jeudi 28 février 2019

ETUDE RECHERCHE USA Gravité et variabilité des symptômes de la dépression permettant de prédire la tentative de suicide chez les personnes à haut risque

Prédire le risque de suicide chez les jeunes adultes à risque
Source https://www.upmc.com/media/news/022719-suicide-prs-jama
27/02/2019
PITTSBURGH - Le suicide est la deuxième cause de décès aux États-Unis parmi les 15 à 34 ans. Pourtant, malgré des années de recherche en santé mentale, notre capacité à prédire le comportement suicidaire n’est que légèrement supérieure à celle du hasard. Des recherches menées par l’École de médecine de l’Université de Pittsburgh proposent une nouvelle approche du problème, montrant que la fluctuation et la gravité des symptômes dépressifs permettent de mieux prédire le risque de comportement suicidaire chez les jeunes adultes à risque que les diagnostics psychiatriques.

Publiés aujourd'hui dans JAMA Psychiatry, les résultats, qui incluent la description d'un nouveau Prediction Risk Score (PRS), pourraient aider les cliniciens à mieux identifier les patients à risque de comportement suicidaire et à intervenir plus tôt.

 "Prédire le comportement suicidaire est l'une des tâches les plus difficiles en psychiatrie, mais pour un résultat aussi menaçant pour la vie, il est absolument inacceptable que nous ne fassions que légèrement mieux que le hasard", a déclaré Nadine Melhem, auteure principale, Ph.D., professeure agrégée de psychiatrie à la Pitt's School of Medicine et chercheure au UPMC Western Psychiatric Hospital.

Les médecins s’appuient beaucoup sur les diagnostics psychiatriques pour estimer le risque de suicide, mais bien qu'ils soient très utiles, les diagnostics à eux seuls ne font pas un excellent travail, car ce sont souvent des étiquettes qui ne changent pas. Au lieu de cela, Melhem souhaitait développer un modèle prédictif permettant d'identifier les symptômes susceptibles de changer au fil du temps, car un tel modèle indiquerait plus précisément la probabilité d'un comportement suicidaire chez les jeunes adultes à risque.

Dans l’étude, Melhem et ses collègues, David Brent, MD, professeur de psychiatrie à la Pitt School of Medicine, et John Mann, MD, professeur de psychiatrie à la Columbia University, ont suivi 663 jeunes adultes présentant un risque élevé de comportement suicidaire en raison de leur les parents avaient reçu un diagnostic de troubles de l'humeur. Au cours des 12 dernières années, les parents et leurs enfants ont été évalués périodiquement au moyen d’évaluations standard pour les diagnostics psychiatriques et les symptômes de dépression, de désespoir, d’irritabilité, d’impulsivité, d’agression et d’agression impulsive.

Après avoir analysé les données relatives à tous ces symptômes, les chercheurs ont découvert qu’avoir des symptômes dépressifs sévères et une grande variabilité dans le temps de ces symptômes était le prédicteur le plus précis du comportement suicidaire. La sévérité et la variabilité de l'impulsivité et de l'agressivité au fil du temps n'ont pas contribué au modèle de prédiction.

En combinant cette mesure de la variabilité des symptômes dépressifs à d'autres facteurs pertinents tels que l'âge précoce, les troubles de l'humeur, la maltraitance dans l'enfance et les antécédents personnels et parentaux de tentatives de suicide, Melhem et son équipe ont élaboré un score de risque prédictif. Ils ont conclu qu'un score d'au moins 3 de ces facteurs de risque indiquait un risque plus élevé de comportement suicidaire. En utilisant ce seuil dans la population de l’étude, ils ont découvert que le test prédictif était sensible à 87%, bien mieux que les modèles actuellement disponibles.

Le modèle doit être testé indépendamment et reproduit dans différentes populations. Des recherches futures visant à inclure des marqueurs biologiques objectifs seront nécessaires pour rendre le score de risque de prévision plus précis, note Melhem.

 "Nos résultats suggèrent que lors du traitement des patients, les cliniciens doivent prêter une attention particulière à la sévérité des symptômes dépressifs actuels et passés et essayer de réduire leur sévérité et leurs fluctuations pour diminuer le risque de suicide", a déclaré Melhem.  Prediction Risk Score  est un ajout précieux à la trousse à outils du médecin pour aider à prévoir le risque de suicide chez les personnes à haut risque. Elle peut être réalisée à moindre coût, car les informations nécessaires sont déjà collectées dans le cadre d’évaluations standard."
 

L'étude a été financée par les subventions MH056612, MH056390 et MH077930 des National Institutes of Health.


Source https://www.upmc.com/media/news/022719-suicide-prs-jama

Références etude citée
Severity and Variability of Depression Symptoms Predicting Suicide Attempt in High-Risk Individuals
Nadine M. Melhem, PhD1; Giovanna Porta, MS2; Maria A. Oquendo, MD, PhD3; et al Jamie Zelazny, PhD1; John G. Keilp, PhD4; Satish Iyengar, PhD5; Ainsley Burke, PhD4; Boris Birmaher, MD1; Barbara Stanley, PhD4; J. John Mann, MD4; David A. Brent, MD1
Author Affiliations
1
Department of Psychiatry, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, Pennsylvania
2 University of Pittsburgh Medical Center, Pittsburgh, Pennsylvania
3
Department of Psychiatry, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia
4
Department of Psychiatry, Columbia University, New York, New York
5
Department of Statistics, University of Pittsburgh, Pittsburgh, Pennsylvania
JAMA Psychiatry. Published online February 27, 2019. doi:10.1001/jamapsychiatry.2018.4513

MàJ Résultats - Pratiques des psychiatres dans les Hauts-de-France concernant la prévention et l'évaluation du risque de suicide au sein des établissements de santé mentale

Résultats - Pratiques des psychiatres dans les Hauts-de-France concernant la prévention et l'évaluation du risque de suicide au sein des établissements de santé mentaleRésultats du projet de recherche de Xavier Derache, interne de psychiatrie à Lille





Recherche & Moi - Xavier Derache, ses résultats
Ajoutée le 13 nov. 2018


Source info : https://www.f2rsmpsy.fr/recherche-&-moi-video-du-mois.html


Info sur le recherche

Évaluation et prévention du risque de suicide au sein des établissements de santé mentale : pratiques des psychiatres dans les Hauts de France
Investigateur principal : Xavier Derache, interne de psychiatrie, Lille
Le suicide des patients hospitalisés représente environ 5% des suicides (correspondant à 500 décès annuels appliqué à la France). L’incidence du suicide en hôpital psychiatrique est de 250 pour 100 000 admissions(1). Le risque suicidaire du patient hospitalisé est une préoccupation majeure et quotidienne du personnel des services hospitaliers psychiatriques. En effet, 40% des personnes hospitalisées en psychiatrie expriment leur intention de mettre fin à leurs jours au moment de l’admission ou sont hospitalisées dans les heures qui suivent une tentative de suicide(2). L’impact émotionnel d’un décès par suicide au sein d’une unité de soin n’est pas négligeable. Il renvoie le soignant à des questionnements sur sa responsabilité, sa capacité soignante, sa culpabilité, voire sa propre mort.
Les études s’intéressant au suicide dans les établissements de santé restent peu nombreuses et la plupart des articles scientifiques étudient des données sur un petit nombre de cas et, à notre connaissance, il n’existe pas de recommandations spécifiques concernant l’évaluation du risque suicidaire ou la surveillance du patient hospitalisé en psychiatrie.
La conférence de consensus sur la crise suicidaire (3) évoque les échelles d’évaluation de Beck comme « les plus appropriées en situation de crise suicidaire » mais rappelle que celles-ci n’ont pas démontré leur utilité clinique. De plus, les auteurs recommandent l’utilisation de l’échelle de désespoir de Beck aux urgences mais ne produisent aucune recommandation concernant l’évaluation du patient au cours de son hospitalisation. Enfin, le document ne produit aucune recommandation concernant la prévention du risque de suicide du patient en crise suicidaire hospitalisé dans une unité de psychiatrie.
En l’absence de recommandations spécifiques, les pratiques concernant l’évaluation du risque suicidaire et la surveillance des patients adultes hospitalisés en psychiatrie sont probablement hétérogènes. Cette étude transversale descriptive a donc pour objectif d’appréhender les pratiques régionales des psychiatres en matière d’évaluation et de prévention du suicide au sein des établissements de santé mentale.
1.         Martelli C, Awad H, Hardy P. In-patients suicide: epidemiology and prevention. L’Encephale. 2010 Jun;36 Suppl 2:83–91.
2.         Klein G. Le suicide à l’hôpital psychiatrique. Schweiz Arch Neurol Psychiatr. 2012;163(3):85–91.
3.         Darcourt G, Barbail A, Belmin M, Botbol M. HAS - Conférence de Consensus - La crise suicidaire : reconnaitre et prendre en charge. 2000.
Vous pouvez retrouver les résultats dans l'onglet "Vidéos associées" se trouvant dans la partie "En lien avec ce sujet" ou les lire sous forme de datavisualisation sur le lien de la source
* https://www.f2rsmpsy.fr/evaluation-prevention-risque-suicide-sein-etablissements-sante-mentale-pratiques-psychiatres-hauts-france.html

Téléchargez le PDF Janvier 2019

Contacter Xavier Derache

mardi 26 février 2019

L'OMS publie les progrès des stratégies nationales de prévention du suicide


Mis en ligne le 29 January 2019
Stratégies nationales de prévention du suicide: progrès, exemples et indicateurs
Titre Original
WHO releases progress in national suicide prevention strategies
Auteurs:  Organisation mondiale de la santé
Détails de la publication
Nombre de pages: 74
Date de publication: 2018
Langues: anglais
ISBN: 978-92-4-151501-6
Langue Anglais

Vue d'ensemble

Les stratégies nationales de prévention du suicide sont essentielles pour faire de la prévention du suicide une priorité de l'agenda politique. Une stratégie nationale et un plan d'action associé sont nécessaires pour faire progresser la mise en œuvre de la prévention du suicide. Sans cela, les efforts risquent de faiblir et la prévention du suicide restera ignorée.

Ce document a pour objectif de servir de ressource et d’inciter les gouvernements et les décideurs à établir leur propre stratégie nationale de prévention du suicide. Des exemples de chaque région de l’OMS montrent la diversité des approches entreprises et des indicateurs choisis. Les éléments nécessaires à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation d’une stratégie nationale de prévention du suicide sont décrits et les mesures prises pour surmonter les obstacles courants sont présentées.

https://www.who.int/mental_health/suicide-prevention/national_strategies_2019/en/

ETUDE RECHERCHE Évaluation des facteurs prédictifs de la survenue d’une symptomatologie psychotraumatique chez l’entourage du suicidant

Mémoire Évaluation des facteurs prédictifs de la survenue d’une symptomatologie psychotraumatique chez l’entourage du suicidant
Laure Rougegrez
Consultation de psychotrauma, CUMP 62, centre hospitalier d’Arras, clinique Aloïse-Corbaz, boulevard Besnier, 62000 Arras, France

Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique
Available online 21 February 2019
Résumé
Le retentissement traumatique d’une tentative de suicide sur les proches a été mis en évidence dans de précédents travaux. Se pose, dans une visée de prévention, la question de l’identification des facteurs influençant la survenue d’une symptomatologie psychotraumatique chez ces sujets. L’objectif principal de cette étude était de mettre en évidence un lien entre le délai de recontact entre le proche et le suicidant et la survenue d’une symptomatologie psychotraumatique. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs sociodémographiques, tels que l’âge et le sexe du proche, son lien au suicidant, le lieu d’hospitalisation et les antécédents suicidaires. Quarante sujets, habitant sous le même toit qu’un suicidant hospitalisé au décours de la TS et ayant été témoin de la scène suicidaire ou de l’activation des secours, ont été inclus et recontactés par courrier à trois mois pour recueil de la PTSD-cls. Les résultats à trois mois retrouvent 25 % d’ESPT complet et 25 % d’ESPT subsyndromique, soit la moitié de l’échantillon présentant une symptomatologie psychotraumatique significative. Le délai de recontact moyen avec le suicidant était de 2,93 jours, sans que soit retrouvée d’association significative avec l’apparition d’une symptomatologie psychotraumatique. Aucune association n’a été mise en évidence pour les autres facteurs sociodémographiques. Les scores sur la PCL-s étaient significativement plus élevés chez les proches de primo-suicidants témoins de la scène suicidaire. Il semble que l’entourage des primo-suicidants soit plus vulnérable à développer une symptomatologie psychotraumatique et nécessite une vigilance accrue, en parallèle avec les principes de la postvention développés pour les proches de suicidés.

Mots clés
Entourage du suicidant
Psychotraumatisme
Suicidant
Tentative de suicide
TSPT

Psychotrauma : un centre national pour une prise en charge « tout au long de l’histoire traumatique »

Psychotrauma : un centre national pour une prise en charge « tout au long de l’histoire traumatique » Elsa Bellanger  | 25.02.2019  www.jim.fr*
 
Améliorer la prise en charge des victimes de psychotraumatisme, quelle que soit sa source (attentats, violences sexuelles ou physiques, épreuves migratoires, catastrophes naturelles ou encore tentatives de suicide) : telle est la vocation d’une structure, qualifiée d’« unique au monde » par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, inaugurée au CHU de Lille vendredi dernier et annoncée au Journal Officiel samedi.

Le Centre national de ressource et de résilience (CN2R) a été créé dans le cadre du plan interministériel d’aide aux victimes de novembre 2017. Il a plusieurs missions : la coordination des 10 centres régionaux (1) qui accueillent les victimes, la formation, la recherche, la communication et la recherche de fonds. Géré par un GIP (Groupement d'intérêt Public) indépendant, le CN2R est doté de 1,2 million d'euros.

Un dispositif intégré, « tout au long de l’histoire traumatique »

Sur l’aspect clinique, l’ambition est d’aboutir à l’élaboration d’un « dispositif intégré, permettant d’intervenir tout au long de l’histoire traumatique, depuis l’évènement causal, sur le terrain, jusqu’à la période des troubles durables, ainsi que de permettre des interventions englobant une famille et prenant en compte chacun de ses membres », indique le CHU de Lille.

Il s’agit, résume le Dr Christophe Debien, psychiatre au CHU de Lille et responsable du dispositif VigilanS Haut-de-France, de rendre « plus lisible et donc plus accessible » l'offre de soins pour ces victimes, mais aussi de « faire le pont entre les spécialités liées au trauma ».

La structure transdisciplinaire mêlera en effet de nombreuses expertises : anthropologues, sociologues, pédagogues, historiens, juristes, psychiatres, pédopsychiatres, psychologues, urgentistes, médecins légistes et responsables départementaux des Cellules d’urgence médico-psychologique.

Un nombre de victimes indéterminé

« La démarche consiste à coordonner les réponses des acteurs, publics ou associatifs, déjà engagés dans la prise en charge des psychotraumatismes et à mutualiser les connaissances », insiste le Dr Debien. Un réseau de télé-expertise sera par exemple mis en place pour permettre l’échange entre professionnels. Un réseau de partenaires hospitaliers et extra‐hospitaliers, mêlant structures de soins et structures associatives spécialisées devrait également être constitué. « De nombreux partenaires doivent se coordonner pour le suivi des patients, y compris lors d’un procès par exemple », poursuit le psychiatre.

La vocation première du CN2R sera de définir de bonnes pratiques de prise en charge et de former les professionnels confrontés aux victimes potentielles. Pour l’heure, difficile de préjuger le nombre de patients qui seront pris en charge par les centres régionaux. « Une femme sur trois est victime de violences, mais toutes ne feront pas de psychotraumatisme, rappelle le Dr Debien. Les victimes ont cette spécificité qu’elles n’osent pas toujours aller vers le soin, ou vers les institutions policière et judiciaire. Pour l’instant, on ne voit que la partie émergée de l’iceberg ».

Les premières victimes sont en tout cas déjà prises en charge par les centres régionaux, mais « cette étape ouvre la voie à une réorganisation, avec notamment des postes supplémentaires », conclut le Dr Debien.

(1) Les 10 centres régionaux : le CHU de Dijon avec 2 centres, le CHU de Tours, le CHU de Strasbourg, le CHU de Lille, les Hospices civils de Lyon, les établissements de l'Assistance publique‐hôpitaux de Paris Sudet Nord (AP‐HP), le CHU de la Martinique, le projet porté en commun par les trois CHU de la région Occitanie(Toulouse, Montpellier, Nîmes) et le projet porté conjointement par le CHU de Nice et la Fondation Lenval.

Source : Lequotidiendumedecin.fr
https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2019/02/25/psychotrauma-un-centre-national-pour-une-prise-en-charge-tout-au-long-de-lhistoire-traumatique-_866343

lundi 25 février 2019

Suicides d'agriculteurs : entretien avec le sociologue Nicolas Deffontaines.

Savoirs : Suicides d'agriculteurs : "le phénomène est ancien mais son entrée dans le champ médiatique est récente"
Par Maxime Fayolle
Qu’est-ce qui permettrait de lutter contre l’isolement des agriculteurs ?
Depuis de nombreuses années et la modernisation agricole, la profession a mis en place un système de CUMA, de coopération d’utilisation du matériel agricole, qui permet d’acheter du matériel en commun. Elles permettent de créer un lien social important et d’appartenir à un collectif de travail. Cela peut être un rempart contre le suicide. La MSA a également mis en place un système de répit pour les agriculteurs. Il permet de prendre quelques jours de congés pour se retrouver en famille. Cette coupure est importante.
Encore une fois, cela reste plus compliqué pour les petits paysans qui n’ont pas la même marge de manœuvre économique pour s’arrêter quelques jours. Ils sont aussi moins concernés par ces structures type CUMA, car leur exploitation est trop petite et financièrement ce n’est pas intéressant pour eux. Ces petits agriculteurs se retrouvent donc encore plus isolés au sein même de la profession.
Avec les différents travaux sur la question du suicide et ces systèmes d’écoute, pensez-vous qu'il sera possible de diminuer le nombre de suicides chez les agriculteurs à terme ?
En sociologie, on va pouvoir prédire les grandes tendances du suicide, mais pas les situations particulières. La détection ne fait pas forcément baisser le suicide de façon soudaine. Depuis les années 80, le suicide en France recule. L’une des hypothèses est la démocratisation de la médecine, de la psychiatrie. Par effet de conséquence, on constate une baisse du taux de suicide chez les agriculteurs depuis les années 2000, tout comme dans les autres catégories socio-professionnelles. Il s'agit d'une baisse proportionnelle. La question à se poser est plutôt : "Les inégalités face au suicide baisseront-elles" ? Il n’est pas certain que les inégalités de chance diminuent à l’avenir entre un cadre et un agriculteur.
Les jeunes agriculteurs sont-ils au courant de ces difficultés du métier ?
Les jeunes agriculteurs sont sensibilisés dans les lycées sur ces questions des difficultés économiques du métier et même du suicide. En revanche, la question de l’imbrication entre le travail et la famille ou même la difficulté de travailler en famille, on ne l’apprend pas à l'école. Il reste du travail à faire là-dessus.
Chez les agriculteurs, quel est le poids de la famille, de la tradition ?
Dans la profession, travailler en famille est une nécessité. Pour reprendre une exploitation, il faut s’endetter. Une présence quasi permanente est requise et les parents représentent bien souvent une main d’œuvre bon marché. Économiquement c’est un modèle intéressant.
L’enjeu de la transmission est de plus en plus crucial depuis les années 80. Le nombre d’exploitation diminue, notamment par "des départs en retraite non remplacés" si nous le comparons à la fonction publique. Chez les jeunes, il y a donc le poids symbolique de l’exploitation dont on a héritée. Il faut perpétuer la lignée. C’est un poids de la tradition, de l’héritage symbolique.

ETUDE RECHERCHE Le programme Profamille, programme psychoéducatif, réduit les tentatives de suicide chez les malades

Le programme Profamille réduit les tentatives de suicide chez les malades
Pour la première fois, une recherche montre qu’un programme psychoéducatif ciblant les familles a un effet préventif sur le suicide des personnes souffrant de schizophrénie. Ce résultat provient d’un travail mené auprès de 326 participants au programme Profamille (Version V3.2).
L’hypothèse de départ des chercheurs était qu’un soutien familial adapté au début des troubles serait un facteur protecteur, alors que le taux de suicide et de tentatives de suicide est plus élevé dans la schizophrénie qu’en population générale et survient plus précocement.
Pour rappel, Profamille réunit des groupes d’environ 12 proches de malades, sur un premier module intensif de 14 séances de 4 heures hebdomadaires ou bimensuelles, suivi de 4 séances de consolidation sur les 2 ans qui suivent. Il inclut une évaluation systématique de ses effets, par des autoquestionnaires au début, à la fin du module 1, puis 1 an et 2 ans après. Parmi les questions d’évaluation, l’existence de tentatives de suicide du malade durant les 12 derniers mois est demandée.
23 % des participants rapportent des antécédents suicidaires chez leur proche malade, soit 5 fois plus que la prévalence dans la population générale. Le taux de tentatives de suicide est de 7,1 % un an avant le début du programme, puis de 3,07 % un an après la fin du programme, puis de 2,77 % encore un an plus tard. On observe donc une diminution d’un facteur 2 du nombre de tentatives de suicide des malades après participation de leur famille au programme Profamille. Cette diminution persiste pendant les 2 ans qui suivent la fin du module 1.

Programme Profamille : prévention du suicide dans la schizophrénie. Y. Hodé, et al. Poster présenté au Congrès de l’Encéphale 2019.  Contact : yann.hode@yahoo.fr

*https://www.santementale.fr/actualites/le-programme-profamille-reduit-les-tentatives-de-suicide-chez-les-malades.html


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En savoir plus : Emission Radio RTS CQFD, 13.02.2019 : Profamille: les proches de personnes schizophrènes "Profamille" est un programme de formation des familles et des proches des schizophrènes, qui permet de mieux comprendre la maladie et les réactions du malade.
Yann Hodé, psychiatre et initiateur du programme "Profamille" dans différents pays francophones, répond aux questions de Stéphane Délétroz.
https://www.rts.ch/play/radio/cqfd/audio/profamille-les-proches-de-personnes-schizophrenes?id=10179256


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Source Twitter 

ACTU INFOSUICIDE.ORG mise à jour de la rubrique Epidemiologie

Mise à jour de la rubrique Repère - Épidémiologie

Suite à la sortie BEH n°3-4/2019 Numéro thématique – Suicide et tentatives de suicide : données épidémiologiques récentes de santé publique la rubrique, infosuicide.org a remis à jour les données des chapitres Tentatives de suicide et idées suicidaires France.

https://www.infosuicide.org/reperes/epidemiologie/

DEBAT CRITIQUE REFLEXION POINT DE VUE : Monde paysan L'accompagnement des familles endeuillées, quelle est la problématique ?

D'après article : Faut-il une loi pour mieux accompagner les familles endeuillées par un suicide en agriculture ?
La question est désormais posée, car la suggestion, émise par Patrick Maurin lors de son rendez-vous avec le Président de la République, a semblé interpeler ce dernier.
Parmi les actualités à suivre lors de la première journée du salon de l'agriculture, la rencontre de Patrick Maurin, auteur d'une marche citoyenne du Touquet jusqu'à Paris à la rencontre du monde paysan pour dénoncer le mal-être qui les tenaille, et d'Emmanuel Macron, alors que ce dernier inaugurait le Sia 2019.
Cette rencontre a duré précisément 25 minutes, elle s'est déroulée dans un salon privé, de façon à ce qu'une discussion réelle puisse avoir lieu en dehors du brouhaha qui règne porte de Versailles, en particulier lors du passage des personnalités. Son objet ? Patrick Maurin a remis au Président de la République le cahier de doléances rédigé par les familles paysannes qu'il a rencontrées. Dedans, différents témoignages sur des situations insoutenables vécues, sur ce que signifie concrètement pour certains vivre avec un revenu inférieur à 350 € par mois, ce qui est le cas pour un tiers des agriculteurs selon une statistique officielle. Egalement, ce qui se passe après l'acte insensé pour ceux qui restent. "Le Président de la République a parcouru le cahier de doléances, il s'est arrêté sur plusieurs témoignages, rapporte Patrick Maurin à WikiAgri. Je l'ai vu réellement concerné, son visage a littéralement changé à certaines lectures, il a découvert quelque chose qu'il ne soupçonnait pas."
Pendant ce rendez-vous, Patrick Maurin a émis une proposition directement issue des témoignages reçus : qu'un projet de loi pour l'accompagnement des familles endeuillées soit rédigé. "Le Président de la République a été intéressé par cette proposition. Il a appelé près de lui Audrey Bourolleau, conseillère "agriculture" à l'Elysée, elle doit m'y recevoir prochainement pour approfondir la question", précise encore Patrick Maurin. "Ensuite, il y a les causes des drames. Sur ce point, le Président de la République m'a précisément dit "Je vais tout faire pour que les agriculteurs puissent réellement vivre de leur travail"."

L'accompagnement des familles endeuillées, quelle est la problématique ?
WikiAgri a recueilli de multiples témoignages sur la question, notamment à travers la journée du deuxième dimanche d'octobre organisée par Jacques Jeffredo à Sainte-Anne d'Auray, mais également au-delà. Au-delà du chagrin de la disparition d'un être cher, les veuves, veufs, enfants ou autres membres de la famille qui restent après le suicide d'un des leurs doivent faire face à toute une somme de démarches administratives astreignantes et souvent malheureusement inhumaines. On leur demande de déclarer le suicide en accident du travail pour éviter que la dette, lorsque c'est elle qui est à l'origine du suicide, ne leur soit reconduite, ce qui moralement signifie aussi comme une négation du choix du défunt. Les administrations ne font (trop souvent) pas dans le sentiment non plus par rapport à tous les problèmes de succession ou autres à régler.
Patrick Maurin, à travers les rencontres qu'il a eues lors de ses deux marches citoyennes, a lui-même collationné des informations du même ordre, avec d'autres témoins. D'où une évidence, il faut intervenir pour ces familles.
En novembre 2017, WikiAgri avait publié ce qui est peut-être jusqu'à présent l'unique article présentant des réflexions sur les solutions à apporter aux problèmes : j'avais alors, dans cet article, réuni les propositions du lanceur d'alerte Jacques Jeffredo, et de la soeur d'un agriculteur disparu, Marie Le Guelvout. En relisant aujourd'hui leurs idées, on se dit qu'effectivement certaines d'entre elles pourraient figurer à l'intérieur d'un texte de loi. Lequel mériterait bien sûr d'être étoffé par ailleurs, on peut légitimement supposer que Patrick Maurin a des idées sur la question, et que le savoir-faire de l'Elysée, s'il devait s'approprier l'idée, terminerait le travail.
Dans tous les cas, que ce soit avec une loi ou sous une autre forme, l'accompagnement des familles endeuillées mérite d'être réfléchi.

Notre photo ci-dessous : Patrick Maurin à l'arrivée de sa marche citoyenne, porte de Versailles à Paris, devant le salon de l'agriculture, où il a eu un rendez-vous de 25 minutes avec Emmanuel Macron.

https://wikiagri.fr/articles/faut-il-une-loi-pour-mieux-accompagner-les-familles-endeuillees-par-un-suicide-en-agriculture-/19905

vendredi 22 février 2019

Vidéos de la 18ème Journée d’Études Coordination Territoriale de la Vienne du 29/01/2019 JNPS 2019

Vidéos du Centre hospitalier Laborit
de la  18ème Journée d’Études Coordination Territoriale de la Vienne Prévention du Suicide et de la Dépression - Promotion de la Santé Mentale 23ème Journée Nationale pour la Prévention du Suicide 2019 Suicide et violences - Violence du suicide  le Mardi 29 janvier 2019 - Salle La Hune
Saint-Benoît



Harcèlement scolaire et suicide
Dr Jean-Jacques CHAVAGNAT - CH Henri LABORIT - Poitiers


Violences faites aux femmes
Isabelle WATEL - Psychologue clinicienne - CIDFF 86



Nouvelles pistes de compréhension du suicide
Pr Fabrice JOLLANT - Universités en psychiatrie adultes - Paris-Descartes
PH - CH Sainte-Anne - McGill University - Montréal - Membre de l’Observatoire National du Suicide

Coordination territoriale 16 - La crise suicidaire : quelques outils de prévention
Patrick RIVIÈRE - Coordination territoriale 16 - CH C. CLAUDEL - Angoulême


Coordination territoriale 79 - La crise suicidaire : quelques outils de prévention
Hélène CANDÉ - Coordination territoriale 79 - CH Niort


Ouverture de la journée Suicide et violences - Violence du suicide
Dr Jean-Jacques CHAVAGNAT - CH Henri LABORIT - Poitiers
Pr Nemat JAAFARI - CH Henri LABORIT - Poitiers
Christophe VERDUZIER - Directeur du CH Henri LABORIT - Poitiers
Séverine MASSON - Directrice générale adjointe - CHU Poitiers
Martine BATAILLE - Conseillère municipale représentant le maire de Saint-Benoît
Sylvie VANHILLE - Directrice adjointe de la délégation départementale de la Vienne
ARS Nouvelle-Aquitaine



Coordination territoriale 17 Nord - La crise suicidaire : quelques outils de prévention
Corine RONDEL - Coordination territoriale 17 Nord - CH La Rochelle
Suicide et violences - Violence du suicide
18ème Journée d’Études Coordination Territoriale de la Vienne


Coordination territoriale Vienne - La crise suicidaire : quelques outils de prévention
Patrick BLOSSIER - Coordination territoriale Vienne - CH Henri Laborit - Poitiers

MANIFESTATION Théâtre forum à Noidans-le-Ferroux (70)

Du 25/01/2019 au 05/04/2019 à Noidans le Ferroux

Théâtre forum à Noidans-le-Ferroux

Agrandir l'imageLes personnes âgées, en particulier à partir de 65 ans, représente une population à risque élevé de décès par suicide. Les facteurs conduisant à cet acte sont aujourd’hui mieux connus. Il est donc possible de sensibiliser le public à ce risque en renforçant le lien social, en luttant contre l’isolement et en agissant pour la prévention du suicide.
C'est pourquoi, dans le cadre de la conférence des financeurs de la Haute-Saône, le Pôle de gérontologie et d’innovation propose un cycle itinérant de rencontres citoyennes sur les communes de Noidans-le-Ferroux, Fresne-St-Mamès et Mailley-et-Chazelot au cours du premier trimestre 2019 sur cette thématique.

Première rencontre sous forme d’un théâtre forum, "Je voudrais être loin", proposée par la Compagnie des Trois Sœurs, le vendredi 25 janvier 2019 à 14h30, Salle Delta à Noidans-le-Ferroux.
Le théâtre forum est un spectacle interactif qui permet de faire émerger la parole et la réflexion.

Deux rencontres-débat seront ensuite proposées sur la commune de Fresne-Saint-Mamès le 8 mars à 14h30 et sur la commune de Mailley-et-Chazelot le 5 avril à 14h30 (dates à confirmer).

Informations : Doriane CANDAS - PGI - 03 81 41 97 92

En partenariat avec la FEMASAC et les municipalités de Noidans-le-Ferroux, Fresne-Saint-Mamès et Mailley-et-Chazelot.



Site internet : http://www.pole-gerontologie.fr/

MàJ Côtes-d’Armor. Briser le tabou du suicide & Manifestation 26/02/2019 Callac (22) & 1/03/2019 Paimpol (22)


Côtes-d’Armor. Briser le tabou du suicide

Amélie Rabaud, chargée de mission santé au Pays de Guingamp, et Mélanie Coquelin, psychologue clinicienne à la fondation Bon-Sauveur, à Bégard.
Amélie Rabaud, chargée de mission santé au Pays de Guingamp, et Mélanie Coquelin, psychologue clinicienne à la fondation Bon-Sauveur, à Bégard. | OUEST-FRANCE
L’ouest du département des Côtes-d’Armor présente de très forts taux de suicide. Un sujet trop peu abordé. Deux soirées sur la vie après la disparition d’un proche y seront consacrées, à Callac et Paimpol, les 26 février et 1er mars.
Les chiffres publiés récemment par Santé publique France sont sans appel : la Bretagne est toujours la région de France qui compte le plus de suicides par an (24,7 pour 100 000 habitants), surtout en Côtes-d’Armor. Le Trégor-Goëlo-Argoat (zones de Guingamp, Lannion, Paimpol et du Centre-Bretagne) est « le territoire le plus touché de France, avec près de 60 suicides chaque année, soit plus du double de la moyenne française », déplore Mélanie Coquelin, psychologue clinicienne à la fondation Bon-Sauveur de Bégard, animatrice de la cellule prévention suicide.

450 personnes touchées
Selon elle, 450 proches sont touchés par ces disparitions, chaque année. « Le suicide et la souffrance qui en résulte ne sont pas des fatalités… Encore faut-il briser le tabou qui entoure cette question. »
Pour y concourir, deux soirées sur la vie après la disparition d’un proche sont organisées, à Callac et Paimpol, à destination du grand public et des professionnels, avec un objectif : lutter contre le silence. « On constate des phénomènes de honte autour de cette question : les gens se renferment, regrette Amélie Rabaud, chargée de mission santé au Pays de Guingamp. Alors que tous les sentiments sont légitimes après la perte d’un proche : abattement, colère, incompréhension, culpabilité… qui font doublement souffrir. C’est la double peine. »

Rompre l’isolementSi une personne présente des changements inexpliqués de comportements, s’isole, se replie, abandonne ses centres d’intérêt, verbalise des idées suicidaires, il ne faut pas hésiter à la questionner sur le sujet, pour rompre l’isolement. « L’on peut ensuite proposer plusieurs solutions, sans les imposer, poursuit Amélie Rabaud, comme l’inviter à consulter son médecin traitant, le centre médico-psychologique, voire les urgences ».
Soirées « La vie après la disparition d’un proche par suicide » : témoignages de parents endeuillés, avec la participation de professionnels, qu’il est possible de rencontrer pour des échanges individuels. Le 26 février à 20 h, au cinéma d’Argoat, à Callac. Puis le 1er mars, à 20 h, à la salle des fêtes, à Paimpol.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/cotes-d-armor-briser-le-tabou-du-suicide-6230934


Complément

Côtes-d’Armor. «  Je ne comprendrai jamais le suicide de ma fille  »
Ouest-France (site web)
mercredi 20 février 2019 603 mots
La fille de Paul Guibert s’est suicidée il y a 11 ans. Depuis, il s’engage auprès d’associations, et viendra témoigner de sa reconstruction à Callac et Paimpol.
OUEST-FRANCE
La fille de Paul Guibert s’est suicidée il y a 11 ans. Depuis, il s’engage auprès d’associations, et viendra témoigner de sa reconstruction à Callac et Paimpol.

Fabrice BERNAY.
L’ouest des Côtes-d’Armor présente le plus fort taux de suicide en France. Paul Guibert, qui a perdu sa fille de 32 ans, témoignera lors de deux soirées sur le sujet, à Callac et Paimpol.
Pour le restant de sa vie, Paul Guibert se souviendra de cette terrible journée de mai 2008. «  Une amie de ma fille m’a appelé au téléphone, me disant de venir, très vite.  » Au volant de sa voiture, sur le trajet qui mène l’architecte vers l’appartement de sa fille, à trois stations de métro, dans le XIIe arrondissement de Paris, il pressent que sa vie bascule.
Ce jour-là, sa fille unique, Cassandre, s’est pendue dans l’étroit jardin de son domicile, à l’âge de 32 ans. «  Elle était dépressive, en mal-être, mais je n’imaginais pas qu’elle puisse en arriver là  », se remémore Paul, d’une voix blanche. Pourtant, il était prévenu : «  Un jour, je le ferai  », avait-elle annoncé à son père, au cours des cinq dernières années de sa vie. Des mois de hauts et de bas, de tentatives de suicide, d’hospitalisations, de rendez-vous psychiatriques, qui ne seront pas venus à bout de ses «  idées noires  ».
«  On l’aimait, elle sombrait  »
Paul Guibert n’avait jamais pu se résoudre à penser l’impensable : «  L’amour vous aveugle. Elle était une dessinatrice tellement douée, reçue deuxième sur 1 600 à l’école des Arts Déco… Je lui disais qu’elle était belle, que beaucoup de gens l’aimaient, et elle sombrait, avec une image dévalorisée d’elle-même. Je ne le comprendrai jamais.  »
Un immense mal-être qui la mènera à ce geste fatal, après avoir griffonné un dernier message pour ses proches : «  Elle ne voulait plus qu’on lui prodigue des soins, ni retourner à l’hôpital. Elle s’excuse auprès de ses amis, de nous, expliquant que la vie lui était devenue trop difficile.  »
Une vie possible après
Une «  immense douleur  » s’empare des parents de Cassandre. L’état de sidération laisse place à la culpabilité, la colère, l’abattement, puis des centaines de questions assaillent ce père, orphelin de sa fille : «  Pendant deux ou trois ans, 24 Heures sur 24.  »
Et enfin, «  l’espoir  »  : celui d’une vie possible «  après  ».   Il se rapproche de l’association Phare enfants parents, intègre et anime des groupes de parole, qui lui ont «  sauvé la vie. La verbalisation de la douleur m’a énormément aidé vers la reconstruction.  »
Engagement militant
Il devient militant de la prévention du suicide, témoigne dans des documentaires et crée sa propre association : laVita, qui offre un soutien psychothérapeutique immédiat et gratuit aux jeunes en mal-être et milite pour la fin du tabou sur le suicide. Aujourd’hui encore, il est bénévole pour l’association Empreintes, qui accompagne les deuils.
Des endroits «  où l’on peut rire, pleurer, revivre  ». Un engagement dans le droit fil de celui qu’il mènera, auprès de la fondation Bon-Sauveur de Bégard, en venant témoigner de sa reconstruction, à Callac et Paimpol, les 26 février et 1er mars.
Soirées «  La vie après la disparition d’un proche par suicide  »  : témoignages de parents endeuillés, avec la participation de professionnels, qu’il est possible de rencontrer pour des échanges individuels. Le 26 février à 20 h, au cinéma d’Argoat, à Callac. Puis le 1er mars, à 20 h, à la salle des fêtes, à Paimpol.
Cet article est paru dans Ouest-France (site web)

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Suicide. Une soirée pour parler de la souffrance
Publié le 21 février 2019 Le Télégramme
 
Amélie Rabaud, chargée de mission santé au pays de Guingamp, et Mélanie Coquelin, psychologue, ont présenté les grandes lignes de cette soirée.
Le pays de Guingamp et celui de Lannion sont particulièrement touchés par le phénomène du suicide. Le 26 février, une soirée se déroulera au cinéma de Callac pour échanger sur la souffrance après la disparition d’un proche par suicide.

C’est un sujet qui reste encore tabou. Le mardi 26 février, à 20 h, la parole pourra se libérer au cinéma La Belle équipe, à Callac. Le pays de Guingamp et la fondation Bon Sauveur de Guingamp vont y organiser une soirée sur le thème du suicide. Le film « La vie après la disparition d’un proche par suicide » de Katia Chapoutier sera projeté au cinéma callacois, en présence de Paul Guilbert, parent endeuillé. Trois animateurs de la cellule prévention suicide de la Fondation Bon sauveur animeront cette soirée. Cette soirée est à destination du grand public. « L’idée de cette soirée, c’est d’aborder la question du suicide, de la souffrance liée au suicide et de la souffrance liée au deuil après un suicide. On veut surtout passer un message fort qui est que le suicide et la souffrance ne sont pas une fatalité. Il y a des aides qui sont appropriées à partir du moment où l’on veut en parler. L’objectif de la soirée, c’est de briser un tabou et un silence », commente Mélanie Coquelin, psychologue et animatrice de la cellule prévention suicide.

Un territoire très touché

Cette soirée permettra aussi de souligner que tout le monde peut traverser cette épreuve et aller mieux avec les aides adaptées. Sur le pays de Guingamp, le suicide demeure toujours un fléau : 30 cas par an. « Le Trégor Goëlo Argoat, le pays de Guingamp et de Lannion, est le territoire de France le plus concerné par le suicide et par les tentatives de suicide », ajoute Mélanie Coquelin. C’est quelque 60 suicides par an sur ce Territoire. « Ça veut dire que ce sont 450 personnes qui vont être impactées. On s’adresse aux personnes qui auraient des idées suicidaires mais aussi aux personnes qui auraient été touchées par un proche qui s’est suicidé ou qui aurait des idées suicidaires ».

Depuis une quinzaine d’années, ces chiffres reculent. Les tentatives de suicide sont ainsi tombées de 750 à 450. Le nombre de suicides a également baissé. « Ça reste encore élevé et nous restons toujours très concernés ». Cette soirée permettra aux animateurs de la cellule prévention suicide de la fondation Bon Sauveur d’informer le public sur les différents points d’accueil et d’écoute pour ceux qui seraient confrontés au suicide : les centres médicaux psychologiques, point d’accueil et d’écoute pour les jeunes… Après la projection du film, un temps d’échange est prévu.

Les vigilants veilleurs

Cette soirée ne se déroule pas à Callac par hasard. C’est l’occasion également de faire connaître les groupes de vigilants veilleurs. C’est un dispositif de prévention et d’aide. « Ce dispositif est actif par le biais de bénévoles. Ce sont des citoyens bien installés dans leur commune et en lien avec les résidents de la commune ». Formés, ces citoyens sont aptes ensuite à reconnaître des personnes suicidaires et les orienter vers des points d’aide. Des groupes existent déjà sur les secteurs de Belle-Isle-en-Terre, La Roche-Jaudy ou Tréguier. Le pays de Guingamp et la fondation Bon Sauveur aimerait bien développer ce dispositif sur de nouveaux territoires. Par exemple, vendredi 1er mars, à 20 h, le film « la vie après la disparition d’un proche par suicide » sera projeté à la salle des fêtes de Paimpol.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/suicide-une-soiree-pour-parler-de-la-souffrance-21-02-2019-12214282.php#Lzhs5Qk8YDOjq1fB.99

jeudi 21 février 2019

Retour sur manifestation du 31/01/2019 en Franche-Comté

"On peut prévenir le suicide ! Comprendre, repérer et agir" Partenariat Publié le 11/02/2019
www.anfh.fr/*



Le 31 janvier, l’ANFH Franche-Comté a organisé, en partenariat avec la Mutuelle Sociale Agricole, l'ARS et l’IRTS FC, une journée d’étude sur la thématique sensible du suicide « On peut prévenir le suicide ! Comprendre, repérer et agir ».
Cette journée a réuni environ 200 personnes, tous secteurs confondus, représentant des professionnels ainsi que des étudiants.
De nombreux spécialistes et professionnels sont intervenus sur des visions multiples :
  • Eric FIAT, Philosophe, professeur d’éthique médicale et hospitalière à l’Université Paris Est Marne-la-Vallée n’a malheureusement pas pu intervenir pour raison personnelle.
  • Christian BAUDELOT, Professeur émérite de sociologie département de sciences sociales de l’Ecole Normale Supérieur (Paris) et Chercheur au centre Maurice Halbwachs (CNRS/EHESS/ENS) a su faire apparaitre à partir de données concrètes les liens entre les grands moments sociétaux et l’augmentation ou la baisse des suicides.
  • Jean-Louis TERRA, Psychiatre, Professeur de psychiatrie à l’université Lyon 1 a abordé ce sujet sensible en sachant le ponctuer de moment de légèreté rappelant notre condition humaine et une distance nécessaire à adopter en qualité de professionnel.
  • Sylvie NEZELOF, Chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHRU de Besançon, Jean-Jacques LAPLANTE, Médecin Travail, ex directeur santé MSA Franche-Comté et Pierre VANDEL, Médecin Psychiatre, CHRU Besançon nous ont également éclairés sur les prises en charges, les facteurs aidant à détecter les situations suicidaires…
Des zooms ont également été réalisés selon le public. Le suicide chez les enfants/adolescents, les adultes, les agriculteurs (à travers l’enquête réalisée et publiée par la MSA) puis les personnes âgées.
Aujourd’hui la souffrance prend de nouvelles formes qui ne se traduisent plus uniquement par le passage à l’acte.
Cette journée aura permis de changer de regard, de nouveaux espoirs et de sortir des fausses représentations communes.
S’intéresser au suicide, c’est surtout s’intéresser à la vie…
*http://www.anfh.fr/franche-comte/actualites-et-agenda-regional/peut-prevenir-le-suicide-comprendre-reperer-et-agir

Doubs (25) 8/03/2019 Formation "Repérage de la crise suicidaire"

08.03.19  à Morteau
Organisé par ireps-bfc.org* Événements | Publié le 18.02.19

Renforcer les pratiques quotidiennes des professionnels du secteur sanitaire, éducatif et social, à travers l’amélioration de la prévention, de la détection et de la prise en charge de la souffrance psychique des individus. Les échanges d’expériences et l’interactivité de cette formation doivent aussi permettre de dynamiser le travail en réseau et de disposer par la suite de personnes ressources formées.

PUBLIC |Professionnels des champs sanitaires, sociaux, éducatifs, médico-sociaux, d'urgence, ... du Doubs.

Télécharger le programme et bulletin d'inscription

Plan de formation 2019 Personnel médical, paramédical et administratif des services de soins. Groupe hospitalier Henri-Mondor

Plan de formation 2019
Groupe hospitalier Henri-Mondor
sur plandeformation.aphp.fr
ERX - GCL - HMN - JFR

HMN PRÉVENTION SUICIDE PATIENT

Qualité et gestion des risques / Autres risques
Généralités:
- Être capable d'identifier un patient présentant un risque suicidaire
- Connaitre la conduite à tenir devant un patient à risque
Objectifs:
Pré-requis:
Public:
Personnel médical, paramédical et administratif des services de soins.
Contenu:
- Comment reconnaitre un patient présentant un risque suicidaire '
- Les signes imminents
- Les facteurs à considérer
- Les questions à poser
- S'affranchir des idées "à priori" et des questions morales
- Les idées suicidaires, une urgence médicale '
- Les personnes "à risque"
- Que faire face à un patient ayant des idées suicidaires '
- La sécurisation des locaux
- L'avis psychiatrique
- La traçabilité
Organisation:
Lieu : Hôpital Mondor - services cliniques
Horaires : 14h - 15h
Participants : 20 max
Responsables pédagogiques : Dr Liova. YON et Dr Alexandra BOTERO - Psychiatres
Intervenant : Dr Liova YON - Psychiatre
Durée: 1 heure
Code stage: 011975857
Date et heure Date limite d'inscription Lieu Capacité Places disponibles Num. session
le 05/02/2019
de 0:00 à 0:00
05/02/2019 15 15 7585700001
le 05/03/2019
de 0:00 à 0:00
05/03/2019
15 15 7585700002
le 02/04/2019
de 0:00 à 0:00
02/04/2019
15 15 7585700003


http://plandeformation.aphp.fr/pedago.php?code_stage=011975857&gh=9&as=

MANIFESTATION Le tampon (974) 22/02/2019 colloque retransmis en direct sur facebook

VENDREDI 22 FÉVRIER 2019, LE TAMPON (974)

L'association SOS Solitude organise son colloque lors de la Journée Nationale de Prévention Du Suicide sur le thème "Adolescence et mal être".
le vendredi 22 février 2019 à l'amphithéâtre 300 à l'université du Tampon.
De 8h30 à 17h00. (heure Réunion) (5h30-14h heure métropole)
L'entrée est libre sur inscription.
Information programme inscription : http://www.sos-solitude.fr/evenements

Vous pourrez également le suivre en direct sur la page facebook de l'association https://www.facebook.com/sossol974/

Pour tout renseignement jnps.sossolitude@gmail.com

Informations, contacts :
SOS Solitude
http://www.sos-solitude.fr
Je suis... Film d'animation https://youtu.be/C_puuuUxoL4

MANIFESTATION Orchies (59). 26/02/2019 Soirée « prévention-suicide et accompagnement des familles

Orchies. Soirée « prévention-suicide et accompagnement des familles
Mardi 26 février 2019 à 20 h, une soirée "prévention-suicide et accompagnement des familles" aura lieu à la Maison de l'Évangile, rue Poutrain, à Orchies (Nord).
Suite à l’augmentation des suicides dans le monde rural et ailleurs, l’équipe du Vivier (groupe chrétien) désire proposer une démarche de prévention et d’accompagnement des familles afin de rendre vigilant quel que soit le milieu concerné. Un premier rendez-vous a réuni 60 personnes. Mardi 26 février 2019 à 20 h, une deuxième soirée « prévention-suicide et accompagnement des familles » aura lieu à la Maison de l’Évangile, rue Poutrain, à Orchies (Nord).

Avec un expert médical
L’intervenant médical sera Claire Védel-Choquet. Elle travaille en psychiatrie-adulte sur l’hôpital de Denain, dans l’unité psychiatrique de l’hôpital et en consultation ambulatoire (prévention ou suivi). Pour Claire Védel, cette prévention est une priorité de santé publique.
Myriam Dubois, conseillère conjugale du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF Valenciennes) sera accompagnée de Françoise Chevaux, également au CIDFF.
Deux autres rendez-vous suivront : le 13 mars 2019 à 20 h à la mairie d’Avesnes/Helpe ; le 26 avril 2019 à 20 h à la salle St Aubert à Cambrai.

MàJ STRUCTURE RESSOURCE Le réseau de prévention du suicide du Saumurois-Layon (49)


Doué-la-Fontaine - Prévention du suicide : le groupe de parole se met en place
Le Courrier de l'Ouest  Saumur
Doué-la-Fontaine, jeudi 21 février 2019 

La mise en place d'un groupe de parole, organisé par le Réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon, démarrera mardi 5 mars prochain, à l'agence de la Mutualité sociale agricole (MSA) de Doué-la-Fontaine. Ce groupe bénéficie d'un accompagnement gratuit et anonyme par une professionnelle, Dorothée Devillers, psychologue et psychothérapeute.
Ce lieu d'échange sera ouvert à tous et gratuit. Les personnes ayant des idées suicidaires ou celles qui ont été endeuillées par le suicide d'un proche, mais aussi les personnes ayant besoin de parler, d'échanger, d'être écoutées, sont invitées à rejoindre le groupe.
Le Réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon est constitué de personnes bénévoles et professionnelles. Ses objectifs consistent à prendre part à la prévention du risque suicidaire, à informer le grand public sur le mal-être et le suicide, à réaliser et actualiser un répertoire des ressources locales qui rassemble les réponses existantes lorsque l'on est confronté à une personne en souffrance psychique, et à étendre le réseau des personnes formées.
Le Réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon est ouvert à toute personne qui se sent concernée par cette démarche et qui souhaite participer à cette action. Le rendez-vous est fixé mardi 5 mars, à 18 heures, à l'agence MSA de Doué-la-Fontaine, 4, rue Saint-Denis.
Information complémentaire auprès du Réseau, au 02 41 31 75 31 ou au 02 41 31 75 35 ou par courriel : agencesaumuroislayon.blf@msa49.msa.fr

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1 er post  sur le sujet 9/11/2018
Groupe de parole à destination de personnes en situation de mal-être
Source Le Courrier de l'Ouest  Saumur Doué-la-Fontaine, jeudi 1 novembre 2018 190 mots, p. Saumur_6

Le réseau de prévention du suicide du Saumurois-Layon met en place un groupe de parole à destination de personnes en situation de mal-être, à la suite d'un décès, du suicide d'un proche, d'un burn-out ou autres situations.

Toute personne intéressée pour intégrer ce groupe de parole est invitée à contacter le réseau ou bien à rejoindre le groupe à la prochaine réunion du réseau, jeudi 8 novembre à 10 heures, à l'agence de la Mutualité sociale agricole (MSA) de Doué-la-Fontaine.

À cette occasion, il sera possible d'échanger sur ce sujet sur le déroulement, les attentes de chacun, les questionnements et les thématiques à aborder. Ce groupe de parole aura lieu dans les locaux de la MSA et sera encadré par une professionnelle (psychologue ou psychothérapeute).

Les horaires et la fréquence des rencontres seront à définir avec les personnes intéressées. Ces dernières peuvent contacter le réseau de prévention du suicide du Saumurois-Layon par e-mail à : agencesaumuroislayon.blf@msa49.msa.fr ou par téléphone au 06 31 21 05 92 ou au 02 41 31 75 35 pour plus de renseignements.

ETUDE RECHERCHE EPIDEMIOLOGIE Fardeau de la mortalité par suicide aux niveaux mondial, régional et national, 1990 à 2016

D'après article Plus de 800 000 morts par suicide dans le monde en 2016
Publié le 19/02/2019  www.jim.fr/*
En 2014, l’OMS publiait un document intitulé « Prévention du suicide – L’état d’urgence mondial ». C’était la première fois que l’organisation publiait un rapport en la matière. Elle dénombrait environ 800 000 décès par suicide chaque année dans le monde, chiffre suffisamment alarmant pour justifier l’intitulé du rapport. Ce constat était à l’origine de l’élaboration d’un plan destiné à encourager les pays à développer ou à renforcer leurs stratégies de prévention du suicide « selon une approche multisectorielle de la santé publique ». Mais en janvier 2018, seulement 28 des 194 membres de l’OMS déclaraient avoir mis en place une stratégie nationale de prévention.

Une autre source de données sur le thème du suicide est la Global Burden of Disease Study, vaste étude menée de 1990 à 2016, et permettant d’observer  l’évolution dans de nombreux domaines de la santé dans 196 pays et territoires. Le British Medical Journal publie les résultats de cette étude concernant la mortalité par suicide.

L’analyse des données confirme que le suicide est une cause importante de mortalité évitable, avec un nombre total de décès de 817 000 en 2016, en augmentation de 6,7 % depuis 1990. Toutefois, le taux de mortalité standardisé par âge, diminue de 32,7 % entre 1990 et 2016, en même temps que le taux de mortalité globale standardisé par âge diminue de 30,6 %.

Parmi les 10 premières causes de décès dans certains pays

Dans toutes les régions, le taux de mortalité par suicide est supérieur chez les hommes, sauf parmi les 15-19 ans, avec des variations régionales dans le ratio femme/homme, et notamment des ratio supérieurs dans les régions de faible niveau socio-démographique. Les hommes connaissent une réduction moins importante que les femmes de la mortalité par suicide standardisée par âge, réduction de 23,8 % entre 1990 et 2016 contre 49 % pour les femmes.

Le suicide reste l’une des 10 premières causes de décès en Europe de l’Est, Europe centrale, Australie, dans les régions à revenus élevés d’Asie, du Pacifique et d’Amérique du Nord. Les données reflètent une intrication complexe de différents facteurs, spécifiques aux régions et aux pays, parmi lesquels des facteurs socio-démographiques, socio-culturels, religieux, économiques, exposition à la violence, alcool ou drogues, accès aux services de soins spécialisés et relations culturelles spécifiques avec le suicide, etc.

Tous ces facteurs devraient bien entendu être pris en compte lors de l’élaboration des politiques de prévention. Pour les auteurs, il s’agit d’une condition essentielle à leur réussite.

Dr Roseline Péluchon

Références Naghavi M et coll. : Global, regional, and national burden of suicide mortality 1990 to 2016: systematicanalysis for the Global Burden of Disease Study 2016. BMJ 2019;364:l94
https://www.bmj.com/content/364/bmj.l94

* https://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/plus_de_800_000_morts_par_suicide_dans_le_monde_en_2016_176250/document_actu_med.phtml

MàJ MANIFESTATION JOURNEE D ETUDE 28/05/2019 La Crèche (79) Le deuil après suicide

Journée d’étude LE DEUIL APRÈS SUICIDE

organisée par l' ASSOCIATION RÉGIONALE DE PRÉVENTION DU SUICIDE

Mardi 28 mai 2019

79260-LA CRÈCHE
Salle d’animation et de congrès de l’Hélianthe

Le suicide d’un proche est souvent une expérience brutale, violente et traumatisante. A chaque suicide, 6 à 8 personnes sont impactées par ce drame et plus que tout autre, ce deuil s’avère être une période particulièrement douloureuse et difficile à traverser pour les familles et les plus proches.
Cette journée se propose d’ouvrir les échanges, de partager les témoignages et de présenter les dispositifs de soutien et d’accompagnement de ce deuil singulier sur notre territoire picto-charentais.

Programme définitif et Bulletin


COMITE D’ORGANISATION :
Patrick BLOSSIER, Hélène CANDE, Jean-Jacques CHAVAGNAT, Marie-Claire COTTIN, Carole DILLERIN, Thierry FOUET, Arnaud JODIER,Christian POUPIN, Patrick RIVIERE, Corine RONDEL, Marion TURPIN

NOMBRE LIMITÉ DE PLACES. DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 14 mai 2019
Votre inscription sera prise en compte dès réception du bulletin d’inscription et du règlement.
Plein tarif : 35€ - Étudiants : 10€ (joindre une photocopie de la carte d’étudiant).

Renseignements et inscriptions : Patrick RIVIERE Tel: 06 64 50 36 99 - @ : arp.pc@free.fr


Contact :
ASSOCIATION RÉGIONALE DE PREVENTION DU SUICIDE
Siège social : 18 rue de Montbron – 16000 ANGOULEME
06 19 89 34 29-@ : arp.pc@free.fr
www.arp-preventionsuicide.fr