mardi 31 mars 2015

Rapport de l'InVS Gardiens de prison : une surmortalité par suicide

Rapport de l'InVS  Gardiens de prison : une surmortalité par suicide
par  Antoine Bonvoisin
Publié le 31 Mars 2015 http://www.pourquoidocteur.fr/Gardiens-de-prison---une-surmortalite-par-suicide--10238.html

Selon une étude de l'Institut de veille sanitaire, les hommes travaillant en milieu carcéral sont plus touchés par les suicides de 21 % par rapport à la population française.

Une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) sur la mortalité des agents pénitentiaires, montre que les suicides sont plus fréquents de 21 % chez les hommes par rapport à la population générale. Les personnes occupants les postes de surveillants ou d’adjoints techniques sont particulièrement concernés.
Cette étude, la première du genre en France sur le sujet, a été réalisée sur les données des agents pénitentiaires en poste entre 1990 et 2008. Ce résultat corrobore les observations de la littérature. Les surveillants pénitentiaires sont exposés à des contraintes psychosociales, telles que des violences, l’insécurité, le stress, pouvant déclencher des comportements suicidaires.
Le personnel de l’administration pénitentiaire est, par ailleurs, plus touché par les cas de dépression et de troubles de l’anxiété, facteurs de risques du suicide.

L’étude ne permet pas, en revanche, de relier les cas de suicides à des situations particulières, que ce soit en termes de type d’établissement ou de taux d’occupation carcérale. Au contraire, et de façon paradoxale, les résultats de l’étude montrent que les suicides diminuent avec le taux d’occupation carcérale. Un facteur pourtant considéré comme anxiogène.
Ce constat pourrait s’expliquer par des conditions de travail particulières en réponse à la surpopulation en prison, comme le nombre d’agents ou les fréquences de roulement des équipes.Cela illustre par ailleurs les lacunes des données utilisées, qui regroupent des informations générales ne permettant pas une analyse fine. L’étude doit donc être considérée avec précautions.

Globalement, en dehors de l’excès de suicides chez les hommes, il n’existe pas de différences concernant les causes de mortalité du personnel carcéral par rapport à la population générale.
Les tumeurs malignes représentent la première cause de mortalité, devant les morts violentes (accidents, suicides...) et les maladies cardiovasculaires. Ces résultats ne révèlent pas de surmortalité des agents pénitentiaires par rapport à la population française.

Étude citée
Description de la mortalité des agents et ex-agents de l’administration pénitentiaire
Analyse de la mortalité par cause entre 1990 et 2008
Auteur(s) : Marchand JL, Dourlat T, Moisan F.
Editeur(s) : Institut de veille sanitaire
ISSN : 1956-5488
ISBN : 979-10-289-0051-9
ISBN NET : 979-10-289-0052-6
Citation suggérée : Marchand JL, Dourlat T, Moisan F. Description de la mortalité des agents et ex-agents de l’administration pénitentiaire. Analyse de la mortalité par cause entre 1990 et 2008. Saint-Maurice: Institut de veille sanitaire ; 2015. 62 p. Publication disponible au format papier
Version française
English version
RÉSUMÉ :
Le fait de travailler en prison représente pour la majorité des agents de l’administration pénitentiaire (AP) un environnement de travail particulier, ces derniers étant exposés à des nuisances professionnelles multiples et spécifiques, inhérentes à leurs missions (stress, sentiment d’insécurité, etc.). Dans cette étude de cohorte, l’Institut de veille sanitaire a analysé les causes de décès des personnes ayant été en activité à l’AP entre 1990 et 2008. La mortalité – toutes causes et par cause – de plus de 40 000 agents et ex-agents a été comparée à celle de la population générale française sur la même période à l'aide de ratios standardisés de mortalité (SMR). Les 1 754 décès observés représentent une sous-mortalité toutes causes classiquement observée dans les cohortes de travailleurs. Un excès de suicide statistiquement significatif est observé chez les hommes (+21 %). Cette observation est faite entre 1990 et 2008, sans aggravation ou atténuation récente. L’excès concerne spécifiquement les métiers de surveillant pénitentiaire et d’adjoint technique. Aucune association positive n’a été observée entre les indicateurs professionnels étudiés (type d’établissement, taux d’occupation carcérale) et le risque de suicide. Cet excès de suicide est cohérent avec les données de la littérature et la nature du travail de surveillant pénitentiaire. Les données disponibles ne permettent pas d’évaluer si l’origine de l’excès observé est principalement lié à des facteurs professionnels ou personnels. Quoi qu’il en soit, les résultats renforcent l’intérêt de continuer les mesures de prévention sur le suicide à l’AP, de poursuivre la mise en place d’un système de surveillance sanitaire, et de favoriser la mise en place d’études étiologiques. Ce travail montre l’intérêt pour une institution de disposer d’un système de surveillance épidémiologique de l’état sanitaire de l’ensemble de ses agents qui lui permet de disposer de données quantifiées et objectives, afin notamment d’orienter et de suivre la mise en place de mesures de prévention.
Télécharger Acrobat Reader
Télécharger
Rapport [pdf - 1,65 Mo]
Synthèse [pdf - 549,21 Ko]


ALGERIE : expérience du Centre médico-psychologique pour la prévention du suicide

D'après article "75% des tentatives de suicide sont commises par des adolescents
A. Drifa
Les 14es journées internationales de psychiatrie se sont tenues ce week-end à l’auditorium du CHU Nedir-Mohammed de Tizi-Ouzou, sous le thème « Violence et société, toxicomanie ».
D’importants points liés notamment au concept de la violence ont été développés par les participants venus de plusieurs hôpitaux du pays mais aussi d’établissements étrangers.
Les sources de la violence, sa présence multiple dans notre société, ses principales causes, son devenir et ses conséquences sont autant de questionnements auxquels des spécialistes ont tenté d’apporter des réponses à travers leurs études et leurs expériences.
Le professeur Ziri, directeur général du CHU de Tizi-Ouzou, a indiqué à l’ouverture des travaux que la violence fait annuellement plus d’un million de morts, ce qui la classe parmi les principales causes de décès dans le monde pour la tranche d’âge allant de 15 à 44 ans. Il a été rappelé que la violence dans ses différentes formes est liée à plusieurs facteurs comme la maladie mentale, les antécédents de violence, la toxicomanie et les problèmes socio-économiques.
Dans notre société, signale-t-on, le type de violence le plus fréquent est la violence familiale, les personnes violentes s’en prennent généralement à des membres de leur famille, notamment le conjoint, les enfants, les parents ou encore la fratrie. Fréquemment, ce sont les femmes qui subissent les comportements violents des hommes qu’ils soient maris, frères ou pères, poursuit le Pr. Ziri dans sa présentation.
L’autre forme de violence qui prend également des proportions alarmantes dans notre société et fait de plus en plus de victimes parmi les jeunes, est la violence auto-infligée. Celle-ci s’exprime généralement à travers des comportements suicidaires et débute par des pensées puis des tentatives puis une concrétisation de suicide, ont expliqué le Pr. Aouadi et le Dr. Zeghib de l’EHS Errazi d’Annaba qui ont présenté une expérience du Centre médico-psychologique pour la prévention du suicide de la même région.
Durant ces dernières années, cet établissement a recensé 857 tentatives de suicide dont 643 commises par des adolescents, soit 75%. Ces actes sont plus fréquents chez la gente féminine qui détient 72% des tentatives et l’ingestion médicamenteuse est le moyen le plus utilisé par les suicidants qui recourent à cette méthode dans 75% des cas.
On indique également que les conflits familiaux sont évoqués par les victimes dans 72% des tentatives de suicide et 23% des auteurs ne sont pas à leur premier acte, donc il s’agit de récidive. Il a été constaté, par ailleurs, que chez l’adolescent, la tentative de suicide est souvent impulsive, non préparée et non mentalisée et que le désir de mort est absent.
Ces derniers essayent à travers leurs actes d’attirer l’attention de la famille et de l’entourage et manifester une envie de changer de mode de vie. Et malgré le fait que ce phénomène touche toutes les catégories d’âge, l’adolescence demeure la tranche d’âge la plus vulnérable, d’où la nécessité, recommandent les auteurs de l’étude, d’instaurer une atmosphère qui soit propice à un bon équilibre psychologique de l’adolescent.
La famille, l’entourage et les différents services sociaux, médicaux et psychologiques sont appelés, dans ce contexte, à établir un dialogue permanent avec cette frange sociale qui fait face à des mutations multiples que ce soit sur le plan personnel ou social et traverse des périodes de crises émotionnelles qui peuvent être supportables pour certains mais fatales pour d’autres.

APPEL A CONTRIBUTION ARTICLE EN ANGLAIS International Journal of Emergency Mental Health and Human Resilience

International Journal of Emergency Mental Health and Human Resilience
http://omicsonline.com/open-access/international-journal-of-emergency-mental-health-and-human-resilience.php

Le prochain numéro volume 17 N°2 est en préparation avec une édition spéciale "Psychosocial correlates of Suicide”.
possibilité de soumettre un article /un rapport de cas / communication courte / avis / recherche sur le theme 


soumission jusqu'au 5 Avril 2015En ligne http://www.editorialmanager.com/journal-mental-health/ ou par courriel editor.ijemh@omicsonline.org

PRESSE GRAND PUBLIC Dépression : 10 traitements



Sciences > Santé > Dépression : 10 traitements performants Dépression : 10 traitements performants
Par Elena Sender http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150323.OBS5293/depression-10-traitements-performants.html
Publié le 23-03-2015 à 17h05

Antidépresseurs efficaces, thérapies innovantes, stimulation cérébrale... 70 % des cas sont aujourd’hui guéris.
L'action des anxiolytiques est très rapide — quelques heures — mais les effets secondaires fréquents. © SINTESI/SIPA
NUMÉRIQUE. Cet article est extrait du magazine Sciences et Avenir n°817, en vente en mars 2015. Le magazine est également disponible à l'achat en version numérique via l'encadré ci-dessous. Soigner la dépression, c’est réduire les symptômes qui affectent la vie quotidienne et prévenir les récidives. Les traitements, variables selon la gravité du trouble, permettent aujourd’hui, seuls ou associés, d’obtenir une guérison dans près de 70 % des cas.
La dépression légère se traite par des mesures d’hygiène (sport, relaxation...) et/ou une psychothérapie. Pour une dépression modérée à sévère, le médecin dispose de plusieurs outils dont les antidépresseurs. Les médicaments ciblent les neurones à sérotonine, à noradrénaline ou à dopamine avec, depuis peu, l’émergence d’un nouveau concept. "La dépression est de plus en plus considérée comme un trouble cognitif, dont les symptômes — altération de la concentration, mémoire, prise de décision, etc. — nécessitent d’être pris en compteé, explique Philippe Fossati, psychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, à Paris.
Dans cette lignée, un nouvel antidépresseur, la vortioxétine du laboratoire Lundbeck — non encore en vente en France — vise ainsi l’amélioration cognitive. Un essai (octobre 2014), toujours en cours sur 602 personnes dépressives majeures, a déjà montré que ce médicament, au mécanisme d’action plus large que les antidépresseurs courants, améliore bien les fonctions cognitives. Lorsque cette première ligne de traitement échoue, on peut faire appel à la kétamine, inhibiteur glutamatergique, un agent anesthésiant et antalgique. Une revue systématique de la littérature médicale (Press Med 2014) a établi que les résultats sont "en faveur d’une efficacité rapide et puissante de la kétamine utilisée en intraveineuse à des doses infra-anesthésiques". Les effets positifs sont observés sur les symptômes dépressifs et les idées suicidaires, sans effets indésirables. Cependant le nombre de sujets traités (dans le cadre hospitalier) est encore limité et peu de données sont disponibles sur le risque addictif et les effets à moyen et long terme.
Enfin, pour traiter les cas les plus résistants, la stimulation cérébrale profonde — qui consiste à implanter deux électrodes dans le cerveau — est en phase d’expérimentation. En France, seule une dizaine de patients ont été traités par cette technique. Elle permettrait la réduction de 60 % des symptômes.

1 Alimentation et sport

Fruits, légumes, poissons, huiles végétales et céréales complètes sont riches en acides gras essentiels, vitamines, sélénium, zinc, fer... dont la carence peut jouer un rôle dans la dépression. La pratique d’une activité "aérobie" (marche rapide, jogging, vélo...) à raison de 3 séances de 60 minutes hebdomadaires contribue à réduire les symptômes des dépressions légères. Enfin, tabac et alcool, qui ont un lien établi avec la dépression, doivent être supprimés.

2 Relaxation

Elle apaise l’anxiété et peut être pratiquée aussi pendant ou après une dépression. Mais parfois les pensées négatives sont trop envahissantes. Il est donc préférable de faire appel à un professionnel compétent.

3 Méditation

Un programme de méditation a été spécialement adapté à la dépression, le MBCT (thérapie cognitive basée sur la pleine conscience). À raison de 8 séances de deux heures, il permettrait de réduire de moitié les risques de rechutes à un an. Cette pratique est désormais intégrée auprès des patients à l’hôpital. Un programme différent, le MBSR (réduction du stress basée sur la pleine conscience), vise à réduire le stress et l’anxiété.

4 Luminothérapie

La dépression saisonnière survient le plus souvent en hiver, lorsque le soleil se fait rare. Récurrente et passagère elle n’en est pas moins difficile à traverser. Pour y remédier, il faut s’exposer pendant 30 minutes environ, le matin, à la lumière blanche ou bleue d’une lampe homologuée (pas d’UV ni d’infrarouges) de 10 000 lux. Ou plus simplement marcher à la lueur du jour pendant 30 minutes également.

5 Anxiolytiques

Dits aussi tranquillisants ( Stresam, Lexomil, Témesta, Tranxène, Xanax...), ils sont utilisés pour lutter contre l’anxiété et le stress. Ils appartiennent à plusieurs familles chimiques, la plus connue étant celle des benzodiazépines. Leur action est très rapide — quelques heures — mais les effets secondaires fréquents. Ils comportent également
un important risque de dépendance. Des raisons pour lesquelles ils ne doivent pas être utilisés sur plus de 12 semaines ni sans suivi médical.

6Antidépresseurs

Ce sont des psychotropes (Deroxat, Citalopram, Seroplex, Prozac...) agissant sur l’humeur. Une trentaine de molécules sont disponibles. Certaines ont un effet stimulant, d’autres sédatif. Pour une efficacité optimale, le traitement doit durer au moins six mois, parfois plus, jusqu’à un à deux ans. Leur arrêt s’effectue souvent de manière progressive. Ils doivent être associés à un suivi psychologique.

7 Électrochocs

Dite aussi sismothérapie ou électro-convulsivothérapie, il s’agit d’une technique réservée aux formes résistantes et graves de dépression. Un courant électrique est administré au malade par des électrodes posées sur le crâne, ce qui provoque une crise convulsive généralisée. Son mode d’action reste mal connu mais son action, quasi immédiate, est reconnue. Elle est toujours réalisée à l’hôpital et sous anesthésie générale.

8Stimulation magnétique transcrânienne (STM)

Cette technique, réservée aux formes sévères, utilise une bobine magnétique qui, en agissant sur certaines zones cérébrales comme le cortex, stimulerait la libération de neuromédiateurs. Les cures, soit une dizaine de séances trois fois par semaine, se pratiquent le plus souvent à l’hôpital ou en cabinet privé. C’est une alternative aux électrochocs.

9 Hypnose, EMDR

Ces techniques de psychothérapie peuvent être pratiquées seules ou associées à un autre traitement. Mais toujours avec un intervenant dûment formé. Elles reposent sur la suggestion, la relaxation, le lâcher- prise. La fréquence et le nombre de séances sont très variables. L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing, "désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires"), ou nouvelle hypnose, constitue une variante fondée sur les mouvements des yeux.

10 Soutien psychologique

L’accompagnement psychologique est incontournable. Les types de prise en charge, individuelle ou en groupe, sont variés. La psychothérapie peut être de soutien, de courte ou longue durée, ou cognitivo-comportementale (TCC). Il peut aussi s’agir d’une cure psychanalytique. Depuis peu, émergent des thérapies basées sur des jeux vidéo (serious games) où les patients se créent des personnages pour se mettre en scène.

En savoir plus, abonnement, version papier http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150323.OBS5293/depression-10-traitements-performants.html

lundi 30 mars 2015

MANIFESTATION journée Grenobloise de Gérontopsychiatrie GERER LA CRISE …4/06/2015

3° journée Grenobloise de Gérontopsychiatrie, au CRDP de Grenoble
GERER LA CRISE …
Le 4 juin 2015
programme ; http://www.mda38.fr/agenda/download/2015.06.04.Journee_geronto.pdf 

REGION TOULOUSE ACTIONS "Transformer le négatif en positif "

Transformer le négatif  en positif
Prévention contre le suicide et le mal-être chez les jeunes
source http://jerkov.wix.com/actionsculturelles#!actions/cee5


JERKOV Musiques est un organisateur de concerts, mais aussi une association loi 1901, qui chaque année met en place de nombreuses actions à vocation socio-culturelle et solidaire.




Il s'agit d'une rencontre- témoignage, véritable preuve par l'exemple montrant que les douleurs d'un jour portent en elles les germes des bonheurs du lendemain. Portée par Matthieu Miègeville (Terre Neuve Collective, MOPA, Psykup), cette rencontre met en valeur des thèmes tels que la parole, l'écoute de l'autre, l'estime de soi, les ruptures amoureuses ou familiales, la place au sein d'un groupe. Les intervenants ponctuent l'échange en interprètant des morceaux de musique illustrant le propos.
Loin des discours frontaux ou péremptoires, l'idée est d'utiliser la
musique, média fédérateur et populaire chez les jeunes pour communiquer et les sensibiliser sur le mal-être et les attitudes
suicidaires.

Interventions de « Transformer le négatif en positif » en 2015 :
8/01 : Lycée Hôtelier - Souillac
5/03 : Lycée du Castella - Pamiers
11/03 : Lycée Gaston Monnerville - Cahors
17/03 : Lycée Victor Hugo - Gaillac
18/03 : Lycée Ozenne - Toulouse
20/03 : Lycée Bourdelle - Montauban
03/04 : Lycée R. Savignac - Villefranche de Rouergue
10/04 : Lycée Victor Dupuy - Bagnères de Bigorre




JERKOV Musiques
6 rue Alexandre Cabanel
31000 TOULOUSE
Email: contact@jerkov.net
Reponsable Action Culturelle
Christophe Rymland
christophe.rymland@jerkov.net
06 74.95.23.33



Cahiers de l’action n°43 : Education pour la santé des jeunes - la prévention par les pairs



Cahiers de l’action n°43 : Education pour la santé des jeunes - la prévention par les pairs





Dans le domaine de l’éducation pour la santé auprès des jeunes, toutes les réflexions menées, y compris dans les textes très officiels, soulignent l’importance de réfléchir aux méthodes et à leur diversification, en mettant l’accent sur la participation active et interactive des jeunes.
Mais qu’en est-il dans les faits ? Peut-on s’appuyer sur les jeunes pairs dans tous les domaines de la santé ? À quelles conditions ? Comment ? À travers l’analyse d’actions menées au niveau local ou sur l’ensemble du territoire, ce numéro des « Cahiers de l’action n°43 : Education pour la santé des jeunes : la prévention par les pairs » propose de se pencher sur les enjeux de la prévention par les pairs. C’est également l’occasion de souligner que les questions de santé chez les jeunes ne se limitent pas aux consommations de tabac, d’alcool, de cannabis, ni aux pratiques dites « à risque » ; la diversité des actions choisies se lit aussi dans la manière de faire de la prévention auprès des jeunes et dans les formes que celle-ci peut prendre (maraude pour aller vers les jeunes, festival, exposition, concours d’affiche, etc.).


Sommaire

avec entre autre

  • Réflexions autour des programmes de prévention du suicide par les pairs
Yaëlle Amsellem-Mainguy, Éric Le Grand



en lire plus http://www.injep.fr/spip.php?page=publications_detail&language_id=4&products_id=314

EVENEMENT LIE A LA PARUTION 

Conférence-débat

Éducation pour la santé des jeunes : la prévention par les pairs, 16 avril 2015

À l’occasion de la parution du numéro 43 des Cahiers de l’action, Éducation pour la santé des jeunes : la prévention par les pairs, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) organise une conférence-débat à l’Université Paris-Diderot, le 16 avril 2015.
Dans le domaine de l’éducation pour la santé auprès des jeunes, toutes les réflexions menées, y compris dans les textes très officiels, soulignent l’importance de réfléchir aux méthodes et à leur diversification, en mettant l’accent sur la participation active et interactive des jeunes.
Les expériences de prévention par les pairs qui permettent à des jeunes d’être acteurs de prévention pour la santé d’autres jeunes entrent tout à fait dans ces objectifs, et de nombreuses initiatives se sont développées en ce sens un peu partout en France.
Si cette démarche de prévention semble porter ses fruits et recueillir l’adhésion des jeunes eux-mêmes, peut-on néanmoins y recourir dans tous les domaines de la santé ? Quel est alors le rôle des professionnels adultes ? Est-il remis en cause et/ou prend-il un autre sens ? Suffit-il d’être jeune pour savoir s’adresser aux jeunes ?


INTERVENANTS
  • Éric Le Grand, sociologue, membre de la chaire de recherche sur la jeunesse à l’EHESP (École des hautes études en santé publique) et Yaëlle Amsellem-Mainguy, chargée d’études et de recherche à l’INJEP, coordonnateurs des Cahiers de l’action n°43
  • François Chobeaux, travailleur social et sociologue, membre de la direction pédagogique nationale des CEMEA (Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active)
  • Jean Baptiste Lusignan, chargé de projet BIP (bus, information, prévention) au CRIPS (centre régional d’information et de prévention du sida) Île-de-France
  • Charly Schack et Anthéa Mulot-Hauriez, élèves au lycée agricole Georges Desclaude de Saintes, acteurs du spectacle et clip de prévention, Help, l’addiction s’il vous plaît !, s’inscrivant dans la demarche expérimentale de prévention « Addictions en scène » portée par le réseau RESEDA pour l’enseignement agricole (Réseau d’éducation pour la santé, l’écoute et le développement de l’adolescent).

S’inscrire en ligne

Informations complémentaires :
Lieu : Amphithéâtre 5c Bâtiment de la Halle aux Farines Université Paris Diderot 5, rue Thomas Mann 75013 Paris
De 17h à 19h

Tel : 01 70 98 94 39
conferences@injep.fr
Contact presse : Roch Sonnet T 01 70 98 94 40 - sonnet@injep.fr

Se procurer les Cahiers de l’action n°43

RECOMMANDATIONS OMS POUR UN TRAITEMENT MEDIATIQUE RESPONSABLE


Le Programme Papageno se base sur les 11 recommandations issues de l’Organisation mondiale de la santé pour un traitement médiatique responsable du suicide.
Source : http://papageno-suicide.com/2015/03/27/un-label-oms-pour-papageno/
Recommandation_OMS_PapagenoCe livret est une synthèse du document publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2008 sous l’intitulé Preventing suicide: a ressource for media professionnals  © Organisation mondiale de la santé 2008
Téléchargez les recommandations.


L’OMS vient d’accorder les droits de traduction et de publication de l’édition française de ce document aux membres du Programme Papageno qui sont seuls responsables de la qualité et de la fidélité de cette version.
Prévention du suicide : Indications pour les professionnels des médias © Organisation mondiale de la santé 2015 est téléchargeable dans son intégralité sur le site http://apps.who.int/iris/handle/10665/156844
Traduction française : A. Higgins, CE. Notredame, N. Pauwels

Programme Papageno [Geps, F2RSM Nord – Pas-de-Calais, ALI2P et DGS]

COMMUNIQUE DE PRESSE : APPEL A LA PRUDENCE ET APPEL A UN TRAITEMENT MEDIATIQUE RESPONSABLE


Information aux membres du GEPS
 
source : http://papageno-suicide.com/2015/03/28/crash-avion/

Le Groupement d’études et de prévention du suicide (GEPS), acteur du Programme Papageno en France*, s’associe à la douleur des familles des victimes qui ont perdu la vie dans le crash de l’Airbus A320 ce 24 mars 2015.
À ce jour, les éléments de l’enquête concourent à imputer l’accident dramatique à un geste volontaire de la part du co-pilote. Bien que les motivations de cet acte restent largement inconnues et fassent l’objet de nombreuses spéculations, l’hypothèse d’une intention suicidaire demeure la piste privilégiée à cette heure.
Dans ce moment particulièrement sensible, nous invitons les membres du GEPS qui pourraient être sollicités par les journalistes à la plus grande prudence quant aux mots qui seront employés pour décrire les faits et les motivations présumées de ce geste fatal.
Dans le cas du suicide, le langage ainsi que sa répétition ont des conséquences qu’il convient de prendre en compte.
En effet, deux phénomènes antagonistes maintenant bien connus en témoignent :
  • L’effet Werther, ou effet de contagion, est le phénomène par lequel la médiatisation inappropriée d’un événement suicidaire (répétition excessive, présentation du suicide comme lié à une cause unique ou comme moyen de résoudre des problèmes personnels, utilisation d’un vocabulaire sensationnaliste…) est susceptible d’inciter au passage à l’acte, par « imitation », chez des personnes vulnérables.
  • Au contraire, l’effet Papageno prédit que certaines précautions simples dans la façon de relayer un suicide (présenter des voies de recours, faire preuve d’égards vis à vis de la mémoire du défunt et de sa famille…) permettent un effet protecteur vis à vis du risque suicidaire en population générale.
Cette invitation à la prudence n’entrave en rien le devoir d’information qu’ont les journalistes envers la population ni la liberté qu’ils ont à le faire. Elle recommande simplement une justesse de langage et quelques précautions propres à limiter les potentielles conséquences négatives de la couverture médiatique de ce fait exceptionnel.
Ces recommandations, au nombre de 11, sont disponibles sur le site : http://papageno-suicide.com
Au moment de traiter du suicide, les recommandations de l’OMS encouragent notamment à ce que :
  • l’on comprenne que les parcours qui mènent à une crise suicidaire sont singuliers et complexes. Au delà du facteur déclencheur, il existe des facteurs de risque qui sont profondément ancrés dans la vie de la personne.
  • soit employé un vocabulaire approprié évitant toute sensationnalisation, banalisation ou normalisation des idées ou des gestes suicidaires, ou d’en donner une vision libératoire ou romantique.
  • soit protégée l’intimité de la personne défunte et de ses proches, et respectée leur douleur. Les détails sur la méthode employée, le lieu ou les photographies seront donc à éviter.
  • soit rappelé qu’il est possible de repérer des signes avant coureurs aux comportements suicidaires, et de mobiliser des ressources pour leur trouver des alternatives.
  • les données soient tirées de sources fiables et les commentaires issus d’experts.

Pour le Programme Papageno
Pr Michel Walter
Président du GEPS
Le 27 mars 2015

* Programme Papageno : programme national de sensibilisation à un traitement médiatique responsable du suicide porté de façon tripartite par le GEPS, la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale (F2RSM) Nord – Pas-de-Calais et l’Association lilloise de l’internat et du post-internat en psychiatrie (Ali2p). Il est parrainé par Patrick Poivre d’Arvor et placé sous l’égide du Direction générale de la santé.

vendredi 27 mars 2015

Formation au repérage de la crise suicidaire, à Evreux les 2 et 3 avril 2015

GRAFISM propose une formation au repérage de la crise suicidaire, à Evreux les 2 et 3 avril 2015

Sans titreLe Groupement Régional d’Actions, de Formations et d’Informations en Santé Mentale (GRAFISM) avec l’appui du Nouvel Hôpital de Navarre (Evreux) propose une formation au repérage de la crise suicidaire, à Evreux, les 2 et 3 avril 2015 au Nouvel Hôpital de Navarre (NHN)à Evreux.
Renseignements : Mme HUET Nathalie
Correspondante du GRAFISM dans l’Eure Nouvel Hôpital de Navarre (NHN)
Direction des soins 62, route de Conches
CS 32204 27022 Evreux Cedex
Tel : 02 32 31 77 28 - E-mail : Nathalie.HUET@nh-navarre.fr


jeudi 26 mars 2015

GRANDE BRETAGNE RECHERCHE Des problèmes d'effectif de personnel liés aux suicides dans les services selon une étude

Des problèmes d'effectif de personnel liés aux suicides dans les services , selon un Rapport de santé mentale
Le 24 mars 2015  Université de Manchester

D'après University of Manchester. "Staffing problems linked to ward suicides, mental health report finds." ScienceDaily. ScienceDaily, 24 March 2015. <www.sciencedaily.com/releases/2015/03/150324084352.htm>.
Résumé:

Les Patients suicidaires qui sont sous observation peuvent être mis en danger quand le personnel et l'équipe infirmière sont inexpérimentés, selon un nouveau rapport publié aujourd'hui. Les chercheurs ont constaté que la moitié des décès examinés, se sont produits lors de contrôles effectués par un personnel moins expérimenté ou quand le personnel était peu familier du patient. Les Décès sont survenus lorsque le personnel ont été distraits par des perturbations du service, au cours de période de pointe d'activités, ou quand le service a été mal conçu.

Ceci les contrôles habituellement signifiés toutes les 10-15 minutes mais dans 9% le patient a été censé être sous l'observation constante.
L'équipe de recherche a examiné les détails de tous les suicides au R-U sur 7 ans sous l'observation. Ils ont également mené une enquête en ligne pour que les patients et le personnel rapporte leur expérience d'observation.
Commandé par le Partenariat de Healthcare Quality Improvement et the Clinical Outcome Review Programmes, les chercheurs de l'Université de l'enquête confidentielle nationale de Manchester sur le suicide et l'homicide par des personnes atteintes de maladie mentale, ont constaté que 18 patients hospitalisés par an sont mort par suicide tandis qu'ils etaient sous observation. les contrôles généralement destinés à s'effectuer toutes les 10-15 minutes, mais dans 9% des cas le patient est censé être sous observation constante.

L'équipe de recherche a examiné les détails de tous les suicides sous observation au Royaume-Uni sur plus de 7 ans . Ils ont également mené un sondage en ligne pour les patients et le personnel pour signaler leur expérience de l'observation.

Les chercheurs ont constaté que la moitié des décès examinés produits lors de contrôles ont été effectués par un personnel moins expérimenté moins ou un personnel  qui était peu familier avec le patient. Les Décès sont survenus lorsque le personnel ont été distraits par des perturbations du service, en période de pointe, ou lorsque le service a été mal conçu.

Une infirmière qui a participé au groupe de discussion a déclaré: «Très peu d'infirmières ont vraiment compris ce que signifiait une observation Ils pensaient que cela signifiait aller, voir quelqu'un, revenir et signer la feuille.."



Le Professeur Louis Appleby, directeur de l'enquête, dirige également la Stratégie nationale de prévention du suicide en l'Angleterre. Il a dit:.. "L'approche d'observation actuel ne fonctionne pas de manière suffisamment sûre. C'est un élément important de garder la sécurité des patients, mais nous avons constaté que là où les décès se sont produits, la responsabilité avait été souvent donnée aux membres du personnel moins expérimentés. Les décès se sont également produits quand les protocoles n'ont pas été suivis. L'observation est une tâche qualifiée, pas un dispositif supplémentaire qui peut être délégué à n'importe qui de disponible. »

Les chercheurs recommandent que le suicide sous observation devrait être considéré comme un "NHS 'never event" en Angleterre et au Pays de Galles (ou comme un événement indésirable grave comme en Irlande du Nord et Écosse) et devrait faire l'objet d'une enquête indépendante.

La recherche a également constaté que les patients ont des sentiments mitigés au sujet de l'observation, le trouvant intrusive ou de protection. Le processus est souvent impopulaire auprès du personnel.

Un patient qui a participé à l'étude a déclaré: «Vous vous sentez comme un prisonnier. C'est tellement, tellement traumatisant Vous ne sentez pas qu'ils se soucient de votre bien - vous êtes considéré comme leur causant un fardeau supplémentaire..."

Le rapport peut être consulté ici: http://www.bbmh.manchester.ac.uk/cmhr/research/centreforsuicideprevention/nci