Nouakchott - Saharamédias
Samedi 8 Avril 2017
Les récentes études effectuées par le ministère de la santé fixent à 19% le taux des mauritaniens souffrant de dépressions.
Selon le secrétaire général par intérim du ministère de la santé Ahmed Jidou O Zeine, qui s’exprimait à l’occasion de la journée mondiale de la santé, 322 millions de personnes de part le monde souffrent de cette maladie, et chez nous la tendance est d’une personne sur cinq, ajoutant cependant que la prévention et le traitement de cette maladie sont possibles.
O. Zeine a rappelé, dans le cadre des efforts déployés par l’état, la création d’un programme nationale pour la santé psychiatrique chargé de mettre en place les programmes et stratégies nécessaires pour faire face aux problèmes de la santé psychiatrique dans le pays.
Pour sa part, le représentant par intérim de l’OMS à Nouakchott, Dr. ZOMBRE Daogo Sosthène, a déclaré que son institution travaille avec le ministère de la santé pour appuyer la santé psychiatrique en Mauritanie, réaffirmant la disponibilité permanente de l’OMS à accompagner les efforts du pays dans ce domaine.
La journée mondiale cette année est célébrée sous le thème : « le traitement de la dépression ».
La dépression est définie comme une manifestation de troubles psychiatriques qui peuvent s’aggraver du fait de la pauvreté, le chômage, les problèmes de la vie, les maladies dermatologiques et les complications dues à la consommation d’alcools ou de drogues.
http://fr.saharamedias.net/Mauritanie-19-de-la-population-sont-sujets-a-la-depression_a8092.html
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Haïti : Le Mspp souhaite une meilleure prise en compte de la santé mentale dans le système sanitaire
Dépêches lundi 10 avril 2017
P-au-P, 10 avril 2017 [AlterPresse] --- Le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp) encourage l’intégration de la santé mentale au niveau des soins primaires des différentes institutions sanitaires du pays, à l’occasion de la journée mondiale de la santé, célébrée le vendredi 7 avril 2017.
La ministre, Dr Greta Roy Clément, souligne la nécessité d’aborder le problème de la dépression, parce que, dit-elle, toutes les couches de la population sont concernées.
Intervenant lors de la commémoration officielle de cette journée, et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse, elle a fait savoir « dans la feuille de cadrage qui a été remise aux différents membres du gouvernement, l’intégration des activités de santé mentale dans les dix hôpitaux départementaux du pays a été retenue comme un des piliers du gouvernement.
La question de la santé mentale devra apparaître dans le plan d’action 2017-2018 que le secteur santé est en train de finaliser, annonce-t-elle.
Elle indique que les personnes âgées dépressives seraient exposées à un risque excédentaire de cancer, estimé à 88%, suivant les données disponibles.
La dépression majeure, qui représente la 4e cause de morbidité, ailleurs comme en Haïti, constitue un problème de santé publique, avance-t-elle.
Elle souhaite que les prestataires de soins bénéficient d’un accompagnement les habilitant à assurer une prise en charge efficace des pathologies mentales les plus courantes dont la dépression.
Aucun secteur de la population haïtienne incluant celle du milieu carcéral ne doit être négligé, poursuit-elle.
« Il n’y a pas de santé sans santé mentale. À cause de la précarité des infrastructures de base, les soins de santé mentale sont limités. Le budget alloué à la santé mentale est très faible et les partenaires ont manifesté très peu d’intérêt en dehors des catastrophes naturelles », dénonce le responsable de l’unité de santé mentale au Mspp, René Domerçant.
Il souligne la nécessité d’une politique nationale de santé mentale, tout en déplorant une absence de chiffres exacts sur l’évolution de la dépression en Haïti.
Toutes les personnes qui souffrent de dépression ne vont pas en consultation alors qu’elle touche 300 millions de personnes à travers le monde, regrette-t-il.
« Les failles du système de santé sont tous les jours plus visibles car la société haïtienne dans sa globalité se fragilise au quotidien », souligne, pour sa part, l’épouse du chef de l’État, Martine Marie Etienne Joseph Moise.
« Les spécialistes de santé sont unanimes à reconnaître que les catastrophes naturelles sont à l’origine de nombreux troubles mentaux. Il n’est donc pas surprenant que des cas de dépression soient diagnostiqués et que les populations affectées par les catastrophes naturelles soient vulnérables », déclare-t-elle.
Le président de la république, Jovenel Moïse est conscient de l’importance de la santé dans un contexte de développement humain et ne ménagera aucun effort pour sa modernisation, dit-elle.
Célébrée chaque année le 7 avril, la journée mondiale de la santé marque l’anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui offre une occasion unique de mobiliser l’action autour d’un thème de santé spécifique qui concerne le monde entier.Cette année, elle a été commémorée autour du thème : « La dépression, parlons-en ». [bd emb gp apr 10/04/2017 10 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article21510#.WOy_tGekIdU
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Le Togo s'arme contre la dépression
Written by Denise Eyram Avr 07, 2017 togobreakingnews.info/
Le ministère togolais de la santé et l'organisation mondiale de la santé (OMS) sont préoccupés par la question de la dépression. Dans le cadre de la journée mondiale de la santé commémorée ce 07 avril, ils ont tenu une manifestation publique au CHU Campus de Lomé pour sensibiliser les populations sur ce mal.
Basée sur le thème "La dépression, parlons-en", l'édition 2017 de la célébration de la journée mondiale de la santé se place dans une optique de sensibilisation à l'endroit de la population pour lever le voile sur un grand mal qui malheureusement évolue de façon silencieuse.
"Cette journée mondiale de la santé vise à sensibiliser le grand public sur la dépression, cette maladie silencieuse qui peut faire beaucoup de dégâts et qui est invalidante. Elle est causée par un décès, une épreuve morale qui est passée inaperçue et qu'on croyait pouvoir gérer seul", indique Lucile Imboua, la représentante résidente de l'OMS au Togo.
À croire les chiffres de l'OMS, le problème de dépression est plus récurrent qu'on ne le pense et touche de plus en plus de personne. Ne pas en parler ne ferait qu'empirer la situation. En effet, plus de 300 millions de personnes dans le monde vivent avec le problème de la dépression, soit une augmentation de plus de 18% de 2005 à 2015.
Pour Dr Imboua, le mal n'est pas une fatalité, et il peut se guérir et surtout être prévenu. Mais comment? " C'est déjà ce que nous faisons : en parler", répond-elle. Elle déplore par ailleurs les attitudes de stigmatisation envers les personnes atteintes de dépression.
Le Togo n'est pas moins touché. Selon les études hospitalières, les troubles dépressifs représentent 20 à 30% des consultations et 30 à 60% des hospitalisations sur le territoire national. Pour une meilleure prise en charge, des mesures sont prises.
"Mesures qui certes doivent être renforcées", reconnaît le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé et de la protection sociale.
Des actions seront menées durant toute l'année contre la dépression.
http://togobreakingnews.info/index.php/rubriques/sante/item/1329-le-togo-s-arme-contre-la-depression
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ALGERIE Santé mentale : Pour une approche basée sur la prévention le 09.04.17 | http://www.elwatan.com*
A la veille de la de la célébration de la Journée mondiale de la santé placée sous le thème «La dépression, parlons-en», célébrée le 7 avril dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé à Skikda, selon l’APS, que l’Algérie vient d’opter pour une approche qui privilégie la prévention au traitement en santé mentale, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette approche, a-t-il signalé, est basée sur la santé de proximité et la coordination avec les autres secteurs suivant le Plan national de promotion de la santé psychiatrique 2017-2020 qui sera prochainement mis en œuvre, préconisant la protection des droits des personnes atteintes de maladies psychiatriques. Plusieurs mesures ont été prises à cet effet par le ministère de la Santé, a-t-il dit, avec notamment la création d’une sous-direction de la santé mentale au sein de l’organigramme du ministère. «Les structures publiques de la santé psychiatrique comptent à travers le pays 5000 lits et emploient 1000 médecins psychiatres qui seront renforcés par le recrutement, prévu cette année, de 101 autres psychiatres, notamment dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud», a déclaré Abdelmalek Boudiaf. Le ministre a également indiqué que le secteur de la santé emploie également 1368 psychologues et compte 40 centres intermédiaires de soins en toxicomanie, en plus de 10 autres centres en cours de réalisation. Il a rappelé que le nouveau projet de la loi sur la santé consacre 44 articles à la protection et la promotion de la santé mentale. M. Boudiaf a aussi insisté «sur l’humanisation du secteur de la santé et sa numérisation pour atteindre le bond qualitatif voulu». Par ailleurs, la journée d’étude qui a regroupé des médecins de plusieurs wilayas du pays a abordé nombre de questions, dont la prise en charge de l’anxiété dans le travail et la promotion de la santé mentale dans le cadre du projet de la nouvelle loi sur la santé.
Djamila Kourta
http://www.elwatan.com/hebdo/sante/sante-mentale-pour-une-approche-basee-sur-la-prevention-09-04-2017-342888_156.php