaines indications d'un lien entre les améliorations des résultats intermédiaires (p. Ex., Amélioration des connaissances, attitudes et confiance) chez les professionnels de la santé et les professionnels de la santé et les résultats primaires, par exemple la réduction des taux de suicide et d'automutilation (Hegerl, RummelKluge, Värnik, Arensman, & Koburger, 2011; Mann et al., 2005; Zalsman et al., 2016). Fleischmann et al. (2016) soulignent l'importance de la formation et de l'éducation par le biais du programme mhGAP de l'OMS dans les pays à faible revenu.
Traitement
Une revue systématique Cochrane récemment publiée sur l'efficacité des interventions psychosociales pour l'automutilation comprenait 29 ECR dont 8 480 participants (Hawton et al., 2016). L'intervention la plus couramment évaluée impliquait une thérapie psychologique basée sur la TCC avec une durée moyenne de 10 séances. Au moment du suivi, les personnes qui avaient reçu une TCC étaient beaucoup moins susceptibles de se livrer à des lésions auto-infligées répétées par rapport à celles qui recevaient le traitement comme d'habitude. Pour les personnes ayant des antécédents d'épisodes multiples d'automutilation, la thérapie comportementale dialectique a été identifiée comme réduisant la fréquence de l'automutilation répétée, mais n'a pas réduit la proportion d'individus répétant l'automutilation. Cependant, le nombre d'ECR effectués à ce jour est relativement faible. En outre, Zalsman et al. (2016) ont trouvé des preuves constantes de l'efficacité du lithium dans la réduction du comportement suicidaire chez les personnes souffrant de troubles de l'humeur. Même s'il existe des indications pour l'admissibilité de ces traitements dans les pays à faible revenu, la mise en œuvre nationale peut ne pas être réalisable en raison des coûts et du manque de professionnels de la santé mentale formés (Fleischmann et al., 2016).
Sensibilisation et réduction de la stigmatisation
Il s'agit d'accroître la sensibilisation par le biais de campagnes d'information du public afin de soutenir que les suicides sont évitables et d'accroître l'accès public et professionnel à l'information sur tous les aspects de la prévention des comportements suicidaires. La réduction de la stigmatisation implique la promotion de l'utilisation des services et services de santé mentale pour la prévention de la toxicomanie et du suicide ainsi que la réduction de la discrimination à l'égard des personnes qui utilisent ces services (OMS, 2014).
Il existe de nouvelles preuves de ces interventions à partir d'interventions communautaires à plusieurs niveaux visant à améliorer les soins aux personnes atteintes de dépression et simultanément à sensibiliser et à former les professionnels de la santé et les professionnels communautaires à l'identification précoce du risque de suicide (Hegerl et al., 2013 , Szekely et al., 2013), avec des effets synergiques prouvés de la mise en œuvre simultanée d'interventions fondées sur des données probantes (Harris et al., 2016).
En raison de la faisabilité de la mise en œuvre d'interventions communautaires à plusieurs niveaux dans des pays culturellement différents, cette approche est également éligible à la mise en œuvre dans les LMIC (Fleischmann et al., 2016).
Postvention
L'amélioration de la réponse aux personnes touchées par le suicide et les tentatives de suicide est considérée comme un élément clé des programmes nationaux de prévention du suicide (OMS, 2014). Il y a de nouvelles preuves appuyant les effets bénéfiques d'un certain nombre d'interventions, y compris le counselling postvention pour les survivants et la sensibilisation sur les lieux d'un suicide (Szumilas & Kutcher, 2011). De plus, des lignes directrices fondées sur des données probantes ont été publiées récemment (Cox et al., 2016) pour répondre au suicide dans un établissement d'enseignement secondaire. Cependant, de nouvelles recherches sont nécessaires sur l'efficacité des services de prévention et des interventions visant à réduire le suicide et la tentative de suicide / automutilation.
Intervention en cas de crise et accès aux services
Cela implique d'accroître la capacité des communautés à réagir à des crises telles que les nouveaux clusters de suicide ou le meurtre-suicide, avec des interventions appropriées, y compris l'accès aux soins de santé mentale d'urgence pour les personnes en situation de crise, par téléphone ou par Internet (OMS, 2014 ). L'examen systématique par Zalsman et al. (2016) a constaté des effets incohérents pour les interventions de crise et de suivi sur les tentatives de suicide et l'idéation, et il recommande de poursuivre l'étude de l'efficacité. Cependant, Fleischmann et al. (2016) a envisagé la mise en œuvre de ces interventions dans les pays à faible revenu, mais avec un suivi permanent de la faisabilité et de l'évaluation des effets sur la réduction du suicide et de la tentative de suicide ou d'automutilation.
Outre les composantes recommandées dans le rapport de l'OMS (OMS, 2014), l'étude de Zalsman et al. (2016) ont également signalé que la qualité des études d'évaluation des programmes scolaires s'est améliorée au cours de la dernière décennie depuis l'examen de Mann et al. (2005). Il existe de plus en plus de preuves à partir des ECR sur l'alphabétisation en santé mentale, la sensibilisation au risque de suicide et la formation professionnelle dans un établissement d'enseignement secondaire et leur incidence sur la réduction des tentatives de suicide et les idées suicidaires sévères (Zalsman et coll., 2016).
L'inclusion du taux de mortalité par suicide comme indicateur des objectifs de développement durable des Nations Unies pour l'année 2030 attire l'attention sur le suicide et sa prévention. Les progrès de la prévention du suicide au niveau mondial et la base de données probantes pour les programmes nationaux de prévention du suicide seront une priorité permanente de l'IASP et un thème clé du programme du 29e Congrès mondial de l'IASP, intitulé «Prévenir le suicide: un engagement mondial, pour les communautés des Continents ", du 28 au 22 juillet 2017, à Kuching, Sarawak, Malaisie (http://www.iasp2017.org).
Voir le texte original et sa bibliographie https://gallery.mailchimp.com/caf0c76bf1ba13f043e03f0f5/files/30529f59-6185-4386-8e80-2bf817570e6a/Editorial_Crisis_March_2017.pdf
Éditorial de la revue Crisis (2017), 38 (1), 1–6 mars 2017 de Ella Arensman, President, International Association for Suicide Prevention (IASP)
Director of Research, National Suicide Research Foundation, Department of Epidemiology and Public
Health, University College Cork, Ireland
WHO Collaborating Centre for Surveillance and Research in Suicide Prevention, Cork, Ireland
Titre original Suicide Prevention in an International Context Progress and Challenges
Source International Association of Suicide Prevention (IASP) newsletter 16/03/2017 Voir le texte original https://gallery.mailchimp.com/caf0c76bf1ba13f043e03f0f5/files/30529f59-6185-4386-8e80-2bf817570e6a/Editorial_Crisis_March_2017.pdf
Traduction infosuicide.org
Les évolutions stratégiques mondiales de la prévention du suicide
Ces dernières années, le Plan d'action mondial pour la santé mentale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 2013-2020, a été un grand pas en avant dans la lutte contre le suicide à l'échelle mondiale (OMS, 2013), Saxena, Funk & Chisholm, 2013.
Ce plan a été adopté par les ministres de la santé dans tous les 194 Etats membres de l'OMS pour reconnaître formellement l'importance de la santé mentale, ce qui a été une réalisation remarquable. Parmi les pays membres de l'OMS, on compte 25 pays où le suicide est toujours criminalisé et 20 autres pays où, selon la charia, les auteurs de tentatives de suicide peuvent être punis de prison (Mishara & Weisstub, 2016). Le plan d'action couvre des actions spécifiques visant à améliorer la santé mentale et à contribuer à la réalisation d'un ensemble d'objectifs mondiaux convenus, notamment pour: a) intensifier de 20% la couverture des troubles mentaux graves; b) réduire de 10% le taux de suicide dans les pays d'ici 2020.
La publication ultérieure du rapport de l'OMS Prévenir le suicide: un impératif mondial en 2014 (OMS, 2014) a été stratégiquement une étape importante et opportune pour accroître l'engagement des gouvernements nationaux et des ministres de la Santé à passer d'un accord à l'action en matière de suicide la prévention. De nombreux membres de l'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) représentant toutes les régions du monde ont participé à la préparation de ce rapport. L'IASP, en collaboration avec le Département de la santé mentale et de l'abus de substances de l'OMS, a lancé des ateliers invitant les représentants des pays à discuter et à échanger des expériences sur l'élaboration et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide. En outre, l'IASP est en train d'établir un groupe international d'intérêt spécial pour soutenir l'élaboration et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide à l'échelle mondiale. Dans les six régions de l'OMS, l'IASP et l'OMS soulignent tous les ans l'importance des programmes nationaux de prévention du suicide à l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide. Le rapport de l'OMS fournit des conseils pour l'élaboration et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide tout en tenant compte des différentes étapes d'un pays, c'est-à-dire des pays où les activités de prévention du suicide n'ont pas encore eu lieu de réponse nationale. Dans les régions géographiques, les pays qui ont adopté un programme national de prévention du suicide peuvent avoir un impact positif sur les pays environnants et augmenter la priorité de la prévention du suicide dans les pays qui n'ont pas encore de programme national et ne veulent pas être une exception au sens négatif, Ils ne veulent pas être laissés derrière!
Avons-nous progressé dans la prévention du suicide au niveau mondial?
Nous l'avons en effet! Depuis la publication du Plan d'action mondial de l'OMS pour la santé mentale et du rapport de l'OMS sur la prévention du suicide, plusieurs indications indiquent que le développement et la mise en œuvre de programmes nationaux de prévention du suicide se sont accélérés, notamment dans les pays comme Guyana (Ministry of Public Health, 2014), Suriname (Ministerie van Volksgezondheid, 2016), and Bhutan (Royal Government of Bhutan, 2015). En outre, l'IASP a soutenu une initiative du ministère de la Santé publique en Afghanistan visant à élaborer un programme national de prévention du suicide, appuyé par un groupe consultatif multisectoriel, qui a été de nouveau renforcé par le rapport mondial de l'OMS sur la prévention du suicide. Toutefois, la liaison avec les partenaires et les parties prenantes dans la prévention du suicide en Afghanistan, en particulier l'organisation de réunions en face à face, est difficile en raison des limitations d'infrastructure et de l'adversité en cours résultant des conflits et de la guerre. Une autre incitation est le fait que le rapport de l'OMS a été traduit dans les six langues des Nations Unies. Des lancements régionaux ont eu lieu au Mexique avec des représentants des pays hispanophones, au Caire, des représentants de la Région de la Méditerranée orientale de l'OMS et à Tokyo avec des représentants de la Région du Pacifique occidental de l'OMS. En outre, un nombre croissant de pays ont récemment terminé leur deuxième programme national de prévention du suicide, comme l'Angleterre (Ministère de la santé, 2012), l'Écosse (Le gouvernement écossais, 2013), l'Irlande (Ministère de la santé, 2015) et les États-Unis (Département américain de la santé et des services sociaux, 2012). Le plan national de prévention du suicide pour le Guyana (2015-2020, Ministère de la santé publique, 2014) a été particulièrement positif. Le taux global de suicide normalisé selon l'âge pour le Guyana en 2012 était de 44,2 pour 100 000, soit le taux de suicide le plus élevé au monde. Cela représente un taux extrêmement élevé de 70,8 pour 100 000 pour les hommes et un taux relativement élevé, dans un contexte international, de 22,1 pour 100 000 pour les femmes. En raison des inquiétudes suscitées par les taux élevés de suicide et l'engagement des ministères de la Santé et de la Santé publique au Guyana et de l'Organisation panaméricaine de la santé / Organisation mondiale de la santé (OPS / OMS), un plan national multisectoriel de prévention du suicide de cinq ans était préparé. La stratégie intègre des activités dans le continuum de la prévention du suicide qui représentent des interventions universelles, ciblant l'ensemble de la population afin de réduire l'accès aux moyens et de réduire la couverture médiatique inappropriée du suicide. En outre, des interventions sélectives ciblant les groupes à haut risque de suicide et des interventions indiquées ciblant les personnes qui présentent des signes de symptômes fortement associés au suicide, par exemple des lignes téléphoniques d'aide à la prévention du suicide et des réseaux d'entraide pour ceux qui ont des idées suicidaires et ont fait des tentatives de suicide , sont inclus. La stratégie repose sur des valeurs et des principes transversaux: a) couverture universelle de la santé; B) les droits de l'homme; C) la pratique fondée sur des données probantes - et les interventions en matière de traitement et de prévention; D) approche du cycle de vie; Et e) approche multisectorielle. Considérant qu'une tentative de suicide au Guyana est encore considérée comme une infraction pénale et que la personne impliquée peut être passible d'un emprisonnement de deux ans (Mishara et Weisstub, 2016), la publication du plan national de prévention du suicide est une réussite significative. Espérons que, grâce à une sensibilisation accrue et à la réduction de la stigmatisation, qui est un objectif clé du plan national, le statut juridique du suicide et de la tentative de suicide au Guyana sera de nouveau examiné d'urgence.
Enquête mondiale IASP-OMS sur la prévention du suicide et du suicide
Sur la base d'une enquête mondiale menée par l'IASP et le Département de la santé mentale et de la toxicomanie de l'OMS en 2013, les représentants nationaux de l'IASP de 90 pays (57%) ont rempli le questionnaire d'enquête et obtenu des informations sur les stratégies et activités nationales de prévention du suicide. Dans près des deux tiers (61%) des pays ayant répondu, le suicide était perçu comme un problème de santé publique important. Dans 31% des pays, le gouvernement a adopté une stratégie ou un plan d'action national complet. Parmi les pays qui n'avaient pas de stratégie nationale, un peu plus de la moitié (52%) des pays ont participé à des activités de prévention du suicide qui comprenaient une formation sur l'évaluation et l'intervention du suicide (38%), la formation des omnipraticiens (26%) et la formation à la prévention du suicide pour les professionnels non professionnels de la santé, y compris les premiers intervenants, les enseignants et les journalistes (37%). Une contribution unique de cette enquête a été que, pour certaines régions du monde, comme les régions de l'OMS en Méditerranée orientale et en Afrique, où les informations sur les activités de prévention du suicide étaient limitées ou absentes, de nouvelles informations ont été obtenues. Par exemple, dans 40% des pays de la Région de la Méditerranée orientale ayant répondu, un programme de formation sur l'évaluation du suicide et l'intervention pour les médecins généralistes était disponible, et dans 20% des pays de cette région, des programmes de formation sur la prévention du suicide professionnels. Un aperçu détaillé des résultats de l'enquête pour les différentes régions géographiques est en cours de préparation pour publication dans une monographie IASP.
Défis à venir
En dépit des progrès réalisés dans la prévention du suicide à l'échelle mondiale, nous sommes confrontés à de nombreux défis. L'exactitude et la fiabilité des statistiques sur les suicides sont une préoccupation constante dans un nombre considérable de pays (Tollefsen, Hem et Ekeberg, 2012). En ce qui concerne la mise en œuvre des programmes nationaux de prévention du suicide et la durabilité des interventions, un certain nombre de défis demeurent. Parmi les défis à relever figurent l'insuffisance des ressources, une coordination inefficace, le manque d'application de directives, l'accès limité aux données de surveillance sur le suicide et la tentative de suicide ou l'automutilation et le manque d'évaluations indépendantes et systématiques (OMS, 2014). En outre, il serait important qu'un programme national de prévention du suicide s'attaque aux développements en temps réel, comme la contagion et le regroupement de suicides émergents, les nouvelles méthodes de suicide et les nouveaux groupes vulnérables et à haut risque tels que les migrants et les réfugiés de Méditerranée orientale Pays, avec un risque accru de suicide et d'automutilation.
Les composantes types d'un programme national de prévention du suicide et de la base de données probantes.
En ce qui concerne le contenu d'un programme national de prévention du suicide, le rapport mondial de l'OMS recommande une approche systématique et résume les composantes types (OMS, 2014). Même si ces éléments sont appuyés par des preuves, la force et la cohérence des données probantes concernant certaines des composantes ou des interventions visant à réduire le suicide et la tentative de suicide ou l'automutilation varient d'une étude à l'autre.
Surveillance
L'accroissement de la qualité et de l'actualité des données nationales sur les tentatives de suicide et les tentatives de suicide / automutilation est une composante essentielle d'un programme national de prévention du suicide, en particulier l'établissement de systèmes intégrés de collecte de données permettant d'identifier les groupes, les personnes et les situations vulnérables. L'OMS a récemment publié un manuel pratique pour l'établissement et le maintien de systèmes de surveillance des tentatives de suicide et de l'automutilation. Ce manuel a pour but de fournir des orientations aux pays qui souhaitent mettre en place un système de surveillance de la santé publique pour les tentatives de suicide et les automutilations présentées dans les hôpitaux généraux (OMS, 2016). Bien qu'il n'existe pas de données nationales fiables sur la prévalence des tentatives de suicide / des manifestations d'automutilations dans les services d'urgence des hôpitaux des pays à revenu faible ou intermédiaire et sur le profil démographique et psychosocial des personnes concernées, la surveillance et le suivi de ce groupe à haut risque pourrait être une première étape vers la construction d'un programme national de prévention du suicide (Fleischmann et al., 2016).
Restriction de l'accès aux moyens
Cela implique la mise en œuvre de mesures visant à réduire la disponibilité et l'accès aux moyens de suicide fréquemment utilisés, par exemple les pesticides, les drogues, les armes à feu, l'amélioration de la sécurité des ponts, etc. Au niveau international, il est constant que limiter l'accès aux moyens létaux est associé à une diminution du suicide et que la substitution à d'autres méthodes est limitée (Zalsman et al., 2016). De plus, les données provenant de 18 études ont révélé une réduction constante du suicide suite à un accès restreint et une sécurité accrue des sites où les gens prenaient souvent leur vie (Pirkis et al., 2015). Fleischmann et al. (2016) ont également fait état de conclusions cohérentes appuyant la mise en œuvre de cette intervention dans les pays à faible revenu.
Médias
Il s'agit de la mise en œuvre de lignes directrices pour améliorer la déclaration responsable du suicide dans les médias imprimés, diffusés, Internet et sociaux. Le rôle des médias de masse s'est avéré efficace pour réduire la stigmatisation et augmenter le comportement d'aide. Il existe également des signes de résultats prometteurs basés sur des programmes de prévention du suicide à plusieurs niveaux (Niederkrotenthaler, Reidenberg, Till, & Gould, 2014). Une revue systématique portant sur 30 études sur les sites de médias sociaux pour la prévention du suicide (Robinson et al., 2016) a montré que les plateformes de médias sociaux pouvaient atteindre un grand nombre d'individus et permettre à d'autres d'intervenir après l'expression d'un comportement suicidaire. Cependant, les défis rapportés incluent le manque de contrôle sur le comportement de l'utilisateur, la possibilité de contagion du suicide, les limites dans l'évaluation précise du risque de suicide et les questions relatives à la vie privée et à la confidentialité. Fleischmann et al. Soulignent l'importance d'un reportage responsable sur le suicide dans les LMIC. (2016). Il faut cependant noter que l'évaluation de l'efficacité de cette intervention dans les pays à faible revenu et à faible revenu est nécessaire.
Formation et éducation
Éduquer les professionnels de la santé et les professionnels de la communauté à reconnaître la dépression et les signes précoces de comportements suicidaires est important pour déterminer le niveau de soins et de référence pour le traitement et la prévention subséquente des comportements suicidaires (Wasserman et al., 2012; ). La durabilité et le renforcement des capacités des formateurs et des avantages en termes de connaissances, d'attitudes et de confiance peuvent être obtenus au moyen d'un modèle de formation des formateurs (Coppens et al., 2014 et Isaac et al., 2009). Il y a certaines indications d'un lien entre les améliorations des résultats intermédiaires (p. Ex., Amélioration des connaissances, attitudes et confiance) chez les professionnels de la santé et les professionnels de la santé et les résultats primaires, par exemple la réduction des taux de suicide et d'automutilation (Hegerl, RummelKluge, Värnik, Arensman, & Koburger, 2011; Mann et al., 2005; Zalsman et al., 2016). Fleischmann et al. (2016) soulignent l'importance de la formation et de l'éducation par le biais du programme mhGAP de l'OMS dans les pays à faible revenu.
Traitement
Une revue systématique Cochrane récemment publiée sur l'efficacité des interventions psychosociales pour l'automutilation comprenait 29 ECR dont 8 480 participants (Hawton et al., 2016). L'intervention la plus couramment évaluée impliquait une thérapie psychologique basée sur la TCC avec une durée moyenne de 10 séances. Au moment du suivi, les personnes qui avaient reçu une TCC étaient beaucoup moins susceptibles de se livrer à des lésions auto-infligées répétées par rapport à celles qui recevaient le traitement comme d'habitude. Pour les personnes ayant des antécédents d'épisodes multiples d'automutilation, la thérapie comportementale dialectique a été identifiée comme réduisant la fréquence de l'automutilation répétée, mais n'a pas réduit la proportion d'individus répétant l'automutilation. Cependant, le nombre d'ECR effectués à ce jour est relativement faible. En outre, Zalsman et al. (2016) ont trouvé des preuves constantes de l'efficacité du lithium dans la réduction du comportement suicidaire chez les personnes souffrant de troubles de l'humeur. Même s'il existe des indications pour l'admissibilité de ces traitements dans les pays à faible revenu, la mise en œuvre nationale peut ne pas être réalisable en raison des coûts et du manque de professionnels de la santé mentale formés (Fleischmann et al., 2016).
Sensibilisation et réduction de la stigmatisation
Il s'agit d'accroître la sensibilisation par le biais de campagnes d'information du public afin de soutenir que les suicides sont évitables et d'accroître l'accès public et professionnel à l'information sur tous les aspects de la prévention des comportements suicidaires. La réduction de la stigmatisation implique la promotion de l'utilisation des services et services de santé mentale pour la prévention de la toxicomanie et du suicide ainsi que la réduction de la discrimination à l'égard des personnes qui utilisent ces services (OMS, 2014).
Il existe de nouvelles preuves de ces interventions à partir d'interventions communautaires à plusieurs niveaux visant à améliorer les soins aux personnes atteintes de dépression et simultanément à sensibiliser et à former les professionnels de la santé et les professionnels communautaires à l'identification précoce du risque de suicide (Hegerl et al., 2013 , Szekely et al., 2013), avec des effets synergiques prouvés de la mise en œuvre simultanée d'interventions fondées sur des données probantes (Harris et al., 2016).
En raison de la faisabilité de la mise en œuvre d'interventions communautaires à plusieurs niveaux dans des pays culturellement différents, cette approche est également éligible à la mise en œuvre dans les LMIC (Fleischmann et al., 2016).
Postvention
L'amélioration de la réponse aux personnes touchées par le suicide et les tentatives de suicide est considérée comme un élément clé des programmes nationaux de prévention du suicide (OMS, 2014). Il y a de nouvelles preuves appuyant les effets bénéfiques d'un certain nombre d'interventions, y compris le counselling postvention pour les survivants et la sensibilisation sur les lieux d'un suicide (Szumilas & Kutcher, 2011). De plus, des lignes directrices fondées sur des données probantes ont été publiées récemment (Cox et al., 2016) pour répondre au suicide dans un établissement d'enseignement secondaire. Cependant, de nouvelles recherches sont nécessaires sur l'efficacité des services de prévention et des interventions visant à réduire le suicide et la tentative de suicide / automutilation.
Intervention en cas de crise et accès aux services
Cela implique d'accroître la capacité des communautés à réagir à des crises telles que les nouveaux clusters de suicide ou le meurtre-suicide, avec des interventions appropriées, y compris l'accès aux soins de santé mentale d'urgence pour les personnes en situation de crise, par téléphone ou par Internet (OMS, 2014 ). L'examen systématique par Zalsman et al. (2016) a constaté des effets incohérents pour les interventions de crise et de suivi sur les tentatives de suicide et l'idéation, et il recommande de poursuivre l'étude de l'efficacité. Cependant, Fleischmann et al. (2016) a envisagé la mise en œuvre de ces interventions dans les pays à faible revenu, mais avec un suivi permanent de la faisabilité et de l'évaluation des effets sur la réduction du suicide et de la tentative de suicide ou d'automutilation.
Outre les composantes recommandées dans le rapport de l'OMS (OMS, 2014), l'étude de Zalsman et al. (2016) ont également signalé que la qualité des études d'évaluation des programmes scolaires s'est améliorée au cours de la dernière décennie depuis l'examen de Mann et al. (2005). Il existe de plus en plus de preuves à partir des ECR sur l'alphabétisation en santé mentale, la sensibilisation au risque de suicide et la formation professionnelle dans un établissement d'enseignement secondaire et leur incidence sur la réduction des tentatives de suicide et les idées suicidaires sévères (Zalsman et coll., 2016).
L'inclusion du taux de mortalité par suicide comme indicateur des objectifs de développement durable des Nations Unies pour l'année 2030 attire l'attention sur le suicide et sa prévention. Les progrès de la prévention du suicide au niveau mondial et la base de données probantes pour les programmes nationaux de prévention du suicide seront une priorité permanente de l'IASP et un thème clé du programme du 29e Congrès mondial de l'IASP, intitulé «Prévenir le suicide: un engagement mondial, pour les communautés des Continents ", du 28 au 22 juillet 2017, à Kuching, Sarawak, Malaisie (http://www.iasp2017.org).
Voir le texte original et sa bibliographie https://gallery.mailchimp.com/caf0c76bf1ba13f043e03f0f5/files/30529f59-6185-4386-8e80-2bf817570e6a/Editorial_Crisis_March_2017.pdf
Libellés :
IASP,
LES ASSOS DE PREV DANS LE MONDE,
OMS,
PROGRAMME NATIONAL
MANIFESTATION Lyon (69) Rencontre des acteurs du Rhône pour la prévention des conduites suicidaires
Prochaine réunion du réseau de prévention des conduites suicidaires du Rhône
Mercredi 12 avril de 14h00 à 16h30
Lieu :
Espace Conférences Sanou Souro – Salle 1
ARHM - site de l’hôpital Saint Jean de Dieu
290, route de Vienne, Lyon
Demi-journée d’information, de réflexion et de mise en réseau entre acteurs rhodaniens concernés par la question des conduites suicidaires
Information : Présentation de la journée
Informations contact
CRPCS (Centre Ressource de Prévention des Conduites Suicidaires)
Institut Régional Jean Bergeret
9 quai Jean Moulin 69001 Lyon
04 72 10 94 39
contact.crpcs@arhm.fr
http://crpcs-irjb.arhm.fr/
Pour consulter l'offre de formations 2017 du IRJB:
http://www.irjb.fr/files/downloads/Doc_OffreFormations_IRJB_2017.pdf
Mercredi 12 avril de 14h00 à 16h30
Lieu :
Espace Conférences Sanou Souro – Salle 1
ARHM - site de l’hôpital Saint Jean de Dieu
290, route de Vienne, Lyon
Demi-journée d’information, de réflexion et de mise en réseau entre acteurs rhodaniens concernés par la question des conduites suicidaires
Information : Présentation de la journée
Informations contact
CRPCS (Centre Ressource de Prévention des Conduites Suicidaires)
Institut Régional Jean Bergeret
9 quai Jean Moulin 69001 Lyon
04 72 10 94 39
contact.crpcs@arhm.fr
http://crpcs-irjb.arhm.fr/
Pour consulter l'offre de formations 2017 du IRJB:
http://www.irjb.fr/files/downloads/Doc_OffreFormations_IRJB_2017.pdf
PROJET A SUIVRE ET APPEL A PARTICIPATION de médecins généralistes de Haute Garonne, dispositif de soins partagés en psychiatrie
Étude DSPP-PSY de l' URPS médecins Libéraux Occitanie
Source urps-occitanie.org*
Source urps-occitanie.org*
Étude DSPP-PSY
Edito
Nous venons d’ouvrir sur Toulouse, un dispositif de soins
partagés en psychiatrie (DSPP) financé à titre expérimental par l’ARS
Occitanie pour un an.
Dans le cadre de l’expérimentation de ce dispositif, nous réalisons une étude pour évaluer son utilité et nous vous sollicitons pour savoir si vous accepteriez d’y participer.
Il s’agit d’un dispositif spécialement dédié aux médecins généralistes de Haute Garonne pour la prise en charge des patients présentant une souffrance psychique ou un trouble mental.
En effet, les médecins généralistes sont les médecins de premiers recours pour ces patients, bien avant les psychiatres ou les psychologues. La collaboration entre médecins généralistes et psychiatres doit pouvoir être améliorée par une réponse plus adéquate aux besoins des médecins généralistes. L’organisation du système de soin psychiatrique actuel est insatisfaisante et les dispositifs de soins partagés ont vu le jour pour y remédier.
Le DSPP propose de recevoir les patients adressés par leur médecin généraliste, dans le délai que celui-ci juge acceptable, pour une évaluation avec un psychiatre sur une à quelques consultations. . Au préalable un entretien téléphonique avec une infirmière du DSPP aura lieu avec le patient pour faire le point sur sa situation avant la consultation médicale. Par la suite un projet de soin en accord avec la place que le médecin généraliste souhaite prendre dans le suivi est élaboré avec le patient. Le médecin généraliste peut souhaiter rester le référent du patient pour le soin psychique ou le DSPP peut orienter le patient vers un suivi spécialisé
Les médecins généralistes volontaires pour participer seront tirés au sort et randomisés en 2 groupes, l’un ayant accès au DSPP (groupe intervention), et pour les besoins d’une étude comparative l’autre non. A la fin de l’étude, les médecins généralistes du groupe contrôle auront bien entendu accès au DSPP.
Il s’agira pour chaque médecin généraliste d’inclure uniquement 4 patients dans l’étude sur une durée totale de 2 mois, de janvier à février 2018.
Il s’agira pour le médecin généraliste qui reçoit en consultation un patient présentant une souffrance psychique ou un trouble mental et pour lequel il souhaite une consultation psychiatrique de :
-recruter le patient et de lui remettre 2 questionnaires (temps estimé 10 min).
-signaler l’inclusion du patient en précisant quelques renseignements cliniques auprès de l’investigateur principal par médimail (temps estimé 5 min).
Vous pourrez continuer à prendre en charge votre patient comme à l’accoutumée, et pour les médecins du groupe intervention, vous aurez la possibilité de l’adresser au DSPP.
Les données médico-administratives du patient (assurance maladie, hospitalisation) seront ensuite recueillies de manière passive et des questionnaires lui seront envoyés à 3, 6 et 12 mois après la consultation.
Vous pouvez vous inscrire pour participer à l’étude en cliquant sur le lien ci-dessous
http://urps-occitanie.org/enquete/index.php/152322?lang=fr
* http://urps-occitanie.org/?p=1387
Dans le cadre de l’expérimentation de ce dispositif, nous réalisons une étude pour évaluer son utilité et nous vous sollicitons pour savoir si vous accepteriez d’y participer.
Il s’agit d’un dispositif spécialement dédié aux médecins généralistes de Haute Garonne pour la prise en charge des patients présentant une souffrance psychique ou un trouble mental.
En effet, les médecins généralistes sont les médecins de premiers recours pour ces patients, bien avant les psychiatres ou les psychologues. La collaboration entre médecins généralistes et psychiatres doit pouvoir être améliorée par une réponse plus adéquate aux besoins des médecins généralistes. L’organisation du système de soin psychiatrique actuel est insatisfaisante et les dispositifs de soins partagés ont vu le jour pour y remédier.
Le DSPP propose de recevoir les patients adressés par leur médecin généraliste, dans le délai que celui-ci juge acceptable, pour une évaluation avec un psychiatre sur une à quelques consultations. . Au préalable un entretien téléphonique avec une infirmière du DSPP aura lieu avec le patient pour faire le point sur sa situation avant la consultation médicale. Par la suite un projet de soin en accord avec la place que le médecin généraliste souhaite prendre dans le suivi est élaboré avec le patient. Le médecin généraliste peut souhaiter rester le référent du patient pour le soin psychique ou le DSPP peut orienter le patient vers un suivi spécialisé
Les médecins généralistes volontaires pour participer seront tirés au sort et randomisés en 2 groupes, l’un ayant accès au DSPP (groupe intervention), et pour les besoins d’une étude comparative l’autre non. A la fin de l’étude, les médecins généralistes du groupe contrôle auront bien entendu accès au DSPP.
Il s’agira pour chaque médecin généraliste d’inclure uniquement 4 patients dans l’étude sur une durée totale de 2 mois, de janvier à février 2018.
Il s’agira pour le médecin généraliste qui reçoit en consultation un patient présentant une souffrance psychique ou un trouble mental et pour lequel il souhaite une consultation psychiatrique de :
-recruter le patient et de lui remettre 2 questionnaires (temps estimé 10 min).
-signaler l’inclusion du patient en précisant quelques renseignements cliniques auprès de l’investigateur principal par médimail (temps estimé 5 min).
Vous pourrez continuer à prendre en charge votre patient comme à l’accoutumée, et pour les médecins du groupe intervention, vous aurez la possibilité de l’adresser au DSPP.
Les données médico-administratives du patient (assurance maladie, hospitalisation) seront ensuite recueillies de manière passive et des questionnaires lui seront envoyés à 3, 6 et 12 mois après la consultation.
Vous pouvez vous inscrire pour participer à l’étude en cliquant sur le lien ci-dessous
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