Suicidal
ideation and suicide attempt associated with antidepressant and
antiepileptic drugs: Implications for treatment of chronic pain
Florian Bailly a Hayat Belaidb a Centre d’évaluation et de traitement de la Douleur, Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris, France b Neurochirurgie, Fondation Ophtalmologique Rotschild, Paris, France
Accepted 23 April 2020, Available online 11 May 2020.
De l’intérêt des bases de données médico-légales dans la prévention des suicides - 25/03/20
The value of Police databases in preventing suicides
Doi : 10.1016/j.encep.2019.07.007
E. Drouin
Centre d’études de la Renaissance Tours, 59, rue Néricault-Destouches, BP 12050, 37020 Tours cedex 1, France
L'Encéphale
Volume 46, Issue 2, April 2020, Pages 164-166
extrait "Alors que les Agences Régionales de Santé (ARS) ont toutes validé à
l’été 2018 leur projet régional de santé de seconde génération (PRS2) en
lien avec la stratégie nationale de santé (SNS), ces agences continuent
l’élaboration des parcours « santé mentale » avec les Projet
Territoriaux de Santé Mentale (PTSM). Nombre d’entre elles réalisent des
diagnostics partagés à l’échelle de leur conférence territoriale de
santé (CTS), le plus souvent à limite départementale, qui comprend
désormais une commission santé mentale et une commission des usagers.
Dans l’Orne, il nous a semblé important d’étudier les suicides à partir
des bases de données de la police (Alençon, Flers et Argentan) et de la
gendarmerie, afin d’avoir une vision complémentaire à celles des données
du PMSI-MCO (avec l’accord préalable du Procureur de la République de
l’Orne)."
Alcool et crise suicidaire du sujet âgé Alcohol and suicidal crisis among the elderly
P. Menecier ab A. Sagne b a Unité d’addictologie et consultation mémoire, centre hospitalier Les Chanaux, boulevard Louis-Escande, 71018 Mâcon cedex, France b Équipe de recherche DIPHE, institut de psychologie, Université Lyon 2 lumière, Lyon, France
Dans NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie
Available online 25 June 2020
In Press, Corrected Proof
Résumé
La crise suicidaire prend des aspects différents dans la vieillesse, avec moins de tentatives et plus de suicides accomplis. Les consommations d’alcool diminuent en quantité avec l’âge et la part d’abstinents s’accroît sans que le mésusage disparaisse. La consommation d’alcool a des effets négatifs sur la crise suicidaire : entre effets désinhibiteurs d’alcoolisations au moment du passage à l’acte suicidaire (augmentant l’impulsivité et la gravité des tentatives de suicide), ou rôle des conséquences dysthymiques et psychosociales du mésusage d’alcool qui majorent le risque suicidaire. Repérer puis traiter les dépressions et les troubles de l’usage d’alcool participent à la prévention du suicide du sujet âgé. Rechercher des alcoolisations associées aux crises suicidaires participe à la prévention des récidives.
Article de recherche Santé mentale des adolescents selon leur attirance sexuelle : enquête en milieu scolaire Mental Health and sexual orientation in adolescents in a school environment
L. Lorimy a M. Cosquer b E. Barron c C. Jousselme d a Centre hospitalier Sud francilien, 40, avenue Serge-Dassault, 91100 Corbeil-Essonnes, France b SHU Fondation vallée, 7, rue Benserade, 94257 Gentilly cedex, France c Hôpital universitaire Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France d CHU de la Pitié-Salpêtrière, 7–83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France
L'Encéphale
Available online 7 June 2020
In Press, Corrected Proof
Résumé
Objectifs
L’homosexualité
est souvent abordée par les médias, mais peu chez les adolescents
pourtant particulièrement touchés par les questions de l’orientation
sexuelle. Ce travail étudie la santé psychique des adolescents ayant une
attirance homosexuelle exclusive. Une association est recherchée avec
le syndrome dépressif, les tentatives de suicide (TS) et les prises en
charge en consultation auprès d’un(e) psychiatre ou d’un(e) psychologue.
Méthodes
Nos
données proviennent de l’enquête transversale « Portraits d’adolescents
(CHU Fondation vallée, Inserm CESP U1018) ». Le recueil a été réalisé
par un autoquestionnaire (348 questions) auprès d’élèves scolarisés
entre la 4e et la terminale dans trois zones géographiques
françaises contrastées. Le risque de dépression a été mesuré à partir de
l’échelle « Adolescent Depression Rating Scale » (ADRS).
Résultats
Les
résultats portent sur les réponses de 15 235 jeunes. Parmi eux, 1,5 %
se déclare attiré par les personnes du même sexe exclusivement (groupe
HOMO). Dans le groupe HOMO, 24 % des adolescents présentent une
dépression avérée versus 11,5 % pour ceux attirés exclusivement par les
personnes du sexe opposé (groupe HETERO). D’autres résultats sont
significativement supérieurs dans le groupe HOMO : 20,7 % avaient déjà
effectué au moins une TS versus 10,7 % dans le groupe HETERO, 14,6 %
avaient déjà consulté un(e) psychiatre ou une(e) psychologue versus
6,5 % dans le groupe HETERO.
Conclusion
Les
jeunes ayant une attirance homosexuelle présentent un niveau supérieur
de souffrance psychique par rapport à ceux ayant une attirance
hétérosexuelle, particulièrement les garçons. Ces constatations poussent
à identifier les facteurs de risque et ainsi déterminer des mesures de
prévention adaptées. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013700620300786
Suicidal
ideation and affect lability in single and multiple suicidal attempters
with Major Depressive Disorder : An exploratory network analysis D.Núñez ab J.L. Ulloa a S. Guillaume c E. Olié c A. Alacreu-Crespo c P. Courtet c
a Faculty of Psychology, Universidad de Talca, Chile.
b Millennium Nucleus to Improve the Mental Health of Adolescents and Youths, Imhay c Département d'Urgences & Post Urgence Psychiatrique, CHU Montpellier, University of Montpellier, France
Received 31 January 2020, Revised 28 March 2020, Accepted 1 April 2020, Available online 7 May 2020.
Highlights
• Affect
lability and anxiety as trait were the most central psychopathological
aspects in suicidal attempters with a primary diagnosis of Major
Depressive Disorder.•
Suicidal ideation was specifically connected with anxiety as trait and hopelessness.
• There
were some differences between the symptomatic profiles of repeaters and
non-repeaters and also between high and low suicidal ideation. • Emotional regulation difficulties might be suitable targets for early detecting and treating suicidal patients.
Abstract
Introduction:
A better understanding of the specific contribution of risk factors to
suicidal behavior could arise from analyzing suicidal ideation (SI) in
clinical samples, and comparing single versus multiple suicide
attempters through contemporary methods allowing complex and dynamical
analyses of multiple and simultaneously interacting suicide risk
factors.
Method: We explored associations among
suicidal ideation (SI), affect lability and other suicide risk factors
in 323 suicidal attempters diagnosed with major depressive disorder
(MDD). We analyzed the network structure and centrality of the total
sample, and compared single versus multiple attempters and subjects with
low and high suicidal ideation.
Results: SI was
connected with anxiety (trait) and hopelessness. Central nodes for
global and specific groups were affect lability (from anxiety to
depression), anxiety as a trait, and harm avoidance. We observed some
specific differences between clinical profiles of repeaters and
non-repeaters and significant network density between high and low SI.
Limitations:
Because our cross-sectional design, we cannot establish casual
relationships among variables. We only examined associations at group
level but not at single subject level.
Conclusions:
Affect lability (mainly the shifts from anxiety to depression) and trait
anxiety were central in each estimated network. These symptoms might be
suitable targets for early detecting and treating suicidal patients.
Opinion Who is doing what in emergency departments to ensure memory recovery after self-poisoning? A survey of university hospital centers in France
Juliette Salles abc Aurélie Giron b Christophe Arbus ab a Université de Toulouse III, 31000 Toulouse, France b Service de psychiatrie et psychologie, psychiatrie, CHU de Toulouse, 31000 Toulouse, France cInserm U1043, centre de physiopathologie de Toulouse Purpan French Journal of Psychiatry
Available online 3 June 2020
In Press,
Highlights
• Deliberate self-poisoning (DSP) with a drug constitutes the majority of suicide attempts.•
Most ingested drugs in DSP are known to lead to cognitive impairment.
• In
2006, an expert from the American College of Emergency Physicians
Clinical Policies (Subcommittee on Critical Issues in the Diagnosis and
Management of the Adult Psychiatric Patient in the Emergency Department)
recommended that, in order to achieve adherence to the care
instructions provided, cognitive recuperation should have occurred
before a psychiatric assessment is conducted. • We
investigate how the clinicians perform this cognitive evaluation in
their current practice in psychiatric emergency department of University
Hospital in France.
Summary
Introduction
Suicide
prevention is a critical issue, and is related to the care and
follow-up provided after a suicide attempt. This treatment is, however,
linked to a patient's ability to memorize the information given to them
in the emergency department, even though their memory may be impaired
due to the drugs ingested after a self-poisoning suicide attempt. There
is therefore a recommendation that a patient's cognitive-function should
be evaluated in these circumstances. The aim of this study was to
examine how this advice is applied in practice.
Methods
We
performed a telephone survey of the 30 teaching hospitals in France.
The psychiatric team at each center was asked about the cognitive tests
or other methods they employed to evaluate a patient's
cognitive-function. We also examined the other markers used.
Results
Only
one of the hospitals contacted used a cognitive test. The others
determined cognitive recuperation based on factors such as clinical
opinion, vigilance or the plasma half-life of the drugs ingested.
Conclusion
There
was no consensus on whether and which cognitive tests should be used
following a self-poisoning suicide attempt. Indeed, these tests were
very rarely employed. Most of the hospitals contacted used clinical
markers, even though these have major limitations. The issue of
conducting cognitive evaluations after deliberate self-poisoning must
therefore be addressed in order to harmonize clinical practice
throughout the country.
Le
suicide de patients hospitalisés en psychiatrie : analyse qualitative
de huit cas à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et recommandations Psychiatric inpatient suicides: Analysis of a series of eight cases at Sainte-Anne hospital in Paris and recommendations
Pierre-Alain Hauseux a FabriceJollant bcde CorinneLaunay fg a Pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie adulte Paris 15e, GHU Paris psychiatrie et neurosciences, site Sainte-Anne, Paris, France b Clinique des Maladies mentales et de l’encéphale (CMME), GHU Paris psychiatrie et neurosciences, site Sainte-Anne, Paris, France c Université de Paris (ex-Université Paris-Descartes), Paris, France d McGill Group for Suicide Studies, McGill University, Montreal, Québec, Canada e Pôle de psychiatrie, CHU de Nîmes, Nîmes, France f Direction de la qualité et de la gestion des risques, GHU Paris psychiatrie et neurosciences, site Sainte-Anne, Paris, France g Pôle de psychiatrie adulte Paris 16e, GHU Paris psychiatrie et neurosciences, site Sainte-Anne, Paris, France
Le
taux de suicide à l’hôpital psychiatrique est élevé. L’amélioration du
repérage des patients à risque suicidaire et de la prévention du passage
à l’acte durant l’hospitalisation est nécessaire. Dans le cadre d’un
groupe de travail d’évaluation des pratiques professionnelles sur le
risque suicidaire à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, nous avons étudié
huit cas de suicide de patients hospitalisés entre 2009 et 2018. Cette
étude qualitative a porté sur les retours d’expériences (REX) des
équipes multidisciplinaires de soins et la lecture des dossiers
médicaux. L’analyse montre que tous les patients de notre étude
présentaient des antécédents personnels de tentatives de suicide
(notamment avec un moyen violent), dont la moitié d’entre eux durant un
séjour hospitalier antérieur. La majorité des décès par suicides sont
intervenus lors d’un week-end ou d’un jour férié et à l’intérieur même
des unités d’hospitalisation. Le moyen de suicide le plus fréquemment
retrouvé était la pendaison. Au regard des résultats de notre série de
cas et des données de la littérature, l’histoire suicidaire personnelle
est le facteur de risque de passage à l’acte en milieu hospitalier le
plus fréquent. Toutefois, la prédictibilité du suicide reste faible en
pratique clinique et tous les patients hospitalisés en psychiatrie
devraient être considérés à haut risque de suicide durant
l’hospitalisation et à la sortie. En amont, la prévention du suicide à
l’hôpital repose avant tout sur la sécurisation du milieu hospitalier
(inventaire à l’entrée, mobilier anti-suicide, blocage de l’accès aux
hauteurs et de l’ouverture des fenêtres, etc.). La formation spécifique
et répétée des équipes soignantes au risque suicidaire, la couverture de
la permanence des soins, la mise en place de procédures d’évaluation et
de surveillance, ainsi que la transmission et la traçabilité
systématiques de ce risque sont également des actions organisationnelles
de prévention des actes suicidaires à l’hôpital. Au niveau individuel,
la qualité du contact avec le patient, le travail avec l’entourage et le
traitement actif de la maladie mentale et de ses comorbidités sont
essentiels. Après une tentative de suicide ou un suicide survenu à
l’hôpital, le partage systématique d’expérience devrait être institué
afin d’améliorer les pratiques. La mise en œuvre de mesures de
postvention pour le soutien aux autres patients et aux soignants de
l’unité, ainsi qu’à l’entourage, devrait compléter le dispositif. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S000344872030189X
Raisons de vivre chez les adolescents suicidants, spécificités du trouble de personnalité limite Reasons for living in suicidal adolescents with borderline personality disorder
S. Garny de La Rivière a B. Mirkovic b A. Knafo a N. Bodeau c R. Labelle d D. Cohen c P. Gérardin b J.M. Guilé a a Université Picardie Jules-Verne, Amiens, France b Université de Rouen, Rouen, France c Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, université Pierre-et-Marie-Curie, 75013 Paris, France d Université du Québec, Montréal, Canada
Available online 24 June 2020.
Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence Available online 24 June 2020
Résumé
Introduction
Le
suicide chez les adolescents est un problème de santé publique majeur,
en particulier chez ceux présentant un trouble de personnalité limite
(TPL). L’étude des facteurs de protection tels que les raisons de vivre
est novatrice sur cette question. Notre objectif était d’analyser les
caractéristiques des conduites suicidaires et les raisons de vivre chez
les adolescents suicidants avec TPL par rapport aux adolescents
suicidants sans TPL.
Méthodes
Les
adolescents suicidants âgés de 13 à 17 ans et hospitalisés après une
tentative de suicide ont été consécutivement inclus et évalués dans les
10 jours avec la version abrégée du Diagnostic Interview for
Borderlines-Revised, le Kiddie-Schedule for Affective Disorders and
Schizophrenia-Present and Lifetime version, en utilisant la méthode de
la meilleure estimation consensuelle de l’équipe pour le diagnostic
principal et l’inclusion dans le groupe TPL, la Columbia-Suicide
Severity Rating Scale et la Reasons For Living inventory for
Adolescents.
Résultats
Deux
cent vingt-trois adolescents ont été inclus, avec une sex-ratio (M/F)
de 0,22 et un âge moyen de 14,8 ans. Le groupe TPL a obtenu un score
significativement inférieur au groupe TPL pour le total RFL-A et pour
chaque sous-échelle. Les deux groupes différaient le plus sur les
échelles « peur reliée au suicide » et « confiance en soi ».
Discussion
Notre
étude a mis en évidence les anomalies du développement des raisons de
vivre chez les adolescents avec TPL, et plus particulièrement dans les
dimensions « peur liées au suicide » et « confiance en soi ».
Conclusion
Nos
observations confortent les conceptions psychopathologiques actuelles
du TPL et ouvrent des perspectives intéressantes pour la prise en charge
des adolescents avec TPL et la prévention des conduites suicidaires.
Contacts with Health Services During the Year Prior to Suicide Death and Prevalent Conditions A Nationwide Study
Moussa Laanani ab Claire Imbaud a Philippe Tuppin b Claire Poulalhon c Fabrice Jollant defg Joël Coste dhi Grégoire Rey a
a Centre for Epidemiology on Medical Causes of Death (CépiDc-Inserm), Le Kremlin-Bicêtre, France b Strategy and Research Department, French National Health Insurance, Paris, France c Centre of Research in Epidemiology and Statistics, Inserm, Villejuif, France d Université de Paris, Paris, France e GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences, Sainte-Anne hospital, Paris, France f McGill Group for suicide studies, McGill University, Montréal, Canada g Nîmes university hospital (CHU), Nîmes, France h Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Biostatistics and Epidemiology unit, Cochin Hospital, Paris, France i French National Public Health Agency, Saint-Maurice, France
Journal of Affective Disorders
Volume 274, 1 September 2020, Pages 174-182
Received 12 February 2020, Revised 12 May 2020, Accepted 14 May 2020, Available online 23 May 2020.
Highlights
• Contacts with primary care services are frequent in the last weeks prior to suicide• Mental and physical conditions are more common among suicide decedents than in the general population• General practitioners and emergency rooms should be targeted for suicide preventive interventions• Contacts with Health Services During the Year Prior to Suicide Death and Prevalent Conditions: A Nationwide Study
Abstract
Background
This
study was designed to describe contacts with health services during the
year before suicide death in France, and prevalent mental and physical
conditions.
Methods
Data
were extracted from the French National Health Data System (SNDS),
which comprises comprehensive claims data for inpatient and outpatient
care linked to the national causes-of-death registry. Individuals aged
≥15 years who died from suicide in France in 2013-2015 were included.
Medical consultations, emergency room visits, and hospitalisations
during the year preceding death were collected. Conditions were
identified, and standardised prevalence ratios (SPRs) were estimated to
compare prevalence rates in suicide decedents with those of the general
population.
Results
The
study included 19,144 individuals. Overall, 8.5% of suicide decedents
consulted a physician or attended an emergency room on the day of death,
34.1% during the week before death, 60.9% during the month before
death. Most contacts involved a general practitioner or an emergency
room. During the month preceding suicide, 24.4% of individuals were
hospitalised at least once. Mental conditions (36.8% of cases) were
7.9-fold more prevalent in suicide decedents than in the general
population. The highest SPRs among physical conditions were for
liver/pancreatic diseases (SPR=3.3) and epilepsy (SPR=2.7).
Limitations
The
study population was restricted to national health insurance general
scheme beneficiaries (76% of the population living in France).
Conclusions
Suicide
decedents have frequent contacts with general practitioners and
emergency departments during the last weeks before death. Improving
suicide risk identification and prevention in these somatic healthcare
settings is needed.
Contributing Factors to Heterogeneity in the Timing of the Onset of Nonfatal Suicidal Behavior: Results From a Nationally Representative Study
Nicolas Hoertel
1, 2, 3
Julien Sabatier
3
Carlos Blanco
4
Mark Olfson
5
Jean-Pierre Schuster
6
Guillaume Airagnes
7, 3, 8
Hugo Peyre
9, 10
Frédéric Limosin
2, 3
1
Hôpital Corentin Celton [Issy-les-Moulineaux]
2
IPNP - U1266 Inserm - Paris Descartes -
Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris
3
Centre APHP - Université de Paris - Service
Universitaire de Psychiatrie de l'Adulte et du sujet âgé
4
NIDA - Division of Epidemiology, Services
and Prevention Research [Bethesda, MA, USA]
5
New York State Psychiatric Institute
6
UNIL - Université de Lausanne
7
CONSTANCES - Cohortes épidémiologiques en population
8
VIMA - Vieillissement et Maladies chroniques
: approches épidémiologique et de santé publique
9
LSCP - Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique
10
Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent [Robert-Debré]
Abstract : BACKGROUND:
It remains unclear whether specific clinical factors contribute to
heterogeneity in the timing of the onset of nonfatal suicidal behavior.
This knowledge could have important implications for suicide prevention.
METHODS:
Using a nationally representative US adult sample, the second wave of
the National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions
(2004-2005; n = 34,629), we compared the characteristics of 4 different
suicide attempter groups: those who first attempted (1) before 18 years,
(2) from 18 to 34 years, (3) from 35 to 49 years, and (4) at 50 years
or older. Specifically, DSM-IV psychiatric disorders that occurred
before the first suicide attempt, childhood maltreatment experiences,
parental history of psychiatric disorders, and sociodemographic
characteristics were examined.
RESULTS:
Most first nonfatal suicide attempts (85.3%) occurred before age 35
years. Compared with suicide attempts occurring from 18 to 34 years,
suicide attempts occurring before 18 years were more strongly associated
with childhood maltreatment and less strongly linked to lifetime prior
psychiatric disorders, whereas first suicide attempts occurring at 35
years and older were more strongly associated with a prior lifetime
history of substance use disorders, including alcohol use disorder and
nicotine dependence, and mood disorders, including mania/hypomania and
dysthymic disorder between 35 and 49 years and major depressive episode
at 50 years and older (all P < .05).
CONCLUSIONS:
These results suggest age differences in risk factors for first nonfatal
suicide attempt. Improving early detection and treatment of psychiatric
disorders and preventing childhood maltreatment may have broad benefits
to reduce the burden of suicidal behavior at all ages.
Type de document :Article dans une revue Domaine : Sciences du Vivant [q-bio] Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Psychiatrie et santé mentale Soumis le : mercredi 13 mai 2020 - 12:58:50
Fichier Accès restreint Fichier visible le : 2020-10-07 HAL Id : inserm-02572010, version 1 DOI : 10.4088/JCP.19m13017 PUBMED : 32271505
Nicolas Hoertel, Julien Sabatier, Carlos Blanco, Mark Olfson,
Jean-Pierre Schuster, et al.. Contributing Factors to Heterogeneity in
the Timing of the Onset of Nonfatal Suicidal Behavior: Results From a
Nationally Representative Study. Journal of Clinical Psychiatry, Physicians Postgraduate Press, 2020, 81 (3), pp.19m13017. ⟨10.4088/JCP.19m13017⟩. ⟨inserm-02572010⟩
1
IRSET-ESTER - Épidémiologie en Santé au Travail et Ergonomie
Irset - Institut de recherche en santé, environnement et travail
2
DARES - Direction de l'animation de la
recherche, des études et des statistiques
Abstract : Background: Our
study aimed to explore the associations between psychosocial work
exposures, as well as other occupational exposures, and suicide ideation
in the French national working population. An additional objective was
to study the cumulative role of occupational exposures in this outcome.
Methods: The study was based on a nationally representative sample of
the French working population of 20,430 employees, 8,579 men and 11,851
women (2016 French national Working Conditions survey). Occupational
exposures included 21 psychosocial work factors, 4 factors related to
working time/hours and 4 factors related to the physical work
environment. Suicide ideation within the last 12 months was the outcome.
The associations between exposures and outcome were studied using
weighted logistic regression models adjusted for covariates.
Results: The 12-month prevalence of suicide ideation was 5.2% among men
and 5.7% among women. Among the occupational exposures, psychosocial
work factors were found to be associated with suicide ideation:
quantitative and cognitive demands, low influence and possibilities for
development, low meaning at work, low sense of community, role conflict,
job insecurity, temporary employment, changes at work, and internal
violence. Some rare differences in these associations were observed
between genders. Linear associations were observed between the number of
psychosocial work exposures and suicide ideation.
Conclusions: Psychosocial work factors were found to play a major role
in suicide ideation, and their effects were cumulative on this outcome.
More research on multiple and cumulative exposures and suicide ideation
and more prevention towards the psychosocial work environment are
needed.
Type de document :
Article dans une revue
Domaine :
Sciences du Vivant [q-bio] / Santé publique et épidémiologie
Isabelle Niedhammer, Marilyne Béque, Jean-François Chastang,
Sandrine Bertrais. Psychosocial work exposures and suicide ideation: a
study of multiple exposures using the French national Working Conditions
survey. BMC Public Health, BioMed Central, 2020, 20 (1), pp.895. ⟨10.1186/s12889-020-09019-3⟩. ⟨hal-02650198⟩
Une probabilité de 0,8% de suicide une année après hospitalisation
Le taux de suicide des personnes souffrant de troubles mentaux est beaucoup plus élevé qu’en population générale. Sans qu’il s’agisse d’un facteur unique, la maladie mentale est très souvent retrouvée dans les autopsies psychologiques des personnes suicidées.
Le statut vital de patients majeurs hospitalisés dans les services de psychiatrie de 9 établissements du Nord - Pas-de-Calais en 2008-2009 a été recherché dans les bases de décès du CepiDc, au 31/12/2013 ; les suicides ont été comptabilisés chez les personnes décédées à cette date, environ 5 ans en moyenne après leur inclusion dans l’étude.
Sur les 13 979 patients de l’étude (7416 hommes et 6563 femmes ; âge moyen 43.6±14.6), 286 étaient décédés par suicide 4,9 années en moyenne après leur date d’inclusion, sur un total de 1454 décès, soit 1/5e des décès. Le suicide représentait la 1re cause de décès (19,8%), devant les cancers (16,1%) et les maladies de l’appareil circulatoire (16,1%).
Probabilité cumulée de décès par suicide de patients ayant été hospitalisés en service de psychiatrie. N=13 979.
Source : F2RSM, étude MoPsy2.
La probabilité cumulée de suicide un an après la sortie d’hospitalisation était de 0,8%, à 2 ans de 1,3% et à 6 ans de 2,5%. C’est au cours de la 1re année que la probabilité de décès par suicide était plus élevée, notamment durant les 6 premiers mois.
Affiliations 1
Regional Federation of Psychiatry and Mental Health Research
(Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie Et Santé Mentale)
Hauts-de-France, 211 Rue du Général Leclerc, 59350,
Saint-André-lez-Lille, France. laurent.plancke@f2rsmpsy.fr. 2
Univ. Lille, CNRS, UMR 8019 - CLERSE - Centre Lillois d'Études et de
Recherches sociologiques et Économiques, Lille, France.
laurent.plancke@f2rsmpsy.fr. 3
Regional Federation of Psychiatry and Mental Health Research
(Fédération Régionale de Recherche en Psychiatrie Et Santé Mentale)
Hauts-de-France, 211 Rue du Général Leclerc, 59350,
Saint-André-lez-Lille, France. 4 EHESP School of Public Health, Rennes, France. 5 Univ. Lille, Lille, France. 6 University Hospital of Lille, Lille, France. 7 Public Mental Health Establishment Lille-Métropole, Armentières, France.
Introduction:
Suicide is very common among people with mental disorders. In
addition, suicide mortality rates are stable in this group, while they
are decreasing in the general population.
Methods:
The vital statuses of adult inpatients admitted to French
psychiatry departments in 2008-2009 were researched in death databases
on 31 December 2013. Suicide probability was calculated using a
Kaplan-Meier analysis, and standardized mortality ratios (SMRs) were
calculated in relation to the population of the study area.
Results:
Among the 13,979 patients included in the study, (7416 men and
6563 women; mean age 43.6 ± 14.6 years), 1454 died in total, among whom
286 died by suicide an average of 4.9 years after the date of their
enrolment. The cumulative probability of suicide was 0.8% at 1 year,
1.3% at 2 years and 2.5% at 6 years. The SMR value, which was 1492 for
the whole group of patients and was twice as high in women (2494) as in
men (1220), decreased with age (from 2078 in patients aged 18-34 years
to 1278 in patients aged 75 years or more).
Discussion:
Our study confirms that suicide mortality is higher in inpatients
admitted to French psychiatry units than in the general population and
advocates specific prevention programmes for this group.
Évaluation de la politique de prévention du suicide en milieu carcéral
La présente consultation a pour objet l’évaluation de la politique de prévention du suicide en milieu carcéral (consultation 20PS5011). L’étude s’adresse à des équipes de recherche interdisciplinaire qui devront croiser différentes approches (psychiatrie, psychologie, sociologie, criminologie, droit de l’exécution des peines, etc.).
Marché public ou privé
Référence du marché : 5455148
Date de clôture estimée : 17/08/20 Etat : Première publication Publié dans : BOAMP (23/06/20) 20-80595
Avis d'appel public à la concurrence
Département(s) de publication : 75 Annonce No 20-80595 Services
The PRINTEMPS study: protocol of a cluster-randomized controlled trial of the local promotion of a smartphone application and associated website for the prevention of suicidal behaviors in the adult general population in France Coralie Gandré, Anaïs Le Jeannic, Marie-Amélie Vinet, Kathleen Turmaine, Philippe Courtet, Jean-Luc Roelandt, Guillaume Vaiva, Bruno Giraudeau, Corinne Alberti & Karine Chevreul
Health Economics Clinical Research Platform (URC Eco), AP-HP, 1 Place du Parvis Notre-Dame, 75004, Paris, France
Anaïs Le Jeannic, Marie-Amélie Vinet & Karine Chevreul
Department of Psychiatric Emergency and Acute Care, Lapeyronie Hospital, CHU Montpellier, Montpellier, France
Philippe Courtet
Neuropsychiatry, Epidemiological and Clinical Research, INSERM, University of Montpellier, Montpellier, France
Philippe Courtet
World
Health Organization Collaborating Centre for Research and Training in
Mental Health, Établissement Public de Santé Mentale Lille Metropole,
Lille, Hellemmes, France
Jean-Luc Roelandt
Department of Adult Psychiatry, CHU Lille, Lille, France
Guillaume Vaiva
Centre National de Ressources et Résilience pour le Psychotraumatisme (Cn2r Lille Paris), Lille, France
Guillaume Vaiva
INSERM CIC 1415, CHRU de Tours, Tours, France
Bruno Giraudeau
Tours University, Nantes University, INSERM SPHERE, U1246, Tours, France
Bruno Giraudeau
Hôpital Robert Debré, CIC-EC, Unité INSERM CIC 1426, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France
Corinne Alberti
Published:
Abstract
Background
Suicide
constitutes a cause of death which could be prevented by e-health
programs accessible to the general population. Effective promotion has
the potential to maximize the uptake of such programs. However, few
e-health programs have been combined with promotion campaigns. The
primary objective of this trial is to assess the effectiveness of a
tailored promotion, at a local level, of a mobile application and
website offering evidence-based content for suicide prevention (the
StopBlues program), and to compare the effectiveness of two types of
local promotion in terms of their impact on suicidal acts. Secondary
objectives focus on the effectiveness of the promotion in terms of the
intensity of utilization of the StopBlues program, help-seeking
behaviors and the level of psychological impairment of program users.
Methods/design
This
is a three-arm, parallel-group, cluster-randomized controlled trial,
with before-and-after observation. Thirty-four clusters, corresponding
to geographical areas sharing a common local authority in France, will
be included. They will be randomly assigned to one of the following arms
with a ratio of 1:1:1: a control group; a basic promotion group in
which promotion of the StopBlues program will be done by local
authorities; and an intensified promotion group in which basic promotion
will be supplemented by an additional one in a general practitioner’s
waiting room. The primary outcome measure will be the number of suicidal
acts within each cluster over a 12-month period following the launch of
the intervention. Baseline data will be collected for each cluster over
the 12-month period prior to the trial. Secondary outcomes will include
length of use of the StopBlues program, measures of help-seeking
behaviors and level of psychological distress among users of the
program, as well as the cost-effectiveness and budgetary impact of its
promotion. A more sustained promotion by local authorities will also be
implemented after 12 months in the control group and assessed using the
same outcome measures.
Discussion
This
research should contribute to the sparse evidence base regarding the
promotion of e-health programs and will support the wider delivery of
the intervention evaluated if proven effective.
Troubles du sommeil : les inclure pour mieux évaluer cliniquement le risque de suicide
09 juin 2020 sur http://www.idf.inserm.fr*
À l’hôpital Bichat, le chercheur Pierre Geoffroy et son équipe du
laboratoire NeuroDiderot (équipe Neophen, unité Inserm 1141 / Université
de Paris), en collaboration avec Nicolas Hoertel et son équipe de
l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris (unité Inserm 1266 /
Université de Paris), ont analysé les données d’une enquête prospective
sur 3 ans pour modéliser les effets des troubles du sommeil sur
l’occurrence des tentatives de suicide. D’après leurs résultats,
les plaintes du sommeil sont des facteurs prédictifs de conduites
suicidaires, et ceci de manière indépendante de toute psychopathologie.
La considération de ces troubles serait pertinente pour mieux évaluer le
risque suicidaire des patients, et permettrait de faire progresser la
prévention du suicide. Cette étude a été publiée dans la revue Molecular Psychiatry. Le contexte Des
recherches antérieures suggèrent que les troubles du sommeil sont
associés à un risque élevé de suicide. Cependant, ces troubles sont
associés à un large éventail de troubles psychiatriques, et on ignore si
cette association est indépendante de la psychopathologie. Cette
question est cruciale, car si les troubles du sommeil devaient augmenter
le risque de tentative de suicide indépendamment des troubles
psychiatriques, l'évaluation des symptômes du sommeil pourrait aider à
mieux identifier les individus présentant un risque élevé de suicide et
pourrait constituer une cible thérapeutique potentielle au-delà des
troubles psychiatriques et faire ainsi progresser les stratégies de
prévention du suicide. Les résultats
Dans
une vaste enquête prospective sur 3 ans, la National Epidemiologic
Survey on Alcohol and Related Conditions (NESARC), les chercheurs ont
utilisé une modélisation par équations structurelles pour examiner les
effets communs et spécifiques de trois plaintes du sommeil différentes
sur la fréquence des tentatives de suicide : les difficultés
d'endormissement, le réveil matinal précoce et l'hypersomnie. L’équipe
a déjà précédemment montré que les troubles psychiatriques augmentent
le risque de tentative de suicide, presque exclusivement par un facteur
psychopathologique général représentant l'effet partagé des troubles
psychiatriques. Les covariables comprenaient ce facteur
psychopathologique général, les antécédents de tentative de suicide et
un large éventail de caractéristiques sociodémographiques et cliniques. À
la suite de ces ajustements, les chercheurs montrent dans cette étude
longitudinale pour la première fois que toutes les plaintes liées au
sommeil sont associées de manière indépendante à un risque accru de
tentative de suicide. Cette association n'est pas spécifique à un type
de trouble du sommeil, mais plutôt médiée par un seul facteur latent,
représentant des mécanismes communs à toutes les plaintes du sommeil. Les perspectives Comme
toutes les plaintes liées au sommeil sont associées à un risque accru
de tentative de suicide indépendamment de la psychopathologie, nos
conclusions suggèrent l'intérêt potentiel d'inclure l'insomnie et
l'hypersomnie dans l'évaluation clinique du risque de suicide. De
plus, ces symptômes peuvent constituer un biomarqueur potentiel du
risque de comportement suicidaire et une cible thérapeutique préventive
au-delà des troubles psychiatriques pour faire progresser de manière
substantielle la prévention du suicide. Références
Sleep complaints are associated with increased suicide risk
independently of psychiatric disorders: results from a national 3-year
prospective study
Geoffroy PA, Oquendo MA, Courtet P, Blanco C, Olfson M,
Peyre H, Lejoyeux M, Limosin F, Hoertel N. Mol Psychiatry. 2020 Apr 30.
doi: 10.1038/s41380-020-0735-3. Online ahead of print. PMID: 32355334
Ensemble pour la prévention du suicide chez les policiers
"Soutenez vos policiers, aidez ceux qui vous protègent et vous servent au quotidien Ensemble pour la prévention du suicide chez les policiers
Nous sommes une association loi 1901, créée par des policiers pour venir en aide à des policiers. Derrière les uniformes, des femmes et des hommes sincèrement engagés pour votre sécurité, qui ont plus que jamais besoin de vous. Pourquoi une telle association ? Parce que depuis 25 ans, 48 policiers en moyenne se donnent la mort chaque année dans une indifférence quasi générale. Depuis 25 ans, ce sont donc 1.200 policiers qui ont fait le choix de nous quitter. Malgré cette hécatombe dramatique, rien ne change. C’est pourquoi nous décidons aujourd’hui d’agir pour ne plus laisser sur le côté nos collègues qui souffrent en silence. Sommes-nous utiles ? En quelques mois d’existence, notre association rassemble déjà plus 5.200 membres exclusivement policiers. Nous avons accompagné près de 10 collègues et écouté leur souffrance, pour enfin les empêcher de commettre le pire. Avec notre équipe de 12 personnes, nous avons répondu à plus de 6.000 sollicitations sur le dernier trimestre 2019 (appels, SMS, Facebook…) Pourquoi nous avons besoin de vous ? Tout simplement pour former nos 12 bénévoles, qui répondent quotidiennement à des personnes en extrême souffrance avec leur cœur. Sur le plus long terme, nous souhaitons offrir un accompagnement plus professionnel renforcé par des formations. Souvent coûteuses, nous avons besoin de votre aide pour les financer. Pourquoi participer à ce financement ? Pour soutenir les policiers, qui sont dévoués à assurer votre sécurité chaque jour, chaque nuit, 365 jours par an. Pour épauler, derrière les uniformes, les femmes et les hommes éprouvés par les difficultés de notre métier. Pour nous permettre d’apporter un mieux mesurable aux policiers et d’agir en amont de la crise suicidaire. Pour lutter, toujours plus et toujours mieux, contre ce triste fléau qui brise des vies et des familles.
Wake Up: Stories From the Frontlines of Suicide Prevention
États-Unis | 2020 | 88 minutes Documentaire
Un film de Nate Townsend Synopsis et détails
Quatre histoires sur les services de prévention du suicide, dédiés aux vétérans américains, à la communauté LGBT, aux étudiants universitaires et aux propriétaires d'armes à feu.
Le réalisateur Nate Townsend ouvre "Wake Up : Stories From the Frontlines of Suicide Prevention" avec une reconstitution captivante des tentatives frénétiques de Ryan Candice pour apaiser sa grave anxiété quelques heures avant de s'ôter la vie. Cependant, les moments les plus forts se trouvent dans les interviews et les faits qui renforcent l'objectif de compassion du projet. Présenté dans le cadre du festival de cinéma We Are One (dont la première mondiale aura lieu en ligne le 4 juin), ce documentaire émouvant donne un aperçu complet du suicide à travers l'objectif de quatre segments à risque de la population. Les histoires d'anciens combattants, de la communauté LGBT, d'étudiants et de propriétaires d'armes à feu s'entremêlent alors que le film aborde des questions difficiles afin de résoudre ce problème - un problème aussi difficile qu'une équation mathématique complexe.
Le suicide touche tous les coins de ce pays, de ceux qui sont accablés par des pensées autodestructrices - les défunts et les "survivants de tentative" - à ceux qui tentent de continuer après la tragédie. (Je me compte parmi ces "survivants de la perte", toujours marqués par le décès inattendu de mon brillant et grégaire ami du lycée). Le sujet ne se résume pas à des questions superficielles ; il exige un examen des causes profondes et des meilleures possibilités de traitement. Le film n'élargit pas son champ d'action pour inclure l'impact sur les différentes communautés raciales. Mais en se concentrant sur les segments de population susmentionnés, il permet de discuter des problèmes auxquels ces groupes sont confrontés et des professionnels qui les traitent.
Source https://variety.com/2020/film/reviews/wake-up-stories-from-the-frontlines-of-suicide-prevention-review-1234624003/
Childhood maltreatment and risk for suicide attempts in major depression: a sex-specific approach
Ximena Goldberg
1
Maria Serra-Blasco
1
Muriel Vicent-Gil
1
Eva Aguilar
1
Laura Ros
1
Barbara Arias
1
Philippe Courtet
2, 3
Diego Palao
1
Narcís Cardoner
1
1
UAB - Universitat Autònoma de Barcelona [Barcelona]
2
CHRU Montpellier - Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier]
3
Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique
Abstract : Background:
Childhood maltreatment increases the risk of suicide attempts in the
general population, possibly having similar effects among patients with
major depressive disorder (MDD). The few studies that have addressed
this association have been restricted to specific populations (e.g.
treatment-resistant depression, personality disorders) and have rarely
taken sex into account.
Objective: To examine the impact of childhood maltreatment on suicide
attempts among MDD patients above and beyond other risk factors and
potential confounders, while considering potential sex-specific effects.
Methods: The study assessed 165 patients with a principal diagnosis of
MDD. Neurological alterations, psychiatric comorbidities, and drug abuse
were reasons for exclusion. Logistic regressions using the whole
sample, and divided by sex, were run to test the association between
childhood maltreatment and history of suicide attempts, controlling for
symptom severity, comorbidities, and treatment-resistant depression.
Results: There was a significant and clinically relevant association
between childhood maltreatment and history of suicide attempts in the
total sample. Patients with childhood maltreatment were 3.01 times more
likely to present a history of suicide attempts than patients without
childhood maltreatment. A family history of psychiatric disorders also
contributed to the variance of attempted suicide, but its interaction
with childhood maltreatment was not statistically significant. When
testing the model separately, the effect of childhood maltreatment on
suicide attempts remained for females, whereas for males, age of MDD
onset and Childhood Trauma Questionnaire minimization–denial scale were
predictive variables.
Conclusions: Childhood maltreatment is a clear predictor of suicidal
behaviour among MDD patients, and this effect remains significant after
controlling for potential confounders. Also, the sex of patients emerges
as a relevant factor that may model the mechanisms underlying the
prediction of suicide attempts. Since suicide is the main cause of
premature death among MDD patients, interventions targeting childhood
maltreatment should be included in preventive and clinical strategies.
Domaine : Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Psychiatrie et santé mentale Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Pédiatrie Sciences du Vivant [q-bio] / Santé publique et épidémiologie https://hal.umontpellier.fr/hal-02860815
Soumis le : lundi 8 juin 2020 - 16:27:26
Citation Ximena Goldberg, Maria Serra-Blasco, Muriel Vicent-Gil, Eva
Aguilar, Laura Ros, et al.. Childhood maltreatment and risk for suicide
attempts in major depression: a sex-specific approach. European Journal of Psychotraumatology , Taylor & Francis, 2019, 10 (1), pp.1603557. ⟨10.1080/20008198.2019.1603557⟩. ⟨hal-02860815⟩