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lundi 21 décembre 2020

ETUDE RECHERCHE AUSTRALIE Examen de l'utilisation des données de la police et des ambulances dans la recherche sur le suicide

Examen de l'utilisation des données de la police et des ambulances dans la recherche sur le suicide.

Affiliations Forensic Mental Health Group, Queensland Centre for Mental Health Research, Wacol, QLD, Australia. School of Psychology, The University of Queensland, Brisbane, QLD, Australia. Roses in the Ocean, Newstead, QLD, Australia. Queensland Ambulance Service, Kedron, QLD, Australia.

Résumé
Contexte : La police et le personnel paramédical sont souvent les premiers à intervenir auprès des personnes en crise suicidaire et ont un rôle important à jouer pour faciliter les parcours de soins optimaux. Pourtant, il existe peu de preuves pour étayer ces interventions. Le couplage de données constitue une approche permettant d'examiner cette lacune dans les connaissances. Objectif : nous avons identifié des études qui examinent les comportements suicidaires et qui sont reliées aux données de la police ou des ambulances. Méthode : Une recherche systématique dans PubMed et Scopus a été entreprise pour identifier les études de couplage de données qui : (1) ont examiné les comportements suicidaires, et (2) ont inclus des données de la police ou des ambulances. Les études ont été passées en revue pour identifier : les objectifs, les comportements suicidaires examinés, la manière dont ils ont été mesurés, la définition de la cohorte, le domaine thématique et les ensembles de données qui ont été reliés. Résultats : Huit études ont satisfait aux critères d'inclusion. Six études comprenaient des données policières et deux études comprenaient des données d'ambulances. Aucune étude ne comprenait les deux. Deux domaines thématiques ont été identifiés : (1) les contacts liés au suicide avec la police ou les services d'ambulance ; et (2) les associations entre les comportements suicidaires et la violence, la victimisation et la criminalité. Limites : Les limites de l'examen comprennent la possibilité d'avoir manqué des études qui ont enquêté ou fait rapport sur le suicide sous le couvert de problèmes de santé mentale ; les complexités et les nuances découlant du rôle des données de la police dans les enquêtes coronales ; et les limites du nombre de bases de données consultées. Conclusion : Les données de la police et des ambulances représentent une source actuellement sous-utilisée d'informations précieuses sur les crises suicidaires, et des recherches supplémentaires devraient viser à combler cette lacune.

https://europepmc.org/article/MED/33241741