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lundi 30 septembre 2024

Jeux d’argent et de hasard : une initiative importante au Royaume-Uni pour évaluer la prévalence de suicides

Jeux d’argent et de hasard : une initiative importante au Royaume-Uni pour évaluer la prévalence de suicides

Un article paru dans "Addiction".

Jeux d’argent et de hasard

L’excès de jeu d’argent et de hasard (JHA) est associé à de nombreuses conséquences négatives telles qu’une mauvaise santé [1], des violences domestiques [2] et des problèmes de logement [3]. Pour certaines personnes, la conséquence la plus grave du JHA est le suicide [4]. De nombreuses études internationales ont fait état, au cours de la dernière décennie, d’un nombre élevé de cas de suicides chez les joueurs [5-9].

Cependant, on manque de données sur le rôle du jeu dans le suicide. L’organisation caritative Gambling With Lives a utilisé des chiffres provenant d’études britanniques et internationales et a estimé qu’il y avait entre 250 et 650 suicides liés au jeu au Royaume-Uni chaque année [10]. De même, l’Office for Health Improvement and Disparities (OHID) a estimé que ce chiffre se situait entre 117 et 496 par an en Angleterre [11]. Malgré l’absence d’estimation officielle ou exacte, la suicide dans le jeu pathologique est un problème de santé publique important, et le coût économique annuel des suicides liés au jeu en Angleterre est estimé entre 241,1 et 961,7 millions de livres sterling (environ 2,06 millions de livres sterling par décès) [11].

On estime que chaque suicide a un impact sur 135 personnes autour de la personne décédée [12] ; par conséquent, en utilisant les estimations de l’OHID, le suicide lié au jeu en Angleterre pourrait potentiellement avoir un impact sur 15 795 à 66 960 personnes chaque année. La récente stratégie nationale de prévention du suicide lancée par l’ancien gouvernement britannique a identifié le jeu comme l’un des six principaux facteurs de risque de suicide au niveau de la population [13]. Cependant, nous devons mieux comprendre les facteurs contextuels qui augmentent le risque de suicide lié aux JHA afin de mettre en place des initiatives visant à soutenir les efforts de prévention du suicide. Au Royaume-Uni, peu de progrès ont été réalisés dans l’établissement de la collecte de données et des procédures/processus pour traiter le suicide lié aux jeux d’argent par les agences gouvernementales.

L' »autopsie psychologique » est un moyen éprouvé de comprendre la nature socio-écologique du suicide. Cette méthode a été suggérée dans un rapport récent sur les preuves actuelles et les lacunes dans la recherche sur le suicide lié au jeu [14]. L’autopsie psychologique est une méthode d’investigation d’un décès par suicide qui consiste à interroger les proches et à procéder à un examen complet des antécédents médicaux et psychologiques de la personne décédée, des facteurs sociaux et culturels et des informations environnementales et contextuelles qui ont conduit au suicide. Il s’agit de la technique la plus directe actuellement disponible pour examiner la relation entre les antécédents et le suicide [15]. Une seule étude de ce type a été réalisée sur les suicides liés au jeu à Hong Kong. L’étude a révélé que 17 personnes décédées par suicide sur un échantillon de 150 individus (11,3 %) souffraient de troubles liés au JHA, ce qui est beaucoup plus élevé que le taux de 0,6 % dans un groupe de référence/témoin [16]. Aucune des personnes concernées n’avait reçu de traitement psychiatrique auparavant.

Les auteurs de cet article de Addiction réalisent la première étude d’autopsie psychologique jamais réalisée au Royaume-Uni pour déterminer les antécédents socio-écologiques des suicides liés au jeu. Leurs recherches permettront de mieux comprendre la relation mécanique entre le jeu et le suicide, la manière dont les individus vivent le suicide lié au jeu et le rôle des facteurs contributifs et atténuants. L’élément qualitatif de l’étude permettra de comprendre l’orientation de la relation mécanique [17]. Ce travail permettra de mieux comprendre les signes avant-coureurs, les thèmes communs et les causes sous-jacentes du suicide lié au jeu, ce qui peut contribuer à l’élaboration de mesures de prévention et de stratégies d’intervention à l’échelle de la population.

Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du suicide pour l’Angleterre, l’ancien gouvernement britannique a lancé plusieurs mesures visant à réduire le taux de suicides liés au jeu pour la première fois dans le cadre d’un plan quinquennal [13]. Toutefois, pour que cette stratégie fonctionne, elle nécessite un nouveau soutien gouvernemental permanent, y compris (mais pas seulement) le prélèvement statutaire très attendu qui transformera le paysage en termes de soutien à la recherche indépendante, à la prévention et aux soins. De même, à l’avenir, il est essentiel que tous les suicides liés au jeu soient enregistrés avec précision et fassent l’objet d’une enquête, ce qui n’est pas une pratique courante à l’heure actuelle.

En savoir plus : www.onlinelibrary.wiley.com.

https://www.addictaide.fr/une-initiative-importante-au-royaume-uni-pour-evaluer-la-suicidalite-liee-aux-jeux-dargent-et-de-hasard/

MOOC de l'Université de Montpellier Conduites suicidaires 6.2 : Safety Plan

 MOOC Conduites suicidaires 6.2 : Safety Plan

Mis à jour le : 24 septembre 2024 15:26

  

Source https://video.umontpellier.fr/video/21114-mooc-conduites-suicidaires-62-safety-plan/

COTES D'ARMOR Post-partum : prévenir les risques de suicide

Post-partum : prévenir les risques de suicide

Publié le 26 septembre 2024 https://cotesdarmor.fr/*
Virginie Jacob-Alby, enseignante-chercheure habilitée à diriger des recherches, et directrice de la clinique universitaire mobile à l’UCO de Guingamp. Photo : Stéphanie Prémel
Virginie Jacob-Alby, enseignante-chercheure habilitée à diriger des recherches, et directrice de la clinique universitaire mobile à l’UCO de Guingamp. Photo : Stéphanie Prémel

Dans le département, les chiffres sont alarmants en termes de passage à l’acte suicidaire chez les jeunes mères. Or, 90 % de ces suicides pourraient être évités avec une meilleure prise en charge. Pour Virginie Jacob-Alby, enseignante-chercheure à l’UCO de Guingamp, il y a urgence à accepter l’idée que la période périnatale est une période à risque. C’est notamment pour cette raison qu’a été créée la clinique universitaire mobile. Entretien.

  • On parle souvent de baby-blues, moins de dépression du post-partum. Quelle est la différence ?
    Le baby-blues est transitoire et n’a rien à voir avec la dépression qui s’étend des deux mois après la naissance jusqu’aux trois ans de l’enfant, et qui va impliquer un panel clinique beaucoup plus grave : manque d’estime de soi, troubles du sommeil et de l’appétit, forte anxiété, angoisses de mort, phobies d’impulsion vis-à-vis du bébé ou une peur de lui faire du mal.  

    Toutes les jeunes mères peuvent-elles y être confrontées ?
    On est encore dans une injonction au bonheur faite à la jeune mère, dans le refus d’accepter qu’elle puisse aller mal alors qu’elle vient de mettre au monde un bébé. Or, on oublie le remaniement psychique. Donc oui, toutes les jeunes mamans peuvent y être confrontées, même s’il existe des facteurs de vulnérabilité.

    " Toutes les jeunes mamans peuvent être confrontées à la dépression du post-partum "

    Qu’est-ce qui favorise le risque de dépression ?
    La dépression du post-partum est liée à un ensemble de facteurs de vulnérabilités qui vont s’accumuler. Citons d’abord des facteurs endogènes, liés au psychisme de la mère, à son histoire familiale. Pendant la période périnatale, la future mère va en effet retraverser toute sa construction psychique et toutes ses identités, en même temps qu’elle va questionner sa future identité de mère en identification à sa propre mère. Si cette dernière a été violente ou défaillante par exemple, cela peut entraîner une impossibilité à s’identifier en tant que maman. Et puis on a des facteurs de vulnérabilité exogènes, qui nous concernent beaucoup en Côtes d’Armor, qui sont la précarité, l’isolement, les violences conjugales.

    Qu’est-ce qui peut conduire au passage à l’acte suicidaire ? 
    Si le risque est repéré et que la maman est prise en charge, on pourra l’éviter dans 90 % des cas. En revanche si la dépression n’est pas repérée, donc pas soignée, il y a un très fort risque de passage à l’acte, à court, moyen ou très long terme. C’est donc un enjeu majeur de santé publique.

    " On n’accepte pas bien l’idée qu’une maman qui a tout pour être heureuse avec son bébé puisse aller mal "

    Comment se soigne la dépression ?
    La dépression du post-partum se soigne très bien... encore faut-il que les mamans et leur famille acceptent l’idée d’une dépression, car on n’accepte pas bien l’idée qu’une maman qui a tout pour être heureuse avec son bébé puisse aller mal. Or c’est normal. Il y a donc un gros travail  d’information et de dédramatisation à mener, pour faire accepter l’idée d’une dépression périnatale, d’un diagnostic et de la mise en soin, qui passe par un traitement d’antidépresseurs allié à un travail de psychothérapie.

    Le suicide est devenu chez les jeunes mamans la première cause de mortalité. Pour quelle raison ?
    Parce qu’on a réussi à progresser sur les autres morts, liées aux causes biologiques et obstétricales, mais pas sur celle-ci. Malheureusement, le lien entre le suicide et la dépression du post-partum n’est pas du tout une évidence actuellement.

    " On a très peu de praticiens et praticiennes formés à la dépression du post-partum "

    Pourquoi la dépression du post-partum est-elle si peu diagnostiquée ?
    On a très peu de praticiens et praticiennes formés à la dépression du post-partum. Souvent, même les obstétriciens et obstétriciennes ne se sentent pas concernés, préférant rester concentrés sur le suivi physiologique. Pourtant ce serait nos meilleurs interlocuteurs pour dépister, d’autant que dans le cadre du suivi post-accouchement, ils sont amenés à consulter les mamans entre six à huit semaines après l’accouchement, soit le délai lors duquel se caractérise la dépression. Même les médecins généralistes, malgré un état de grande fatigue dont peut faire part la maman, ne diagnostiquent pas souvent une dépression.

    Les pères peuvent-ils également être touchés par la dépression du post-partum ?
    La dépression du post-partum est encore plus forte chez les pères. La mère, elle, a la chance d’avoir un vécu corporel, biologique et physiologique, qui va l’emmener à tisser un lien affectif avec le corps de l’enfant, au contraire du père. Pour lui, tout va donc se jouer sur le plan de l’identification à des idéaux paternels. Et quand il n’y en a pas, il y a un risque de dépression. Le père s’institue en tant que père grâce à la mère. Résultat : si 8 % des papas sont à risque de dépression post-partum, on passe à 50 % quand la mère est en dépression. On n’a aucun chiffre dans le monde sur le suicide paternel post-partum. Cela va faire partie des travaux qu’on doit mener.

    " La parole se dénoue enfin... mais entre femmes informées "

    Les Côtes d’Armor sont le département le plus touché par le passage à l’acte suicidaire chez les jeunes mamans. Dispose t-on d’explications ?
    Notre département est l’un des plus touchés par le suicide, toutes générations confondues, depuis des dizaines d’années. Cette transmission générationnelle du suicide est donc un facteur de risque pour nos futures mamans. Il fait partie des idéations et des fantasmes transmis de génération en génération. Nos mamans sont plus à risque que dans d’autres territoires. En conséquence, le besoin de professionnels est considérable. Pourtant, c’est le département où il y a le moins de psychologues par habitant. 

    Une meilleure information et un soutien de l’entourage : ce sont les clés pour mieux aborder la maternité ?
    La parole se dénoue enfin et les informations commencent à circuler, mais entre femmes informées. Les mères qui se persuadent que la maternité est merveilleuse, qui nient les bouleversements qui s’opèrent en elles et sont peu entourées sont de très bonnes candidates au burn-out. C’est pour cela que dans les sociétés traditionnelles, les mères restent couchées pendant des semaines après l’accouchement, avec les familles élargies qui prennent en charge le bébé. Cet entourage et ce soutien permettent d’éviter les risques d’effondrement et d’épuisement, gros facteurs de fabrication d’une dépression.

Charente-Maritime : un projet territorial de prévention du suicide

Charente-Maritime : un projet territorial de prévention du suicide
Sud Ouest - Charente-Maritime 24/09/24
Par Chloé Cartier-Santino

Enjeu de santé publique nationale, la prévention du suicide s'est intensifiée depuis quelques années. Septembre est le mois de prévention du suicide, notamment pour sensibiliser aux ressources existantes. Emilie Sauvaget, psychologue clinicienne, chargée de la prévention suicide au sein du groupe hospitalier Littoral Atlantique, a été missionnée par l'Agence régionale de santé pour travailler sur un projet territorial en Charente-Maritime. « Même si les taux de suicides baissent de façon continue depuis les années 2000, notamment grâce aux stratégies nationales, il y a 200 000 tentatives de suicide par an et près de 9 000 décès, dont 75 % d'hommes », souligne-t-elle.

Le projet territorial de prévention du suicide en Charente-Maritime s'articule autour de cinq axes, dont le premier est la mise en place du réseau VigilanS, avec l'aide du centre de prévention suicide de Poitiers, centre de référence pour le département. « Tout professionnel connaissant une personne qui a fait une tentative de suicide récente peut l'inclure dans ce dispositif de protection pour éviter la réitération », explique la psychologue.

En effet, le principe est que la personne sera ensuite rappelée régulièrement pendant six mois par le centre, en lien avec les soignants par lesquels elle est suivie. Cela peut lui permettre notamment d'obtenir plus rapidement un rendez-vous avec un psychiatre si besoin. « Selon les études de Santé publique France, sur 23 146 patients suivis, il y a 40 % de réitération suicidaire en moins », indique Emilie Sauvaget.

3114 : numéro d'urgence

Le deuxième axe est le numéro national de prévention du suicide, le 3114, mis en place depuis le 1er octobre 2021. Toute personne en souffrance, qui a des idées suicidaires, mais aussi les proches, collègues, amis et même professionnels de santé peuvent appeler 24h/24 et 7j7. « Au bout du fil, vous aurez des professionnels spécialement formés, il y a déjà eu 680 000 appels, c'est gratuit et confidentiel », précise la psychologue.

Ensuite, il y a la mise en place de modules de formations comme Sentinelle qui est celui pour tous les citoyens qui veulent apprendre sur une journée à repérer une personne en souffrance et à l'orienter. « On voit ce qu'est l'empathie, la crise suicidaire, les facteurs d'adversité et les facteurs protecteurs, c'est un savoir de base qui permet d'être un peu plus armé », détaille Emilie Sauvaget.

Éviter la contagion

Le quatrième axe est d'éviter la contagion suicidaire avec un programme national qui s'appelle Papageno, notamment destiné aux acteurs des médias. « Quand on parle de suicides d'agriculteurs, de policiers ou de jeunes, il faut être particulièrement vigilant aux mots employés car cela peut induire des contagions suicidaires », souligne la psychologue.

Enfin, le dernier axe de la prévention suicide est l'information au grand public. En septembre, mois de prévention du suicide, il s'agit de mettre en avant les ressources existantes sur le territoire, les formations et projets en cours comme « Les Ulysses », mené par Emilie Sauvaget. L'idée est de rassembler des témoignages de personnes qui ont eu des idées suicidaires ou qui ont fait une tentative de suicide, mais qui maintenant vont bien pour envoyer un message d'espoir positif. Un travail en collaboration avec les cinq coordinations prévention suicide du Poitou-Charentes avec le soutien d'Horizon Atlantique 17. Une collecte est en cours pour soutenir ce projet sur le site Hello Asso.

35e édition des Semaines d'information sur la santé mentale La 35e édition des Semaines d'information sur la santé mentale aura lieu du 7 au 20 octobre sur le thème « La santé mentale en mouvement ». En Charente-Maritime, différents événements sont prévus pour tous avec notamment : - le 8 octobre : showroom des innovations et forum des associations en santé mentale à l'espace Encan, à La Rochelle, de 9 à 18 heures. - du 7 au 18 octobre : la 10e édition de la Psycyclette qui fait participer des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants, des bénévoles de l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) et des cyclotouristes avertis. Objectifs : briser les tabous sur les maladies psychiques, dépasser les préjugés et échanger sur la santé mentale. Cette manifestation fera étape à Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Surgères, Marans, La Rochelle, Rochefort, Marennes, Saint-Pierre-d'Oléron, Royan, Montlieu-la-Garde, Jonzac et Pons. Elle est organisée par le Groupement de coopération santé mentale 17, en partenariat avec l'Unafam.

Plus d'informations sur le site Internet : www.semaines-sante-mentale.fr 

ETUDE RECHERCHE USA Les tentatives de suicide des jeunes transgenres en hausse dans les États adoptant des lois anti-trans

États-Unis.

Les tentatives de suicide des jeunes transgenres en hausse dans les États adoptant des lois anti-trans

Les lois anti-trans augmentent le risque de suicide chez les jeunes, selon une étude.
 
Courrier international
  Publié le 28 septembre 2024

Ce sont des conclusions “terrifiantes”, s’alarme them. Selon une étude, publiée cette semaine dans la revue Nature Human Behavior et relayée vendredi 27 septembre par le site d’information américain, les lois anti-transgenres entraînent “jusqu’à 72 % ” d’augmentation des tentatives de suicide chez les jeunes transgenres et non binaires.

L’étude, menée par The Trevor Project, une organisation à but non lucratif de prévention du suicide de personnes LGBTQI, est la première à “établir fermement la causalité” entre la législation et les taux de tentatives de suicide chez les jeunes transgenres, explique them.
Les jeunes de 17 ans et moins particulièrement impactés

Les chercheurs ont recueilli les réponses de plus de 61 000 personnes trans et non binaires âgées de 13 à 24 ans dans le cadre d’une série d’enquêtes menées de 2018 à 2022. Ils ont constaté que dans les États qui ont adopté au cours de cette période au moins une loi restreignant ou menaçant les droits des personnes transgenres, les répondants ont signalé une augmentation “statistiquement significative” des taux de tentatives de suicide ou de suicides envisagés.

C’est parmi les jeunes trans et non binaires âgés de 13 à 17 ans que les taux de tentatives de suicide les plus élevés ont été observés, augmentant jusqu’à 72 % au cours de la deuxième année suivant l’adoption d’une loi anti-transgenre, selon l’étude, et de 52 % au cours de la troisième année.

“Ces chiffres ne signifient pas que les tentatives de suicide sont inévitables pour les jeunes trans et non binaires, mais soulignent plutôt l’importance de services de santé mentale efficaces – et les conséquences dangereuses des lois anti-trans”, commente them.

Courrier international
https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-les-tentatives-de-suicide-des-jeunes-transgenres-en-hausse-dans-les-etats-adoptant-des-lois-anti-trans_222739

MANIFESTATION 3/10/24 Webinaire Prévention du Suicide en temps réel chez les jeunes LGBTQ+

IASP LGBTQA+ Webinar
Date et heure

3 oct. 2024 11:00 AM 


Prévention du Suicide en temps réel chez les jeunes LGBTQ+ - Développement, faisabilité, principaux enseignements et implications

Dans ce webinaire, le Dr Kirsty Clark (épidémiologiste en psychiatrie sociale) parlera du projet SPIRIT (Prévention du Suicide en temps réel), une étude sur smartphone proposant une évaluation instantanée ciblant les jeunes LGBTQ+ âgés de 13 à 24 ans dans le sud est des États-Unis. Dans ce projet, les participants ont complété 3 enquêtes par jours pendant 28 jours consécutifs afin de capter en temps réel de l'exposition au stress de cette minorité et de l'intensité de son idéation suicidaire. Le DR Clarck détaillera les phases multiples du développement de ce project qui intègre un retour des jeunes LGBTQ+, de leurs parents, et d'experts. Elle présentera également des données de faisabilité et d'acceptabilité de 50 jeunes participants LGBTQ+ et partagera les principaux enseignements appris pour les chercheurs envisageant de futures études d'évaluation instantanées sur le suicide des jeunes LGBTQ+.
S'inscrire : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_t--1zYs6SyK1MSPm0NMXHw#/registration

 

Source Info https://www.unps.fr/-_r_36_a_145.html

STRUCTURE RESSOURCE en Anjou, cet institut soigne le mal-être des jeunes

« Principale préoccupation, les suicides » : en Anjou, cet institut soigne le mal-être des jeunes
Ouest France  Lundi 23 septembre 2024
« Principale préoccupation, les suicides » : en Anjou, cet institut soigne le mal-être des jeunes ...

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Membres de l’Association sanitaire et sociale du Pin-en-Mauges et élus, réunis pour les 50 ans de l’Institut psychothérapique. © Ouest-France

En 1974 ouvrait, au Pin-en-Mauges, aujourd’hui commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), l’Institut psychothérapique pour l’hospitalisation de jeunes souffrant de troubles psychiques ou psychiatriques. Il accueille aujourd’hui une soixantaine de patients de 16 à 30 ans, venant aux trois-quarts des Pays de la Loire, et dont beaucoup sont suicidaires.

Géré par l’Association sanitaire et sociale du Pin-en-Mauges, commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), l’Institut psychothérapique de la Menantière a ouvert ses portes, mardi 17 septembre 2024, pour marquer ses 50 ans d’activité.

C’est en octobre 1972 que la demande de création de cet établissement de santé mentale a été déposée, pour un coût total de six millions de francs (un peu plus de 900 000 €). La pose de la première pierre se fera à l’été 1973, et l’ouverture officielle le 16 novembre 1974, présidée par Jean Foyer, alors ministre de la Santé.

30 % de mineurs

Aujourd’hui présidée par Christian Plard, ancien maire, cette clinique accueille en hospitalisation libre ou sur instruction des patients de 16 à 30 ans, présentant des troubles psychiques ou psychiatriques. De 50 lits à sa création, elle accueille aujourd’hui 62 patients pour des séjours pouvant atteindre au maximum huit mois. La moyenne d’âge est de 19 ans et demi, et 30 % des patients sont mineurs.

Non sectorisé, l’établissement peut accueillir des malades de toute la France. Une priorité est cependant accordée aux personnes venant des Pays de la Loire, qui représentent 77 % de l’occupation. « Depuis son ouverture, on peut estimer à près de 8 000 le nombre de patients passés par le centre », précise le directeur Jean-François Poirier.

Outils adaptés et solide équipe

Axés sur la thérapie familiale, les professionnels proposent entre autres des entretiens avec la famille et/ou l’entourage, des mises en situation professionnelle, ateliers, groupes et club thérapeutiques, avec des entretiens individuels. Des activités comme la cuisine, le théâtre, la mosaïque, la couture, le jardinage et la relaxation sont également proposées.

« Notre principale préoccupation, ce sont les suicides. Beaucoup ont déjà fait des tentatives avant d’arriver à l’institut, d’autres se mutilent. Il faut veiller à détecter tous les signes et rester vigilants », souligne le directeur.

Du côté des personnels, outre la direction et le secrétariat, le service médical rassemble trois psychiatres et un interne, trois psychologues, un médecin généraliste et une équipe soignante. L’Institut psychothérapique dispose aussi d’un service social, d’un service qualité, d’un service technique et d’un service hôtellerie, restauration, lingerie et hygiène.

Parmi les projets à l’étude, la mise en place de cinq studios et d’une maison qui permettra d’installer un accueil de jour.
Ouest-France
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-pin-en-mauges-49110/principale-preoccupation-les-suicides-en-anjou-cet-institut-soigne-le-mal-etre-des-jeunes-0b7cef86-75be-11ef-80dd-ab7e9513bf83

ETUDE RECHERCHE Exploring the Interplay of Intervention Duration, Callers Suicide Risk Levels, and Counselors' Perception of Effectiveness in Text-Based Interventions

Poster De Conférence Année : 2024
Exploring the Interplay of Intervention Duration, Callers Suicide Risk Levels, and Counselors' Perception of Effectiveness in Text-Based Interventions
Louis-Philippe Côté (1) , Geoffrey Gauvin (2, 1)

1 UQAM - Université du Québec à Montréal = University of Québec in Montréal
2 LPPC - laboratoire psychopathologies et processus de changement

Résumé
Introduction: One of the primary challenges in text-based interventions is the time required to explore and understand the caller's situation. Unlike face-to-face or telephone interactions, where counselors can interpret non-verbal cues and tone of voice, assessing suicide risk via text is challenging. Therefore, longer interventions may provide counselors with the flexibility to properly investigate callers' suicide risk and tailor their approach to each individual's specific needs, potentially leading to more favorable outcomes. Objective: This study investigates the relationships between intervention duration, callers' suicide risk level, and counselors' perceptions of the effectiveness of their interventions at a text-based intervention service. Methods: Analyses were conducted on a sample of 10,603 chat interventions at the Quebec-based intervention service suicide.ca. First, a two-way ANOVA was conducted to explore whether interventions in which counselors successfully completed a suicide risk assessment and those where counselors perceived a positive impact tended to be longer. Subsequently, a two-way ANOVA was performed to investigate whether the duration of interventions and counselors' perception of intervention effectiveness varied based on the level of callers' suicide risk. Results: Analyses showed that interventions with a completed suicide risk assessment by the counselor (p <.001) and those perceived as effective (p <.001) tended to have longer durations. Specifically, interventions with a completed risk assessment had a mean duration of 88 mins, while those without it lasted an average of 61 mins. Similarly, effective interventions were longer than ineffective ones (86 mins compared to 67 mins). Furthermore, intervention duration varied based on the risk level (p<.001): interventions with callers presenting low risk had a mean duration of 85 mins, whereas 93 mins for those with callers presenting high risk. A significant interaction was found (F(1,5636) = 11.30, p < .001), suggesting that the greatest difference in duration between a chat intervention perceived as effective or not occurs when suicidal risk is high. Discussion: The duration of text-based interventions appears to be a significant factor in their quality. Quantitative and qualitative studies should delve deeper into the relationship between intervention duration, counselors' suicide risk assessments, and intervention effectiveness. 

Louis-Philippe Côté, Geoffrey Gauvin. Exploring the Interplay of Intervention Duration, Callers Suicide Risk Levels, and Counselors' Perception of Effectiveness in Text-Based Interventions. 20th European Symposium On Suicide And Suicidal Behaviour, Aug 2024, Roma, Italy. ⟨hal-04701888⟩

Source et acces https://hal.science/hal-04701888v1

ETUDE RECHERCHE Identifying suicidal risk factors in the French Overseas Territories with multimethod psychological autopsy (AUTOPSOM): a mixed-methods study protocol

Identifying suicidal risk factors in the French Overseas Territories with multimethod psychological autopsy (AUTOPSOM): a mixed-methods study protocol

Résumé

Introduction Understanding suicide in more isolated territories is a challenge because of the entanglement of cultural identity with historical, geographical and sociocultural specificities. This knowledge is a necessary precondition for the implementation of targeted prevention strategies in regions such as the French overseas territories (FOT), where data concerning suicidal risk factors is still incomplete. We aim to untangle sociocultural and clinical suicide risk factors by integrating a novel anthropological and psycholinguistic approach into the psychological autopsy method. This article describes the protocol of the clinical study ‘Contribution of Psychological Autopsy to the Understanding of Suicidal Behaviours in Overseas France’ (AUTOPSOM study), designed to identify common or new specific suicide risk factors in four FOT. Methods and analysis A multicentre epidemiological study will be carried out in four FOTs (French Polynesia, Martinique, La Reunion and French Guiana) and at a comparison site in mainland France (La Somme). The methodology will be based on a mixed-methods (quantitative and qualitative) approach using a psychological autopsy to collect clinical data and life events in the deceased’s life. We implemented an exploratory multimethod strategy that combines a succession of epidemiological, anthropological, psycholinguistic and psychological methods with a semiautomated analysis of the discourse of relatives bereaved by suicide. Ethics and dissemination The study protocol (first version) was approved by the French Ethics Committee (CPP OUEST II, approval #22.04267.000122) and the Ethics Committee of French Polynesia (JOPF of 5 April 2022; CEPF opinion n°91 of 29 March 2022). The overall results and the perspectives established at the end of the study will be communicated to the bereaved relatives according to their will and serve for local suicide prevention purposes. Trial registration number NCT05773898. 

Maya Amiot, Stéphane Amadéo, Sylvie Merle, Mathieu Guidère, Louis Jehel, et al.. Identifying suicidal risk factors in the French Overseas Territories with multimethod psychological autopsy (AUTOPSOM): a mixed-methods study protocol. BMJ Open, 2024, 14 (7), pp.e079405. ⟨10.1136/bmjopen-2023-079405⟩. ⟨hal-04706092⟩

https://hal.science/hal-04706092v1

lundi 23 septembre 2024

ETUDE RECHERCHE USA Le risque de suicide est lié aux conditions économiques et sociales locales

Le risque de suicide est lié aux conditions économiques et sociales locales
Les taux sont plus faibles dans les comtés où l'assurance maladie, l'accès à l'internet et les revenus sont plus élevés
Mise à jour le 20 septembre 2024 | https://www.cdc.gov/*

26%
Les taux de suicide étaient inférieurs de 26% dans les comtés les mieux couverts par l'assurance maladie par rapport aux comtés les moins bien couverts.† maladie par rapport aux comtés ayant la plus faible couverture. 

44%
Les taux de suicide étaient inférieurs de 44 % dans les comtés où le plus grand nombre de foyers avaient accès à Internet, par rapport aux comtés où le nombre de foyers ayant accès à Internet était le plus faible
 
1/2
Le taux de suicide chez les Indiens d'Amérique/Alaska dans les comtés aux revenus les plus élevés était deux fois moins élevé que dans les comtés aux revenus les plus faibles.

Nous pouvons prévenir les suicides et réduire les risques de suicide

En moyenne, une personne se suicide toutes les 11 minutes. Plus de 49 000 personnes ont perdu la vie par suicide en 2022. Chaque année, des millions d'Américains pensent au suicide, le planifient ou tentent de le faire. Les hommes, les habitants des zones rurales et les personnes appartenant à certains groupes ethniques ou raciaux, en particulier les Amérindiens et les autochtones d'Alaska, font partie des groupes les plus touchés par le suicide.

L'endroit où l'on naît, où l'on grandit, où l'on travaille, où l'on vit et où l'on vieillit influe sur notre santé à bien des égards, y compris sur notre risque de suicide. Les communautés peuvent mettre en œuvre des mesures éprouvées pour réduire les risques et prévenir les suicides. Il n'y a pas de cause unique au suicide, ni de solution unique. La prévention du suicide nécessite des actions multiples.

Les facteurs communautaires peuvent aider à protéger contre le suicide

De nouvelles recherches du CDC montrent que les facteurs communautaires sont associés à des taux de suicide plus faibles. Les données montrent que des niveaux plus élevés d'assurance maladie, d'Internet à domicile et de revenus dans les comtés peuvent jouer un rôle dans la réduction du risque de suicide.

Couverture d'assurance maladie

L’assurance maladie permet aux personnes d’accéder aux soins de santé. Cela comprend les soins de santé mentale et physique préventifs et l’intervention en cas de crise pour les personnes qui envisagent le suicide.

accès Internet

Les personnes disposant d’une connexion Internet haut débit à domicile peuvent trouver des opportunités d’emploi, accéder à des services de santé grâce à des rendez-vous de télésanté et rester en contact avec leur famille et leurs amis. Des liens sociaux forts et sains entre les individus et leurs amis, voisins, collègues et membres de la famille peuvent protéger contre le suicide en réduisant l’isolement et en favorisant les stratégies d’adaptation.

Niveau de revenu

Les difficultés financières peuvent accroître le risque de suicide chez une personne. Des revenus familiaux plus élevés permettent aux familles d'avoir un meilleur accès à un logement stable, aux soins de santé, à une alimentation saine et à d'autres besoins fondamentaux.

Investissement du CDC dans la prévention du suicide

Chaque suicide est tragique et a des conséquences durables sur les familles, les amis et les communautés. Le suicide et les tentatives de suicide ont de graves conséquences émotionnelles, physiques et économiques sur les personnes et leurs communautés. L'approche du CDC en matière de prévention du suicide consiste à comprendre et à promouvoir les facteurs qui favorisent la résilience et à réduire les facteurs qui augmentent le risque de suicide.

Le CDC investit dans la prévention du suicide grâce à nos programmes financés dans les tribus, les États et les communautés.

Par exemple, le Vermont a utilisé des fonds du CDC pour mettre en œuvre des approches communautaires et fondées sur des données en matière de prévention du suicide, en mettant l’accent sur les populations rurales.

  1. A mis en œuvre plusieurs actions de grande envergure pour prévenir le suicide dans les populations rurales de l'État, notamment en organisant et en hébergeant des formations pour accroître la capacité des prestataires de santé mentale à fournir des soins de suicide sûrs via la télésanté mentale.
  2. Lancement d’une campagne de santé publique pour sensibiliser et réduire la stigmatisation associée au suicide.
  3. Développé des réseaux de soutien par les pairs parmi les populations à risque élevé de suicide, notamment parmi les agriculteurs, les premiers intervenants et les survivants d’un suicide.

Ce n'est qu'un exemple. Le CDC finance 28 programmes à travers le pays pour mener des programmes complets de prévention du suicide. Ces programmes se concentrent sur les populations les plus touchées par le suicide et utilisent des actions éprouvées issues du Suicide Prevention Resource for Action du CDC . Le CDC soutient une réponse rapide au niveau communautaire, comme l'enquête sur les augmentations inattendues de suicides dans un lieu particulier ou sur une certaine période de temps. Le CDC déploie des équipes d'experts dans les États, les tribus et les communautés qui demandent une assistance supplémentaire en cas d'urgence locale, comme les groupes de suicides.

Le CDC a codirigé l'élaboration de la National Strategy for Suicide Preventionet le  Federal Action Plan qui l’accompagne [8 Mo, 52 pages] avec le SAMHSA. Pour faire avancer les buts et objectifs de la stratégie nationale, le CDC se concentre sur l'appel à l'action  Care, Connect, Collaborate pour prévenir le suicide.

Lire l'intégralité Read the full MMWR
 
Défis

La prévention du suicide se concentre souvent sur la personne qui a besoin d’une intervention ou d’un traitement de crise. Il s’agit d’un problème complexe qui implique des défis aux niveaux relationnel, communautaire et sociétal. Les efforts communautaires combinés à la prévention au niveau individuel, social et politique peuvent réduire le risque de suicide.

  • Certaines populations ou certains groupes peuvent rencontrer des obstacles pour accéder aux ressources qui peuvent contribuer à réduire le risque de suicide. Par exemple, il peut être plus difficile d’obtenir un accès Internet haut débit à domicile sur les terres tribales ou dans les zones rurales.
  • Les mesures de prévention du suicide peuvent s’appuyer sur les points forts des communautés individuelles et être adaptées aux besoins sociaux, culturels et économiques.
  • Impliquer les membres de la communauté dans des activités qui reflètent leur culture et leurs traditions peut améliorer leur santé, les aider à nouer des relations solides et accroître leur résilience.

La disponibilité de données fiables et de programmes, de politiques et de pratiques efficaces augmentera également la capacité d’une communauté à prévenir le suicide.

Trois facteurs communautaires ont été associés à des taux de suicide inférieurs au niveau du comté en 2022

Des taux de mortalité par suicide plus faibles étaient liés aux comtés ayant un meilleur accès à l’assurance maladie, à l’Internet haut débit et à des revenus plus élevés.

Infographie sur trois facteurs communautaires associés à des taux de suicide inférieurs au niveau du comté en 2022

Cinq mesures que les communautés peuvent prendre pour réduire le suicide

Améliorer l’accès à l’assurance maladie et à Internet à domicile ainsi qu’augmenter les revenus peuvent réduire le risque de suicide. Voici cinq stratégies que chaque communauté peut envisager.

Infographie sur cinq mesures que les communautés peuvent prendre pour réduire le suicide

Que peut-on faire ?

Il existe de nombreuses mesures éprouvées que les décideurs politiques, les communautés et les individus peuvent prendre pour réduire le risque de suicide.

Les décideurs politiques et les décideurs peuvent

  • Renforcer les soutiens économiques qui améliorent la sécurité financière des ménages et stabilisent le logement.
  • Promouvoir des changements dans les politiques, les systèmes et les environnements qui augmentent l’accès aux soins de santé et aux services Internet.
  • Créer des environnements protecteurs grâce aux politiques et à la culture organisationnelles[25 Mo, 108 pages] qui favorisent le bien-être.
  • Consultez la Stratégie nationale de prévention du suicide comme guide lors de l’allocation des ressources pour la prévention du suicide.

Les gouvernements des États, locaux, tribaux et territoriaux peuvent

  • Concentrer les efforts de prévention sur les personnes de la communauté les plus touchées par le suicide.
  • Développer des programmes et des politiques qui améliorent la stabilité du logement, la sécurité économique, la connexion à la communauté, l’accès à Internet et l’accès et la prestation des soins de santé.
  • Créer des partenariats pour mettre en œuvre les approches décrites dans la ressource pour l’action en matière de prévention du suicide du CDC
  • Incorporer des ressources gratuites du CDC , 988 Outils professionnels de Suicide and Crisis Lifeline ou ressources locales sur les canaux de communication gouvernementaux.
Collage de photos de personnes discutant des risques de suicide, d'un homme seul regardant par une porte, d'une femme discutant avec un médecin via un ordinateur et d'une personne souscrivant une assurance maladie en ligne.

Tout le monde peut

  • Soyez attentif aux signes d’un risque accru de suicide, comme l’isolement, la perte, la maladie mentale et la consommation de substances.
  • Agissez avec ces cinq étapes pour aider à sauver la vie d'une personne qui pourrait être suicidaire. Demandez, soyez là, protégez-la, aidez-la à se connecter et faites un suivi.
  • Partagez des ressources avec votre famille et vos amis – ressources du CDC et de la ligne d’assistance téléphonique 988 Suicide and Crisis Lifeline site de participation publique.

  https://www.cdc.gov/vitalsigns/prevent-suicide/index.html#challenge

Le suicide en Normandie - Septembre 2024

Le suicide en Normandie - Septembre 2024

OR2S | Picardie | Septembre 2024 | 12 pages | Pdf | 7,4 Mo

Le mois de septembre jaune est l'occasion de faire le point sur le suicide en Normandie. Ce document a pour vocation d'étudier les tendances régionales par comparaison aux autres régions de France, mais également les disparités infrarégionales (territoires de démocratie sanitaire, territoires de proximité, types d'habitats), selon le sexe et l'âge. En cela, cette plaquette constitue un outil d'accompagnement des politiques publiques, aidant à cibler les actions de prévention à prioriser. 

http://www.or2s.fr/images/Suicide/2024_Suicide_Normandie.pdf

Série The Lancet : Une approche de santé publique pour la prévention du suicide

 Série The Lancet : Une approche de santé publique pour la prévention du suicide The Lancet Public Health a publié une série d'articles sur une approche de santé publique pour la prévention du suicide. La série appelle à une plus grande sensibilisation aux facteurs sociaux qui influent sur le risque de suicide et à des efforts pour les traiter au niveau national dans tous les pays.

Series from the Lancet journals

A public health approach to suicide prevention

Executive Summary

The Series, A public health approach to suicide prevention, published in The Lancet Public Health argues that a change in the narrative is needed to move from presenting suicide as a mental health issue to also acknowledging the impact of social factors, such as poverty, debt, addictions, homelessness, abuse, discrimination and social isolation, on a person’s decision to consider suicide. 
 
The Series highlights how clinical treatment services are critical for people in a suicidal crisis, but upstream measures that address social factors must also be included in national suicide prevention strategies to prevent people reaching crisis point. Tackling the social factors which contribute to suicide requires a policy re-set with a whole of government commitment for suicide prevention efforts – a “suicide prevention in all policies” approach.

Series

 
https://www.thelancet.com/series/suicide-prevention