Titre original Factors associated with suicidal ideation disclosure: Results from a large population-based study
Mathilde M. Husky a, c, , , Ingrid Zablithb, Victor Alvarez Fernandez c, Viviane Kovess-Masfety c, d
a Institut Universitaire de France, Université de Bordeaux, INSERM U1219, Bordeaux, France
b Etablissement Public Départemental Blanche de Fontarce, Chateauroux, France
c Institut de Psychologie, EA4057 Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Paris, France
d EHESP French School of Public Health, Paris, FranceCorresponding author: Université de Bordeaux, Institut Universitaire de France, INSERM U1219, Equipe HEALTHY, 3 ter, place de la Victoire, 33076 Bordeaux, France, Tel.: +33 608 −462-625.
mathilde-maya.husky@u-bordeaux.fr
dans Journal of Affective Disorders Received 19 May 2016
Points forts
• La moitié de ceux qui ont des idées suicidaires ne divulguent pas leur idéation.• des liens sociaux pauvres est associée à la non-divulgation.• Une histoire de tentative de suicide augmente la probabilité de divulgation.• Les troubles mentaux augmentent la divulgation aux professionnels de la santé.
AbstraitContexteIl est crucial pour les cliniciens et les chercheurs de comprendre les facteurs associés à la divulgation des idées suicidaires. Décrire les caractéristiques de ceux qui ne divulguent pas leur
idéation suicidaire ou qui révèlent leur idéation seulement à certains, aux professionnels de la santé ou à chacun des deux peut aider les chercheurs et les cliniciens dans leurs efforts de prévention pour
traiter les personnes à risque de comportement suicidaire.MéthodesL'échantillon a été tiré à partir d'une grande enquête transversale (n = 22138) sur la santé mentale en France. Les
analyses ont été fondées sur les 4156 personnes (17,1%) qui ont indiqué dans leur existence des idées suicidaires avec ou sans antécédents
de tentative de suicide et qui ont indiqué si et à qui ils ont révélé
leur idéation. La Socio-démographie, les troubles mentaux actuels, et les liens sociaux ont été évalués.RésultatsLa
moitié de ceux qui ont des idées suicidaires n'a pas partagé leurs
idées avec quelqu'un, 6,3% l'ont fait seulement avec les professionnels de la
santé , 20% avec seulement des amis ou en famille, et 20% avec
les deux professionnels de la santé et proches. Le
sexe masculin, l'âge avancé, le niveau d'éducation plus faible et une
mauvaise connectivité sociale ont été associés à une plus grande
probabilité de non-divulgation. S'ajustant à la socio-démographie et à la connectivité sociale, le comportement suicidaire et les troubles mentaux ont été globalement associés une plus grande probabilité de partager l'idéation suicidaire aux professionnels de la santé
Les
résultats fournissent des informations importantes sur les facteurs
individuels et sociaux à prendre en compte dans la divulgation de
l'idéation suicidaire.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165032716308394