En partenariat avec le réseau français de Psychiatrie de liaison et le GEPS (Groupement d’Etudes et de Prévention du Suicide)
Coordinateurs : - Céline FLORET, psychiatre, CHU, Montpellier et Institut du Cancer de Montpellier - Cédric LEMOGNE, psychiatre, HEGP, Paris Intervenants : Céline FLORET, psychiatre, CHU, Montpellier et Institut du Cancer de
Montpellier Présentation de l’atelier Cédric LEMOGNE, psychiatre, HEGP, Paris Se former et devenir formateur à l’aide de supports vidéos Harold SIMON, cadre de santé, département urgences et post‑urgences psychiatriques, CHU, Montpellier Dispositif VigilanS Languedoc‑Roussillon Josselin GUYODO et Sabrina LATAPY, infirmiers, département urgences et post‑urgences psychiatriques, CHU, Montpellier La place de l’infirmière et des paramédicaux
Lilian Renaud, vainqueur de The Voice 4. Avec sa chanson "Quoi de plus beau", Lilian Renaud évoque les difficultés auxquelles sont confrontés les agricutleur.rice.s
L'associationREPERES44regroupe
des associations et institutions qui agissent pour la prévention du
mal-être et du risque suicidaire sur le département de la
Loire-Atlantique.
Nos expériences de terrain nous amènent à constater les liens entre mal-être, souffrance psychique et harcèlement.
Nous vous proposons de partager, d'échanger et de vous informer sur cette thématique à travers un cycle de
4 conférences - débats dont vous retrouverez les détails en pièce jointe.
Elles se dérouleront les :
21 novembre, 11 décembre 2019, et les 09 janvier et 06 février 2020
De 18 à 20h sur le site des Instituts de Formation du CHU de Nantes.
L'entrée est gratuite mais une
inscription par mail est nécessaire pour chaque conférence à l'adresse suivante:
Publié le 28.10.2019 dans Bretagne, CR 22, CR 29 https://www.coordinationrurale.fr*
L’Association santé, éducation et prévention sur les
territoires (Asept Bretagne) s’appuie sur la MSA d’Armorique « pour
mettre en place un réseau de sentinelles afin de renforcer le filet de sécurité autour des personnes en souffrance ». En effet, les personnes en détresse donnent souvent des signes de leurs intentions suicidaires, ainsi il est « possible de freiner le processus de mal être si la personne est repérée à temps et dirigée vers un professionnel de santé. » La sentinelle, qu’est-ce que c’est ?
La sentinelle est un relais entre les personnes en détresse et les professionnels du territoire. Son rôle est de :
détecter les personnes en souffrance et établir le contact avec elles ou avec leurs proches,
écouter et réconforter,
encourager les personnes concernées à demander de l’aide,
assurer le lien entre ces personnes et le réseau local de soin qui prendra ensuite le relais
Des formations dans les Côtes d’Armor et le Finistère
L’Asept Bretagne met en place une formation spécifique, assurée par des professionnels. Ces formations contiennent :
Épidémiologie sur le suicide,
Les idées reçues,
La crise suicidaire : repérage des comportements et messages à observer,
L’évaluation du potentiel suicidaire,
Les pistes d’intervention auprès d’une personne en crise suicidaire.
Les prochaines formations auront lieu : les 27 et 28 novembre
à Saint-Ségal dans le Finistère et les 16 et 17 décembre à la MSA de
Saint-Brieuc.
Par ailleurs l’Asept garantit l’anonymat de la personne dans son rôle
de sentinelle, met en relation la sentinelle avec les réseaux de soins
de son secteur et les professionnels locaux de la santé et soutient les
sentinelles individuellement en leur proposant un accompagnement de
post-vention
Le gouvernement s'engage à soutenir les amis et les parents des victimes de suicide
Government pledges support for friends and relatives of suicide victims author imageTim Green Sunday 27 Oct 2019 https://metro.co.uk/*
Government pledges
support for friends and relatives of suicide victims
author imageTim GreenSunday 27 Oct 2019 12:01 am
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Strict Embargo - no use before 21:00 GMT Wednesday 17th July 2019
Mandatory Credit: Photo by Jonathan Hordle/REX (10338614ap) Nadine
Dorries 'Peston' TV Show, Series 2, Episode 26, London, UK - 17 Jul 2019
Nadine Dorries announced the new funding for personalised bereavement
support (Picture: Rex Features)
London, UK Nadine Dorries a annoncé le nouveau financement pour le soutien personnalisé au deuil (Photo : Rex Features) Les amis et parents des victimes de suicide recevront un soutien accru, après que le Département de la Santé a révélé que plus de £1 million serait investi dans le soutien personnalisé au deuil. De nouveaux chiffres ont montré que près d'une personne sur dix qui voit un être cher se suicider, attente à sa vie elle-même. Le gouvernement va maintenant introduire des soins spécialisés dans différentes régions du pays au cours des cinq prochaines années dans le cadre d'un investissement de 57 millions de livres sterling. La ministre de la Santé mentale Nadine Dorries, dont la cousine s'est suicidée, s'est dite déterminée à s'attaquer aux causes profondes du problème. Lors de l'annonce de l'argent comptant clôturé, Mme Dorries a fait allusion à son expérience personnelle. Elle a dit : " Quand un être cher se suicide, ceux qui restent peuvent souffrir d'une douleur et d'un chagrin indescriptibles, une expérience que j'ai vécue personnellement ". Chaque suicide est une tragédie. Mais il est également important d'aider ceux qui doivent faire face à une perte, en veillant à ce qu'ils aient accès aux types d'aide appropriés et sensibles". Les amis et les familles des victimes de suicide bénéficieront du nouveau soutien.
Dans le sud-ouest de Londres, les policiers et les travailleurs de la santé référeront les familles et les amis aux agents de liaison en cas de décès par suicide, qui pourraient soutenir les amis et les familles pendant un an au maximum. Dans le West Yorkshire, ceux atteints par un suicide auront accès plus rapidement et plus facilement aux soins essentiels, alors que des formations seront proposées à leurs organisations et employeurs pour soutenir leur personnel. Claire Murdoch, directrice nationale de la santé mentale du SSN, s'est félicitée des nouveaux services qui, selon elle, seraient une " bouée de sauvetage " pour les proches du défunt. La présidente des Samaritains, Ruth Sutherland, a dit que les soins ne pouvaient pas venir assez tôt. https://metro.co.uk/2019/10/27/government-pledges-support-for-friends-and-relatives-of-suicide-victims-10990226/
Critique livre – Tiens bon : un roman young adults délicat et sensible
By
Mélina Hoffmannhttps://linfotoutcourt.com/critique-livre-tiens-bon/
Tiens bon est un roman jeunesse qui aborde avec beaucoup de douceur
la reconstruction d’une adolescente après le suicide de sa meilleure
amie. C’est un roman pour adolescents et jeunes adultes que signe ici Nina
LaCour. Tiens bon, c’est avant tout le récit d’une amitié. Ingrid était
la meilleure amie de Caitlin. Les deux jeunes filles partageaient leurs
joies, leurs peurs, leurs coups de cœur, leurs colères. Pourtant, un
beau jour, la vie doit continuer sans elle. Ingrid a mis fin à ses
jours. C’est dans cet après que démarre ce roman qui aborde avec espoir
la thématique du suicide, du deuil, et de la reconstruction à l’adolescence.
« Si
je pouvais recommencer, je me mettrais à côté d’elle devant la glace
pour lui dire tout ce que je trouvais de fabuleux en elle. »
Un récit intimiste Nina LaCour met le doigt sur cet espace insondable qui réside en chacun de nous. En effet, Caitlin
n’a rien vu du mal-être de son amie alors que les deux jeunes filles
semblaient n’avoir aucun secret l’une pour l’autre. Elle doit
alors faire face au chagrin, à l’incompréhension, au regard des autres, à
l’impuissance de ses parents ; mais aussi à cette solitude nouvelle à
laquelle elle n’était pas préparée. À la culpabilité aussi, qui
l’envahit parfois, en lisant certains passages du journal intime de son
amie, qu’elle a retrouvé dans sa chambre. Et puis, malgré tout, il y a
la vie qui continue, l’adolescence qui reprend ses droits. Et le chagrin qui dessine peu à peu de jolis souvenirs un peu pastels. Une approche pudique Les chapitres sont courts, et quelques extraits du journal intime
d’Ingrid – des dessins parfois – viennent se mêler au récit. Ce qui
donne beaucoup de rythme à la lecture, et donne l’impression de suivre
Caitlin sur le fil de son existence. De marcher dans les pas de cette
adolescente déboussolée pour qui la vie est soudain devenue bien moins
légère. De ressentir ses doutes, sa peine, son incompréhension. Pour
autant, même si le récit est très personnel, il
préserve toujours une forme de pudeur. Le suicide d’Ingrid, par exemple,
est abordé de manière subtile, presque en filigrane. Le voyeurisme ne s’invite à aucun moment et l’atmosphère ne se fait jamais étouffante. Car c’est l’espoir qui domine dans ce récit. Une intrigue inexistante Si la lecture est plaisante et prenante, d’un point de vue émotionnel
cela reste assez plat et échoue à nous embarquer dans l’intensité des
émotions ressenties par l’adolescente. D’autant qu’il ne faut pas
compter sur les rebondissements de l’histoire pour nous stimuler un peu,
puisqu’il n’y en a quasiment pas. En effet, Nina LaCour privilégie ici la psychologie des personnages, au détriment de l’intrigue.
Aussi, à moins peut-être d’être directement touché par les thématiques
abordées, il est difficile de rester captivé jusqu’à la fin. Un moment
de lecture agréable pour les adeptes du young adults, mais pas
impérissable. Tiens bon, de Nina LaCour, est paru le 17 octobre 2019, aux Éditions Hugo&Cie.
L’agence régionale de santé et ses partenaires ont signé le contrat
territorial de santé mentale 2019-2023. Pour assurer un meilleur suivi
des patients.
« C’est un sujet de santé publique colossal », s’est
exprimé Pierre Pribile, le directeur général de l’agence régionale de
santé (ARS), vendredi 25 octobre, lors de la signature du contrat territorial de santé mentale 2019-2023.
Les orientations de ce plan, paraphé par l’ensemble des acteurs du
dispositif (ARS, centre hospitalier spécialisé Pierre-Lôo, centre
hospitalier de Nevers, clinique du Tremblay…) vise à assurer un meilleur
suivi des patients.
Ce contrat a déjà conduit à la mise en route de l’hôpital de jour pour adolescents à Nevers et à la création de l’équipe mobile unité rapide d’intervention et crise pour les adolescents de la Nièvre (Urican).
Les prochaines semaines verront se mettre en place
le dispositif Vigilans. Il veut prévenir la récidive du suicide dans un
département où la mortalité par autolyse s’établit à 210 décès pour
100.000 habitants contre 190 en Bourgogne-Franche-Comté. « Il s’agit
d’une cellule d’écoute et de veille qui maintient un lien par courrier
ou téléphone avec les patients. C’est une porte ouverte en cas de besoin
», détaille Élodie Janicaud, coordinatrice du projet territorial de
santé mentale. Cette cellule sera portée par le centre hospitalier
Pierre-Lôo, en partenariat avec la clinique du Tremblay.
D’autres actions seront au cœur de ce contrat : le
développement et le renforcement des équipes mobiles ; le renforcement
de la formation des professionnels, aidants et familles ; le soutien et
l’accompagnement des aidants ; l’aide aux personnes en situation de
handicap vers l’insertion sociale et professionnelle…
26 octobre 2019
« États d’urgence » téléfilm inédit sur France 2 écrit par Olivier Berclaz et Philippe Bernard
Mercredi 30 octobre sera diffusé sur France 2 le téléfilm inédit « États d’urgence » réalisé par Vincent Lannoo et écrit par Olivier Berclaz et Philippe Bernard. Ce téléfilm met notamment en scène Olivia Ruiz, Ibrahim Koma, Grégoire Leprince-Ringuet, Hubert Delattre.
Justine 40 ans, concilie tant bien que mal son rôle de mère de famille et d’épouse ainsi que son métier de policière à la BAC jusqu’au jour où elle est accusée d’avoir volé de l’argent lors d’une intervention qui a mal tourné. Elle est confrontée quotidiennement à la misère et à la violence, y compris provenant de ses collègues. Mise sous pression par une enquête de l’IGPN et devant exécuter des missions aux conséquences parfois inhumaines, Justine va vivre une véritable descente aux enfers qui va mettre en péril sa vie de famille et l’obliger à faire un choix: peut-on être flic, mère et épouse en France aujourd’hui ?
Dans ce lieu inédit, des salariés peuvent se reposer entre deux services
Depuis septembre, un lieu a ouvert à
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour accueillir des salariés aux
horaires discontinus. Présentation de ce projet unique en France.
Une mission en début de journée, une autre entre midi et deux et une dernière en soirée. Pour les aides à domicile, gardes d’enfants, femmes de ménage ou encore serveurs, le rythme de travail est bien souvent haché.
Mais
entre deux services, que faire ? Rentrer chez soi ? Ce n’est pas
toujours facile. S’installer dans un café ou faire les boutiques ? Le
portefeuille doit suivre ! Se promener ? Là encore, tout dépend des
caprices de la météo.
C’est à l’issue de cette
réflexion, menée par les professionnels du secteur tertiaire et la
municipalité, qu’est né un lieu d’un genre nouveau et unique en France, à
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Avec un nom on ne peut plus limpide : Comme à la maison.
« Cela porte bien son nom »
Situé
au cœur de la commune proche de Paris, cet espace de 600m², propriété
de la ville, a ouvert lundi 16 septembre 2019. Uniquement « dédié aux travailleurs à horaires discontinus », il est en accès libre et gratuit
pour les inscrits : ce sont les entreprises qui paient une (modeste)
contribution pour leurs employés (de 12€ à 25€ par personne et par an
selon la taille de l’entreprise).
A l’intérieur,
les bénéficiaires ont accès à de nombreux services. Le principal : une
salle informatique avec imprimante. « Cela me permet de consulter mes
mails, de faire des recherches et d’effectuer des tâches
administratives », témoigne Véronique, qui auparavant allait dans un
centre commercial pour tuer le temps entre deux missions.
A 57 ans, cette auxiliaire de vie et baby-sitter utilise Comme à la maisondepuis son ouverture.
Le lieu porte bien son nom. Tout est laissé à disposition et l’accueil est chaleureux. Cela permet de décompresser. »
Sieste et douche avant de repartir
Il faut dire que la décoration des divers espaces incite à la détente. En plus d’une cuisine librement exploitable et d’un salon pour se détendre, un espace repos est prévu. De quoi faire une petite sieste avant de repartir travaille… et même de prendre une douche.
Un
accompagnement des salariés est également possible avec l’organisation
de formations sur demande, une aide pour l’accès aux droits ou encore
avec la présence d’une psychologue.
Pour l’instant à l’état de pilote, le projet pourrait être étendu sur le 2e
étage de l’immeuble. De quoi doubler la surface d’un lieu qui compte
déjà 150 adhérents et qui est ouvert du lundi au vendredi, de 10 heures à
18 heures. Avant, pourquoi pas, de faire fleurir le concept dans de
nouvelles communes de France.
Vendredi soir, près d’une trentaine de personnes
ont assisté à la soirée organisée par le Pôle santé mentale de la
Fondation Bon-Sauveur de Bégard et Lannion-Trégor communauté, autour du
film documentaire de Katia Chapoutier, La vie après le suicide d’un proche. « Parler
du suicide est tabou, aussi bien pour les personnes en souffrance que
pour leur entourage. En parler, c’est commencer à poser des mots sur
cette souffrance innommable et comprendre que l’on n’est pas seul », expliquait Mélanie Coquelin, psychologue à la fondation. La
projection du film, très poignant, a été suivie de deux heures de
dialogue profond où chacun a pu s’exprimer ou poser des questions aux
trois intervenants, Mélanie Coquelin, Jacques Bernard, médecin
psychiatre, et Paul Guibert, parent endeuillé. Pierrick Gouronnec,
conseiller départemental, était aussi présent, en tant que référent
santé de LTC pour la presqu’île. Il souhaiterait, avec la fondation, LTC
et l’aide des adjoints aux affaires sociales des sept communes de la
presqu’île, mettre en place une cellule de vigilants-veilleurs, composée
de citoyens bénévoles, ayant une bonne capacité d’écoute, de
discrétion, de disponibilité, pour aider leurs concitoyens en
souffrance.
Pour obtenir des informations ou des aides, contacter la Fondation Bon-Sauveur au 02 96 45 20 10 ou sur fondationbonsauveur.com
Cap Jeunes propose ses services depuis 1996. Implanté sur les secteurs de Guingamp Paimpol Agglomération et de Leff Armor Communauté depuis bientôt trois ans, ce point d’accueil destiné aux jeunes âgés de 11 à 30 ans s’apprête à ouvrir une nouvelle permanence à Bégard.
Un lieu d’écoute, d’échange et d’accompagnement. Tels sont les piliers de Cap Jeunes, un « Point accueil écoute jeunes » installé sur les territoires de Guingamp Paimpol Agglomération et de Leff Armor Communauté. Un service, né il y a vingt-trois ans, destiné aux personnes âgées de 11 à 30 ans et disponible « quand on a une épine dans le pied ou un grain de sable qui nous gêne et qu’on souhaite en parler à quelqu’un », amorce la psychologue Chloé Le Faucheur.
Une nouvelle antenne à la MJC de Bégard Porté par l’association Sesam Bretagne, Cap Jeunes, membre du Pôle jeunesse (avec l’Escale jeunesse, le service jeunesse et le Point information jeunesse), propose de nombreux temps d’écoute à Guingamp. « Mais on va aussi à la rencontre des jeunes en milieu rural », souligne Estelle Fegar, l’autre professionnelle de l’écoute de la structure. Au Moulin de Blanchardeau de Lanvollon depuis plusieurs années, au Pass’Age de Plouagat et à la Maison des jeunes de Callac voilà quelques mois, Cap Jeunes ouvrira, dès la fin de l’année, une nouvelle antenne de permanence à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Bégard où un Point accueil sera ouvert le mercredi.
« Autant de situations que de personnes » Anonymes, gratuites et confidentielles, ces séances d’écoute avec ou sans rendez-vous sont principalement « individuelles et familiales, mais on peut aussi être amené à rencontrer des groupes d’organisme de formation ou d’établissements scolaires ». Les sujets traités sont aussi nombreux que les jeunes accueillis. « Il y a autant de situations que de personnes, confie Estelle Fegar. Ça peut être un jeune en difficulté avec son groupe de copains, d’autres vont venir dans le cadre de leur relation amoureuse ou familiale, certains dans un moment de deuil… C’est tout ce qui concerne la souffrance psychique en général allant même jusqu’à des idées suicidaires. On les accompagne à trouver leurs propres solutions et on reçoit aussi l’entourage de ces personnes notamment pour la relation parents-enfants ».
« Parler à quelqu’un d’extérieur, ça fait du bien » Avec des opérations ponctuelles à l’image de « Place aux familles », organisée du 4 au 23 novembre, permettent aussi ces rencontres entre parents et professionnels, Cap Jeunes répond à des difficultés sociales et médico-psychologiques. « Il y a des jeunes qu’on va recevoir une fois et qui ne vont pas avoir besoin de revenir. Certains disent que le fait de parler à quelqu’un d’extérieur, ça leur fait déjà du bien, explique Chloé Le Faucheur. D’autres vont venir sur plusieurs séances ».
A
l'occasion de la journée mondiale pour la santé mentale, le 10 octobre
dernier, l'association Campaign Against Living Miserably (CALM), le
retailer britannique Topshop et la marque de vêtements masculins Topman
se sont associés pour sortir et vendre une collection capsule. Chaque
vêtement a habituellement, à l'intérieur, une étiquette qui explique
comment entretenir et prendre soin du vêtement (pas de température trop
élevée, pas de repassage...). Les maladies mentales existent, mais ne
sont pas visibles à l'extérieur. Sur cette base, toutes les pièces de
cette collection se sont vues ajouter de manière très visible, une
étiquette avec des messages pour prendre soin des autres personnes,
parce que la santé mentale ne se voit pas toujours à l'extérieur et
parce qu'il faut le plus souvent s'exprimer pour se faire aider.
9 décembre 2019 : le Grand Rendez-Vous Parlons Psy organisé par la Fondation de France et L'institut Montaigne
dont Quatre dispositifs inspirants: Prévention du suicide dans le cadre du service sanitaire des étudiants en santé Charles-Edouard Notredame, chef de clinique, service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Centre Hospitalier Universitairede Lille
HISTORIQUE DU POST ; Atelier "Parlons Psy": La santé mentale en pratiques et en solutions, le 6 juin 2019 à Paris - Avec la participation de Psycom Source info le 20 mai 2019 http://www.psycom.org* Les maladies psy concernent 12 millions de Français … mais restent mal connues et mal soignées. Pour mieux les comprendre et formuler des propositions concrètes, la Fondation de France et l’Institut Montaigne lancent un cycle de rencontres dans huit villes de France. Comment mieux accompagner les personnes souffrant de troubles psychiques ? Comment leur permettre de prendre toute leur place et leurs responsabilités au sein de la société ? Sur ces questions, l’expérience et l’expertise sont largement partagées : malades, familles, soignants, associatifs ou élus… tous ont leur mot à dire, tous peuvent se mobiliser pour proposer des initiatives, et partager les meilleures pratiques. Cette confrontation pacifique et fertile de points de vues et de solutions différentes… c’est l’esprit qui anime la démarche « Parlons Psy », initiée par la Fondation de France et l’Institut Montaigne. "Avec des approches différentes et complémentaires, nos deux structures se retrouvent sur ces enjeux clefs : changer le regard sur ces troubles, déstigmatiser les malades, favoriser l’innovation et faire bouger les lignes des politiques publiques en la matière." explique Karine Pouchain, responsable du programme Maladies psychiques et vie sociale. Dans son organisation même, l’opération est innovante. Ni conférence, ni colloque, "Parlons Psy" est une série d’ateliers, creuset d’une réflexion collective et participative, animés par deux convictions. La première, c’est que les idées et les solutions viendront du terrain, notamment des malades et de leur entourage. « Rien sur nous sans nous » était d’ailleurs le slogan choisi par les organisateurs à Marseille. La deuxième, c’est que nombre d’expérimentations positives se déroulent déjà, mais de manière isolée, sans publicité ni diffusion. « Parlons Psy » se veut caisse de résonnance de ces bonnes pratiques. Marseille, Lyon, Lille, Nantes, Colmar, Nancy, Bordeaux et Paris… Ce tour de France permettra un recueil d’initiatives et de propositions extrêmement riche, qui se clôturera par des Etats Généraux de la santé mentale fin 2019. Le prochain atelier aura lieu le 6 juin 2019, au Palais de la Femme, à Paris.
L’atelier s’organisera en deux temps :
- Un travail mené par groupes de 8 à 10 personnes, pour identifier les enjeux majeurs ;
- Une démarche collective pour mettre en lumière les meilleures initiatives locales et formuler des propositions concrètes afin d’améliorer la vie des personnes concernées.
Complément info L’objectif sera de réfléchir collectivement à des actions concrètes pour améliorer la prise en charge, l’accompagnement et la qualité de vie des personnes vivant avec des troubles psychiques. Les ateliers Parlons Psy se déroulent dans 8 villes de France sur deux ans (2018-2019) et réunissent à chaque fois plus de 150 personnes concernées par les enjeux de prise en compte de la santé mentale. Une grande journée de synthèse rassemblant l’ensemble des contributions aura lieu à Paris le 9 décembre 2019 à la Maison de la Chimie.
Appel à projets Santé des jeunes : soutenir les jeunes en souffrance psychique L’appel à projets Santé des Jeunes est ouvert du 25 octobre 2019 au 15 janvier 2020. Contact : santedesjeunes@fdf.org
Santé des jeunes : soutenir les jeunes en souffrance psychique Contexte
L’adolescence se caractérise par une période de fragilité particulière et parfois par une détresse très propice aux conduites à risque.
En France, un tiers des suicidants a moins de 25 ans et, si la mortalité des jeunes par suicide est en recul depuis plus de dix ans, la France reste l’un des pays européens les plus touchés : 16% des décès de la classe d’âge 15-25 ans lui sont imputables.
L’anorexie mentale et la boulimie sont des pathologies fréquentes et dévastatrices : ces troubles des conduites alimentaires (TCA) concernent 600 000 jeunes en France et sont la 3ème maladie chronique de l’adolescence.
L’usage de substances psychoactives (alcool, tabac, cannabis,…) ainsi que certaines pratiques (jeux vidéo et internet) peuvent entraîner un comportement addictif chez les jeunes avec des conséquences sur leur santé physique et psychique, leur vie sociale et affective, dont par exemple le risque de décrochage scolaire ou d’isolement social.
Enfin, la plupart des troubles psychiatriques apparait au moment de l’adolescence ou de l’entrée dans la vie adulte. Le repérage précoce de ces troubles est un enjeu majeur car il est un facteur déterminant et souvent bénéfique pour l’efficience de la prise en charge pour les patients et leurs familles.
Repérer, diagnostiquer et orienter rapidement vers des professionnels qualifiés ces jeunes, qui le plus souvent n’expriment aucune demande spontanée, permet de prévenir des crises aux conséquences parfois dramatiques et de résoudre des situations avant qu'elles ne s'enkystent et ne se chronicisent.
Intégrer des dispositifs de soins adaptés qui tiennent compte des besoins des jeunes et qui associent leurs familles, dorénavant reconnues comme des alliés par les professionnels de soin, permet de renforcer l’adhésion des jeunes, de limiter les effets délétères de la maladie et de favoriser leur guérison et/ou leur autonomisation.
Depuis plusieurs années, la Fondation de France aide à mettre en œuvre les conditions d’une plus grande réactivité et d’une accroche thérapeutique plus efficace en direction des jeunes en souffrance psychique (TCA, addictions, risques suicidaires…) en accordant son soutien pour le repérage et l’orientation précoces, l’accès et le maintien dans le parcours de soins.
Journée mondiale de la santé mentale 2019: priorité à la prévention du suicide
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de sensibiliser l’opinion aux problèmes de santé mentale et de mobiliser les efforts en faveur de la santé mentale. Cette année, le thème est la prévention du suicide. Chaque année, près de 800 000 personnes se suicident et de plus en plus de personnes se suicident. Chaque suicide est une tragédie qui affecte les familles, les communautés et des pays entiers et a des effets durables sur les personnes laissées pour compte. Le suicide survient tout au long de la vie et constitue la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans dans le monde. https://www.who.int/mental_health/world-mental-health-day/2019/en/
1er post 09/05/2019
COMMUNIQUE DE l'OMS
La Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura pour thème la prévention du suicide
10 octobre 2019
Toutes les 40 secondes, une personne met fn à ses jours Nous vous invitons à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour nous aider.
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine. Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale portera sur la prévention du suicide.
Chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.
Télécharger la brochure si vous voulez participer: https://www.who.int/docs/default-source/mental-health/suicide/flyer-french.pdf
Toutes les
40 secondes, une personne meurt par suicide. A l’occasion de la Journée
mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, nous mettrons en valeur ce que
chacun d’entre nous peut faire pour soutenir les personnes en difficulté et
aider à prévenir le suicide.
Every 40 seconds, someone loses their life to suicide. On World Mental Health Day, 10 October, we will be highlighting what each of us can do to support people who are struggling and to help prevent suicide.
Journée mondiale de la santé mentale : la prévention du suicide en Ukraine
9/10/2019 sur www.euro.who.int/fr
WHO/Malin Bring
Toutes les 40 secondes, 1 personne met fin à ses jours. Dans le cadre
de sa campagne sur la prévention du suicide, et pour marquer la Journée
mondiale de la santé mentale le 10 octobre, l’OMS rend compte des
progrès accomplis en Ukraine en matière de prévention du suicide au
niveau des soins de santé primaires. Permettre aux médecins de reconnaître les signes de dépression et d’autodestruction potentielleChaque
année, jusqu’à 7 000 personnes se suicident en Ukraine. Les données
révèlent d’énormes différences entre les sexes concernant les décès
causés par l’autodestruction : près de 80 % des suicides signalés dans
le pays concernent la population masculine. Dans de nombreux cas, les
médecins et les professionnels de santé au niveau des soins de santé
primaires négligent les signes révélateurs chez leurs patients. Pour
aider les médecins généralistes qui ne sont pas des spécialistes de la
santé mentale, l’OMS a organisé une série de formations dans le pays.
Celles-ci se concentrent sur l’utilisation du Guide d’intervention du
programme d’action Combler les lacunes en santé mentale de l’OMS (ou
programme mhGAP), un outil d’aide à la décision médicale qui permet aux
professionnels de santé non spécialisés en santé mentale de détecter et
de gérer les problèmes de santé mentale, tels que la dépression,
l’anxiété et l’autodestruction. Tetiana Aksenchuk est médecin de
famille et exerce au centre de soins de santé primaires de Kramatorsk
(est de l’Ukraine). Elle a aussi bénéficié d’une formation et d’un
coaching de suivi. Elle reconnaît que depuis qu’elle a reçu la
formation, elle est devenue plus attentive à l’état de santé mentale de
ses patients. « Il y a peu, j’ai consulté un de mes patients
réguliers qui souffrait d’épisodes de maux de dos. Quand j’ai commencé à
l’examiner, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il
était déprimé », explique Tetiana. « Son choix de mots m’a alertée
», ajoute Tetiana. L’homme m’a dit qu’il « en avait assez » et « qu’il
était probablement temps de mourir ». Bien que le patient ait nié son
intention de mettre fin à ses jours, Tetiana a insisté sur des
interventions de soutien psychosocial. « J’ai aidé l’homme à faire face
au stress, et je lui ai conseillé de consacrer plus de temps aux
activités qu’il aimait. Nous avons convenu de continuer à parler de ce
qu’il ressent lors des prochaines consultations, mais je savais qu’il se
sentait déjà beaucoup mieux. Je suis heureuse d’avoir pu l’aider à
faire ses premiers pas vers la guérison », déclare Tetiana. « L’homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », ajoute Tetiana. Le Programme d’action Combler les lacunes en santé mentale Le
programme mhGAP vise à développer les services relatifs aux troubles
mentaux, neurologiques et liés à l’utilisation de substances
psychoactives dans les pays, notamment ceux à revenus faible et
intermédiaire. « L’autodestruction est un phénomène comportemental
complexe qui comprend de nombreux facteurs de risque sous-jacents aux
niveaux individuel, communautaire et sociétal. La prévention du suicide
exige la prise de mesures et d’engagements concertés de la part de
divers secteurs, notamment ceux des soins de santé, de l’éducation et de
la protection sociale », explique le docteur Dan Chisholm, chef de
programme, Santé mentale, à l’OMS/Europe. « Grâce au programme
mhGAP, l’OMS et le ministère ukrainien de la Santé visent à améliorer
considérablement l’identification des personnes à risque
d’autodestruction au niveau des soins de santé primaires. Jusqu’à
présent, plus de 60 spécialistes des soins de santé ont suivi la
formation mhGAP en Ukraine, et des changements dans leur pratique
peuvent faire une différence dans le dépistage et le traitement des
problèmes de santé mentale courants », explique le docteur Alisa
Ladyk-Bryzghalova, spécialiste nationale de la santé mentale au bureau
de pays de l’OMS en Ukraine. Stratégies de prévention de l’autodestruction La
complexité de la question de l’autodestruction exige la mise en œuvre
de stratégies de prévention du suicide afin de compléter les efforts de
développement des capacités du personnel des soins de santé. La
sensibilisation et le renforcement de la résilience au niveau
communautaire peuvent contribuer à réduire la stigmatisation entourant
les problèmes de santé mentale, et encourager les personnes atteintes de
troubles psychosociaux à demander de l’aide. « Les activités éducatives
menées dans le cadre scolaire se sont avérées efficaces pour améliorer
la littératie en santé mentale et prévenir l’autodestruction et le
suicide. Par exemple, la mise en œuvre du programme Youth Aware of
Mental Health (YAM) (Sensibilisation des jeunes à la santé mentale) chez
les 14 à 16 ans a permis de réduire le risque d’autodestruction chez
les jeunes jusqu’à 50 % », conclut le docteur Chisholm.
Journée mondiale de la santé mentale : une campagne pour en finir avec les idées reçues sur la dépression Une
campagne de sensibilisation pour en finir avec les idées reçues autour
de la dépression, à l'occasion de la journée mondiale de la santé
mentale.
FondaMental
Publié le
(Relaxnews) - A l'occasion de la journée
mondiale de la santé mentale qui se tient ce jeudi 10 octobre, la
fondation FondaMental lance, en partenariat avec la Fnapsy, une campagne
de sensibilisation visant à améliorer le dépistage et la prise en
charge de la dépression.
"La
dépression est une maladie, et non le reflet d'une faiblesse de
caractère. Elle reste, aujourd'hui encore, insuffisamment comprise et
mal diagnostiquée", explique la nouvelle campagne de la fondation FondaMental lancée en partenariat avec la Fédération Nationale des Associations d'Usagers en Psychiatrie (Fnapsy) et révélée à quelques jours de la journée mondiale de la santé mentale.
Intitulée
"Le petit passage à vide", la campagne s'illustre par un spot vidéo
d'une minute au ton décalé, dans lequel plusieurs interventions
médicales sont mises en scène. Leur point commun ? Le médecin
dédramatise systématiquement les symptômes du patient.
La première scène se déroule dans un bloc opératoire. Au beau milieu
d'une implantation cardiaque, le chirurgien conclut que le patient n'a
finalement pas besoin d'un nouveau cœur et qu'il lui "suffira" de se
mettre au sport pour se refaire une santé.
La deuxième séquence montre une radiographie d'un patient en
consultation médicale, diagnostiqué d'un cancer du poumon. "Pas de quoi
s'alarmer", lui assure son médecin. "Le mieux dans ces cas-là, c'est de
ne plus y penser. Je vais vous prescrire des petites vacances... vous
connaissez les Baléares ?". Des situations absurdes qui nous
semblent inimaginables. Pourtant, la troisième image, qui cette fois
montre le diagnostic d'une dépression dans un cabinet médical, paraît
davantage plausible. "C'est juste un passage à vide. Une petite
dépression, comme on dit. Essayez de vous distraire, allez au cinéma
voir une petite comédie", conseille un médecin à sa patiente.
La dépression, "comme toute maladie grave peut avoir des conséquences
fatales si elle n'est pas prise au sérieux. Elle tue plus de 6.000
personnes en France chaque année", conclut la campagne. "Tout le monde pense comprendre la dépression"
L'objectif de cette opération de sensibilisation est de faire prendre
conscience au grand public comment seraient traités les patients
atteints d'insuffisance cardiaque ou de cancer du poumon si leurs signes
cliniques étaient considérés avec la même légèreté que le sont parfois
les symptômes de la dépression.
"Tout le monde pense comprendre la dépression, en avoir fait
l'expérience et savoir comment on en sort. En vérité, très peu ont
conscience de l'enfer vécu par le malade, de l'annihilation totale de la
volonté, de la disparition de tout espoir, de la terrible culpabilité
qui nous tenaille", alerte Claude Finkelstein, présidente de la Fnapsy.
L'une
des problématiques de la dépression est que 20 à 30% des épisodes
dépressifs majeurs ne répondent pas aux traitements standards. En 2012,
la Fnapsy a créé un réseau de 13 consultations, les Centres Experts
FondaMental, afin de s'attaquer à ce phénomène connu sous le nom de
"dépression résistante".
Chaque année, environ 70% des suicides sont attribuables à la
dépression. Comprendre et prévenir le passage à l'acte suicidaire sont
des enjeux majeurs de la prise en charge. Pour y répondre, la Fondation
FondaMental a créé une Chaire de prévention du suicide, avec le soutien
de la SNCF et de mécènes privés.
La dépression est une pathologie qui touche 2,5 millions de personnes
chaque année en France. Une tristesse inhabituelle et/ou perte de
plaisir, l'incapacité d'accomplir les actions de la vie quotidienne, une
fatigue, une baisse d'appétit ou des troubles du sommeil éprouvés sur
une période d'au moins deux semaines consécutives sont des signes qui
doivent alerter.
***
LUXEMBOURG
JEUDI 10 OCTOBRE 2019 LUXEMBOURG
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
10 OCTOBRE 2019 - JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE 2019
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
Date : jeudi 10 octobre 2019 de 08h00 à 17h15
Lieu : Auditoire de l'Hôpital Kirchberg
L’événement
est organisé en collaboration avec la Ligue Luxembourgeoise d'Hygiène
Mentale et fait partie du programme des 11èmes journées nationales de
prévention du suicide.
Téléchargez ici le programme complet
https://www.hopitauxschuman.lu/actualites/438-10-octobre-2019-journee-mondiale-de-la-sante-mentale-2019
Le nombre de places étant limité, veuillez vous inscrire avant le 15 septembre 2019 à l‘adresse : sec.direction@hopitauxschuman.lu
****
Royaume-Uni : Journée mondiale de la santé mentale 2019 : Outils à utiliser sur le lieu de travail
le 7 octobre 2019
psycom.org
Comme chaque année, la Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura
lieu le 10 octobre. Le mouvement anglais "Time to change" met à
disposition un kit pour parler de santé mentale dans l'environnement
professionnel.
La Journée mondiale de la santé mentale est une occasion pour nous
tous de sensibiliser des problèmes de santé mentale et plaider contre la
stigmatisation sociale. Cette journées est une occasion pour vous
d’aborder la thématique à tous les niveaux : réseaux sociaux, télévision
et ailleurs. C'est aussi une parfait occasion pour impliquer votre
entreprise dans la lutte contre la stigmatisation en santé mentale sur
le lieu de travail et pour présenter de nouvelles activités autour de
l’événement.
Le thème de l’événement de cette année est le suicide
et la prévention du suicide. Chaque année près de 800 000 personnes
dans le monde prennent leur propre vie et il y a beaucoup plus de
personnes qui tentent de se suicider. Chaque suicide est une tragédie
qui affecte familles, les communautés et a des effets durables sur les
personnes laissées pour compte. C’est la principale cause de décès chez
les jeunes de 20 à 34 ans au Royaume-Uni et la deuxième cause de décès
chez les 15-29 ans dans le monde. La Journée mondiale de la santé
mentale est un moment opportun pour aborder cette question au sein de
votre entreprise et montrer son engagement.
Quelles sont les activités que vous pouvez utiliser ?
Depuis que Time to Change a lancé "l’engagement des employeurs", un
engagement à la sensibilisation à la santé mentale a été un pilier
fondamental du changement culturel et de la lutte contre la
stigmatisation dans les contextes professionnels.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, nous vous encourageons
tous à réfléchir à la manière dont vous pouvez apprendre et transmettre
pour élever le niveau global de compréhension de la santé mentale et
lutter contre la stigmatisation entourant le suicide afin de
soutenir ceux qui ont le plus besoin d'aide.
Ce pack regorge d’activités que vous pouvez, ainsi que de ressources
pour soutenir la promotion de votre engagement à lutter contre la
stigmatisation en santé mentale. Ensemble, nous pouvons changer notre façon de penser et d'agir en matière de santé mentale.
Téléchargez le kit d'outils sur le Kit d'activités (en anglais)
Dans
le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale, et de sa récente
étude sur la prévention du suicide en Palestine, Médecins du Monde (MdM)
encourage tous les acteurs à intensifier leurs actions dans la lutte
contre les conséquences psychosociales et en santé mentale des conflits
prolongés.
La prévention en santé mentale : une clé pour répondre à des problématiques vitalesÀ l’échelle mondiale, le suicide représente 1,4 % des décès. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Selon
des statistiques récentes, 79 % des suicides se sont produits dans les
pays à revenu faible et intermédiaire. La relation entre la dépression
et le suicide est bien connue aujourd’hui.
« 79 % des suicides se sont produits dans les pays à revenu faible et intermédiaire. »
Selon les nouvelles estimations de l’OMS
publiées dans The Lancet en 2019, la prévalence de personnes vivant
avec des troubles mentaux dans les zones touchées par les conflits est
plus importante qu’on ne l’estimait. Une personne sur cinq y vit avec
une forme de trouble mental : dépression, trouble anxieux, Etat de
Stress Post-traumatique, trouble bipolaire ou schizophrénie. Près d’une
personne sur dix y vit avec une forme de trouble mental modéré ou grave. Conflit en Palestine : impacts psychosociaux et psychologiques4,9 millions de personnes vivent dans les territoires Palestiniens
occupés, dans le cadre d’une crise prolongée qui pose de sérieux défis à
la reconnaissance des droits de l’homme. Les Palestiniens ont connu des
années de violence liée au conflit. Au cours de la dernière année, la
situation humanitaire s’est nettement détériorée en Palestine, tandis que le financement humanitaire est en déclin. D’après les projections de l’OMS,
on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé
mentale graves et 41 700 pourraient avoir des problèmes légers à modérés
nécessitant un soutien psychosocial et de santé mentale, dont au moins
26 000 enfants à Gaza dans les conditions actuelles. Ces chiffres
pourraient augmenter, car les manifestations en santé mentale ont
tendance à se manifester parfois bien après les événements difficiles.
« En palestine, on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé mentale graves. »
MdM est présent en Palestine depuis 1995. En juin 2019, MdM a mené
une étude mixte sur les facteurs de risque couramment associés aux
tentatives de suicide en Cisjordanie, afin de mieux prévenir ce
phénomène. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale
de MdM pour l’intégration de la Santé Mentale et du Soutien Psychosocial
(SMPS) dans les soins de santé primaires, et l’engagement communautaire
en SMPS.
Des causes de suicide multifactorielles
Les principales conclusions sont les suivantes. Les tentatives de
suicide sont multifactorielles : au niveau individuel, la maladie
mentale, la pauvreté et le chômage, le sentiment d’inutilité, le désir
de punir les membres de la famille, l’échec scolaire, la toxicomanie, la
perte de membres de la famille proche et le manque de mécanismes
d’adaptation en sont les principales causes. 14,5 % des gens ont exprimé
qu’ils avaient un sentiment de perte de contrôle. Au niveau familial,
le mariage (42 %) et les conflits familiaux excessifs (34,9 %), les
ruptures amoureuses, la négligence étaient les principales causes
identifiées. Au niveau sociétal, l’isolement, l’insuffisance des soins
professionnels et de suivi, et la discrimination à l’égard des femmes
étaient les principaux facteurs identifiés. L’étude souligne également
le fardeau de la stigmatisation associée aux comportements suicidaires
et le manque de signalement des cas de suicide pour cette raison.
« Il
est positif de constater qu’une grande majorité des patients rencontrés
étaient prêts à recevoir des traitements et des soins aux urgences. »
Les professionnels de première ligne (médecins, infirmières) ont
souligné qu’ils ne se sentent pas suffisamment formés sur la façon
d’évaluer et de traiter les patients suicidaires, et qu’il n’y a pas de
système de référencement clair.
Néanmoins, il est positif de constater qu’une grande majorité des
patients rencontrés étaient prêts à recevoir des traitements et des
soins aux urgences, et qu’ils étaient sensibles à la bonne volonté des
professionnels médicaux et paramédicaux. De plus, en Palestine, il
existe un réseau local d’acteurs du MHPSS prêts à intensifier son
travail. Il est également possible de développer des interventions
adaptées de prévention du suicide aux niveaux primaire et secondaire
dans les services de santé, d’établir un registre national, et
d’envisager d’intégrer un professionnel de la santé mentale aux équipes
des services d’urgence pour renforcer le travail multidisciplinaire et
fournir un soutien psychosocial de première ligne, et favoriser le
référencement vers les structures de soin spécialisée.
Le 10 octobre, alors que nous célébrons la Journée internationale de la santé mentale, MdM souhaite souligner l’importance de :
Investir du temps et des ressources dans la réalisation d’études fondées sur des données probantes,
Lutter contre la stigmatisation associée à la santé mentale, en particulier le suicide,
Travailler en collaboration avec les systèmes de santé publique et
les collectivités pour répondre aux problèmes de SMPS dans le cadre des
conflits prolongés et des contextes humanitaires.
Côte d'Ivoire - suicide : "J'ai failli me donner la mort"
10 octobre 2019
https://www.bbc.com/afrique*
En Côte d'Ivoire, un homme a témoigné sous anonymat sur sa tentative de suicide.
Après une mauvaise affaire, il est tombé dans la dépression et a voulu se donner la mort, malgré les précautions prises par sa famille pour le protéger.
Il dit suivre une thérapie et tenir le coup grâce à sa mère et sa fille, les deux personnes qui compte le plus pour lui.
Selon, l'Organisation mondiale de la santé, la Côte d'Ivoire est le pays d'Afrique au taux de suicide le plus élevé chez les hommes en Afrique avec 32 cas de suicides pour 100.000 - 2016-.
Et ce 10 octobre est la Journée mondiale de la santé mentale et cette année, elle est axée sur la prévention du suicide.
Il s'est confié à Hamet Fall Diagne, pour l'émission La Vie.
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10
octobre, plusieurs pays de la Région européenne de l’OMS ont mis en
évidence l’ampleur du phénomène de suicide dans le monde entier. Cette
Journée a également marqué la fin de la campagne de prévention du
suicide « Une action de 40 secondes ».
Il est possible d’éviter le
suicide et de trouver de l’aide : tel est le message fondamental
diffusé dans le cadre des activités menées par les bureaux de pays, à
savoir notamment l’affichage de messages sur les médias sociaux et des
tables rondes organisées de la Bulgarie à l’Ukraine, en passant par la
Turquie et la République de Moldova.
Bulgarie : les progrès de la réforme en matière de santé mentale
Les
autorités et agents de santé bulgares ont apporté leur concours à
l’actuel débat sur l’orientation future des réformes en matière de santé
mentale dans le pays, notamment lors de plusieurs tables rondes sur des
sujets connexes. Ces 10 dernières années, la Bulgarie a également
formulé une nouvelle proposition de programme national pour la santé
mentale et de programme national pour la prévention du suicide, et a
accueilli une conférence sur la santé mentale consacrée à l’e-santé et
une conférence internationale de la Fédération européenne des
associations de familles de malades psychiques, avec la participation
d’aidants et d’usagers des services de santé mentale.
Dans le
contexte de la Journée mondiale de la santé mentale 2019, le Centre
national de santé publique et d’analyse a entrepris plusieurs activités
avec l’appui du bureau de pays de l’OMS en Bulgarie. Une conférence de
presse relative à la concertation entre acteurs concernés et décideurs
sur la question des politiques contre le suicide a également eu lieu le
10 octobre à l’Agence télégraphique bulgare.
République de Moldova : une meilleure sensibilisation
En
2016, la République de Moldova a enregistré 643 cas de suicide (99
femmes et 544 hommes). Afin de mieux sensibiliser à l’ampleur du
problème du suicide pour la santé publique, de mieux faire connaître les
mesures de prévention possibles et de lutter contre la stigmatisation,
des représentants de 40 services de proximité pour la santé mentale et
de 41 services de santé adaptés à la jeunesse et établis dans toutes les
régions du pays se sont réunis le 9 octobre pour le Forum sur la santé
mentale organisé par le ministère de la Santé, du Travail et de la
Protection sociale.
Au cours de ce Forum, le bureau de pays de
l’OMS en République de Moldova a présenté des informations sur
l’évolution mondiale et régionale en matière de suicide et des
recommandations pour alléger le fardeau du suicide et améliorer la
prévention en renforçant le pouvoir d’agir des professionnels des soins
de santé primaires.
Ukraine : détecter les signes de maladie mentale
Chaque
année, l’Ukraine compte jusqu’à 7 000 suicides. Les statistiques
révèlent d’énormes différences entre les sexes pour ce type de décès :
près de 80 % des suicides signalés dans ce pays concernent la population
masculine. Dans de nombreux cas, les médecins et les agents de santé du
niveau des soins primaires passent à côté de signes révélateurs chez
leurs patients.
« Il y a peu, j’ai examiné l’un de mes patients
réguliers qui souffrait fréquemment de maux de dos. Quand j’ai commencé
l’examen, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il était
déprimé », explique le docteur Tetiana Aksenchuk, un médecin de famille
travaillant au centre de soins primaires de Kramatorsk, dans l’est de
l’Ukraine.
Pour aider les médecins généralistes qui ne sont pas
spécialistes de la santé mentale, l’OMS a organisé une série de
formations dans ce pays. Celles-ci portent sur l’utilisation du Guide
d’intervention du programme d’action Combler les lacunes en santé
mentale de l’OMS (ou programme mhGAP), un outil d’aide à la décision
médicale qui permet aux professionnels de santé non spécialisés en santé
mentale de détecter et de gérer les problèmes tels que la dépression,
l’anxiété et l’autoagression.
« Cet homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », déclare le docteur Aksenchuk.
Turquie : recensement de taux alarmants de troubles de santé mentale dans le nord-ouest de la République arabe syrienne
En
raison du conflit en cours, la fréquence des troubles de santé mentale
dans le nord-ouest de la République arabe syrienne augmente, mais les
services de santé mentale sont rares. Un peu plus d’un cinquième des
établissements de soins de santé primaires de la région sont en mesure
de proposer des soins essentiels de santé mentale. Deux hôpitaux
seulement proposent des services pour les patients atteints de troubles
mentaux graves.
Pour la Journée mondiale de la santé mentale, les
responsables de l’OMS sur le terrain en Turquie et les partenaires de
l’Organisation ont conçu une enquête afin que les agents de santé
travaillant dans le nord ouest de la République arabe syrienne puissent
recueillir des informations sur le nombre de suicides.
Les
résultats ont été alarmants. Selon ceux-ci, les répondants connaissaient
736 personnes ayant tenté de se suicider dans les 12 derniers mois et
47 personnes ayant mis fin à leurs jours. Les personnes âgées de 21 à 30
ans (57 %) étaient celles qui faisaient le plus de tentatives de
suicide. Parmi les personnes ayant tenté de se suicider, 150 étaient des
personnes déplacées à l’intérieur du pays (69 %). Les réponses
révélaient également la stigmatisation entourant le suicide.
Cette
enquête fournit des informations importantes et révèle un phénomène sur
lequel il faut se pencher de toute urgence. Le groupe de travail
technique pour la santé mentale s’est servi de cette étude en vue de
concevoir des activités de sensibilisation. Lors de la Journée mondiale
de la santé mentale, un événement de grande envergure a été organisé
dans la ville syrienne de Termanin pour mieux faire comprendre à la
population les problèmes de santé mentale et les risques du stress
psychologique.
Les partenaires de l’OMS pour la santé ont tenu
des sessions de sensibilisation à plus petite échelle dans tout Idleb.
Les sujets couverts étaient, par exemple, la dépression et la dépression
postnatale ; les causes, la prévention et la gestion du suicide ; et
les méthodes permettant de soulager positivement les tensions grâce à
des séances d’information avec emploi de dessins colorés associés à de
la musique. Ces activités se sont conclues sur une séance de retour
d’informations avec brainstorming, questions, débriefing et soutien
psychologique.
Burkina Faso Prévention du suicide : La contribution des journalistes demandée
LEFASO.NET | Par Edouard K. Samboé • vendredi 25 octobre 2019
Une journée de sensibilisation des journalistes
sur la prévention du suicide s’est tenue à Ouagadougou, le vendredi 25
octobre 2019. Une initiative de la Direction de la prévention et du
contrôle des maladies non-transmissibles, en collaboration avec
l’organisation humanitaire CBM. L’objectif est d’associer les médias à
la prévention des cas de suicide.
« Prévenir le suicide », c’est
le thème qui a été retenu pour commémorer la Journée mondiale de la
santé mentale, célébrée chaque 10 octobre. A cette occasion, une
formation au profit des hommes de média sur la prévention du suicide a
mobilisé plusieurs dizaines de journalistes. L’objectif poursuivi est de
« renforcer les connaissances des acteurs de la presse privée et
publique sur le suicide et sa prévention », a expliqué Ousséini Badini,
responsable de CBM et formateur.
Selon lui, près de 800 000 personnes se donnent la mort chaque année
dans le monde, à cause des maladies mentales. Les journalistes sont donc
invités à œuvrer davantage dans la prévention de ce phénomène, en
relayant les informations de sensibilisation.
Il est ressorti que « le suicide survient tout au long de la vie et
constitue la deuxième cause de décès chez les personnes dont l’âge est
compris entre 15 à 29 ans dans le monde ». Aussi, 79% des suicides
surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les méthodes
de suicide les plus répandues sont l’ingestion de pesticides, la
pendaison et les armes à feu.
Au Burkina Faso, explique Ousséini Badini, les données sur le suicide
sont parcellaires. Pourtant, « le suicide est une réalité et nécessite
une attention particulière ». L’équipe de CBM a noté qu’environ 20% des
personnes qui se donnent la mort souffrent de handicaps psychosociaux
(dépression, anxiété). La plupart d’entre elles sont atteintes de
schizophrénie (troubles de comportements chroniques, parfois
invalidants). Plusieurs régions du Burkina Faso sont touchées par le
phénomène.
Les formateurs ont expliqué que « les maladies mentales conduisent
souvent à un état de handicap et suscitent, de la part de la communauté,
une stigmatisation sociale ». En référence au plan stratégique de santé
mentale 2014-2018 du Burkina, les formateurs soutiennent que les
personnes handicapées mentales ou ayant un handicap psychosocial sont
souvent victimes de stigmatisation et de discrimination résultant à la
fois de facteurs socio-culturels locaux et de l’absence de lois très
spécifiques qui les protègent.
Comme stratégie de prévention, les formateurs ont conseillé la
construction d’idées positives, de projets d’avenir ; la vie dans des
environnements positifs et paisibles ; l’ouverture ; etc. Au besoin, il
est fortement recommandé se faire prendre en charge par des spécialistes
dans les centres de santé. Edouard K. Samboe
Lefaso.net