mardi 21 août 2018

COMMUNIQUE DE PRESSE VigilanS auprès de 10 000 personnes pour prévenir les risques de récidive

Suicide : VigilanS auprès de 10 000 personnes pour prévenir les risques de récidive
CHU Lille - lundi 20 août 2018. www.reseau-chu.org*


logo de Vigilans : un soignant échange avec un patient
VigilanS : le dispositif de soin et de veille après une tentative de suicide

Initié et expérimenté par les équipes du CHU de Lille, VigilanS, dispositif de soin et de veille après une tentative de suicide, vient de passer le cap des 10 000 patients accompagnés. Lancé en 2015 en phase expérimentale au niveau des 26 établissements hospitaliers du Nord Pas-de-Calais, VigilanS a vocation à être généralisé dans les 2 ans à l'ensemble du territoire national. Les 200 000 personnes qui chaque année commettent une tentatives de suicide (soit une toutes les 4 minutes) pourront alors bénéficier de ce soutien personnalisé. L'objectif est de diminuer le nombre de suicides qui s'élève à près de 10 000 par an.

"VigilanS s'enclenche juste après la sortie de soins aigus. Une carte ressource avec un numéro à contacter en cas d'urgence, des prises de contact par téléphone, par cartes postales ... permettent aux équipes de garder le contact et de tisser un véritable lien avec les personnes qui viennent de traverser une crise. Plus de 3 500 personnes par an bénéficient de ce dispositif au CHU de Lille" précise le Dr Christophe Debien, psychiatre, coordonnateur.

"Je vais mille fois mieux. Merci de penser à moi. Amicalement. B"  écrit un patient en réponse à une des cartes postales.
Ce modèle précurseur, mis au point et coordonné par deux psychiatres du CHU de Lille le Professeur Guillaume Vaiva et le Docteur Christophe Debien, fédère l’expertise de plusieurs partenaires :
- Le SAMU/Centre 15 au cœur du dispositif,
- Les Services d’Urgences des hôpitaux de la Région & les Centres de Crise,
- Les Services de Psychiatrie et Santé Mentale (adultes et enfants),
- L’URPS, les associations de DPC de Médecins Généralistes,
- La Fédération Régionale de Recherche en Santé Mentale (F2RSM), qui a la charge de l’évaluation quantitative et qualitative de l’ensemble du dispositif.