La Mutualité Française Bretagne s’adapte elle aussi à cette période de confinement
29 avril 2020
La Mutualité Française Bretagne s’adapte elle aussi à cette période de confinement et innove pour vous proposer prochainement deux actions de prévention à distance en webconférence
« Confinés à la maison depuis le 17 mars pour limiter la propagation du Covid19, chacun s’adapte autant qu’il le peut à cet isolement. Pour autant, cette période n’est pas toujours facile à vivre pour soi-même ou ses proches.
La Mutualité Française Bretagne vous propose deux actions de prévention à distance, soit des webconférences :
Confinement/ déconfinement… et vous comment ça va ? – le jeudi 14 mai à 11h
Cette conférence permettra d’échanger sur les impacts du confinement, comprendre et normaliser ses émotions, se préparer au déconfinement, obtenir quelques conseils pour aller bien ou mieux ou encore prendre connaissance des ressources existantes.
Comment repérer des signes de mal être chez ses proches ? – le jeudi 28 mai à 11h
Il n’est pas toujours simple de repérer la souffrance chez un membre de sa famille, un ami, un collègue, d’oser en échanger ou encore de savoir comment agir. Aussi, cette conférence permettra d’aborder les signes pouvant alerter, de montrer l’importance du dialogue mais aussi de mettre en lumière les soutiens pouvant exister : professionnels, associations…
Ces conférences interactives seront animées par une psychologue-formatrice au repérage de la crise suicidaire : Catherine MERCIER.
Inscription gratuite sur le site happyvisio.com avec le code « HAPPYMFB », ce dernier offrant un espace personnalisé, avec possibilité d’accéder en plus, à l’ensemble des contenus proposés sur le site (conférences, activités physiques, quizz, replays etc.). »
source https://bretagne.mutualite.fr/actualites/la-mutualite-francaise-bretagne-sadapte-elle-aussi-a-cette-periode-de-confinement/
Pages
▼
jeudi 30 avril 2020
mercredi 29 avril 2020
OUTIL FORMATION "Votre patient a-t-il des pensées suicidaires ? " L’occasion manquée/ le soignant explore les idées suicidaires
Vidéo de la section Médecine Psychosomatique
Votre patient a-t-il des pensées suicidaires ?
Posez des questions, sauvez une vie.
Unité de cancérologie.
Dans cette vidéo le soignant n'explore pas les idées suicidaires. L’occasion manquée.
d'autres contenus réservés aux cotisants
https://www.afpbn.org/sections/medecine-psychosomatique/
26 mars 2020 • Votre patient a -t-il des pensées suicidaires ? 2/2
Cette-fois-ci le soignant explore les idées suicidaires. L’avis du psy.
d'autres contenus réservés aux cotisants
https://www.afpbn.org/sections/medecine-psychosomatique/
Votre patient a-t-il des idées suicidaires ? Gériatrie 1/2 (Contenu réservé cotisants)
26 mars 2020
Dans cette vidéo le soignant n’explore pas les idées suicidaires. L’occasion manquée.
En savoir plus
Votre patient a-t-il des idées suicidaires ? Gériatrie 2/2 (Contenu réservé cotisants)
26 mars 2020
Cette fois-ci le soignant explore les idées suicidaires.
Exploration. L’avis du psy.
En savoir plus
Votre patient a-t-il des idées suicidaires ? SAU 1/2 (Contenu réservé cotisants)
26 mars 2020
Dans cette vidéo le soignant n’explore pas les idées suicidaires.
L’occasion manquée.
En savoir plus
Votre patient a-t-il des idées suicidaires ? SAU 2/2 (Contenu réservé cotisants)
26 mars 2020
Cette fois-ci le soignant explore les idées suicidaires.
Exploration. L’avis du psy.
ETUDE RECHERCHE USA Le risque de suicide peut-il être prédit à partir du dossier d'un patient ?
Le risque de suicide peut-il être prédit à partir du dossier d'un patient ?
D'apres article
Les modèles informatiques signalent de nombreux patients à risque de tentatives de suicide, deux ans à l'avance
Hôpital pour enfants de Boston
Le suicide est aujourd'hui la deuxième cause de décès chez les jeunes Américains. Les suicides ont augmenté de 30 % entre 2000 et 2016, et l'année 2016 à elle seule a vu 1,3 million de tentatives de suicide. Aujourd'hui, une étude menée par l'hôpital pour enfants de Boston et l'hôpital général du Massachusetts démontre qu'un modèle informatique prédictif peut identifier les patients à risque de tentative de suicide à partir des modèles de leur dossier médical électronique - en moyenne deux ans à l'avance.
De tels modèles pourraient potentiellement alerter les professionnels de la santé avant une visite, aidant ainsi les patients à bénéficier d'interventions appropriées, affirment les chercheurs. Les résultats ont été publiés le mois dernier dans JAMA Network Open..
"Les ordinateurs ne peuvent pas remplacer les équipes de soins dans l'identification des problèmes de santé mentale", déclare Ben Reis, PhD, directeur du groupe de médecine prédictive, qui fait partie du programme CHIP ( Computational Health Informatics Program (CHIP) de l'hôpital pour enfants de Boston, et co-auteur principal du document. "Mais nous pensons que les ordinateurs, s'ils sont bien conçus, pourraient identifier les patients à haut risque qui pourraient actuellement passer inaperçus dans le système de santé. Nous envisageons un système qui pourrait dire au médecin que "parmi tous vos patients, ces trois-là appartiennent à une catégorie à haut risque". Prenez quelques minutes supplémentaires pour leur parler".
L'équipe a analysé les données des dossiers médicaux électroniques de plus de 3,7 millions de patients âgés de 10 à 90 ans dans cinq systèmes de santé américains différents : Partners HealthCare System à Boston ; Boston Medical Center ; Boston Children's Hospital ; Wake Forest Medical Center en Caroline du Nord ; et University of Texas Health Science Center à Houston. Les différents centres ont fourni des données sur une période de six à 17 ans, notamment les codes de diagnostic, les résultats des tests de laboratoire, les codes de procédure médicale et les médicaments.
Les dossiers ont fait état de 39 162 tentatives de suicide au total. Les modèles ont permis de détecter 38 % d'entre elles (de 33 à 39 % dans les cinq centres) avec une spécificité de 90 %. Les cas ont été relevés en moyenne 2,1 ans avant la tentative de suicide proprement dite (de 1,3 à 3,5 ans).
Les prédicteurs les plus forts, sans surprise, comprenaient les intoxications aux drogues, la dépendance aux drogues, l'intoxication alcoolique aiguë et plusieurs problèmes de santé mentale. Mais d'autres prédicteurs étaient ceux qui ne viendraient pas à l'esprit en temps normal, comme la rhabdomyolyse, la cellulite ou l'abcès de la main, et les médicaments contre le VIH.
"Il n'y avait pas un seul prédicteur", dit Reis. "C'est plutôt une gestalt ou une prépondérance d'indicateurs, un signal général qui s'accumule au fil du temps."
Conception d'un prédicteur du risque de suicide
Les enquêteurs ont développé le modèle en deux étapes, en utilisant une approche d'apprentissage automatique. Tout d'abord, ils ont montré la moitié des données de leurs patients à un modèle informatique, l'orientant vers la recherche de modèles associés à des tentatives de suicide documentées. Ensuite, ils ont tiré les leçons de cet exercice de "formation" et les ont validées en utilisant l'autre moitié de leurs données - en demandant au modèle de prédire, sur la base de ces seuls modèles, quels patients feraient éventuellement une tentative de suicide.
Dans l'ensemble, le modèle a donné des résultats similaires dans les cinq centres médicaux, mais le recyclage du modèle dans les différents centres a donné de meilleurs résultats.
"Nous aurions pu créer un modèle unique pour tous les centres médicaux, en utilisant les mêmes codes", dit Yuval Barak-Corren, MD, de CHIP, premier auteur de l'article. "Mais nous avons choisi une approche qui construit automatiquement un modèle légèrement différent, adapté aux spécificités de chaque site de soins de santé".
Les résultats ont confirmé l'intérêt d'adapter le modèle à chaque site, car les centres de soins de santé peuvent avoir des facteurs prédictifs uniques, basés sur des pratiques de codage hospitalier différentes et sur les caractéristiques démographiques et sanitaires locales.
Grâce à une subvention de l'Institut national de la santé mentale, l'équipe va maintenant chercher à améliorer son approche de modélisation, par exemple en intégrant les notes cliniques des médecins dans ses données.
###
L'étude a été soutenue par le Tommy Fuss Fund, le National Institute of Mental Health (R01MH117599), le Patient-Centered Outcomes Research Institute (CDRN-1306-04608), le National Center for Advancing Translational Sciences (U54 TR002804), U01 TR002393), l'Institut de recherche sur la prévention du cancer du Texas (RP150535, RP170668), le Cullen Trust for Health Care, une bourse de recherche sur l'HGM de la famille Tepper et la Fondation Demarest Lloyd Jr.
Jordan Smoller, MD, ScD, du Massachusetts General Hospital, était co-auteur principal de l'article. Les coauteurs à l'hôpital pour enfants de Boston étaient Kenneth Mandl, MD, MPH ; Marc Natter, MD ; et Nandan Patibandla, MS. Voir le document pour une liste complète des auteurs et des divulgations.
À propos du Boston Children's Hospital
Le Boston Children's Hospital est classé premier hôpital pour enfants du pays par U.S. News & World Report et est le principal établissement d'enseignement pédiatrique affilié à la Harvard Medical School. Il abrite la plus grande entreprise de recherche au monde
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-04/bch-csr042420.php
D'apres article
News Release Could suicide risk be predicted from a patient's records? https://www.eurekalert.org/*
Les modèles informatiques signalent de nombreux patients à risque de tentatives de suicide, deux ans à l'avance
Hôpital pour enfants de Boston
Le suicide est aujourd'hui la deuxième cause de décès chez les jeunes Américains. Les suicides ont augmenté de 30 % entre 2000 et 2016, et l'année 2016 à elle seule a vu 1,3 million de tentatives de suicide. Aujourd'hui, une étude menée par l'hôpital pour enfants de Boston et l'hôpital général du Massachusetts démontre qu'un modèle informatique prédictif peut identifier les patients à risque de tentative de suicide à partir des modèles de leur dossier médical électronique - en moyenne deux ans à l'avance.
De tels modèles pourraient potentiellement alerter les professionnels de la santé avant une visite, aidant ainsi les patients à bénéficier d'interventions appropriées, affirment les chercheurs. Les résultats ont été publiés le mois dernier dans JAMA Network Open..
"Les ordinateurs ne peuvent pas remplacer les équipes de soins dans l'identification des problèmes de santé mentale", déclare Ben Reis, PhD, directeur du groupe de médecine prédictive, qui fait partie du programme CHIP ( Computational Health Informatics Program (CHIP) de l'hôpital pour enfants de Boston, et co-auteur principal du document. "Mais nous pensons que les ordinateurs, s'ils sont bien conçus, pourraient identifier les patients à haut risque qui pourraient actuellement passer inaperçus dans le système de santé. Nous envisageons un système qui pourrait dire au médecin que "parmi tous vos patients, ces trois-là appartiennent à une catégorie à haut risque". Prenez quelques minutes supplémentaires pour leur parler".
L'équipe a analysé les données des dossiers médicaux électroniques de plus de 3,7 millions de patients âgés de 10 à 90 ans dans cinq systèmes de santé américains différents : Partners HealthCare System à Boston ; Boston Medical Center ; Boston Children's Hospital ; Wake Forest Medical Center en Caroline du Nord ; et University of Texas Health Science Center à Houston. Les différents centres ont fourni des données sur une période de six à 17 ans, notamment les codes de diagnostic, les résultats des tests de laboratoire, les codes de procédure médicale et les médicaments.
Les dossiers ont fait état de 39 162 tentatives de suicide au total. Les modèles ont permis de détecter 38 % d'entre elles (de 33 à 39 % dans les cinq centres) avec une spécificité de 90 %. Les cas ont été relevés en moyenne 2,1 ans avant la tentative de suicide proprement dite (de 1,3 à 3,5 ans).
Les prédicteurs les plus forts, sans surprise, comprenaient les intoxications aux drogues, la dépendance aux drogues, l'intoxication alcoolique aiguë et plusieurs problèmes de santé mentale. Mais d'autres prédicteurs étaient ceux qui ne viendraient pas à l'esprit en temps normal, comme la rhabdomyolyse, la cellulite ou l'abcès de la main, et les médicaments contre le VIH.
"Il n'y avait pas un seul prédicteur", dit Reis. "C'est plutôt une gestalt ou une prépondérance d'indicateurs, un signal général qui s'accumule au fil du temps."
Conception d'un prédicteur du risque de suicide
Les enquêteurs ont développé le modèle en deux étapes, en utilisant une approche d'apprentissage automatique. Tout d'abord, ils ont montré la moitié des données de leurs patients à un modèle informatique, l'orientant vers la recherche de modèles associés à des tentatives de suicide documentées. Ensuite, ils ont tiré les leçons de cet exercice de "formation" et les ont validées en utilisant l'autre moitié de leurs données - en demandant au modèle de prédire, sur la base de ces seuls modèles, quels patients feraient éventuellement une tentative de suicide.
Dans l'ensemble, le modèle a donné des résultats similaires dans les cinq centres médicaux, mais le recyclage du modèle dans les différents centres a donné de meilleurs résultats.
"Nous aurions pu créer un modèle unique pour tous les centres médicaux, en utilisant les mêmes codes", dit Yuval Barak-Corren, MD, de CHIP, premier auteur de l'article. "Mais nous avons choisi une approche qui construit automatiquement un modèle légèrement différent, adapté aux spécificités de chaque site de soins de santé".
Les résultats ont confirmé l'intérêt d'adapter le modèle à chaque site, car les centres de soins de santé peuvent avoir des facteurs prédictifs uniques, basés sur des pratiques de codage hospitalier différentes et sur les caractéristiques démographiques et sanitaires locales.
Grâce à une subvention de l'Institut national de la santé mentale, l'équipe va maintenant chercher à améliorer son approche de modélisation, par exemple en intégrant les notes cliniques des médecins dans ses données.
###
L'étude a été soutenue par le Tommy Fuss Fund, le National Institute of Mental Health (R01MH117599), le Patient-Centered Outcomes Research Institute (CDRN-1306-04608), le National Center for Advancing Translational Sciences (U54 TR002804), U01 TR002393), l'Institut de recherche sur la prévention du cancer du Texas (RP150535, RP170668), le Cullen Trust for Health Care, une bourse de recherche sur l'HGM de la famille Tepper et la Fondation Demarest Lloyd Jr.
Jordan Smoller, MD, ScD, du Massachusetts General Hospital, était co-auteur principal de l'article. Les coauteurs à l'hôpital pour enfants de Boston étaient Kenneth Mandl, MD, MPH ; Marc Natter, MD ; et Nandan Patibandla, MS. Voir le document pour une liste complète des auteurs et des divulgations.
À propos du Boston Children's Hospital
Le Boston Children's Hospital est classé premier hôpital pour enfants du pays par U.S. News & World Report et est le principal établissement d'enseignement pédiatrique affilié à la Harvard Medical School. Il abrite la plus grande entreprise de recherche au monde
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-04/bch-csr042420.php
vendredi 24 avril 2020
ETUDE RECHERCHE Prise en charge en soins primaires lors d'une tentative de suicide et son impact sur les soins après une tentative de suicide: une étude observationnelle dans le système de surveillance sentinelle généraliste français
Management in primary care at the time of a suicide attempt and its impact on care post-suicide attempt: an observational study in the French GP sentinel surveillance system
https://hal.sorbonne-universite.fr/hal-02540233
Soumis le : vendredi 10 avril 2020 - 18:00:54
Fichier s12875-020-01126-9.pdf
Citation
Nadia Younès, Mathieu Rivière, Frédéric Urbain, Romain Pons, Thomas Hanslik, et al.. Management in primary care at the time of a suicide attempt and its impact on care post-suicide attempt: an observational study in the French GP sentinel surveillance system. BMC Family Practice, BioMed Central, 2020, 21 (1), pp.55. ⟨10.1186/s12875-020-01126-9⟩. ⟨hal-02540233⟩
Nadia Younès
1
Mathieu Rivière
2, 3, 4
Frédéric Urbain
1
Romain Pons
2, 3, 4
Thomas Hanslik
2, 3, 4
Louise Rossignol
2, 3
Christine Chan Chee
5
Thierry Blanchon
2, 3
1
UVSQ - Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
2
iPLESP - Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique
3
SU - Sorbonne Université
4
CHR - Centre Hospitalier Régional d'Orléans
5
INVS - Institut de Veille Sanitaire
Abstract : BACKGROUND:
We aimed to describe primary care management at the time of a suicide
attempt (SA) and after the SA.
METHODS:
An observational (cross-sectional) study was conducted among 166
sentinel GPs within France (a non-gatekeeping country) between 2013 and
2017 for all GP's patients who attempted suicide.
MEASUREMENTS:
frequency of patients 1) managed by the GP at the time of the SA, 2)
addressed to an emergency department (ED), 3) without care at the time
of the SA, and 4) managed by the GP after the SA and factors associated
with GP management at the time of and after the SA.
RESULTS:
Three hundred twenty-one SAs were reported, of which N = 95 (29.6%) were
managed by the GP at the time of the SA, N = (70.5%) were referred to
an ED, and N = (27.4%) remained at home. Forty-eight (14.9%) patients
did not receive any care at the time of the SA and 178 (55.4%) were
managed directly by an ED. GPs were more likely to be involved in
management of the patient at the time of the SA if they were younger
(39.2% for patients < 34 years old; 22.9% for those 35 to 54 years
old, and 30.3% for those more than 55 years old p = 0.02) or the SA
involved a firearm or self-cutting (51.9%) versus those involving drugs
(23.7%); p = 0.006). After the SA, GPs managed 174 patients (54.2%),
more often (60%) when they provided care at home at the time of the SA,
p = 0.04; 1.87 [1.07; 3.35]. No other factor was associated with
management by GPs after the SA.
CONCLUSIONS:
The study faced limitations: data were not available for patients
managed solely by specialists during their SA and results may not be
generalisable to countries with a stronger gatekeeping system. We
concluded that GPs are involved in the management of patients at the
time of a SA for a third of patients. EDs are the major provider of care
at that time. Half patients consulted GPs after the SA and connections
between GPs and ED upon discharge should be improved.
Soumis le : vendredi 10 avril 2020 - 18:00:54
Fichier s12875-020-01126-9.pdf
Publication financée par une institution
Identifiants HAL Id : hal-02540233, version DOI : 10.1186/s12875-020-01126-9 PUBMED : 32213164 PUBMEDCENTRAL : PMC7098086
Collection INVS | UVSQ | IPLESP | SORBONNE-UNIVERSITE | SU-MEDECINE | UNIV-PARIS-SACLAY Citation
Nadia Younès, Mathieu Rivière, Frédéric Urbain, Romain Pons, Thomas Hanslik, et al.. Management in primary care at the time of a suicide attempt and its impact on care post-suicide attempt: an observational study in the French GP sentinel surveillance system. BMC Family Practice, BioMed Central, 2020, 21 (1), pp.55. ⟨10.1186/s12875-020-01126-9⟩. ⟨hal-02540233⟩
ETUDE RECHERCHE Dispositif VigilanS : connaissance et utilisation par les médecins généralistes du Calvados
Dispositif VigilanS : connaissance
et utilisation par les médecins généralistes du Calvados
Nolwenn Dohen
1
1
UNICAEN Santé - Université de Caen Normandie - UFR Santé
Résumé :
Introduction : problème de santé publique international, le suicide est
responsable d’un décès toutes les 40 secondes dans le monde. Avec près
de 8500 suicides en 2016 en France, la prévention du suicide est donc
une priorité nationale. Dans le but de diminuer le nombre de décès par
suicide et la récidive des tentatives, un dispositif de veille
post-hospitalière des suicidants, VigilanS, a été déployé en
Basse-Normandie. Les patients admis aux urgences du CHU de Caen pour
tentative de suicide sont inclus dans le programme de surveillance, et
peuvent bénéficier d’un système de recontact. Le médecin traitant est
prévenu de la mise en route du dispositif, via un courrier d’inclusion
de son patient. Le but de ce travail a été d’évaluer les médecins
généralistes du Calvados sur leur connaissance du dispositif et l’impact
de celui-ci sur leur pratique quotidienne. Matériel & méthodes :
nous avons réalisé une étude descriptive via l’envoi d’un questionnaire
anonyme à tous les médecins généralistes installés en libéral, dans le
Calvados. Résultats : il y a eu 226 retours de questionnaire, soit un
taux de participation de 39,5%. Parmi eux, 101 praticiens connaissaient
le dispositif, soit 45% de praticiens ayant participé à l’étude. Un lien
statistiquement significatif est mis en évidence en cas de présence
d’un suicidant dans la patientèle et la réception d'un courrier
d'inclusion. Seul 2,6% des praticiens ont changé leur pratique depuis
VigilanS. Conclusion : le dispositif est assez connu des praticiens mais
sous exploité. Pour une efficience optimale du dispositif, un travail
de communication devrait être impérativement envisagé auprès des
praticiens libéraux.
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02491989
Contributeur : Ufr Santé Unicaen <david.paris@unicaen.fr>
Soumis le : mercredi 26 février 2020 - 15:25:35
Dernière modification le : vendredi 10 avril 2020 - 01:41:08
Fichier DOHEN Nolwenn.pdf
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02491989
Contributeur : Ufr Santé Unicaen <david.paris@unicaen.fr>
Soumis le : mercredi 26 février 2020 - 15:25:35
Dernière modification le : vendredi 10 avril 2020 - 01:41:08
Fichier DOHEN Nolwenn.pdf
Identifiants HAL Id : dumas-02491989, version 1
Collections COMUE-NORMANDIE | DUMAS | UNICAEN | MEM-UNIV-CAEN
Citation Nolwenn Dohen. Dispositif VigilanS : connaissance et utilisation par les médecins généralistes du Calvados. Médecine humaine et pathologie. 2019. ⟨dumas-02491989⟩
Collections COMUE-NORMANDIE | DUMAS | UNICAEN | MEM-UNIV-CAEN
Citation Nolwenn Dohen. Dispositif VigilanS : connaissance et utilisation par les médecins généralistes du Calvados. Médecine humaine et pathologie. 2019. ⟨dumas-02491989⟩
ETUDE RECHERCHE Dispositifs de prévention et de postvention du suicide en prison mis en place par l’Administration Pénitentiaire française
Doi : 10.1016/j.amp.2020.02.007
a Département probation et criminologie, direction de la formation, école nationale d’administration pénitentiaire (ENAP), 440, avenue Michel-Serres, 47916 Agen cedex 9, France
b Institut psycho-judiciaire et de psychopathologie (IPJP), institute of forensic psychology and psychopathology, centre hospitalier de Cadillac, 10, avenue Joseph-Caussil, 33410 Cadillac, France
c Unité pour malades difficiles (UMD), pôle de psychiatrie médico-légale (PPML), centre hospitalier de Cadillac, 10, avenue Joseph-Caussil, 33410 Cadillac, France
*Auteur correspondant.
Résumé
Cela fait plus de cinquante ans que l’Administration Pénitentiaire (AP) française fait de la prévention des risques suicidaires en détention. Elle est sans doute l’une des administrations qui prend le mieux en compte ces risques aujourd’hui. Elle en a même fait l’une de ses priorités. Cela passe, d’une part, par l’élaboration d’un dispositif de formation initiale et continue sur cette thématique et, d’autre part, par la mise en place de mesures de prévention basées sur l’évaluation du potentiel suicidaire de toute personne arrivant en prison. Elle a ainsi mis en place des dispositifs de prévention et de postvention face au risque suicidaire qui lui sont propres. Si l’ensemble de ces mesures donnent des signes encourageant en termes de résultats, il n’en demeure pas moins qu’un certain nombre de décès par suicide en prison se produisent encore chaque année. Il est donc nécessaire pour l’AP de prendre également des mesures de postvention afin d’en diminuer au maximum l’impact psychologique sur la détention et sur les personnels directement concernés par la découverte d’un détenu suicidé.Le texte complet de cet article est disponible en PDF.
Plan
Introduction
Interview
Jean-Pierre Bouchard : Que sait-on de l’histoire du suicide en prison ?
Jean-Pierre Bouchard : Qu’est-ce qui justifie la mise en place par l’administration pénitentiaire des différents dispositifs pour prévenir le suicide des détenus ?
Jean-Pierre Bouchard : Quel état des lieux actuel peut-être fait à propos du suicide des détenus ?
Jean-Pierre Bouchard : Quels sont les dispositifs de prévention du suicide en milieu carcéral ? Comment cette prévention s’applique-t-elle ?
Jean-Pierre Bouchard : Comment est réalisée la postvention du suicide en milieu carcéral ?
En conclusion
Déclaration de liens d’intérêts
MANIFESTATION 28/04/2020 et 7/05 Lot (46) vidéoconférence formation le dispositif psychologique d’accompagnement des dirigeants
Accompagnement de l’APESA46 :
L’APESA 46 (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë) est une association lotoise qui met tout en œuvre pour accompagner les dirigeants en risque psychologique, y compris bien avant qu’ils ne se trouvent contraints à des procédures judiciaires. Pour ce faire, l’APESA s’appuie sur un réseau de psychologues couvrant tout le département et sur une centaine de lanceurs d’alertes (« sentinelles ») formés pour ce faire.
Dans ce contexte difficile, l’Etat et les chambres de commerce et de métiers ont mandaté l’APESA pour renforcer le dispositif psychologique d’accompagnement des dirigeants (artisans et commerçants / dirigeants d’entreprises commerciales) afin d’éviter tout drame.
Vous trouverez, en pièce jointe, la plaquette de présentation de l’APESA ainsi qu’un lien vers un reportage fait par France 3MP en mai (https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/lot/cahors/lot-association-au-chevet-entrepreneurs-souffrance-aigue-1672173.html ).
L’APESA46, a décidé, pour accroître le nombre de sentinelles, de mettre en place une vidéo-formation pour les volontaires qui souhaiteraient savoir ce qu’est la crise suicidaire, pour connaître les spécificités d’un dirigeant en cette situation, apprendre à déceler les symptômes de risques et connaitre le dispositif gratuit et confidentiel qui est proposé au dirigeant en souffrance.
Cette formation par vidéoconférence qui aura lieu le mardi 28 avril de 9 h à 12 h et pour s’y inscrire il suffit de cliquer sur ce lienhttps://extranet.apesa-france.com/fr/formation/inscription/180/NvqrM4ILlr '
Complet
Pour des raisons techniques, le nombre de participants est limité.
Coordonnées de l’APESA 46 :
Association APESA 46
Tribunal de commerce – Palais de Justice
Boulevard Gambetta – 46000 Cahors
apesa46.lot@gmail.com
Président : Bruno GIARD (Tel : 06 85 08 83 42).
Source http://gourdon.fr/spip.php?article1203
Complement
L’APESA du Lot : une aide psychologique à destination des chefs d’entreprise
L’APESA 46 (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë) est une association lotoise qui met tout en œuvre pour accompagner les dirigeants en risque psychologique, y compris bien avant qu’ils ne se trouvent contraints à des procédures judiciaires. Pour ce faire, l’APESA s’appuie sur un réseau de psychologues couvrant tout le département et sur une centaine de lanceurs d’alertes (« sentinelles ») formés pour ce faire.
Dans ce contexte difficile, l’Etat et les chambres de commerce et de métiers ont mandaté l’APESA pour renforcer le dispositif psychologique d’accompagnement des dirigeants (artisans et commerçants / dirigeants d’entreprises commerciales) afin d’éviter tout drame.
Vous trouverez, en pièce jointe, la plaquette de présentation de l’APESA ainsi qu’un lien vers un reportage fait par France 3MP en mai (https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/lot/cahors/lot-association-au-chevet-entrepreneurs-souffrance-aigue-1672173.html ).
L’APESA46, a décidé, pour accroître le nombre de sentinelles, de mettre en place une vidéo-formation pour les volontaires qui souhaiteraient savoir ce qu’est la crise suicidaire, pour connaître les spécificités d’un dirigeant en cette situation, apprendre à déceler les symptômes de risques et connaitre le dispositif gratuit et confidentiel qui est proposé au dirigeant en souffrance.
Cette formation par vidéoconférence qui aura lieu le mardi 28 avril de 9 h à 12 h et pour s’y inscrire il suffit de cliquer sur ce lien
Complet
Pour des raisons techniques, le nombre de participants est limité.
Coordonnées de l’APESA 46 :
Association APESA 46
Tribunal de commerce – Palais de Justice
Boulevard Gambetta – 46000 Cahors
apesa46.lot@gmail.com
Président : Bruno GIARD (Tel : 06 85 08 83 42).
Source http://gourdon.fr/spip.php?article1203
Complement
L’APESA du Lot : une aide psychologique à destination des chefs d’entreprise
Article créé le 21/04/2020
Mis à jour le 23/04/2020
L’association d’Aide Psychologique aux
Entrepreneurs en Souffrance Aiguë (APESA) agit, depuis 2017, dans le
Lot, auprès des dirigeants d’entreprise en détresse. Créée par les juges
du tribunal de commerce, les chambres de commerce et des métiers, ainsi
que les syndicats patronaux UEL et Maison de l’Artisan, l’APESA du Lot
est notamment présente auprès du tribunal de commerce de Cahors, parmi
les 55 juridictions concernées, en France.
Le dispositif mis en place par l’APESA, notamment par la formation de toute personne, acteur de proximité, en lien avec les dirigeants et sensibilisée à la problématique de la souffrance psychologique de cette population, permet de détecter les situations de tension ainsi que le risque suicidaire. Il permet également de susciter un contact avec le chef d’entreprise afin de lui proposer un accompagnement psychologique, le dispositif demeurant confidentiel et gratuit pour le dirigeant.
L’APESA du Lot a formé 140 « sentinelles », ces personnes en contact avec les dirigeants d’entreprise, tout au long de leur parcours professionnel et personnel, mais également lors des procédures judiciaires. Ils sont commerçants, artisans, interlocuteurs des chambres consulaires, comptables, avocats, huissiers, mandataires judiciaires, juges et auxiliaires de justice… et en mesure de détecter le risque suicidaire. Après accord formel du dirigeant et l’alerte déclenchée par la « sentinelle », la prise en charge du dirigeant par un psychologue se fait dans les six heures. Cinq séances de thérapie, qui souvent suffisent, sont prises en charge par l’association. Aujourd’hui, l’APESA du Lot travaille avec un réseau de 14 psychologues dans le département.
Dans le contexte sanitaire particulier, et les difficultés économiques liées, les chefs d’entreprise peuvent être fragilisés. Avec l’appui des chambres consulaires, le préfet du Lot a souhaité renforcer le dispositif existant. À ce titre, une formation d’une demi-journée, afin de mettre en place de nouvelles « sentinelles », permettra de comprendre comment repérer une personne en souffrance aiguë, déceler les facteurs des risques suicidaires et les signaux d’alerte les plus fréquents chez les chefs d’entreprise.
Par ailleurs, le préfet, la CCI et la CMA ont notoirement renforcé les moyens financiers de l’APESA du Lot pour que toutes les situations décelées puissent être prises en compte dans les meilleurs délais durant toute l’année 2020.
La formation est organisée en visioconférence le 28 avril de 9 h à 12 h. Elle est accessible depuis une connexion en télétravail ou un équipement personnel. Pour s’inscrire : https://extranet.apesa-france.com/fr/formation/inscription/180/NvqrM4ILlr.
À la suite d’un nombre important d’inscrits, une seconde session est proposée le jeudi 7 mai de 14h à 17h. Pour s’inscrire : https://extranet.apesa-france.com/fr/formation/inscription/192/mkti3e7aFg
Crédits photos : APESA France
Le dispositif mis en place par l’APESA, notamment par la formation de toute personne, acteur de proximité, en lien avec les dirigeants et sensibilisée à la problématique de la souffrance psychologique de cette population, permet de détecter les situations de tension ainsi que le risque suicidaire. Il permet également de susciter un contact avec le chef d’entreprise afin de lui proposer un accompagnement psychologique, le dispositif demeurant confidentiel et gratuit pour le dirigeant.
L’APESA du Lot a formé 140 « sentinelles », ces personnes en contact avec les dirigeants d’entreprise, tout au long de leur parcours professionnel et personnel, mais également lors des procédures judiciaires. Ils sont commerçants, artisans, interlocuteurs des chambres consulaires, comptables, avocats, huissiers, mandataires judiciaires, juges et auxiliaires de justice… et en mesure de détecter le risque suicidaire. Après accord formel du dirigeant et l’alerte déclenchée par la « sentinelle », la prise en charge du dirigeant par un psychologue se fait dans les six heures. Cinq séances de thérapie, qui souvent suffisent, sont prises en charge par l’association. Aujourd’hui, l’APESA du Lot travaille avec un réseau de 14 psychologues dans le département.
Dans le contexte sanitaire particulier, et les difficultés économiques liées, les chefs d’entreprise peuvent être fragilisés. Avec l’appui des chambres consulaires, le préfet du Lot a souhaité renforcer le dispositif existant. À ce titre, une formation d’une demi-journée, afin de mettre en place de nouvelles « sentinelles », permettra de comprendre comment repérer une personne en souffrance aiguë, déceler les facteurs des risques suicidaires et les signaux d’alerte les plus fréquents chez les chefs d’entreprise.
Par ailleurs, le préfet, la CCI et la CMA ont notoirement renforcé les moyens financiers de l’APESA du Lot pour que toutes les situations décelées puissent être prises en compte dans les meilleurs délais durant toute l’année 2020.
La formation est organisée en visioconférence le 28 avril de 9 h à 12 h. Elle est accessible depuis une connexion en télétravail ou un équipement personnel. Pour s’inscrire : https://extranet.apesa-france.com/fr/formation/inscription/180/NvqrM4ILlr.
À la suite d’un nombre important d’inscrits, une seconde session est proposée le jeudi 7 mai de 14h à 17h. Pour s’inscrire : https://extranet.apesa-france.com/fr/formation/inscription/192/mkti3e7aFg
Crédits photos : APESA France
mardi 21 avril 2020
Appel à contribution : Thème pour la prochaine soirée du Collectif Prévention Suicide 49 (Maine-et-Loire)
Thème pour la prochaine soirée du Collectif Prévention Suicide 49
"En attendant de pouvoir ressortir à nouveau, nous réfléchissons à notre prochaine soirée de prévention du suicide qui se tiendra en Février 2021. Et nous avons besoin de vous (qui ne pouvez pas sortir non plus, courage) !
Vous trouverez ci-dessous les 5 thèmes suggérés par le public participant à la dernière Journée Nationale de Prévention du Suicide.
Nous vous invitons à nous indiquer par votre vote, le thème que vous souhaiteriez voir aborder.
N'hésitez pas à nous suggérer des films correspondant aux thèmes ou un autre thème qui vous tiendrait à cœur. https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSe5-HBxNCZHW88QGrDhUZMixRgawig4uGZqlRNIWSE3ZqnZuQ/viewform?vc=0&c=0&w=1
Le Collectif Prévention Suicide 49 - preventionsuicide49@gmail.com
Vous trouverez ci-dessous les 5 thèmes suggérés par le public participant à la dernière Journée Nationale de Prévention du Suicide.
Nous vous invitons à nous indiquer par votre vote, le thème que vous souhaiteriez voir aborder.
N'hésitez pas à nous suggérer des films correspondant aux thèmes ou un autre thème qui vous tiendrait à cœur. https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSe5-HBxNCZHW88QGrDhUZMixRgawig4uGZqlRNIWSE3ZqnZuQ/viewform?vc=0&c=0&w=1
Le Collectif Prévention Suicide 49 - preventionsuicide49@gmail.com
SUISSE Suicide et assurances sociales
Suicide et assurances sociales
David Ionta
En Suisse, le suicide constitue la quatrième cause de mort précoce en termes d’années de vie potentielles perdues, après le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les accidents. Des actes suicidaires existent dans toutes les classes d’âge, chez les hommes comme chez les femmes et dans toutes les ca-tégories socio-économiques. Face à cette réalité sociétale, comment les principales branches de l’assurance sociale abordent-elles le problème du suicide ?
Catégories d’articles : Contributions Domaines juridiques : Droit des assurances sociales, Droit de la santé ;Euthanasie. Mort
David Ionta, Suicide et assurances sociales, in : Jusletter 30 mars 2020
Accès document https://assurances-sociales.info/wp-content/uploads/2020/03/Suicide-et-assurances-sociales-David-Ionta-Jusletter-2020-03-30.pdf
David Ionta
En Suisse, le suicide constitue la quatrième cause de mort précoce en termes d’années de vie potentielles perdues, après le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les accidents. Des actes suicidaires existent dans toutes les classes d’âge, chez les hommes comme chez les femmes et dans toutes les ca-tégories socio-économiques. Face à cette réalité sociétale, comment les principales branches de l’assurance sociale abordent-elles le problème du suicide ?
Catégories d’articles : Contributions Domaines juridiques : Droit des assurances sociales, Droit de la santé ;Euthanasie. Mort
David Ionta, Suicide et assurances sociales, in : Jusletter 30 mars 2020
Accès document https://assurances-sociales.info/wp-content/uploads/2020/03/Suicide-et-assurances-sociales-David-Ionta-Jusletter-2020-03-30.pdf
ETUDE RECHERCHE Intérêts d’un atelier de simulation avec des patients standardisés pour la formation à l’examen du risque suicidaire
Intérêts d’un atelier de simulation avec des patients standardisés pour la formation à l’examen du risque suicidaire - 08/04/20 Annales médico-psychologiques
Hugo Peyre a, ⁎ , Pierre A. Geoffroy b, Sarah Tebeka c, Pierre-François Ceccaldi d, Patrick Plaisance e
⁎Auteur correspondant. LSCP, département d’études cognitives, école normale supérieure, 29, rue d’Ulm, 75005 Paris, France.LSCP, département d’études cognitives, école normale supérieure29, rue d’UlmParis75005France
a Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, université Paris Diderot 7, hôpital Robert Debré, AP–HP, Paris, France
b Département de psychiatrie et d’addictologie Bichat-Beaujon, université Paris Diderot 7, hôpital Bichat, AP–HP, Paris, France
c Département de psychiatrie, université Paris Diderot 7, hôpital Louis Mourier, AP–HP, Colombes, France
d Service de gynécologie-obstétrique, université Paris Diderot 7, hôpital Beaujon, AP–HP, Clichy, France
e Service accueil et traitement des urgences, université Paris Diderot 7, hôpital Lariboisière, AP–HP, Clichy, France
Résumé
Objectifs
L’évaluation du risque suicidaire est une étape essentielle de l’entretien psychiatrique. Cependant, de nombreux médecins sont en difficultés ou redoutent d’interroger les patients sur leurs idées suicidaires. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt d’un atelier de simulation avec des patients standardisés pour améliorer les compétences des étudiants en médecine concernant l’examen du risque suicidaire.
Méthode
Tous les étudiants en DFASM2 de l’université Paris Diderot en stage de psychiatrie entre mars 2017 et juin 2019 (n=323) ont été invités à participer à un atelier de simulation sur la plateforme iLumens. Au cours de cet atelier, les étudiants (répartis en groupes de trois à cinq) ont réalisé trois entretiens avec des patients standardisés présentant des pathologies psychiatriques typiques (épisode dépressif caractérisé, Trouble Obsessionnel Compulsif, épisode maniaque avec caractéristiques psychotiques). Chaque étudiant a mené un entretien (dans certains groupes l’entretien a été mené par deux étudiants) et il a observé les deux autres entretiens derrière une vitre sans tain. Chaque entretien (durée=15minutes) a été suivi d’un débriefing (durée=15minutes) mené par un superviseur en présence du patient standardisé et de tous les étudiants du groupe. Avant et après l’atelier, les étudiants ont complété un questionnaire concernant leur difficulté et leur capacité perçues à interroger les patients sur leurs idées suicidaires (question principale, objectif pédagogique de l’atelier avec entraînement spécifique de l’étudiant) et sur leurs problèmes sexuels (question contrôle, qui n’était pas un des objectifs de l’atelier et donc sans entraînement spécifique de l’étudiant) (sur une échelle de Likert de 0 [non] à 10 [oui]). Ils ont également répondu à un questionnaire évaluant leur implication, leur satisfaction et l’apport théorique et pratique de l’atelier.
Résultats
Parmi les 323 étudiants contactés, 281 ont participé à l’atelier. L’atelier a significativement diminué la difficulté perçue à réaliser l’évaluation des idées suicidaires (d de Cohen=−0,54 ; p-value<0,001) et dans une moindre mesure des problèmes sexuels (d de Cohen=−0,32 ; p-value<0,001). L’atelier a modifié la capacité perçue par l’étudiant à réaliser un interrogatoire des idées suicidaires, mais pas des problèmes sexuels. Les étudiants étaient globalement impliqués dans l’atelier et satisfaits des apports théoriques et pratiques de l’atelier, ainsi que de son organisation.
Discussion
Cette étude fournit des arguments en faveur de l’intérêt pédagogique d’un atelier de simulation avec des patients standardisés pour améliorer les compétences des étudiants en médecine concernant l’évaluation du risque suicidaire.Le texte complet de cet article est disponible en PDF.
Mots clés : Apprentissage par simulation, Étudiant, Évaluation, Formation, Médecine, Risque suicidaire
Planlundi 20 avril 2020
ETUDE RECHERCHE INTERNATIONALE Association entre le reportage sur le suicide dans les médias et le suicide: revue systématique et méta-analyse
Y a-t-il plus de suicides après le suicide d’une célébrité ?
Niederkrotenthaler T & al. BMJ
18 mars 2020 Par Nathalie Barrès
Résumé d’articles
10 avr. 2020
À retenir
Les annonces par les médias du suicide d’une célébrité auraient un impact non négligeable puisqu’elles sont associées à une augmentation de 13% du risque de suicide et de 30% du risque de suicide par la même méthode, dans le mois qui suit au sein de la population générale. Pour juger de l’impact de cette association, en comparaison, les auteurs mentionnent que la crise financière de 2008 a été associée à une augmentation de 6% du taux de suicide dans le mois qui a suivi. Ces données renforcent les preuves de la nécessité d’une communication responsable et encadrée de la part des médias lorsqu’ils relatent de tels événements.
Protocole de l’étude
Une revue de la littérature a mis en évidence les études publiées jusqu’en septembre 2019 ayant évalué l’association entre le taux de suicide avant et après la communication par les médias du décès d’une célébrité par suicide. Les données de ces études ont ensuite été incluses dans une méta-analyse.
Quel est l’intérêt de cette étude ?
Ce phénomène encore appelé l’effet Werther du nom de protagoniste principal du roman de Goethe paru en 1774, les Souffrances du jeune Werthermettant en scène le suicide d’un jeune homme. Une vague de suicide a pu être constatée à la sortie de cet ouvrage. La reconnaissance de ce phénomène a conduit les organisations de santé mentale et de prévention du suicide, ainsi que l’OMS a établir des recommandations pour les médias lors de la diffusion d’informations sur le suicide de célébrités. Ces recommandations soulignent l’importance de rappeler le rôles des maladies mentales traitables, les rappels des moyens et des lieux d’aide aux personnes ayant des pensées suicidaires, ainsi qu’un message d’espoir valorisant le côté évitable de l’acte. Cependant, de nombreux médias n’en tiennent pas compte arguant que les niveaux de preuves de ces associations sont insuffisants, d’où l’intérêt d’une méta-analyse.
Principaux résultats
Au total les données de 20 études jugées comme à risque de biais modéré ont été incluses dans la méta-analyse. Les résultats montrent :
Qu’il n’y aurait pas d’augmentation significative du taux de suicide suite à l’annonce par les médias du suicide d’une personne non publiquement connue. La durée médiane du suivi dans les études en question était très courte.
En revanche l’annonce du suicide d’une célébrité augmenterait de 13% (ratio de taux poolée 1,13 [1,08-1,18], p<0,001) le risque de suicide dans la population générale au cours des 28 jours suivants l’annonce.
Le fait de communiquer sur la méthode de suicide utilisée par la célébrité augmentait de 30% (ratio de taux poolé 1,30 [1,18-1,44], p<0,001) les suicides par cette même méthode.
Principales limitations
Forte hétérogénéité entre les études incluses.
Voir l'abstract
Références
Disclaimer
Niederkrotenthaler T, Braun M, Pirkis J, Till B, Stack S, Sinyor M, Tran US, Voracek M, Cheng Q, Arendt F, Scherr S, Yip PSF, Spittal MJ. Association between suicide reporting in the media and suicide: systematic review and meta-analysis. BMJ. 2020;368:m575. doi: 10.1136/bmj.m575. PMID: 32188637
https://www.univadis.fr/viewarticle/y-a-t-il-plus-de-suicides-apres-le-suicide-d-une-celebrite-717254?
Niederkrotenthaler T & al. BMJ
18 mars 2020 Par Nathalie Barrès
Résumé d’articles
10 avr. 2020
À retenir
Les annonces par les médias du suicide d’une célébrité auraient un impact non négligeable puisqu’elles sont associées à une augmentation de 13% du risque de suicide et de 30% du risque de suicide par la même méthode, dans le mois qui suit au sein de la population générale. Pour juger de l’impact de cette association, en comparaison, les auteurs mentionnent que la crise financière de 2008 a été associée à une augmentation de 6% du taux de suicide dans le mois qui a suivi. Ces données renforcent les preuves de la nécessité d’une communication responsable et encadrée de la part des médias lorsqu’ils relatent de tels événements.
Protocole de l’étude
Une revue de la littérature a mis en évidence les études publiées jusqu’en septembre 2019 ayant évalué l’association entre le taux de suicide avant et après la communication par les médias du décès d’une célébrité par suicide. Les données de ces études ont ensuite été incluses dans une méta-analyse.
Quel est l’intérêt de cette étude ?
Ce phénomène encore appelé l’effet Werther du nom de protagoniste principal du roman de Goethe paru en 1774, les Souffrances du jeune Werthermettant en scène le suicide d’un jeune homme. Une vague de suicide a pu être constatée à la sortie de cet ouvrage. La reconnaissance de ce phénomène a conduit les organisations de santé mentale et de prévention du suicide, ainsi que l’OMS a établir des recommandations pour les médias lors de la diffusion d’informations sur le suicide de célébrités. Ces recommandations soulignent l’importance de rappeler le rôles des maladies mentales traitables, les rappels des moyens et des lieux d’aide aux personnes ayant des pensées suicidaires, ainsi qu’un message d’espoir valorisant le côté évitable de l’acte. Cependant, de nombreux médias n’en tiennent pas compte arguant que les niveaux de preuves de ces associations sont insuffisants, d’où l’intérêt d’une méta-analyse.
Principaux résultats
Au total les données de 20 études jugées comme à risque de biais modéré ont été incluses dans la méta-analyse. Les résultats montrent :
Qu’il n’y aurait pas d’augmentation significative du taux de suicide suite à l’annonce par les médias du suicide d’une personne non publiquement connue. La durée médiane du suivi dans les études en question était très courte.
En revanche l’annonce du suicide d’une célébrité augmenterait de 13% (ratio de taux poolée 1,13 [1,08-1,18], p<0,001) le risque de suicide dans la population générale au cours des 28 jours suivants l’annonce.
Le fait de communiquer sur la méthode de suicide utilisée par la célébrité augmentait de 30% (ratio de taux poolé 1,30 [1,18-1,44], p<0,001) les suicides par cette même méthode.
Principales limitations
Forte hétérogénéité entre les études incluses.
Voir l'abstract
Références
Disclaimer
Niederkrotenthaler T, Braun M, Pirkis J, Till B, Stack S, Sinyor M, Tran US, Voracek M, Cheng Q, Arendt F, Scherr S, Yip PSF, Spittal MJ. Association between suicide reporting in the media and suicide: systematic review and meta-analysis. BMJ. 2020;368:m575. doi: 10.1136/bmj.m575. PMID: 32188637
https://www.univadis.fr/viewarticle/y-a-t-il-plus-de-suicides-apres-le-suicide-d-une-celebrite-717254?
Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) Dossier documentaire Suicides et tentatives de suicide
Dossier documentaire Suicides et tentatives de suicide
Dans le cadre de la convention entre l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) et l’Observatoire Régional de la Santé Océan Indien (ORS OI) concernant sa mission d’observation, l’ORS met à disposition des données et des informations sur la santé à La Réunion et à Mayotte. Le programme 2020 prévoit la diffusion de dossiers documentaires sur des thématiques de santé à La Réunion et à Mayotte. La vingt-cinquième édition des dossiers documentaires concerne les suicides et tentatives de suicide.
L’objectif de ce tableau de bord est de présenter différentes références sur la thématique des suicides et tentatives de suicide, au niveau national, à La Réunion et à Mayotte :
les plans, une bibliographie (rapports, études, articles, guides),
une sélection d’autres ressources disponibles (sites internet, revue de presse locale, annuaires).ORSOI DDOC suicides 2020
https://www.ors-ocean-indien.org/dossier-documentaire-suicides-et-tentatives-de-suicide,478.html
Dans le cadre de la convention entre l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) et l’Observatoire Régional de la Santé Océan Indien (ORS OI) concernant sa mission d’observation, l’ORS met à disposition des données et des informations sur la santé à La Réunion et à Mayotte. Le programme 2020 prévoit la diffusion de dossiers documentaires sur des thématiques de santé à La Réunion et à Mayotte. La vingt-cinquième édition des dossiers documentaires concerne les suicides et tentatives de suicide.
L’objectif de ce tableau de bord est de présenter différentes références sur la thématique des suicides et tentatives de suicide, au niveau national, à La Réunion et à Mayotte :
les plans, une bibliographie (rapports, études, articles, guides),
une sélection d’autres ressources disponibles (sites internet, revue de presse locale, annuaires).ORSOI DDOC suicides 2020
https://www.ors-ocean-indien.org/dossier-documentaire-suicides-et-tentatives-de-suicide,478.html
jeudi 16 avril 2020
ARS PAYS DE LA LOIRE Annuaires MàJ
Annuaires
Date de publication 11 février 2020 et avril 2020
Les annuaires mis à disposition sur cette page ont pour but de recenser les acteurs ressources du territoire sur différentes thématiques. Ce service a vocation à être enrichi sur les différents champs d'intervention de l'ARS Pays de la Loire et de ses partenaires.
Avec en moyenne 700 décès par an, les Pays de la Loire se placent parmi les régions les plus touchées par le suicide.
L’Agence régionale de santé Pays de la Loire et l’Association Régionale des Caisses de Mutualité Sociale Agricole des Pays de la Loire sont particulièrement attachées à agir ensemble dans la lutte contre le suicide.
Ce partenariat se traduit notamment par :
un contrat sur l’organisation de sessions de formation au repérage de la crise suicidaire,
une rencontre annuelle d’échanges de pratiques réalisée successivement dans les différents départements,
ces annuaires des ressources régionales en matière de prévention du suicide.
Afin de permettre l’actualisation annuelle des données figurant dans ce document, nous avons choisi de proposer un format dématérialisé sur nos sites institutionnels et ceux des partenaires qui en formuleront le voeu.
Vos commentaires et remarques pour les enrichir sont les bienvenus.
Si ces annuaires participent à améliorer la coordination, le repérage et la prise en charge du risque suicidaire en Pays de la Loire, alors notre objectif partagé sera atteint.
Annuaire des acteurs ressources suicide LOIRE-ATLANTIQUE (pdf, 679.52 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide MAINE-ET-LOIRE (pdf, 619.78 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide MAYENNE (pdf, 559.54 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide SARTHE (pdf, 619.9 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide VENDÉE (pdf, 608.65 Ko)
Date de publication 11 février 2020 et avril 2020
Les annuaires mis à disposition sur cette page ont pour but de recenser les acteurs ressources du territoire sur différentes thématiques. Ce service a vocation à être enrichi sur les différents champs d'intervention de l'ARS Pays de la Loire et de ses partenaires.
Avec en moyenne 700 décès par an, les Pays de la Loire se placent parmi les régions les plus touchées par le suicide.
L’Agence régionale de santé Pays de la Loire et l’Association Régionale des Caisses de Mutualité Sociale Agricole des Pays de la Loire sont particulièrement attachées à agir ensemble dans la lutte contre le suicide.
Ce partenariat se traduit notamment par :
un contrat sur l’organisation de sessions de formation au repérage de la crise suicidaire,
une rencontre annuelle d’échanges de pratiques réalisée successivement dans les différents départements,
ces annuaires des ressources régionales en matière de prévention du suicide.
Afin de permettre l’actualisation annuelle des données figurant dans ce document, nous avons choisi de proposer un format dématérialisé sur nos sites institutionnels et ceux des partenaires qui en formuleront le voeu.
Vos commentaires et remarques pour les enrichir sont les bienvenus.
Si ces annuaires participent à améliorer la coordination, le repérage et la prise en charge du risque suicidaire en Pays de la Loire, alors notre objectif partagé sera atteint.
Annuaire des acteurs ressources suicide LOIRE-ATLANTIQUE (pdf, 679.52 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide MAINE-ET-LOIRE (pdf, 619.78 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide MAYENNE (pdf, 559.54 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide SARTHE (pdf, 619.9 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide VENDÉE (pdf, 608.65 Ko)
jeudi 9 avril 2020
ETUDE RECHERCHE Des tentatives de suicide à leur prise en charge à l'hôpital : une sociologie des urgences
Des tentatives de suicide à leur prise en charge à l'hôpital : une sociologie des urgences
Soumis le : lundi 23 mars 2020 - 09:09:10
Fichier
va_Pisu_Florian.pdf
Version validée par le jury (STAR)
Florian Pisu
1
1
CERMES3 - UM 7 (UMR 8211 / U988) - CERMES3 -
Centre de recherche Médecine, sciences, santé, santé mentale, société
Résumé : Cette
thèse a pour objectif de rendre compte des ressorts contemporains de la
suicidalité en France. Ce travail a été pensé dans une double
perspective. D'une part, il s'est agi d'analyser la dynamique propre aux
conduites suicidaires, en questionnant autant les motifs que les causes
qui suscitent ces conduites. D'autre part, il a été question d'étudier
l'organisation de leur prise en charge médicale, en s'intéressant au
fonctionnement des services d'urgences qui accueillent la majorité des
tentatives de suicide connues. Ces deux axes d'investigation ont été
pensés de façon complémentaire, si bien que l'approche théorique et
méthodologique qui organise cette démarche lie intimement la
compréhension des conduites suicidaires avec celle de son traitement
médical. La lecture que nous proposons ici consiste à penser la
suicidalité, ainsi que sa prise en charge, à travers les transformations
normatives des sociétés contemporaines. Ces transformations sont
caractérisées par l'affirmation et la valorisation inédite d'un certain
type de relation sociale, faisant de la capacité d'autodétermination
individuelle et de l'accomplissement personnel une référence centrale
pour orienter l'action. L'autonomie, l'indépendance, l'authenticité et
la responsabilité seraient ainsi inscrites dans nos pratiques les plus
communes, de sorte qu'elles sont devenues un principe du fonctionnement
des rapports sociaux et de la mesure de la valeur de chacun. Cette
individualisation recompose les zones de tensions que les acteurs sont
tenus de résoudre en contexte, selon leurs ressources propres, et au
risque pour eux, parfois, d'y perdre toute possibilité d'agir. C'est
donc l'esquisse d'une nouvelle économie du suicide et des tentatives de
suicide que nous avons souhaité mettre en lumière. Pour ce faire, nous
avons mis en place une ethnographie des services d'urgences générales et
psychiatriques, visant à analyser le déroulé de la prise en charge des
tentatives de suicide au décours du geste suicidaire. Cette démarche
vise à saisir la manière par laquelle les conduites suicidaires
s'inscrivent dans la logique qui préside à l'univers médical, hypothèse
étant faite ici que les tensions suscitées par l'autonomie se rejouent
précisément dans cette rencontre singulière et incertaine entre
suicidalité et soin.
Soumis le : lundi 23 mars 2020 - 09:09:10
Fichier
va_Pisu_Florian.pdf
Version validée par le jury (STAR)
ETUDE RECHERCHE NLP appliquée à la détection d'intention de suicide en ligne
NLP Applied to Online Suicide Intention Detection
Mathieu Guidère
1, 2, 3
1
CESP - Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations
2
SMSP - U1178 - Santé mentale et santé publique
3
U1178 Inserm - Equipe OUTRE-MER (IPSOM)
SMSP - U1178 - Santé mentale et santé publique
Abstract : Combining linguistic
data and behavioral sciences, we use NLP to implement machine learning
and inspect social media in a suicide surveillance system. We have
conducted prospective studies to understand the linguistic expressions,
and discourse features of suicidal subjects. The goal of this research
was to build a machine learning processing using the linguistic
characteristics. To achieve this, we applied machine learning
classifiers on linguistic data captured from heterogeneous sources
(blogs, websites, forums, social networks, etc.). The captured data were
then used for training machine on information extraction in order to
identify linguistic markers of suicide. In this paper, we provide an
overview of the automated tracking and monitoring system for suicidal
ideation and risk, which draws on predictive linguistics methods and
techniques, based on a large sample of suicide messages posted online.
https://www.hal.inserm.fr/inserm-02521389
Contributeur : Mathieu Guidere <mathieu.guidere@inserm.fr>
Soumis le : vendredi 27 mars 2020 - 13:26:09
Dernière modification le : dimanche 29 mars 2020 - 01:40:51
Contributeur : Mathieu Guidere <mathieu.guidere@inserm.fr>
Soumis le : vendredi 27 mars 2020 - 13:26:09
Dernière modification le : dimanche 29 mars 2020 - 01:40:51
ETUDE RECHERCHE Points de vue d'adolescents ayant réalisé un passage à l'acte suicidaire : quelles attentes ont-ils de leur relation à leur médecin traitant
Points de vue d'adolescents ayant réalisé un passage à l'acte suicidaire : quelles attentes ont-ils de leur relation à leur médecin traitant
Géraldine Novoa 1
1 AMU MED - Aix-Marseille Université - Faculté de médecine
Résumé : Introduction : en France, le suicide constitue la seconde cause de mortalité chez les adolescents, en faisant un problème majeur de santé publique. L’objectif de recherche de ce travail consiste à analyser à travers le vécu d’adolescents ayant réalisé un passage à l’acte suicidaire, leurs attentes vis-à-vis de leur médecin généraliste, en matière de relation et de prise en charge. Matériel et Méthode : une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été menée auprès d’adolescents pris en charge initialement pour une tentative de suicide au C.H.U de Nîmes. Résultats : dix adolescents âgés de 13 à 18 ans ont été rencontrés. L’analyse thématique a permis de répondre à l’objectif principal. Les adolescents attendent de leur médecin traitant une écoute empathique et sans jugement, ils souhaitent être reçus seuls en consultation et dans le respect du secret médical. Le médecin généraliste doit rechercher derrière un motif de consultation somatique des demandes secondaires et rappeler ses fonctions de prise en charge somatique mais aussi psychologique ou relationnelle. Conclusion : le médecin généraliste peut représenter une personne ressource pour son patient adolescent en situation de souffrance psychologique. L’ancienneté de la relation est pour cela un atout majeur. L’instauration d’une consultation semestrielle pourrait permettre d’améliorer la relation médecin-adolescent et de favoriser le dialogue.
Accès document THESE NOVOA.pdf Fichiers produits par l'(les) auteur(s
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02517075
Contributeur : Faculté de Médecine Amu <florence.blanchard@univ-amu.fr>
Soumis le : mardi 24 mars 2020
Géraldine Novoa 1
1 AMU MED - Aix-Marseille Université - Faculté de médecine
Résumé : Introduction : en France, le suicide constitue la seconde cause de mortalité chez les adolescents, en faisant un problème majeur de santé publique. L’objectif de recherche de ce travail consiste à analyser à travers le vécu d’adolescents ayant réalisé un passage à l’acte suicidaire, leurs attentes vis-à-vis de leur médecin généraliste, en matière de relation et de prise en charge. Matériel et Méthode : une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été menée auprès d’adolescents pris en charge initialement pour une tentative de suicide au C.H.U de Nîmes. Résultats : dix adolescents âgés de 13 à 18 ans ont été rencontrés. L’analyse thématique a permis de répondre à l’objectif principal. Les adolescents attendent de leur médecin traitant une écoute empathique et sans jugement, ils souhaitent être reçus seuls en consultation et dans le respect du secret médical. Le médecin généraliste doit rechercher derrière un motif de consultation somatique des demandes secondaires et rappeler ses fonctions de prise en charge somatique mais aussi psychologique ou relationnelle. Conclusion : le médecin généraliste peut représenter une personne ressource pour son patient adolescent en situation de souffrance psychologique. L’ancienneté de la relation est pour cela un atout majeur. L’instauration d’une consultation semestrielle pourrait permettre d’améliorer la relation médecin-adolescent et de favoriser le dialogue.
Accès document THESE NOVOA.pdf Fichiers produits par l'(les) auteur(s
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02517075
Contributeur : Faculté de Médecine Amu <florence.blanchard@univ-amu.fr>
Soumis le : mardi 24 mars 2020
samedi 4 avril 2020
ETUDE RECHERCHE SUISSE ASSIP: thérapie courte pour la prévention des récidives après tentative de suicide
Formation postgraduée et continue du point de vue de la relève
ASSIP: nouveau concept de thérapie chez les patients suicidaires
DOI: https://doi.org/10.4414/phc-f.2020.10201
Date de publication: 01.04.2020
Prim Hosp Care Med Int Gen. 2020;20(04):139-140
Céline Faeh
Masterstudentin Humanmedizin Universität Bern
Les approches thérapeutiques courantes après une tentative de suicide sont bien connues, mais le taux de récidive est extrêmement élevé. Un nouveau programme d’intervention courte s’attaque à cette problématique. «Avec une réduction des tentatives de suicide de 80%, les thérapeutes formés tentent d’aider les patients concernés», tel est l’un des messages clés de l’exposé tenu par le Prof. Katja Cattapan, directrice médicale adjointe et médecin-chef au Sanatorium Kilchberg, à l’occasion du congrès d’automne de la SSMIG en Suisse orientale. Ci-après, nous présentons les principaux points de cet exposé.
Introduction
Les tentatives de suicide sont devenues un motif de consultation très fréquent. Ce n’est pas un hasard. De nombreuses maladies psychiatriques, telles que les dépressions, les troubles de la personnalité ou les psychoses, sont associées à un risque de tentative de suicide et de suicide. Les patients ayant déjà fait une tentative de suicide sont particulièrement à risque. Afin de réduire ce risque accru, un traitement spécifique a été développé par une équipe de chercheurs bernois.
ASSIP
La thérapie courte pour la prévention des récidives après tentative de suicide «Attempted Suicide Short InterventionProgram» (ASSIP) a pour objectif de réduire le risque de récidive chez les patients ayant déjà fait des tentatives de suicide. Dans le cadre de cette thérapie, le thérapeute formé à l’approche ASSIP mène un entretien avec le patient dans un contexte défini, et l’entretien est filmé. Lors d’une deuxième séance, cet enregistrement vidéo est analysé ensemble par le thérapeute et le patient. Lors d’une troisième séance, le thérapeute et le patient tentent ensemble de déterminer les schémas et processus qui précèdent une crise suicidaire et d’élaborer des mesures comportementales préventives. A ce moment-là, ces mesures sont consignées par écrit pour le patient. Ensuite, si le patient le souhaite, un contact personnalisé par lettre est maintenu sur une période de deux ans.
Le risque de récidive est réduit de 80%
Cependant, de tels groupes d’intervention n’existent pas uniquement au Sanatorium Kilchberg. De nouvelles offres sont aussi sans cesse proposées à Soleure (clinique psychiatrique), Berne (services psychiatriques universitaires et clinique privée Wyss) et Zurich (services psychiatriques universitaires, clinique universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et mise en place en cours à la clinique privée Clienia Schlössli). «Une étude de 2016 [1] a même montré qu’une intervention ASSIP réduisait le risque de récidive de tentative de suicide de 80%», selon le Prof. Cattapan.
Une intervention à domicile est possible
Tous les patients ne sont pas favorables à une intervention en clinique psychiatrique. Beaucoup se sentent mieux à la maison dans leur environnement personnel et préfèrent dès lors être pris en charge dans ce cadre. Cela ne pose pas de problème. Le traitement à domicile est déjà possible dans de nombreuses villes de Suisse pour les patients qui souhaitent en bénéficier après une tentative de suicide. Un traitement aigu à domicile est déjà proposé à Lausanne, Zurich, Lucerne, dans le Tessin et en Argovie. «Toutefois, les auteurs de l’étude ont également montré les limites du traitement à domicile», a expliqué le Prof. Cattapan. «Lors d’une intervention à domicile, les proches sont souvent fortement impliqués. Qui plus est, moins d’offres spéciales sont possibles à domicile. S’y ajoute le fait qu’un traitement à domicile peut être perçu comme intrusif par les patients». Par ailleurs, le financement des offres de traitement à domicile n’est pas encore réglementé de façon uniforme par rapport aux formes de traitement stationnaires. Le traitement à domicile présente toutefois de nombreux aspects positifs. La focalisation sur le milieu social et la collaboration avec les proches occupent clairement l’avant-plan dans cette méthode. Le traitement à domicile est également approprié pour les patients qui ont du mal à vivre en communauté dans un service hospitalier.
Test ABCB1 – un traitement plus efficace de la dépression en tant qu’étape vers la médecine personnalisée
Les antidépresseurs peuvent permettre de remettre de l’ordre dans la vie d’un patient. Mais quel est le médicament approprié pour mon patient? Un nouveau procédé diagnostique de génétique moléculaire promet une réponse à cette question. Tous les patients ne réagissent pas de la même manière à un antidépresseur, ce qui est entre autres dû au gène ABCB1, qui code pour la molécule gardienne glycoprotéine P (P-gp) localisée dans la barrière hémato-encéphalique. Son génotype détermine si un antidépresseur peut ou non franchir la barrière hémato-encéphalique, car ces médicaments sont des substrats de la glycoprotéine P. Le nouveau test sanguin ABCB1 renseigne quant au médicament approprié et au dosage approprié [2]. Cela est avant tout utile pour les médicaments listés dans l’encadré 1. Les environs 248 francs que coûte le test ne sont pas pris en charge de façon standard par la caisse-maladie, car les études disponibles sont encore confuses. Outre la molécule gardienne, il existe de nombreux autres facteurs qui influencent considérablement l’action des antidépresseurs. D’après les études actuellement disponibles, la détermination de la concentration de médicament dans le sang fournit davantage de renseignements cliniques que le test ABCB1.
Encadré 1: Pour quels médicaments un test génétique peut-il être utile?
Test génétique indiqué pour les substrats de la glycoprotéine P:
Paroxétine, citalopram, escitalopram, venlafaxine, amitriptyline, N-oxyde d’amitriptyline, nortriptyline, trimipramine, sertraline, vortioxétine, lévomilnacipran, vilazodone, hypericum (millepertuis)
Test génétique non indiqué pour les non-substrats de la glycoprotéine P:
Fluoxétine, mirtazapine, agomélatine, bupropion
Ainsi, il est toujours conseillé de se demander si un tel test génétique, un traitement à domicile ou une intervention ASSIP est profitable ou non chez un patient donné. C’est uniquement de cette manière qu’il est possible, dans la médecine actuelle, de trouver une approche individuelle adaptée à nos patients, qui nous rapproche un peu plus de la médecine personnalisée.
https://primary-hospital-care.ch/fr/article/doi/phc-f.2020.10201
ASSIP: nouveau concept de thérapie chez les patients suicidaires
DOI: https://doi.org/10.4414/phc-f.2020.10201
Date de publication: 01.04.2020
Prim Hosp Care Med Int Gen. 2020;20(04):139-140
Céline Faeh
Masterstudentin Humanmedizin Universität Bern
Les approches thérapeutiques courantes après une tentative de suicide sont bien connues, mais le taux de récidive est extrêmement élevé. Un nouveau programme d’intervention courte s’attaque à cette problématique. «Avec une réduction des tentatives de suicide de 80%, les thérapeutes formés tentent d’aider les patients concernés», tel est l’un des messages clés de l’exposé tenu par le Prof. Katja Cattapan, directrice médicale adjointe et médecin-chef au Sanatorium Kilchberg, à l’occasion du congrès d’automne de la SSMIG en Suisse orientale. Ci-après, nous présentons les principaux points de cet exposé.
Introduction
Les tentatives de suicide sont devenues un motif de consultation très fréquent. Ce n’est pas un hasard. De nombreuses maladies psychiatriques, telles que les dépressions, les troubles de la personnalité ou les psychoses, sont associées à un risque de tentative de suicide et de suicide. Les patients ayant déjà fait une tentative de suicide sont particulièrement à risque. Afin de réduire ce risque accru, un traitement spécifique a été développé par une équipe de chercheurs bernois.
ASSIP
La thérapie courte pour la prévention des récidives après tentative de suicide «Attempted Suicide Short InterventionProgram» (ASSIP) a pour objectif de réduire le risque de récidive chez les patients ayant déjà fait des tentatives de suicide. Dans le cadre de cette thérapie, le thérapeute formé à l’approche ASSIP mène un entretien avec le patient dans un contexte défini, et l’entretien est filmé. Lors d’une deuxième séance, cet enregistrement vidéo est analysé ensemble par le thérapeute et le patient. Lors d’une troisième séance, le thérapeute et le patient tentent ensemble de déterminer les schémas et processus qui précèdent une crise suicidaire et d’élaborer des mesures comportementales préventives. A ce moment-là, ces mesures sont consignées par écrit pour le patient. Ensuite, si le patient le souhaite, un contact personnalisé par lettre est maintenu sur une période de deux ans.
Le risque de récidive est réduit de 80%
Cependant, de tels groupes d’intervention n’existent pas uniquement au Sanatorium Kilchberg. De nouvelles offres sont aussi sans cesse proposées à Soleure (clinique psychiatrique), Berne (services psychiatriques universitaires et clinique privée Wyss) et Zurich (services psychiatriques universitaires, clinique universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et mise en place en cours à la clinique privée Clienia Schlössli). «Une étude de 2016 [1] a même montré qu’une intervention ASSIP réduisait le risque de récidive de tentative de suicide de 80%», selon le Prof. Cattapan.
Une intervention à domicile est possible
Tous les patients ne sont pas favorables à une intervention en clinique psychiatrique. Beaucoup se sentent mieux à la maison dans leur environnement personnel et préfèrent dès lors être pris en charge dans ce cadre. Cela ne pose pas de problème. Le traitement à domicile est déjà possible dans de nombreuses villes de Suisse pour les patients qui souhaitent en bénéficier après une tentative de suicide. Un traitement aigu à domicile est déjà proposé à Lausanne, Zurich, Lucerne, dans le Tessin et en Argovie. «Toutefois, les auteurs de l’étude ont également montré les limites du traitement à domicile», a expliqué le Prof. Cattapan. «Lors d’une intervention à domicile, les proches sont souvent fortement impliqués. Qui plus est, moins d’offres spéciales sont possibles à domicile. S’y ajoute le fait qu’un traitement à domicile peut être perçu comme intrusif par les patients». Par ailleurs, le financement des offres de traitement à domicile n’est pas encore réglementé de façon uniforme par rapport aux formes de traitement stationnaires. Le traitement à domicile présente toutefois de nombreux aspects positifs. La focalisation sur le milieu social et la collaboration avec les proches occupent clairement l’avant-plan dans cette méthode. Le traitement à domicile est également approprié pour les patients qui ont du mal à vivre en communauté dans un service hospitalier.
Test ABCB1 – un traitement plus efficace de la dépression en tant qu’étape vers la médecine personnalisée
Les antidépresseurs peuvent permettre de remettre de l’ordre dans la vie d’un patient. Mais quel est le médicament approprié pour mon patient? Un nouveau procédé diagnostique de génétique moléculaire promet une réponse à cette question. Tous les patients ne réagissent pas de la même manière à un antidépresseur, ce qui est entre autres dû au gène ABCB1, qui code pour la molécule gardienne glycoprotéine P (P-gp) localisée dans la barrière hémato-encéphalique. Son génotype détermine si un antidépresseur peut ou non franchir la barrière hémato-encéphalique, car ces médicaments sont des substrats de la glycoprotéine P. Le nouveau test sanguin ABCB1 renseigne quant au médicament approprié et au dosage approprié [2]. Cela est avant tout utile pour les médicaments listés dans l’encadré 1. Les environs 248 francs que coûte le test ne sont pas pris en charge de façon standard par la caisse-maladie, car les études disponibles sont encore confuses. Outre la molécule gardienne, il existe de nombreux autres facteurs qui influencent considérablement l’action des antidépresseurs. D’après les études actuellement disponibles, la détermination de la concentration de médicament dans le sang fournit davantage de renseignements cliniques que le test ABCB1.
Encadré 1: Pour quels médicaments un test génétique peut-il être utile?
Test génétique indiqué pour les substrats de la glycoprotéine P:
Paroxétine, citalopram, escitalopram, venlafaxine, amitriptyline, N-oxyde d’amitriptyline, nortriptyline, trimipramine, sertraline, vortioxétine, lévomilnacipran, vilazodone, hypericum (millepertuis)
Test génétique non indiqué pour les non-substrats de la glycoprotéine P:
Fluoxétine, mirtazapine, agomélatine, bupropion
Ainsi, il est toujours conseillé de se demander si un tel test génétique, un traitement à domicile ou une intervention ASSIP est profitable ou non chez un patient donné. C’est uniquement de cette manière qu’il est possible, dans la médecine actuelle, de trouver une approche individuelle adaptée à nos patients, qui nous rapproche un peu plus de la médecine personnalisée.
https://primary-hospital-care.ch/fr/article/doi/phc-f.2020.10201
Santé mentale en Île-de-France Rôle clé des médecins généralistes dans le repérage et la prise en charge des patients
Santé mentale en Île-de-France
Rôle clé des médecins généralistes dans le repérage et la prise en charge des patients
02 avril 2020
https://www.ors-idf.org*
Le médecin généraliste est le premier professionnel consulté par les personnes pensant souffrir de troubles mentaux. De ce fait, il est un acteur clé dans le repérage et la prise en charge de ces patients. D’après l’OMS, une personne sur quatre sera concernée par un trouble de santé mentale dans sa vie. Les données actuelles montrent d’ailleurs qu'environ 27 % de la population adulte de l'Union européenne est ou a été affectée par au moins un trouble de santé mentale au cours des 12 derniers mois.
Ce Focus santé, à partir d’une revue de la littérature, examine la place qu’occupe le médecin généraliste dans la détection des troubles de santé mentale et sa place dans l’organisation des soins de santé mentale en France et s’attache en particulier à la situation de l’Île-de-France. Il propose également des indicateurs qui permettraient un suivi de l’activité en santé mentale des médecins généralistes.
Parmi les éléments marquants :
L’organisation des soins psychiatriques est complexe et le médecin généraliste pallie souvent un manque de moyens du secteur ;
L’analyse des données de remboursement des psychotropes prescrits par les médecins généralistes aux Franciliens met en évidence l’importance des troubles mentaux dans leur activité de généraliste ; Un patient sur quatre de la patientèle du médecin généraliste est concerné par un trouble de santé mentale;
L’activité en santé mentale des médecins généralistes est peu valorisée et ils rencontrent des difficultés dans la mise en place de soins optimaux ;
Les patients ayant des troubles mentaux ont moins recours à des soins somatiques, une meilleure coordination entre médecins (généralistes et spécialistes de santé mentale) devrait améliorer la prise en charge tant physique que psychique ;
Des indicateurs de suivi de l’activité en santé mentale des médecins généralistes permettraient d’améliorer leur positionnement dans le système de soins en santé mentale.
Télécharger
https://www.ors-idf.org/nos-travaux/publications/sante-mentale-en-ile-de-france.html
Rôle clé des médecins généralistes dans le repérage et la prise en charge des patients
02 avril 2020
https://www.ors-idf.org*
Le médecin généraliste est le premier professionnel consulté par les personnes pensant souffrir de troubles mentaux. De ce fait, il est un acteur clé dans le repérage et la prise en charge de ces patients. D’après l’OMS, une personne sur quatre sera concernée par un trouble de santé mentale dans sa vie. Les données actuelles montrent d’ailleurs qu'environ 27 % de la population adulte de l'Union européenne est ou a été affectée par au moins un trouble de santé mentale au cours des 12 derniers mois.
Ce Focus santé, à partir d’une revue de la littérature, examine la place qu’occupe le médecin généraliste dans la détection des troubles de santé mentale et sa place dans l’organisation des soins de santé mentale en France et s’attache en particulier à la situation de l’Île-de-France. Il propose également des indicateurs qui permettraient un suivi de l’activité en santé mentale des médecins généralistes.
Parmi les éléments marquants :
L’organisation des soins psychiatriques est complexe et le médecin généraliste pallie souvent un manque de moyens du secteur ;
L’analyse des données de remboursement des psychotropes prescrits par les médecins généralistes aux Franciliens met en évidence l’importance des troubles mentaux dans leur activité de généraliste ; Un patient sur quatre de la patientèle du médecin généraliste est concerné par un trouble de santé mentale;
L’activité en santé mentale des médecins généralistes est peu valorisée et ils rencontrent des difficultés dans la mise en place de soins optimaux ;
Les patients ayant des troubles mentaux ont moins recours à des soins somatiques, une meilleure coordination entre médecins (généralistes et spécialistes de santé mentale) devrait améliorer la prise en charge tant physique que psychique ;
Des indicateurs de suivi de l’activité en santé mentale des médecins généralistes permettraient d’améliorer leur positionnement dans le système de soins en santé mentale.
Télécharger
https://www.ors-idf.org/nos-travaux/publications/sante-mentale-en-ile-de-france.html
jeudi 2 avril 2020
MàJ Santé publique France dispositifs à distance accessibles pendant l'épidemie de COVID-19
DISPOSITIFS D'AIDE A DISTANCE ACCESSIBLES PENDANT L'EPIDEMIE DE COVID-19
Santé publique France a recensé les dispositifs d’aide à distance en santé nationaux qui poursuivent leur mission d’écoute et de soutien pendant la période de confinement, ainsi que des dispositifs nouvellement créés en raison du contexte de Covid-19.
Dispositifs d'aide à distance en santé accessibles pendant le confinement - 20200402
* Cette liste n’a pas vocation à l’exhaustivité, mais permet de dresser un panorama, à date, des dispositifs offrant une écoute, un soutien et une aide en cette période génératrice d’inquiétudes, de questionnements et d’isolement.
Historique
Dispositifs d'aide à distance accessibles en période de confinement - 20200331
sur le même sujet
MàJ POST SPECIAL Coronavirus COVID-19 : informations ressources https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2020/03/post-special-coronavirus-covid-19.html
MàJ POST SPECIAL Coronavirus COVID-19 & Santé mentale : des ressources en Région se réorganisent https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2020/03/post-special-coronavirus-covid-19-sante.html
Santé publique France a recensé les dispositifs d’aide à distance en santé nationaux qui poursuivent leur mission d’écoute et de soutien pendant la période de confinement, ainsi que des dispositifs nouvellement créés en raison du contexte de Covid-19.
Dispositifs d'aide à distance en santé accessibles pendant le confinement - 20200402
* Cette liste n’a pas vocation à l’exhaustivité, mais permet de dresser un panorama, à date, des dispositifs offrant une écoute, un soutien et une aide en cette période génératrice d’inquiétudes, de questionnements et d’isolement.
Historique
Dispositifs d'aide à distance accessibles en période de confinement - 20200331
sur le même sujet
MàJ POST SPECIAL Coronavirus COVID-19 : informations ressources https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2020/03/post-special-coronavirus-covid-19.html
MàJ POST SPECIAL Coronavirus COVID-19 & Santé mentale : des ressources en Région se réorganisent https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2020/03/post-special-coronavirus-covid-19-sante.html