vendredi 26 juin 2020

ETUDE RECHERCHE Idées suicidaires et tentatives de suicide associées à des médicaments antidépresseurs et antiépileptiques : Implications pour le traitement de la douleur chronique

Editorial
Suicidal ideation and suicide attempt associated with antidepressant and antiepileptic drugs: Implications for treatment of chronic pain
Accepted 23 April 2020, Available online 11 May 2020.
Keywords Chronic pain Opioids Gabapentinoids Pregabalin Gabapentin Misuse Suicide Suicidal ideation

ETUDE RECHERCHE De l’intérêt des bases de données médico-légales dans la prévention des suicides

Lettre à la rédaction
De l’intérêt des bases de données médico-légales dans la prévention des suicides - 25/03/20
The value of Police databases in preventing suicides
Doi : 10.1016/j.encep.2019.07.007 
E. Drouin

 Centre d’études de la Renaissance Tours, 59, rue Néricault-Destouches, BP 12050, 37020 Tours cedex 1, France
L'Encéphale
Volume 46, Issue 2, April 2020, Pages 164-166

extrait
"Alors que les Agences Régionales de Santé (ARS) ont toutes validé à l’été 2018 leur projet régional de santé de seconde génération (PRS2) en lien avec la stratégie nationale de santé (SNS), ces agences continuent l’élaboration des parcours « santé mentale » avec les Projet Territoriaux de Santé Mentale (PTSM). Nombre d’entre elles réalisent des diagnostics partagés à l’échelle de leur conférence territoriale de santé (CTS), le plus souvent à limite départementale, qui comprend désormais une commission santé mentale et une commission des usagers. Dans l’Orne, il nous a semblé important d’étudier les suicides à partir des bases de données de la police (Alençon, Flers et Argentan) et de la gendarmerie, afin d’avoir une vision complémentaire à celles des données du PMSI-MCO (avec l’accord préalable du Procureur de la République de l’Orne)."


ETUDE RECHERCHE Alcool et crise suicidaire du sujet âgé

Pratique psychiatrique
Alcool et crise suicidaire du sujet âgé
Alcohol and suicidal crisis among the elderly
Dans NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie
Available online 25 June 2020
In Press, Corrected Proof

Résumé
La crise suicidaire prend des aspects différents dans la vieillesse, avec moins de tentatives et plus de suicides accomplis. Les consommations d’alcool diminuent en quantité avec l’âge et la part d’abstinents s’accroît sans que le mésusage disparaisse. La consommation d’alcool a des effets négatifs sur la crise suicidaire : entre effets désinhibiteurs d’alcoolisations au moment du passage à l’acte suicidaire (augmentant l’impulsivité et la gravité des tentatives de suicide), ou rôle des conséquences dysthymiques et psychosociales du mésusage d’alcool qui majorent le risque suicidaire. Repérer puis traiter les dépressions et les troubles de l’usage d’alcool participent à la prévention du suicide du sujet âgé. Rechercher des alcoolisations associées aux crises suicidaires participe à la prévention des récidives.

Mots clés
Alcool
Trouble de l’usage d’alcool
Crise suicidaire
Suicide
Personnes âgées
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1627483020300921

ETUDE RECHERCHE Santé mentale des adolescents selon leur attirance sexuelle : enquête en milieu scolaire

Article de recherche
Santé mentale des adolescents selon leur attirance sexuelle : enquête en milieu scolaire
Mental Health and sexual orientation in adolescents in a school environment
L'Encéphale
Available online 7 June 2020
In Press, Corrected Proof


Résumé
Objectifs
L’homosexualité est souvent abordée par les médias, mais peu chez les adolescents pourtant particulièrement touchés par les questions de l’orientation sexuelle. Ce travail étudie la santé psychique des adolescents ayant une attirance homosexuelle exclusive. Une association est recherchée avec le syndrome dépressif, les tentatives de suicide (TS) et les prises en charge en consultation auprès d’un(e) psychiatre ou d’un(e) psychologue.
Méthodes
Nos données proviennent de l’enquête transversale « Portraits d’adolescents (CHU Fondation vallée, Inserm CESP U1018) ». Le recueil a été réalisé par un autoquestionnaire (348 questions) auprès d’élèves scolarisés entre la 4e et la terminale dans trois zones géographiques françaises contrastées. Le risque de dépression a été mesuré à partir de l’échelle « Adolescent Depression Rating Scale » (ADRS).
Résultats
Les résultats portent sur les réponses de 15 235 jeunes. Parmi eux, 1,5 % se déclare attiré par les personnes du même sexe exclusivement (groupe HOMO). Dans le groupe HOMO, 24 % des adolescents présentent une dépression avérée versus 11,5 % pour ceux attirés exclusivement par les personnes du sexe opposé (groupe HETERO). D’autres résultats sont significativement supérieurs dans le groupe HOMO : 20,7 % avaient déjà effectué au moins une TS versus 10,7 % dans le groupe HETERO, 14,6 % avaient déjà consulté un(e) psychiatre ou une(e) psychologue versus 6,5 % dans le groupe HETERO.
Conclusion
Les jeunes ayant une attirance homosexuelle présentent un niveau supérieur de souffrance psychique par rapport à ceux ayant une attirance hétérosexuelle, particulièrement les garçons. Ces constatations poussent à identifier les facteurs de risque et ainsi déterminer des mesures de prévention adaptées.
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013700620300786

ETUDE RECHERCHE Idées suicidaires et labilité de l'affect chez les personnes ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide et souffrant de troubles dépressifs majeurs

Research paper
Suicidal ideation and affect lability in single and multiple suicidal attempters with Major Depressive Disorder : An exploratory network analysis
D.
Núñez ab
J.L. Ulloa a S. Guillaume c E. Olié c A. Alacreu-Crespo c P. Courtet c

a Faculty of Psychology, Universidad de Talca, Chile.
b Millennium Nucleus to Improve the Mental Health of Adolescents and Youths, Imhay
c Département d'Urgences & Post Urgence Psychiatrique, CHU Montpellier, University of Montpellier, France
Received 31 January 2020, Revised 28 March 2020, Accepted 1 April 2020, Available online 7 May 2020.

Highlights
Affect lability and anxiety as trait were the most central psychopathological aspects in suicidal attempters with a primary diagnosis of Major Depressive Disorder.
Suicidal ideation was specifically connected with anxiety as trait and hopelessness.
There were some differences between the symptomatic profiles of repeaters and non-repeaters and also between high and low suicidal ideation.
Emotional regulation difficulties might be suitable targets for early detecting and treating suicidal patients.

Abstract

Introduction: A better understanding of the specific contribution of risk factors to suicidal behavior could arise from analyzing suicidal ideation (SI) in clinical samples, and comparing single versus multiple suicide attempters through contemporary methods allowing complex and dynamical analyses of multiple and simultaneously interacting suicide risk factors.
Method: We explored associations among suicidal ideation (SI), affect lability and other suicide risk factors in 323 suicidal attempters diagnosed with major depressive disorder (MDD). We analyzed the network structure and centrality of the total sample, and compared single versus multiple attempters and subjects with low and high suicidal ideation.
Results: SI was connected with anxiety (trait) and hopelessness. Central nodes for global and specific groups were affect lability (from anxiety to depression), anxiety as a trait, and harm avoidance. We observed some specific differences between clinical profiles of repeaters and non-repeaters and significant network density between high and low SI.
Limitations: Because our cross-sectional design, we cannot establish casual relationships among variables. We only examined associations at group level but not at single subject level.
Conclusions: Affect lability (mainly the shifts from anxiety to depression) and trait anxiety were central in each estimated network. These symptoms might be suitable targets for early detecting and treating suicidal patients.

ETUDE RECHERCHE Qui fait quoi dans les services d'urgence pour assurer la récupération de la mémoire après un auto-empoisonnement ? Une enquête sur les centres hospitaliers universitaires en France

Opinion
Who is doing what in emergency departments to ensure memory recovery after self-poisoning? A survey of university hospital centers in France
Available online 3 June 2020
In Press,
Highlights
Deliberate self-poisoning (DSP) with a drug constitutes the majority of suicide attempts.
Most ingested drugs in DSP are known to lead to cognitive impairment.
In 2006, an expert from the American College of Emergency Physicians Clinical Policies (Subcommittee on Critical Issues in the Diagnosis and Management of the Adult Psychiatric Patient in the Emergency Department) recommended that, in order to achieve adherence to the care instructions provided, cognitive recuperation should have occurred before a psychiatric assessment is conducted.
We investigate how the clinicians perform this cognitive evaluation in their current practice in psychiatric emergency department of University Hospital in France.
Summary
Introduction
Suicide prevention is a critical issue, and is related to the care and follow-up provided after a suicide attempt. This treatment is, however, linked to a patient's ability to memorize the information given to them in the emergency department, even though their memory may be impaired due to the drugs ingested after a self-poisoning suicide attempt. There is therefore a recommendation that a patient's cognitive-function should be evaluated in these circumstances. The aim of this study was to examine how this advice is applied in practice.
Methods
We performed a telephone survey of the 30 teaching hospitals in France. The psychiatric team at each center was asked about the cognitive tests or other methods they employed to evaluate a patient's cognitive-function. We also examined the other markers used.
Results
Only one of the hospitals contacted used a cognitive test. The others determined cognitive recuperation based on factors such as clinical opinion, vigilance or the plasma half-life of the drugs ingested.
Conclusion
There was no consensus on whether and which cognitive tests should be used following a self-poisoning suicide attempt. Indeed, these tests were very rarely employed. Most of the hospitals contacted used clinical markers, even though these have major limitations. The issue of conducting cognitive evaluations after deliberate self-poisoning must therefore be addressed in order to harmonize clinical practice throughout the country.
Keywords
Cognitive assessment
Deliberate self-poisoning

ETUDE RECHERCHE Le suicide de patients hospitalisés en psychiatrie : analyse qualitative de huit cas à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et recommandations

Communication
Le suicide de patients hospitalisés en psychiatrie : analyse qualitative de huit cas à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et recommandations
Psychiatric inpatient suicides: Analysis of a series of eight cases at Sainte-Anne hospital in Paris and recommendations

Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique
Available online 23 June 2020
In Press, Corrected Proof


Résumé
Le taux de suicide à l’hôpital psychiatrique est élevé. L’amélioration du repérage des patients à risque suicidaire et de la prévention du passage à l’acte durant l’hospitalisation est nécessaire. Dans le cadre d’un groupe de travail d’évaluation des pratiques professionnelles sur le risque suicidaire à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, nous avons étudié huit cas de suicide de patients hospitalisés entre 2009 et 2018. Cette étude qualitative a porté sur les retours d’expériences (REX) des équipes multidisciplinaires de soins et la lecture des dossiers médicaux. L’analyse montre que tous les patients de notre étude présentaient des antécédents personnels de tentatives de suicide (notamment avec un moyen violent), dont la moitié d’entre eux durant un séjour hospitalier antérieur. La majorité des décès par suicides sont intervenus lors d’un week-end ou d’un jour férié et à l’intérieur même des unités d’hospitalisation. Le moyen de suicide le plus fréquemment retrouvé était la pendaison. Au regard des résultats de notre série de cas et des données de la littérature, l’histoire suicidaire personnelle est le facteur de risque de passage à l’acte en milieu hospitalier le plus fréquent. Toutefois, la prédictibilité du suicide reste faible en pratique clinique et tous les patients hospitalisés en psychiatrie devraient être considérés à haut risque de suicide durant l’hospitalisation et à la sortie. En amont, la prévention du suicide à l’hôpital repose avant tout sur la sécurisation du milieu hospitalier (inventaire à l’entrée, mobilier anti-suicide, blocage de l’accès aux hauteurs et de l’ouverture des fenêtres, etc.). La formation spécifique et répétée des équipes soignantes au risque suicidaire, la couverture de la permanence des soins, la mise en place de procédures d’évaluation et de surveillance, ainsi que la transmission et la traçabilité systématiques de ce risque sont également des actions organisationnelles de prévention des actes suicidaires à l’hôpital. Au niveau individuel, la qualité du contact avec le patient, le travail avec l’entourage et le traitement actif de la maladie mentale et de ses comorbidités sont essentiels. Après une tentative de suicide ou un suicide survenu à l’hôpital, le partage systématique d’expérience devrait être institué afin d’améliorer les pratiques. La mise en œuvre de mesures de postvention pour le soutien aux autres patients et aux soignants de l’unité, ainsi qu’à l’entourage, devrait compléter le dispositif.
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S000344872030189X

jeudi 25 juin 2020

ETUDE RECHERCHE Raisons de vivre chez les adolescents suicidants, spécificités du trouble de personnalité limite

Raisons de vivre chez les adolescents suicidants, spécificités du trouble de personnalité limite Reasons for living in suicidal adolescents with borderline personality disorder
Available online 24 June 2020.

Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence
Available online 24 June 2020
Résumé
Introduction
Le suicide chez les adolescents est un problème de santé publique majeur, en particulier chez ceux présentant un trouble de personnalité limite (TPL). L’étude des facteurs de protection tels que les raisons de vivre est novatrice sur cette question. Notre objectif était d’analyser les caractéristiques des conduites suicidaires et les raisons de vivre chez les adolescents suicidants avec TPL par rapport aux adolescents suicidants sans TPL.
Méthodes
Les adolescents suicidants âgés de 13 à 17 ans et hospitalisés après une tentative de suicide ont été consécutivement inclus et évalués dans les 10 jours avec la version abrégée du Diagnostic Interview for Borderlines-Revised, le Kiddie-Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia-Present and Lifetime version, en utilisant la méthode de la meilleure estimation consensuelle de l’équipe pour le diagnostic principal et l’inclusion dans le groupe TPL, la Columbia-Suicide Severity Rating Scale et la Reasons For Living inventory for Adolescents.
Résultats
Deux cent vingt-trois adolescents ont été inclus, avec une sex-ratio (M/F) de 0,22 et un âge moyen de 14,8 ans. Le groupe TPL a obtenu un score significativement inférieur au groupe TPL pour le total RFL-A et pour chaque sous-échelle. Les deux groupes différaient le plus sur les échelles « peur reliée au suicide » et « confiance en soi ».
Discussion
Notre étude a mis en évidence les anomalies du développement des raisons de vivre chez les adolescents avec TPL, et plus particulièrement dans les dimensions « peur liées au suicide » et « confiance en soi ».
Conclusion
Nos observations confortent les conceptions psychopathologiques actuelles du TPL et ouvrent des perspectives intéressantes pour la prise en charge des adolescents avec TPL et la prévention des conduites suicidaires.

ETUDE RECHERCHE Contacts avec les services de santé au cours de l'année précédant le décès par suicide et conditions prévalentes Une étude à l'échelle nationale

Research paper
Contacts with Health Services During the Year Prior to Suicide Death and Prevalent Conditions A Nationwide Study
a Centre for Epidemiology on Medical Causes of Death (CépiDc-Inserm), Le Kremlin-Bicêtre, France
b Strategy and Research Department, French National Health Insurance, Paris, France
c Centre of Research in Epidemiology and Statistics, Inserm, Villejuif, France
d Université de Paris, Paris, France
e GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences, Sainte-Anne hospital, Paris, France
f McGill Group for suicide studies, McGill University, Montréal, Canada
g Nîmes university hospital (CHU), Nîmes, France
h Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Biostatistics and Epidemiology unit, Cochin Hospital, Paris, France
i French National Public Health Agency, Saint-Maurice, France

Journal of Affective Disorders
Volume 274, 1 September 2020, Pages 174-182
Received 12 February 2020, Revised 12 May 2020, Accepted 14 May 2020, Available online 23 May 2020.
Highlights
Contacts with primary care services are frequent in the last weeks prior to suicide Mental and physical conditions are more common among suicide decedents than in the general population General practitioners and emergency rooms should be targeted for suicide preventive interventions Contacts with Health Services During the Year Prior to Suicide Death and Prevalent Conditions: A Nationwide Study
Abstract
Background
This study was designed to describe contacts with health services during the year before suicide death in France, and prevalent mental and physical conditions.
Methods
Data were extracted from the French National Health Data System (SNDS), which comprises comprehensive claims data for inpatient and outpatient care linked to the national causes-of-death registry. Individuals aged ≥15 years who died from suicide in France in 2013-2015 were included. Medical consultations, emergency room visits, and hospitalisations during the year preceding death were collected. Conditions were identified, and standardised prevalence ratios (SPRs) were estimated to compare prevalence rates in suicide decedents with those of the general population.
Results
The study included 19,144 individuals. Overall, 8.5% of suicide decedents consulted a physician or attended an emergency room on the day of death, 34.1% during the week before death, 60.9% during the month before death. Most contacts involved a general practitioner or an emergency room. During the month preceding suicide, 24.4% of individuals were hospitalised at least once. Mental conditions (36.8% of cases) were 7.9-fold more prevalent in suicide decedents than in the general population. The highest SPRs among physical conditions were for liver/pancreatic diseases (SPR=3.3) and epilepsy (SPR=2.7).
Limitations
The study population was restricted to national health insurance general scheme beneficiaries (76% of the population living in France).
Conclusions
Suicide decedents have frequent contacts with general practitioners and emergency departments during the last weeks before death. Improving suicide risk identification and prevention in these somatic healthcare settings is needed.

ETUDE RECHERCHE Facteurs contribuant à l'hétérogénéité dans le moment de l'apparition d'un comportement suicidaire non mortel : Résultats d'une étude représentative au niveau national

Contributing Factors to Heterogeneity in the Timing of the Onset of Nonfatal Suicidal Behavior: Results From a Nationally Representative Study
Nicolas Hoertel 1, 2, 3 Julien Sabatier 3 Carlos Blanco 4 Mark Olfson 5 Jean-Pierre Schuster 6 Guillaume Airagnes 7, 3, 8 Hugo Peyre 9, 10 Frédéric Limosin 2, 3
1 Hôpital Corentin Celton [Issy-les-Moulineaux]
2 IPNP - U1266 Inserm - Paris Descartes - Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris
3 Centre APHP - Université de Paris - Service Universitaire de Psychiatrie de l'Adulte et du sujet âgé
4 NIDA - Division of Epidemiology, Services and Prevention Research [Bethesda, MA, USA]
5 New York State Psychiatric Institute
6 UNIL - Université de Lausanne
7 CONSTANCES - Cohortes épidémiologiques en population
8 VIMA - Vieillissement et Maladies chroniques : approches épidémiologique et de santé publique
9 LSCP - Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique
10 Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent [Robert-Debré]
Abstract : BACKGROUND: It remains unclear whether specific clinical factors contribute to heterogeneity in the timing of the onset of nonfatal suicidal behavior. This knowledge could have important implications for suicide prevention. METHODS: Using a nationally representative US adult sample, the second wave of the National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions (2004-2005; n = 34,629), we compared the characteristics of 4 different suicide attempter groups: those who first attempted (1) before 18 years, (2) from 18 to 34 years, (3) from 35 to 49 years, and (4) at 50 years or older. Specifically, DSM-IV psychiatric disorders that occurred before the first suicide attempt, childhood maltreatment experiences, parental history of psychiatric disorders, and sociodemographic characteristics were examined. RESULTS: Most first nonfatal suicide attempts (85.3%) occurred before age 35 years. Compared with suicide attempts occurring from 18 to 34 years, suicide attempts occurring before 18 years were more strongly associated with childhood maltreatment and less strongly linked to lifetime prior psychiatric disorders, whereas first suicide attempts occurring at 35 years and older were more strongly associated with a prior lifetime history of substance use disorders, including alcohol use disorder and nicotine dependence, and mood disorders, including mania/hypomania and dysthymic disorder between 35 and 49 years and major depressive episode at 50 years and older (all P < .05). CONCLUSIONS: These results suggest age differences in risk factors for first nonfatal suicide attempt. Improving early detection and treatment of psychiatric disorders and preventing childhood maltreatment may have broad benefits to reduce the burden of suicidal behavior at all ages.
Type de document :Article dans une revue
Domaine :  Sciences du Vivant [q-bio]  Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie
Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Psychiatrie et santé mentale
Soumis le : mercredi 13 mai 2020 - 12:58:50

Fichier
Accès restreint Fichier visible le : 2020-10-07
HAL Id : inserm-02572010, version 1
DOI : 10.4088/JCP.19m13017
PUBMED : 32271505 

Collections EHESS | UVSQ | ENS-PARIS | LSCP | PSL | CNRS | UP-SANTE | UNIV-PARIS-SACLAY

Citation
Nicolas Hoertel, Julien Sabatier, Carlos Blanco, Mark Olfson, Jean-Pierre Schuster, et al.. Contributing Factors to Heterogeneity in the Timing of the Onset of Nonfatal Suicidal Behavior: Results From a Nationally Representative Study. Journal of Clinical Psychiatry, Physicians Postgraduate Press, 2020, 81 (3), pp.19m13017. ⟨10.4088/JCP.19m13017⟩. ⟨inserm-02572010⟩
 
 

ETUDE RECHERCHE Expositions psychosociales au travail et idées suicidaires: étude des expositions multiples à l'aide de l'enquête nationale française sur les conditions de travail

Psychosocial work exposures and suicide ideation: a study of multiple exposures using the French national Working Conditions survey
Isabelle Niedhammer 1 Marilyne Béque 2 Jean-François Chastang 1 Sandrine Bertrais 1


1 IRSET-ESTER - Épidémiologie en Santé au Travail et Ergonomie
Irset - Institut de recherche en santé, environnement et travail

2 DARES - Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Abstract : Background: Our study aimed to explore the associations between psychosocial work exposures, as well as other occupational exposures, and suicide ideation in the French national working population. An additional objective was to study the cumulative role of occupational exposures in this outcome. Methods: The study was based on a nationally representative sample of the French working population of 20,430 employees, 8,579 men and 11,851 women (2016 French national Working Conditions survey). Occupational exposures included 21 psychosocial work factors, 4 factors related to working time/hours and 4 factors related to the physical work environment. Suicide ideation within the last 12 months was the outcome. The associations between exposures and outcome were studied using weighted logistic regression models adjusted for covariates. Results: The 12-month prevalence of suicide ideation was 5.2% among men and 5.7% among women. Among the occupational exposures, psychosocial work factors were found to be associated with suicide ideation: quantitative and cognitive demands, low influence and possibilities for development, low meaning at work, low sense of community, role conflict, job insecurity, temporary employment, changes at work, and internal violence. Some rare differences in these associations were observed between genders. Linear associations were observed between the number of psychosocial work exposures and suicide ideation. Conclusions: Psychosocial work factors were found to play a major role in suicide ideation, and their effects were cumulative on this outcome. More research on multiple and cumulative exposures and suicide ideation and more prevention towards the psychosocial work environment are needed.

Type de document :
Article dans une revue

Domaine :


Sciences du Vivant [q-bio] / Santé publique et épidémiologie
Soumis le : vendredi 29 mai 2020

Lien texte intégral


Collections


UNIV-ANGERS | IRSET-10 | UNIV-RENNES1 | BIOSIT | UNIV-RENNES | IRSET | UR1-UFR-SVE
Citation
Isabelle Niedhammer, Marilyne Béque, Jean-François Chastang, Sandrine Bertrais. Psychosocial work exposures and suicide ideation: a study of multiple exposures using the French national Working Conditions survey. BMC Public Health, BioMed Central, 2020, 20 (1), pp.895. ⟨10.1186/s12889-020-09019-3⟩. ⟨hal-02650198⟩

ETUDE RECHERCHE Le décès par suicide de personnes ayant connu une hospitalisation en service de psychiatrie

Le décès par suicide de personnes ayant connu une hospitalisation en service de psychiatrie
Source https://www.f2rsmpsy.fr/cartotheque.html

Une probabilité de 0,8% de suicide une année après hospitalisation

Le taux de suicide des personnes souffrant de troubles mentaux est beaucoup plus élevé qu’en population générale. Sans qu’il s’agisse d’un facteur unique, la maladie mentale est très souvent retrouvée dans les autopsies psychologiques des personnes suicidées.

Le statut vital de patients majeurs hospitalisés dans les services de psychiatrie de 9 établissements du Nord - Pas-de-Calais en 2008-2009 a été recherché dans les bases de décès du CepiDc, au 31/12/2013 ; les suicides ont été comptabilisés chez les personnes décédées à cette date, environ 5 ans en moyenne après leur inclusion dans l’étude.

Sur les 13 979 patients de l’étude (7416 hommes et 6563 femmes ; âge moyen 43.6±14.6), 286 étaient décédés par suicide 4,9 années en moyenne après leur date d’inclusion, sur un total de 1454 décès, soit 1/5e des décès. Le suicide représentait la 1re cause de décès (19,8%), devant les cancers (16,1%) et les maladies de l’appareil circulatoire (16,1%).

Probabilité cumulée de décès par suicide de patients ayant été hospitalisés en service de psychiatrie. N=13 979.



Source : F2RSM, étude MoPsy2.

La probabilité cumulée de suicide un an après la sortie d’hospitalisation était de 0,8%, à 2 ans de 1,3% et à 6 ans de 2,5%. C’est au cours de la 1re année que la probabilité de décès par suicide était plus élevée, notamment durant les 6 premiers mois.

Article : Coton C., Plancke L., Amariei A., Kharfalla R., Duhem S., Danel T., Charrel C.-L., Suicide mortality in people with mental disorders. A register-based study in north France, Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, 2020.



. 2020 Jun 17.doi: 10.1007/s00127-020-01892-y. Online ahead of print.
Suicide Mortality in People With Mental Disorders: A Register-Based Study in North France
Laurent Plancke  1   2 Chloé Coton  3   4 Alina Amariei  3 Redha Kharfallah  3   5 Stéphane Duhem  3   6 Thierry Danel  3   6 Claire-Lise Charrel  3   7
Affiliations
1
Regional Federation of Psychiatry and Mental Health Research (Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie Et Santé Mentale) Hauts-de-France, 211 Rue du Général Leclerc, 59350, Saint-André-lez-Lille, France. laurent.plancke@f2rsmpsy.fr.
2 Univ. Lille, CNRS, UMR 8019 - CLERSE - Centre Lillois d'Études et de Recherches sociologiques et Économiques, Lille, France. laurent.plancke@f2rsmpsy.fr.
3 Regional Federation of Psychiatry and Mental Health Research (Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie Et Santé Mentale) Hauts-de-France, 211 Rue du Général Leclerc, 59350, Saint-André-lez-Lille, France.
4 EHESP School of Public Health, Rennes, France.
5 Univ. Lille, Lille, France.
6 University Hospital of Lille, Lille, France.
7 Public Mental Health Establishment Lille-Métropole, Armentières, France.

PMID: 32556377
DOI: 10.1007/s00127-020-01892-y
Abstract

Introduction: Suicide is very common among people with mental disorders. In addition, suicide mortality rates are stable in this group, while they are decreasing in the general population.

Methods: The vital statuses of adult inpatients admitted to French psychiatry departments in 2008-2009 were researched in death databases on 31 December 2013. Suicide probability was calculated using a Kaplan-Meier analysis, and standardized mortality ratios (SMRs) were calculated in relation to the population of the study area.

Results: Among the 13,979 patients included in the study, (7416 men and 6563 women; mean age 43.6 ± 14.6 years), 1454 died in total, among whom 286 died by suicide an average of 4.9 years after the date of their enrolment. The cumulative probability of suicide was 0.8% at 1 year, 1.3% at 2 years and 2.5% at 6 years. The SMR value, which was 1492 for the whole group of patients and was twice as high in women (2494) as in men (1220), decreased with age (from 2078 in patients aged 18-34 years to 1278 in patients aged 75 years or more).

Discussion: Our study confirms that suicide mortality is higher in inpatients admitted to French psychiatry units than in the general population and advocates specific prevention programmes for this group.
Keywords: France; Inpatient stays; Mental disorders; Mortality; SNDS; Suicide.
https://link.springer.com/article/10.1007/s00127-020-01892-y

Avis de marché Evaluation de la politique de prévention du suicide en milieu carcéral

Évaluation de la politique de prévention du suicide en milieu carcéral
 
La présente consultation a pour objet l’évaluation de la politique de prévention du suicide en milieu
carcéral (consultation 20PS5011).
L’étude s’adresse à des équipes de recherche interdisciplinaire qui devront croiser différentes
approches (psychiatrie, psychologie, sociologie, criminologie, droit de l’exécution des peines, etc.).
 
Marché public ou privé
Référence du marché : 5455148
Date de clôture estimée : 17/08/20
Etat : Première publication
Publié dans :
BOAMP (23/06/20)
20-80595
Avis d'appel public à la concurrence

Département(s) de publication : 75
Annonce No 20-80595
Services

https://centraledesmarches.com/marches-publics/Paris-cedex-01-Direction-de-l-Administration-Penitent-Evaluation-de-la-politique-de-prevention-du-suicide-en-milieu-carceral/5455148

mardi 23 juin 2020

ETUDE RECHERCHE L'étude PRINTEMPS : protocole d'un essai contrôlé randomisé en grappe de la promotion locale d'une application pour smartphone et site web associé pour la prévention des comportements suicidaires dans la population générale adulte en France

The PRINTEMPS study: protocol of a cluster-randomized controlled trial of the local promotion of a smartphone application and associated website for the prevention of suicidal behaviors in the adult general population in France
Coralie GandréAnaïs Le JeannicMarie-Amélie VinetKathleen TurmainePhilippe Courtet,
Jean-Luc RoelandtGuillaume VaivaBruno GiraudeauCorinne Alberti & Karine Chevreul
Abstract
Background
Suicide constitutes a cause of death which could be prevented by e-health programs accessible to the general population. Effective promotion has the potential to maximize the uptake of such programs. However, few e-health programs have been combined with promotion campaigns. The primary objective of this trial is to assess the effectiveness of a tailored promotion, at a local level, of a mobile application and website offering evidence-based content for suicide prevention (the StopBlues program), and to compare the effectiveness of two types of local promotion in terms of their impact on suicidal acts. Secondary objectives focus on the effectiveness of the promotion in terms of the intensity of utilization of the StopBlues program, help-seeking behaviors and the level of psychological impairment of program users.
Methods/design
This is a three-arm, parallel-group, cluster-randomized controlled trial, with before-and-after observation. Thirty-four clusters, corresponding to geographical areas sharing a common local authority in France, will be included. They will be randomly assigned to one of the following arms with a ratio of 1:1:1: a control group; a basic promotion group in which promotion of the StopBlues program will be done by local authorities; and an intensified promotion group in which basic promotion will be supplemented by an additional one in a general practitioner’s waiting room. The primary outcome measure will be the number of suicidal acts within each cluster over a 12-month period following the launch of the intervention. Baseline data will be collected for each cluster over the 12-month period prior to the trial. Secondary outcomes will include length of use of the StopBlues program, measures of help-seeking behaviors and level of psychological distress among users of the program, as well as the cost-effectiveness and budgetary impact of its promotion. A more sustained promotion by local authorities will also be implemented after 12 months in the control group and assessed using the same outcome measures.
Discussion
This research should contribute to the sparse evidence base regarding the promotion of e-health programs and will support the wider delivery of the intervention evaluated if proven effective.

Trial registration

ClinicalTrials.gov, ID: NCT03565562. Registered on 11 June 2018
Peer Review reports

Source https://trialsjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13063-020-04464-2 

lundi 22 juin 2020

ETUDE RECHERCHE Troubles du sommeil : les inclure pour mieux évaluer cliniquement le risque de suicide

Troubles du sommeil : les inclure pour mieux évaluer cliniquement le risque de suicide

09 juin 2020 sur http://www.idf.inserm.fr*

À l’hôpital Bichat, le chercheur Pierre Geoffroy et son équipe du laboratoire NeuroDiderot (équipe Neophen, unité Inserm 1141 / Université de Paris), en collaboration avec Nicolas Hoertel et son équipe de l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris (unité Inserm 1266 / Université de Paris), ont analysé les données d’une enquête prospective sur 3 ans pour modéliser les effets des troubles du sommeil sur l’occurrence des tentatives de suicide.
D’après leurs résultats, les plaintes du sommeil sont des facteurs prédictifs de conduites suicidaires, et ceci de manière indépendante de toute psychopathologie. La considération de ces troubles serait pertinente pour mieux évaluer le risque suicidaire des patients, et permettrait de faire progresser la prévention du suicide. Cette étude a été publiée dans la revue Molecular Psychiatry.

Le contexte
Des recherches antérieures suggèrent que les troubles du sommeil sont associés à un risque élevé de suicide. Cependant, ces troubles sont associés à un large éventail de troubles psychiatriques, et on ignore si cette association est indépendante de la psychopathologie.
Cette question est cruciale, car si les troubles du sommeil devaient augmenter le risque de tentative de suicide indépendamment des troubles psychiatriques, l'évaluation des symptômes du sommeil pourrait aider à mieux identifier les individus présentant un risque élevé de suicide et pourrait constituer une cible thérapeutique potentielle au-delà des troubles psychiatriques et faire ainsi progresser les stratégies de prévention du suicide.

Les résultats


Dans une vaste enquête prospective sur 3 ans, la National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions (NESARC), les chercheurs ont utilisé une modélisation par équations structurelles pour examiner les effets communs et spécifiques de trois plaintes du sommeil différentes sur la fréquence des tentatives de suicide : les difficultés d'endormissement, le réveil matinal précoce et l'hypersomnie.
L’équipe a déjà précédemment montré que les troubles psychiatriques augmentent le risque de tentative de suicide, presque exclusivement par un facteur psychopathologique général représentant l'effet partagé des troubles psychiatriques. Les covariables comprenaient ce facteur psychopathologique général, les antécédents de tentative de suicide et un large éventail de caractéristiques sociodémographiques et cliniques.
À la suite de ces ajustements, les chercheurs montrent dans cette étude longitudinale pour la première fois que toutes les plaintes liées au sommeil sont associées de manière indépendante à un risque accru de tentative de suicide. Cette association n'est pas spécifique à un type de trouble du sommeil, mais plutôt médiée par un seul facteur latent, représentant des mécanismes communs à toutes les plaintes du sommeil.

Les perspectives
Comme toutes les plaintes liées au sommeil sont associées à un risque accru de tentative de suicide indépendamment de la psychopathologie, nos conclusions suggèrent l'intérêt potentiel d'inclure l'insomnie et l'hypersomnie dans l'évaluation clinique du risque de suicide.
De plus, ces symptômes peuvent constituer un biomarqueur potentiel du risque de comportement suicidaire et une cible thérapeutique préventive au-delà des troubles psychiatriques pour faire progresser de manière substantielle la prévention du suicide.

Références
  • Sleep complaints are associated with increased suicide risk independently of psychiatric disorders: results from a national 3-year prospective study
Geoffroy PA, Oquendo MA, Courtet P, Blanco C, Olfson M, Peyre H, Lejoyeux M, Limosin F, Hoertel N. Mol Psychiatry. 2020 Apr 30. doi: 10.1038/s41380-020-0735-3. Online ahead of print. PMID: 32355334
 

http://www.idf.inserm.fr/actualites/troubles-du-sommeil-les-inclure-pour-mieux-evaluer-cliniquement-le-risque-de-suicide

APPEL AU DON de l'association P.E.P.S "Ensemble pour la prévention du suicide chez les policiers "

Ensemble pour la prévention du suicide chez les policiers

"Soutenez vos policiers, aidez ceux qui vous protègent et vous servent au quotidien Ensemble pour la prévention du suicide chez les policiers


Nous sommes une association loi 1901, créée par des policiers pour venir en aide à des policiers. Derrière les uniformes, des femmes et des hommes sincèrement engagés pour votre sécurité, qui ont plus que jamais besoin de vous.
Pourquoi une telle association ?
Parce que depuis 25 ans, 48 policiers en moyenne se donnent la mort chaque année dans une indifférence quasi générale. Depuis 25 ans, ce sont donc 1.200 policiers qui ont fait le choix de nous quitter. Malgré cette hécatombe dramatique, rien ne change. C’est pourquoi nous décidons aujourd’hui d’agir pour ne plus laisser sur le côté nos collègues qui souffrent en silence.
Sommes-nous utiles ?
En quelques mois d’existence, notre association rassemble déjà plus 5.200 membres exclusivement policiers. Nous avons accompagné près de 10 collègues et écouté leur souffrance, pour enfin les empêcher de commettre le pire. Avec notre équipe de 12 personnes, nous avons répondu à plus de 6.000 sollicitations sur le dernier trimestre 2019 (appels, SMS, Facebook…)
Pourquoi nous avons besoin de vous ?
Tout simplement pour former nos 12 bénévoles, qui répondent quotidiennement à des personnes en extrême souffrance avec leur cœur. Sur le plus long terme, nous souhaitons offrir un accompagnement plus professionnel renforcé par des formations. Souvent coûteuses, nous avons besoin de votre aide pour les financer.
Pourquoi participer à ce financement ?
Pour soutenir les policiers, qui sont dévoués à assurer votre sécurité chaque jour, chaque nuit, 365 jours par an. Pour épauler, derrière les uniformes, les femmes et les hommes éprouvés par les difficultés de notre métier. Pour nous permettre d’apporter un mieux mesurable aux policiers et d’agir en amont de la crise suicidaire. Pour lutter, toujours plus et toujours mieux, contre ce triste fléau qui brise des vies et des familles.

Lire la suite accès à la cagnotte https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/ensemble-pour-la-prevention-du-suicide-des-policiers


Site internet :
www.peps-sos.fr

samedi 20 juin 2020

DOCUMENTAIRE USA Wake Up: Stories From the Frontlines of Suicide Prevention

Wake Up: Stories From the Frontlines of Suicide Prevention
États-Unis | 2020 | 88 minutes Documentaire
Un film de Nate Townsend
Synopsis et détails
Quatre histoires sur les services de prévention du suicide, dédiés aux vétérans américains, à la communauté LGBT, aux étudiants universitaires et aux propriétaires d'armes à feu.




Le réalisateur Nate Townsend ouvre "Wake Up : Stories From the Frontlines of Suicide Prevention" avec une reconstitution captivante des tentatives frénétiques de Ryan Candice pour apaiser sa grave anxiété quelques heures avant de s'ôter la vie. Cependant, les moments les plus forts se trouvent dans les interviews et les faits qui renforcent l'objectif de compassion du projet. Présenté dans le cadre du festival de cinéma We Are One (dont la première mondiale aura lieu en ligne le 4 juin), ce documentaire émouvant donne un aperçu complet du suicide à travers l'objectif de quatre segments à risque de la population. Les histoires d'anciens combattants, de la communauté LGBT, d'étudiants et de propriétaires d'armes à feu s'entremêlent alors que le film aborde des questions difficiles afin de résoudre ce problème - un problème aussi difficile qu'une équation mathématique complexe.

Le suicide touche tous les coins de ce pays, de ceux qui sont accablés par des pensées autodestructrices - les défunts et les "survivants de tentative" - à ceux qui tentent de continuer après la tragédie. (Je me compte parmi ces "survivants de la perte", toujours marqués par le décès inattendu de mon brillant et grégaire ami du lycée). Le sujet ne se résume pas à des questions superficielles ; il exige un examen des causes profondes et des meilleures possibilités de traitement. Le film n'élargit pas son champ d'action pour inclure l'impact sur les différentes communautés raciales. Mais en se concentrant sur les segments de population susmentionnés, il permet de discuter des problèmes auxquels ces groupes sont confrontés et des professionnels qui les traitent.
Source  https://variety.com/2020/film/reviews/wake-up-stories-from-the-frontlines-of-suicide-prevention-review-1234624003/

En savoir plus sur le festival http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18690289.html

Trailer Wake Up: Stories From the Frontlines of Suicide Prevention
https://www.cineserie.com/movies/3503496/video/3503532/

ETUDE RECHERCHE Maltraitance infantile et risque de tentatives de suicide dans la dépression majeure: une approche spécifique au sexe

Childhood maltreatment and risk for suicide attempts in major depression: a sex-specific approach
Ximena Goldberg 1 Maria Serra-Blasco 1 Muriel Vicent-Gil 1 Eva Aguilar 1 Laura Ros 1 Barbara Arias 1 Philippe Courtet 2, 3 Diego Palao 1 Narcís Cardoner 1

1 UAB - Universitat Autònoma de Barcelona [Barcelona]

2 CHRU Montpellier - Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier]

3 Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique

Abstract : Background: Childhood maltreatment increases the risk of suicide attempts in the general population, possibly having similar effects among patients with major depressive disorder (MDD). The few studies that have addressed this association have been restricted to specific populations (e.g. treatment-resistant depression, personality disorders) and have rarely taken sex into account. Objective: To examine the impact of childhood maltreatment on suicide attempts among MDD patients above and beyond other risk factors and potential confounders, while considering potential sex-specific effects. Methods: The study assessed 165 patients with a principal diagnosis of MDD. Neurological alterations, psychiatric comorbidities, and drug abuse were reasons for exclusion. Logistic regressions using the whole sample, and divided by sex, were run to test the association between childhood maltreatment and history of suicide attempts, controlling for symptom severity, comorbidities, and treatment-resistant depression. Results: There was a significant and clinically relevant association between childhood maltreatment and history of suicide attempts in the total sample. Patients with childhood maltreatment were 3.01 times more likely to present a history of suicide attempts than patients without childhood maltreatment. A family history of psychiatric disorders also contributed to the variance of attempted suicide, but its interaction with childhood maltreatment was not statistically significant. When testing the model separately, the effect of childhood maltreatment on suicide attempts remained for females, whereas for males, age of MDD onset and Childhood Trauma Questionnaire minimization–denial scale were predictive variables. Conclusions: Childhood maltreatment is a clear predictor of suicidal behaviour among MDD patients, and this effect remains significant after controlling for potential confounders. Also, the sex of patients emerges as a relevant factor that may model the mechanisms underlying the prediction of suicide attempts. Since suicide is the main cause of premature death among MDD patients, interventions targeting childhood maltreatment should be included in preventive and clinical strategies.


Domaine : Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Psychiatrie et santé mentale Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Pédiatrie Sciences du Vivant [q-bio] / Santé publique et épidémiologie
https://hal.umontpellier.fr/hal-02860815
Soumis le : lundi 8 juin 2020 - 16:27:26

Collections UNIV-MONTPELLIER | U1061 | BS

Citation Ximena Goldberg, Maria Serra-Blasco, Muriel Vicent-Gil, Eva Aguilar, Laura Ros, et al.. Childhood maltreatment and risk for suicide attempts in major depression: a sex-specific approach. European Journal of Psychotraumatology , Taylor & Francis, 2019, 10 (1), pp.1603557. ⟨10.1080/20008198.2019.1603557⟩. ⟨hal-02860815⟩