La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de sensibiliser l’opinion aux problèmes de santé mentale et de mobiliser les efforts en faveur de la santé mentale. Cette année, le thème est la prévention du suicide. Chaque année, près de 800 000 personnes se suicident et de plus en plus de personnes se suicident. Chaque suicide est une tragédie qui affecte les familles, les communautés et des pays entiers et a des effets durables sur les personnes laissées pour compte. Le suicide survient tout au long de la vie et constitue la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans dans le monde.
https://www.who.int/mental_health/world-mental-health-day/2019/en/
1er post 09/05/2019
COMMUNIQUE DE l'OMS
La Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura pour thème la prévention du suicide
10 octobre 2019
Toutes les 40 secondes, une personne met fn à ses jours Nous vous invitons à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour nous aider.
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine. Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale portera sur la prévention du suicide.
Chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.
Télécharger la brochure si vous voulez participer: https://www.who.int/docs/default-source/mental-health/suicide/flyer-french.pdf
Focus Principaux repères Suicide 2 septembre 2019
La Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura pour thème la prévention du suicide
10 octobre 2019
Toutes les 40 secondes, une personne met fn à ses jours Nous vous invitons à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour nous aider.
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine. Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale portera sur la prévention du suicide.
Chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.
Télécharger la brochure si vous voulez participer: https://www.who.int/docs/default-source/mental-health/suicide/flyer-french.pdf
Focus Principaux repères Suicide 2 septembre 2019
World Health Organization (WHO)
Ajoutée le
22 août 2019
Toutes les
40 secondes, une personne meurt par suicide. A l’occasion de la Journée
mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, nous mettrons en valeur ce que
chacun d’entre nous peut faire pour soutenir les personnes en difficulté et
aider à prévenir le suicide.
World Health Organization (WHO) Mise en ligne le 2 juil. 2019
Every 40 seconds, someone loses their life to suicide. On World Mental Health Day, 10 October, we will be highlighting what each of us can do to support people who are struggling and to help prevent suicide.
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8 et 9 octobre 2019 OUTILS PEDAGOGIQUES OMS INFORMATIONS EN FILMS D'ANIMATION
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INFO +
MEMO ET EXPLICATIONS des dates des journées de prévention du suicide et/ou santé mentale https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2019/07/memo-et-explications-des-dates-des.html
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PRESSE/ MEDIA
Suicide: toutes les 40 secondes, une personne met fin à ses jours.— ONU Info (@ONUinfo) October 10, 2019
« La santé mentale a été négligée pendant trop longtemps. Elle nous concerne tous & il urgent d'agir à plus grande échelle », souligne le chef de l'ONU @antonioguterres à l'occasion de la #JournéeDeLaSantéMentale pic.twitter.com/UIpV3eYvZa
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Journée mondiale de la santé mentale : la prévention du suicide en Ukraine 9/10/2019 sur www.euro.who.int/fr
WHO/Malin Bring
Toutes les 40 secondes, 1 personne met fin à ses jours. Dans le cadre
de sa campagne sur la prévention du suicide, et pour marquer la Journée
mondiale de la santé mentale le 10 octobre, l’OMS rend compte des
progrès accomplis en Ukraine en matière de prévention du suicide au
niveau des soins de santé primaires.
Permettre aux médecins de reconnaître les signes de dépression et d’autodestruction potentielleChaque année, jusqu’à 7 000 personnes se suicident en Ukraine. Les données révèlent d’énormes différences entre les sexes concernant les décès causés par l’autodestruction : près de 80 % des suicides signalés dans le pays concernent la population masculine. Dans de nombreux cas, les médecins et les professionnels de santé au niveau des soins de santé primaires négligent les signes révélateurs chez leurs patients.
Pour aider les médecins généralistes qui ne sont pas des spécialistes de la santé mentale, l’OMS a organisé une série de formations dans le pays. Celles-ci se concentrent sur l’utilisation du Guide d’intervention du programme d’action Combler les lacunes en santé mentale de l’OMS (ou programme mhGAP), un outil d’aide à la décision médicale qui permet aux professionnels de santé non spécialisés en santé mentale de détecter et de gérer les problèmes de santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété et l’autodestruction.
Tetiana Aksenchuk est médecin de famille et exerce au centre de soins de santé primaires de Kramatorsk (est de l’Ukraine). Elle a aussi bénéficié d’une formation et d’un coaching de suivi. Elle reconnaît que depuis qu’elle a reçu la formation, elle est devenue plus attentive à l’état de santé mentale de ses patients.
« Il y a peu, j’ai consulté un de mes patients réguliers qui souffrait d’épisodes de maux de dos. Quand j’ai commencé à l’examiner, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il était déprimé », explique Tetiana.
« Son choix de mots m’a alertée », ajoute Tetiana. L’homme m’a dit qu’il « en avait assez » et « qu’il était probablement temps de mourir ». Bien que le patient ait nié son intention de mettre fin à ses jours, Tetiana a insisté sur des interventions de soutien psychosocial. « J’ai aidé l’homme à faire face au stress, et je lui ai conseillé de consacrer plus de temps aux activités qu’il aimait. Nous avons convenu de continuer à parler de ce qu’il ressent lors des prochaines consultations, mais je savais qu’il se sentait déjà beaucoup mieux. Je suis heureuse d’avoir pu l’aider à faire ses premiers pas vers la guérison », déclare Tetiana.
« L’homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », ajoute Tetiana.
Le Programme d’action Combler les lacunes en santé mentale
Le programme mhGAP vise à développer les services relatifs aux troubles mentaux, neurologiques et liés à l’utilisation de substances psychoactives dans les pays, notamment ceux à revenus faible et intermédiaire.
« L’autodestruction est un phénomène comportemental complexe qui comprend de nombreux facteurs de risque sous-jacents aux niveaux individuel, communautaire et sociétal. La prévention du suicide exige la prise de mesures et d’engagements concertés de la part de divers secteurs, notamment ceux des soins de santé, de l’éducation et de la protection sociale », explique le docteur Dan Chisholm, chef de programme, Santé mentale, à l’OMS/Europe.
« Grâce au programme mhGAP, l’OMS et le ministère ukrainien de la Santé visent à améliorer considérablement l’identification des personnes à risque d’autodestruction au niveau des soins de santé primaires. Jusqu’à présent, plus de 60 spécialistes des soins de santé ont suivi la formation mhGAP en Ukraine, et des changements dans leur pratique peuvent faire une différence dans le dépistage et le traitement des problèmes de santé mentale courants », explique le docteur Alisa Ladyk-Bryzghalova, spécialiste nationale de la santé mentale au bureau de pays de l’OMS en Ukraine.
Stratégies de prévention de l’autodestruction
La complexité de la question de l’autodestruction exige la mise en œuvre de stratégies de prévention du suicide afin de compléter les efforts de développement des capacités du personnel des soins de santé.
La sensibilisation et le renforcement de la résilience au niveau communautaire peuvent contribuer à réduire la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale, et encourager les personnes atteintes de troubles psychosociaux à demander de l’aide. « Les activités éducatives menées dans le cadre scolaire se sont avérées efficaces pour améliorer la littératie en santé mentale et prévenir l’autodestruction et le suicide. Par exemple, la mise en œuvre du programme Youth Aware of Mental Health (YAM) (Sensibilisation des jeunes à la santé mentale) chez les 14 à 16 ans a permis de réduire le risque d’autodestruction chez les jeunes jusqu’à 50 % », conclut le docteur Chisholm.
Permettre aux médecins de reconnaître les signes de dépression et d’autodestruction potentielleChaque année, jusqu’à 7 000 personnes se suicident en Ukraine. Les données révèlent d’énormes différences entre les sexes concernant les décès causés par l’autodestruction : près de 80 % des suicides signalés dans le pays concernent la population masculine. Dans de nombreux cas, les médecins et les professionnels de santé au niveau des soins de santé primaires négligent les signes révélateurs chez leurs patients.
Pour aider les médecins généralistes qui ne sont pas des spécialistes de la santé mentale, l’OMS a organisé une série de formations dans le pays. Celles-ci se concentrent sur l’utilisation du Guide d’intervention du programme d’action Combler les lacunes en santé mentale de l’OMS (ou programme mhGAP), un outil d’aide à la décision médicale qui permet aux professionnels de santé non spécialisés en santé mentale de détecter et de gérer les problèmes de santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété et l’autodestruction.
Tetiana Aksenchuk est médecin de famille et exerce au centre de soins de santé primaires de Kramatorsk (est de l’Ukraine). Elle a aussi bénéficié d’une formation et d’un coaching de suivi. Elle reconnaît que depuis qu’elle a reçu la formation, elle est devenue plus attentive à l’état de santé mentale de ses patients.
« Il y a peu, j’ai consulté un de mes patients réguliers qui souffrait d’épisodes de maux de dos. Quand j’ai commencé à l’examiner, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il était déprimé », explique Tetiana.
« Son choix de mots m’a alertée », ajoute Tetiana. L’homme m’a dit qu’il « en avait assez » et « qu’il était probablement temps de mourir ». Bien que le patient ait nié son intention de mettre fin à ses jours, Tetiana a insisté sur des interventions de soutien psychosocial. « J’ai aidé l’homme à faire face au stress, et je lui ai conseillé de consacrer plus de temps aux activités qu’il aimait. Nous avons convenu de continuer à parler de ce qu’il ressent lors des prochaines consultations, mais je savais qu’il se sentait déjà beaucoup mieux. Je suis heureuse d’avoir pu l’aider à faire ses premiers pas vers la guérison », déclare Tetiana.
« L’homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », ajoute Tetiana.
Le Programme d’action Combler les lacunes en santé mentale
Le programme mhGAP vise à développer les services relatifs aux troubles mentaux, neurologiques et liés à l’utilisation de substances psychoactives dans les pays, notamment ceux à revenus faible et intermédiaire.
« L’autodestruction est un phénomène comportemental complexe qui comprend de nombreux facteurs de risque sous-jacents aux niveaux individuel, communautaire et sociétal. La prévention du suicide exige la prise de mesures et d’engagements concertés de la part de divers secteurs, notamment ceux des soins de santé, de l’éducation et de la protection sociale », explique le docteur Dan Chisholm, chef de programme, Santé mentale, à l’OMS/Europe.
« Grâce au programme mhGAP, l’OMS et le ministère ukrainien de la Santé visent à améliorer considérablement l’identification des personnes à risque d’autodestruction au niveau des soins de santé primaires. Jusqu’à présent, plus de 60 spécialistes des soins de santé ont suivi la formation mhGAP en Ukraine, et des changements dans leur pratique peuvent faire une différence dans le dépistage et le traitement des problèmes de santé mentale courants », explique le docteur Alisa Ladyk-Bryzghalova, spécialiste nationale de la santé mentale au bureau de pays de l’OMS en Ukraine.
Stratégies de prévention de l’autodestruction
La complexité de la question de l’autodestruction exige la mise en œuvre de stratégies de prévention du suicide afin de compléter les efforts de développement des capacités du personnel des soins de santé.
La sensibilisation et le renforcement de la résilience au niveau communautaire peuvent contribuer à réduire la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale, et encourager les personnes atteintes de troubles psychosociaux à demander de l’aide. « Les activités éducatives menées dans le cadre scolaire se sont avérées efficaces pour améliorer la littératie en santé mentale et prévenir l’autodestruction et le suicide. Par exemple, la mise en œuvre du programme Youth Aware of Mental Health (YAM) (Sensibilisation des jeunes à la santé mentale) chez les 14 à 16 ans a permis de réduire le risque d’autodestruction chez les jeunes jusqu’à 50 % », conclut le docteur Chisholm.
http://www.euro.who.int/fr/countries/ukraine/news/news/2019/10/world-mental-health-day-suicide-prevention-in-ukraine
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France
Journée mondiale de la santé mentale : une campagne pour en finir avec les idées reçues sur la dépression
Une campagne de sensibilisation pour en finir avec les idées reçues autour de la dépression, à l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale.
Publié le
"La dépression est une maladie, et non le reflet d'une faiblesse de caractère. Elle reste, aujourd'hui encore, insuffisamment comprise et mal diagnostiquée", explique la nouvelle campagne de la fondation FondaMental lancée en partenariat avec la Fédération Nationale des Associations d'Usagers en Psychiatrie (Fnapsy) et révélée à quelques jours de la journée mondiale de la santé mentale.
Intitulée "Le petit passage à vide", la campagne s'illustre par un spot vidéo d'une minute au ton décalé, dans lequel plusieurs interventions médicales sont mises en scène. Leur point commun ? Le médecin dédramatise systématiquement les symptômes du patient.
La première scène se déroule dans un bloc opératoire. Au beau milieu d'une implantation cardiaque, le chirurgien conclut que le patient n'a finalement pas besoin d'un nouveau cœur et qu'il lui "suffira" de se mettre au sport pour se refaire une santé.
La deuxième séquence montre une radiographie d'un patient en consultation médicale, diagnostiqué d'un cancer du poumon. "Pas de quoi s'alarmer", lui assure son médecin. "Le mieux dans ces cas-là, c'est de ne plus y penser. Je vais vous prescrire des petites vacances... vous connaissez les Baléares ?". Des situations absurdes qui nous semblent inimaginables. Pourtant, la troisième image, qui cette fois montre le diagnostic d'une dépression dans un cabinet médical, paraît davantage plausible. "C'est juste un passage à vide. Une petite dépression, comme on dit. Essayez de vous distraire, allez au cinéma voir une petite comédie", conseille un médecin à sa patiente.
La dépression, "comme toute maladie grave peut avoir des conséquences fatales si elle n'est pas prise au sérieux. Elle tue plus de 6.000 personnes en France chaque année", conclut la campagne.
"Tout le monde pense comprendre la dépression"
L'objectif de cette opération de sensibilisation est de faire prendre conscience au grand public comment seraient traités les patients atteints d'insuffisance cardiaque ou de cancer du poumon si leurs signes cliniques étaient considérés avec la même légèreté que le sont parfois les symptômes de la dépression.
"Tout le monde pense comprendre la dépression, en avoir fait l'expérience et savoir comment on en sort. En vérité, très peu ont conscience de l'enfer vécu par le malade, de l'annihilation totale de la volonté, de la disparition de tout espoir, de la terrible culpabilité qui nous tenaille", alerte Claude Finkelstein, présidente de la Fnapsy.
L'une des problématiques de la dépression est que 20 à 30% des épisodes dépressifs majeurs ne répondent pas aux traitements standards. En 2012, la Fnapsy a créé un réseau de 13 consultations, les Centres Experts FondaMental, afin de s'attaquer à ce phénomène connu sous le nom de "dépression résistante".
Chaque année, environ 70% des suicides sont attribuables à la dépression. Comprendre et prévenir le passage à l'acte suicidaire sont des enjeux majeurs de la prise en charge. Pour y répondre, la Fondation FondaMental a créé une Chaire de prévention du suicide, avec le soutien de la SNCF et de mécènes privés.
La dépression est une pathologie qui touche 2,5 millions de personnes chaque année en France. Une tristesse inhabituelle et/ou perte de plaisir, l'incapacité d'accomplir les actions de la vie quotidienne, une fatigue, une baisse d'appétit ou des troubles du sommeil éprouvés sur une période d'au moins deux semaines consécutives sont des signes qui doivent alerter.
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LUXEMBOURG
JEUDI 10 OCTOBRE 2019 LUXEMBOURG
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
10 OCTOBRE 2019 - JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE 2019
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
Date : jeudi 10 octobre 2019 de 08h00 à 17h15
Lieu : Auditoire de l'Hôpital Kirchberg
L’événement est organisé en collaboration avec la Ligue Luxembourgeoise d'Hygiène Mentale et fait partie du programme des 11èmes journées nationales de prévention du suicide.
Téléchargez ici le programme complet https://www.hopitauxschuman.lu/actualites/438-10-octobre-2019-journee-mondiale-de-la-sante-mentale-2019
Le nombre de places étant limité, veuillez vous inscrire avant le 15 septembre 2019 à l‘adresse : sec.direction@hopitauxschuman.lu
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
10 OCTOBRE 2019 - JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE 2019
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
Date : jeudi 10 octobre 2019 de 08h00 à 17h15
Lieu : Auditoire de l'Hôpital Kirchberg
L’événement est organisé en collaboration avec la Ligue Luxembourgeoise d'Hygiène Mentale et fait partie du programme des 11èmes journées nationales de prévention du suicide.
Téléchargez ici le programme complet https://www.hopitauxschuman.lu/actualites/438-10-octobre-2019-journee-mondiale-de-la-sante-mentale-2019
Le nombre de places étant limité, veuillez vous inscrire avant le 15 septembre 2019 à l‘adresse : sec.direction@hopitauxschuman.lu
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Comme chaque année, la Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura lieu le 10 octobre. Le mouvement anglais "Time to change" met à disposition un kit pour parler de santé mentale dans l'environnement professionnel.
Royaume-Uni : Journée mondiale de la santé mentale 2019 : Outils à utiliser sur le lieu de travail
Comme chaque année, la Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura lieu le 10 octobre. Le mouvement anglais "Time to change" met à disposition un kit pour parler de santé mentale dans l'environnement professionnel.
La Journée mondiale de la santé mentale est une occasion pour nous
tous de sensibiliser des problèmes de santé mentale et plaider contre la
stigmatisation sociale. Cette journées est une occasion pour vous
d’aborder la thématique à tous les niveaux : réseaux sociaux, télévision
et ailleurs. C'est aussi une parfait occasion pour impliquer votre
entreprise dans la lutte contre la stigmatisation en santé mentale sur
le lieu de travail et pour présenter de nouvelles activités autour de
l’événement.
Le thème de l’événement de cette année est le suicide
et la prévention du suicide. Chaque année près de 800 000 personnes
dans le monde prennent leur propre vie et il y a beaucoup plus de
personnes qui tentent de se suicider. Chaque suicide est une tragédie
qui affecte familles, les communautés et a des effets durables sur les
personnes laissées pour compte. C’est la principale cause de décès chez
les jeunes de 20 à 34 ans au Royaume-Uni et la deuxième cause de décès
chez les 15-29 ans dans le monde. La Journée mondiale de la santé
mentale est un moment opportun pour aborder cette question au sein de
votre entreprise et montrer son engagement.
Quelles sont les activités que vous pouvez utiliser ?
Depuis que Time to Change a lancé "l’engagement des employeurs", un
engagement à la sensibilisation à la santé mentale a été un pilier
fondamental du changement culturel et de la lutte contre la
stigmatisation dans les contextes professionnels.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, nous vous encourageons tous à réfléchir à la manière dont vous pouvez apprendre et transmettre pour élever le niveau global de compréhension de la santé mentale et lutter contre la stigmatisation entourant le suicide afin de soutenir ceux qui ont le plus besoin d'aide.
Ce pack regorge d’activités que vous pouvez, ainsi que de ressources pour soutenir la promotion de votre engagement à lutter contre la stigmatisation en santé mentale.
Ensemble, nous pouvons changer notre façon de penser et d'agir en matière de santé mentale.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, nous vous encourageons tous à réfléchir à la manière dont vous pouvez apprendre et transmettre pour élever le niveau global de compréhension de la santé mentale et lutter contre la stigmatisation entourant le suicide afin de soutenir ceux qui ont le plus besoin d'aide.
Ce pack regorge d’activités que vous pouvez, ainsi que de ressources pour soutenir la promotion de votre engagement à lutter contre la stigmatisation en santé mentale.
Ensemble, nous pouvons changer notre façon de penser et d'agir en matière de santé mentale.
Téléchargez le kit d'outils sur le Kit d'activités (en anglais)
En savoir plus sur le site de Time to change
source http://www.psycom.org/Actualites/Vues-d-ailleurs/Royaume-Uni-Journee-mondiale-de-la-sante-mentale-2019-Outils-a-utiliser-sur-le-lieu-de-travail
source http://www.psycom.org/Actualites/Vues-d-ailleurs/Royaume-Uni-Journee-mondiale-de-la-sante-mentale-2019-Outils-a-utiliser-sur-le-lieu-de-travail
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Journée mondiale de la santé mentale
https://www.medecinsdumonde.org/fr/actualites/crises-et-conflits/2019/10/10/journee-mondiale-de-la-sante-mentale
La prévention en santé mentale : une clé pour répondre à des problématiques vitalesÀ l’échelle mondiale, le suicide représente 1,4 % des décès. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Selon des statistiques récentes, 79 % des suicides se sont produits dans les pays à revenu faible et intermédiaire. La relation entre la dépression et le suicide est bien connue aujourd’hui.
Conflit en Palestine : impacts psychosociaux et psychologiques4,9 millions de personnes vivent dans les territoires Palestiniens occupés, dans le cadre d’une crise prolongée qui pose de sérieux défis à la reconnaissance des droits de l’homme. Les Palestiniens ont connu des années de violence liée au conflit. Au cours de la dernière année, la situation humanitaire s’est nettement détériorée en Palestine, tandis que le financement humanitaire est en déclin. D’après les projections de l’OMS, on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé mentale graves et 41 700 pourraient avoir des problèmes légers à modérés nécessitant un soutien psychosocial et de santé mentale, dont au moins 26 000 enfants à Gaza dans les conditions actuelles. Ces chiffres pourraient augmenter, car les manifestations en santé mentale ont tendance à se manifester parfois bien après les événements difficiles.
Des causes de suicide multifactorielles
Les principales conclusions sont les suivantes. Les tentatives de suicide sont multifactorielles : au niveau individuel, la maladie mentale, la pauvreté et le chômage, le sentiment d’inutilité, le désir de punir les membres de la famille, l’échec scolaire, la toxicomanie, la perte de membres de la famille proche et le manque de mécanismes d’adaptation en sont les principales causes. 14,5 % des gens ont exprimé qu’ils avaient un sentiment de perte de contrôle. Au niveau familial, le mariage (42 %) et les conflits familiaux excessifs (34,9 %), les ruptures amoureuses, la négligence étaient les principales causes identifiées. Au niveau sociétal, l’isolement, l’insuffisance des soins professionnels et de suivi, et la discrimination à l’égard des femmes étaient les principaux facteurs identifiés. L’étude souligne également le fardeau de la stigmatisation associée aux comportements suicidaires et le manque de signalement des cas de suicide pour cette raison.
Néanmoins, il est positif de constater qu’une grande majorité des patients rencontrés étaient prêts à recevoir des traitements et des soins aux urgences, et qu’ils étaient sensibles à la bonne volonté des professionnels médicaux et paramédicaux. De plus, en Palestine, il existe un réseau local d’acteurs du MHPSS prêts à intensifier son travail. Il est également possible de développer des interventions adaptées de prévention du suicide aux niveaux primaire et secondaire dans les services de santé, d’établir un registre national, et d’envisager d’intégrer un professionnel de la santé mentale aux équipes des services d’urgence pour renforcer le travail multidisciplinaire et fournir un soutien psychosocial de première ligne, et favoriser le référencement vers les structures de soin spécialisée.
Le 10 octobre, alors que nous célébrons la Journée internationale de la santé mentale, MdM souhaite souligner l’importance de :
https://www.bbc.com/afrique/region-50007501
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Actualité – Journée mondiale de la santé mentale : la prévention du suicide en Ukraine
http://www.euro.who.int/fr/countries/turkey/news/news/2019/10/world-mental-health-day-focuses-on-preventing-suicide-across-the-region
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Burkina Faso Prévention du suicide : La contribution des journalistes demandée
Selon lui, près de 800 000 personnes se donnent la mort chaque année dans le monde, à cause des maladies mentales. Les journalistes sont donc invités à œuvrer davantage dans la prévention de ce phénomène, en relayant les informations de sensibilisation.
Il est ressorti que « le suicide survient tout au long de la vie et constitue la deuxième cause de décès chez les personnes dont l’âge est compris entre 15 à 29 ans dans le monde ». Aussi, 79% des suicides surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les méthodes de suicide les plus répandues sont l’ingestion de pesticides, la pendaison et les armes à feu.
Au Burkina Faso, explique Ousséini Badini, les données sur le suicide sont parcellaires. Pourtant, « le suicide est une réalité et nécessite une attention particulière ». L’équipe de CBM a noté qu’environ 20% des personnes qui se donnent la mort souffrent de handicaps psychosociaux (dépression, anxiété). La plupart d’entre elles sont atteintes de schizophrénie (troubles de comportements chroniques, parfois invalidants). Plusieurs régions du Burkina Faso sont touchées par le phénomène.
Les formateurs ont expliqué que « les maladies mentales conduisent souvent à un état de handicap et suscitent, de la part de la communauté, une stigmatisation sociale ». En référence au plan stratégique de santé mentale 2014-2018 du Burkina, les formateurs soutiennent que les personnes handicapées mentales ou ayant un handicap psychosocial sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination résultant à la fois de facteurs socio-culturels locaux et de l’absence de lois très spécifiques qui les protègent.
Comme stratégie de prévention, les formateurs ont conseillé la construction d’idées positives, de projets d’avenir ; la vie dans des environnements positifs et paisibles ; l’ouverture ; etc. Au besoin, il est fortement recommandé se faire prendre en charge par des spécialistes dans les centres de santé.
Edouard K. Samboe
Lefaso.net
Dans
le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale, et de sa récente
étude sur la prévention du suicide en Palestine, Médecins du Monde (MdM)
encourage tous les acteurs à intensifier leurs actions dans la lutte
contre les conséquences psychosociales et en santé mentale des conflits
prolongés.
La prévention en santé mentale : une clé pour répondre à des problématiques vitalesÀ l’échelle mondiale, le suicide représente 1,4 % des décès. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Selon des statistiques récentes, 79 % des suicides se sont produits dans les pays à revenu faible et intermédiaire. La relation entre la dépression et le suicide est bien connue aujourd’hui.
Selon les nouvelles estimations de l’OMS publiées dans The Lancet en 2019, la prévalence de personnes vivant avec des troubles mentaux dans les zones touchées par les conflits est plus importante qu’on ne l’estimait. Une personne sur cinq y vit avec une forme de trouble mental : dépression, trouble anxieux, Etat de Stress Post-traumatique, trouble bipolaire ou schizophrénie. Près d’une personne sur dix y vit avec une forme de trouble mental modéré ou grave.« 79 % des suicides se sont produits dans les pays à revenu faible et intermédiaire. »
Conflit en Palestine : impacts psychosociaux et psychologiques4,9 millions de personnes vivent dans les territoires Palestiniens occupés, dans le cadre d’une crise prolongée qui pose de sérieux défis à la reconnaissance des droits de l’homme. Les Palestiniens ont connu des années de violence liée au conflit. Au cours de la dernière année, la situation humanitaire s’est nettement détériorée en Palestine, tandis que le financement humanitaire est en déclin. D’après les projections de l’OMS, on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé mentale graves et 41 700 pourraient avoir des problèmes légers à modérés nécessitant un soutien psychosocial et de santé mentale, dont au moins 26 000 enfants à Gaza dans les conditions actuelles. Ces chiffres pourraient augmenter, car les manifestations en santé mentale ont tendance à se manifester parfois bien après les événements difficiles.
MdM est présent en Palestine depuis 1995. En juin 2019, MdM a mené une étude mixte sur les facteurs de risque couramment associés aux tentatives de suicide en Cisjordanie, afin de mieux prévenir ce phénomène. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de MdM pour l’intégration de la Santé Mentale et du Soutien Psychosocial (SMPS) dans les soins de santé primaires, et l’engagement communautaire en SMPS.« En palestine, on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé mentale graves. »
Des causes de suicide multifactorielles
Les principales conclusions sont les suivantes. Les tentatives de suicide sont multifactorielles : au niveau individuel, la maladie mentale, la pauvreté et le chômage, le sentiment d’inutilité, le désir de punir les membres de la famille, l’échec scolaire, la toxicomanie, la perte de membres de la famille proche et le manque de mécanismes d’adaptation en sont les principales causes. 14,5 % des gens ont exprimé qu’ils avaient un sentiment de perte de contrôle. Au niveau familial, le mariage (42 %) et les conflits familiaux excessifs (34,9 %), les ruptures amoureuses, la négligence étaient les principales causes identifiées. Au niveau sociétal, l’isolement, l’insuffisance des soins professionnels et de suivi, et la discrimination à l’égard des femmes étaient les principaux facteurs identifiés. L’étude souligne également le fardeau de la stigmatisation associée aux comportements suicidaires et le manque de signalement des cas de suicide pour cette raison.
Les professionnels de première ligne (médecins, infirmières) ont souligné qu’ils ne se sentent pas suffisamment formés sur la façon d’évaluer et de traiter les patients suicidaires, et qu’il n’y a pas de système de référencement clair.« Il est positif de constater qu’une grande majorité des patients rencontrés étaient prêts à recevoir des traitements et des soins aux urgences. »
Néanmoins, il est positif de constater qu’une grande majorité des patients rencontrés étaient prêts à recevoir des traitements et des soins aux urgences, et qu’ils étaient sensibles à la bonne volonté des professionnels médicaux et paramédicaux. De plus, en Palestine, il existe un réseau local d’acteurs du MHPSS prêts à intensifier son travail. Il est également possible de développer des interventions adaptées de prévention du suicide aux niveaux primaire et secondaire dans les services de santé, d’établir un registre national, et d’envisager d’intégrer un professionnel de la santé mentale aux équipes des services d’urgence pour renforcer le travail multidisciplinaire et fournir un soutien psychosocial de première ligne, et favoriser le référencement vers les structures de soin spécialisée.
Le 10 octobre, alors que nous célébrons la Journée internationale de la santé mentale, MdM souhaite souligner l’importance de :
- Investir du temps et des ressources dans la réalisation d’études fondées sur des données probantes,
- Lutter contre la stigmatisation associée à la santé mentale, en particulier le suicide,
- Travailler en collaboration avec les systèmes de santé publique et les collectivités pour répondre aux problèmes de SMPS dans le cadre des conflits prolongés et des contextes humanitaires.
Publié le
10 octobre 2019 https://www.medecinsdumonde.org/fr/actualites/crises-et-conflits/2019/10/10/journee-mondiale-de-la-sante-mentale
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Côte d'Ivoire - suicide : "J'ai failli me donner la mort"
10 octobre 2019
https://www.bbc.com/afrique*
En Côte d'Ivoire, un homme a témoigné sous anonymat sur sa tentative de suicide.
Après une mauvaise affaire, il est tombé dans la dépression et a voulu se donner la mort, malgré les précautions prises par sa famille pour le protéger.
Il dit suivre une thérapie et tenir le coup grâce à sa mère et sa fille, les deux personnes qui compte le plus pour lui.
Selon, l'Organisation mondiale de la santé, la Côte d'Ivoire est le pays d'Afrique au taux de suicide le plus élevé chez les hommes en Afrique avec 32 cas de suicides pour 100.000 - 2016-.
Et ce 10 octobre est la Journée mondiale de la santé mentale et cette année, elle est axée sur la prévention du suicide.
Il s'est confié à Hamet Fall Diagne, pour l'émission La Vie.
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Côte d'Ivoire - suicide : "J'ai failli me donner la mort"
10 octobre 2019
https://www.bbc.com/afrique*
En Côte d'Ivoire, un homme a témoigné sous anonymat sur sa tentative de suicide.
Après une mauvaise affaire, il est tombé dans la dépression et a voulu se donner la mort, malgré les précautions prises par sa famille pour le protéger.
Il dit suivre une thérapie et tenir le coup grâce à sa mère et sa fille, les deux personnes qui compte le plus pour lui.
Selon, l'Organisation mondiale de la santé, la Côte d'Ivoire est le pays d'Afrique au taux de suicide le plus élevé chez les hommes en Afrique avec 32 cas de suicides pour 100.000 - 2016-.
Et ce 10 octobre est la Journée mondiale de la santé mentale et cette année, elle est axée sur la prévention du suicide.
Il s'est confié à Hamet Fall Diagne, pour l'émission La Vie.
https://www.bbc.com/afrique/region-50007501
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Une Journée mondiale de la santé mentale sur le thème de la prévention du suicide dans toute la Région
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10
octobre, plusieurs pays de la Région européenne de l’OMS ont mis en
évidence l’ampleur du phénomène de suicide dans le monde entier. Cette
Journée a également marqué la fin de la campagne de prévention du
suicide « Une action de 40 secondes ».
Il est possible d’éviter le suicide et de trouver de l’aide : tel est le message fondamental diffusé dans le cadre des activités menées par les bureaux de pays, à savoir notamment l’affichage de messages sur les médias sociaux et des tables rondes organisées de la Bulgarie à l’Ukraine, en passant par la Turquie et la République de Moldova.
Dans le contexte de la Journée mondiale de la santé mentale 2019, le Centre national de santé publique et d’analyse a entrepris plusieurs activités avec l’appui du bureau de pays de l’OMS en Bulgarie. Une conférence de presse relative à la concertation entre acteurs concernés et décideurs sur la question des politiques contre le suicide a également eu lieu le 10 octobre à l’Agence télégraphique bulgare.
Au cours de ce Forum, le bureau de pays de l’OMS en République de Moldova a présenté des informations sur l’évolution mondiale et régionale en matière de suicide et des recommandations pour alléger le fardeau du suicide et améliorer la prévention en renforçant le pouvoir d’agir des professionnels des soins de santé primaires.
« Il y a peu, j’ai examiné l’un de mes patients réguliers qui souffrait fréquemment de maux de dos. Quand j’ai commencé l’examen, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il était déprimé », explique le docteur Tetiana Aksenchuk, un médecin de famille travaillant au centre de soins primaires de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine.
Pour aider les médecins généralistes qui ne sont pas spécialistes de la santé mentale, l’OMS a organisé une série de formations dans ce pays. Celles-ci portent sur l’utilisation du Guide d’intervention du programme d’action Combler les lacunes en santé mentale de l’OMS (ou programme mhGAP), un outil d’aide à la décision médicale qui permet aux professionnels de santé non spécialisés en santé mentale de détecter et de gérer les problèmes tels que la dépression, l’anxiété et l’autoagression.
« Cet homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », déclare le docteur Aksenchuk.
Pour la Journée mondiale de la santé mentale, les responsables de l’OMS sur le terrain en Turquie et les partenaires de l’Organisation ont conçu une enquête afin que les agents de santé travaillant dans le nord ouest de la République arabe syrienne puissent recueillir des informations sur le nombre de suicides.
Les résultats ont été alarmants. Selon ceux-ci, les répondants connaissaient 736 personnes ayant tenté de se suicider dans les 12 derniers mois et 47 personnes ayant mis fin à leurs jours. Les personnes âgées de 21 à 30 ans (57 %) étaient celles qui faisaient le plus de tentatives de suicide. Parmi les personnes ayant tenté de se suicider, 150 étaient des personnes déplacées à l’intérieur du pays (69 %). Les réponses révélaient également la stigmatisation entourant le suicide.
Cette enquête fournit des informations importantes et révèle un phénomène sur lequel il faut se pencher de toute urgence. Le groupe de travail technique pour la santé mentale s’est servi de cette étude en vue de concevoir des activités de sensibilisation. Lors de la Journée mondiale de la santé mentale, un événement de grande envergure a été organisé dans la ville syrienne de Termanin pour mieux faire comprendre à la population les problèmes de santé mentale et les risques du stress psychologique.
Les partenaires de l’OMS pour la santé ont tenu des sessions de sensibilisation à plus petite échelle dans tout Idleb. Les sujets couverts étaient, par exemple, la dépression et la dépression postnatale ; les causes, la prévention et la gestion du suicide ; et les méthodes permettant de soulager positivement les tensions grâce à des séances d’information avec emploi de dessins colorés associés à de la musique. Ces activités se sont conclues sur une séance de retour d’informations avec brainstorming, questions, débriefing et soutien psychologique.
Il est possible d’éviter le suicide et de trouver de l’aide : tel est le message fondamental diffusé dans le cadre des activités menées par les bureaux de pays, à savoir notamment l’affichage de messages sur les médias sociaux et des tables rondes organisées de la Bulgarie à l’Ukraine, en passant par la Turquie et la République de Moldova.
Bulgarie : les progrès de la réforme en matière de santé mentale
Les autorités et agents de santé bulgares ont apporté leur concours à l’actuel débat sur l’orientation future des réformes en matière de santé mentale dans le pays, notamment lors de plusieurs tables rondes sur des sujets connexes. Ces 10 dernières années, la Bulgarie a également formulé une nouvelle proposition de programme national pour la santé mentale et de programme national pour la prévention du suicide, et a accueilli une conférence sur la santé mentale consacrée à l’e-santé et une conférence internationale de la Fédération européenne des associations de familles de malades psychiques, avec la participation d’aidants et d’usagers des services de santé mentale.Dans le contexte de la Journée mondiale de la santé mentale 2019, le Centre national de santé publique et d’analyse a entrepris plusieurs activités avec l’appui du bureau de pays de l’OMS en Bulgarie. Une conférence de presse relative à la concertation entre acteurs concernés et décideurs sur la question des politiques contre le suicide a également eu lieu le 10 octobre à l’Agence télégraphique bulgare.
République de Moldova : une meilleure sensibilisation
En 2016, la République de Moldova a enregistré 643 cas de suicide (99 femmes et 544 hommes). Afin de mieux sensibiliser à l’ampleur du problème du suicide pour la santé publique, de mieux faire connaître les mesures de prévention possibles et de lutter contre la stigmatisation, des représentants de 40 services de proximité pour la santé mentale et de 41 services de santé adaptés à la jeunesse et établis dans toutes les régions du pays se sont réunis le 9 octobre pour le Forum sur la santé mentale organisé par le ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale.Au cours de ce Forum, le bureau de pays de l’OMS en République de Moldova a présenté des informations sur l’évolution mondiale et régionale en matière de suicide et des recommandations pour alléger le fardeau du suicide et améliorer la prévention en renforçant le pouvoir d’agir des professionnels des soins de santé primaires.
Ukraine : détecter les signes de maladie mentale
Chaque année, l’Ukraine compte jusqu’à 7 000 suicides. Les statistiques révèlent d’énormes différences entre les sexes pour ce type de décès : près de 80 % des suicides signalés dans ce pays concernent la population masculine. Dans de nombreux cas, les médecins et les agents de santé du niveau des soins primaires passent à côté de signes révélateurs chez leurs patients.« Il y a peu, j’ai examiné l’un de mes patients réguliers qui souffrait fréquemment de maux de dos. Quand j’ai commencé l’examen, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il était déprimé », explique le docteur Tetiana Aksenchuk, un médecin de famille travaillant au centre de soins primaires de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine.
Pour aider les médecins généralistes qui ne sont pas spécialistes de la santé mentale, l’OMS a organisé une série de formations dans ce pays. Celles-ci portent sur l’utilisation du Guide d’intervention du programme d’action Combler les lacunes en santé mentale de l’OMS (ou programme mhGAP), un outil d’aide à la décision médicale qui permet aux professionnels de santé non spécialisés en santé mentale de détecter et de gérer les problèmes tels que la dépression, l’anxiété et l’autoagression.
« Cet homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », déclare le docteur Aksenchuk.
Turquie : recensement de taux alarmants de troubles de santé mentale dans le nord-ouest de la République arabe syrienne
En raison du conflit en cours, la fréquence des troubles de santé mentale dans le nord-ouest de la République arabe syrienne augmente, mais les services de santé mentale sont rares. Un peu plus d’un cinquième des établissements de soins de santé primaires de la région sont en mesure de proposer des soins essentiels de santé mentale. Deux hôpitaux seulement proposent des services pour les patients atteints de troubles mentaux graves.Pour la Journée mondiale de la santé mentale, les responsables de l’OMS sur le terrain en Turquie et les partenaires de l’Organisation ont conçu une enquête afin que les agents de santé travaillant dans le nord ouest de la République arabe syrienne puissent recueillir des informations sur le nombre de suicides.
Les résultats ont été alarmants. Selon ceux-ci, les répondants connaissaient 736 personnes ayant tenté de se suicider dans les 12 derniers mois et 47 personnes ayant mis fin à leurs jours. Les personnes âgées de 21 à 30 ans (57 %) étaient celles qui faisaient le plus de tentatives de suicide. Parmi les personnes ayant tenté de se suicider, 150 étaient des personnes déplacées à l’intérieur du pays (69 %). Les réponses révélaient également la stigmatisation entourant le suicide.
Cette enquête fournit des informations importantes et révèle un phénomène sur lequel il faut se pencher de toute urgence. Le groupe de travail technique pour la santé mentale s’est servi de cette étude en vue de concevoir des activités de sensibilisation. Lors de la Journée mondiale de la santé mentale, un événement de grande envergure a été organisé dans la ville syrienne de Termanin pour mieux faire comprendre à la population les problèmes de santé mentale et les risques du stress psychologique.
Les partenaires de l’OMS pour la santé ont tenu des sessions de sensibilisation à plus petite échelle dans tout Idleb. Les sujets couverts étaient, par exemple, la dépression et la dépression postnatale ; les causes, la prévention et la gestion du suicide ; et les méthodes permettant de soulager positivement les tensions grâce à des séances d’information avec emploi de dessins colorés associés à de la musique. Ces activités se sont conclues sur une séance de retour d’informations avec brainstorming, questions, débriefing et soutien psychologique.
http://www.euro.who.int/fr/countries/turkey/news/news/2019/10/world-mental-health-day-focuses-on-preventing-suicide-across-the-region
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Burkina Faso Prévention du suicide : La contribution des journalistes demandée
LEFASO.NET | Par Edouard K. Samboé • vendredi 25 octobre 2019
Une journée de sensibilisation des journalistes sur la prévention du suicide s’est tenue à Ouagadougou, le vendredi 25 octobre 2019. Une initiative de la Direction de la prévention et du contrôle des maladies non-transmissibles, en collaboration avec l’organisation humanitaire CBM. L’objectif est d’associer les médias à la prévention des cas de suicide.
« Prévenir le suicide », c’est le thème qui a été retenu pour commémorer la Journée mondiale de la santé mentale, célébrée chaque 10 octobre. A cette occasion, une formation au profit des hommes de média sur la prévention du suicide a mobilisé plusieurs dizaines de journalistes. L’objectif poursuivi est de « renforcer les connaissances des acteurs de la presse privée et publique sur le suicide et sa prévention », a expliqué Ousséini Badini, responsable de CBM et formateur.Selon lui, près de 800 000 personnes se donnent la mort chaque année dans le monde, à cause des maladies mentales. Les journalistes sont donc invités à œuvrer davantage dans la prévention de ce phénomène, en relayant les informations de sensibilisation.
Il est ressorti que « le suicide survient tout au long de la vie et constitue la deuxième cause de décès chez les personnes dont l’âge est compris entre 15 à 29 ans dans le monde ». Aussi, 79% des suicides surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les méthodes de suicide les plus répandues sont l’ingestion de pesticides, la pendaison et les armes à feu.
Au Burkina Faso, explique Ousséini Badini, les données sur le suicide sont parcellaires. Pourtant, « le suicide est une réalité et nécessite une attention particulière ». L’équipe de CBM a noté qu’environ 20% des personnes qui se donnent la mort souffrent de handicaps psychosociaux (dépression, anxiété). La plupart d’entre elles sont atteintes de schizophrénie (troubles de comportements chroniques, parfois invalidants). Plusieurs régions du Burkina Faso sont touchées par le phénomène.
Les formateurs ont expliqué que « les maladies mentales conduisent souvent à un état de handicap et suscitent, de la part de la communauté, une stigmatisation sociale ». En référence au plan stratégique de santé mentale 2014-2018 du Burkina, les formateurs soutiennent que les personnes handicapées mentales ou ayant un handicap psychosocial sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination résultant à la fois de facteurs socio-culturels locaux et de l’absence de lois très spécifiques qui les protègent.
Comme stratégie de prévention, les formateurs ont conseillé la construction d’idées positives, de projets d’avenir ; la vie dans des environnements positifs et paisibles ; l’ouverture ; etc. Au besoin, il est fortement recommandé se faire prendre en charge par des spécialistes dans les centres de santé.
Edouard K. Samboe
Lefaso.net